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John IRVING (Etats-Unis)

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Message  Lacazavent Mer 5 Nov 2008 - 10:42

De : luce-pico Envoyé : 2002-09-14 05:51
John IRVING - La veuve de papier
581 pages,
4/5

Même si c'est pas mon genre de roman, j'ai aimé lire John Irving, probablement parce que j'ai eu l'agréable impression qu'il s'amusait comme un petit fou à écrire des romans. Quel plaisir de jouer avec lui dans la cours des grands. Dès les premières pages j'étais fascinée mais je ne savais pas du tout pourquoi.

J'avais lu Paul Auster juste avant, si je peux me permettre une comparaison, M. Irving semble un homme heureux et M. auster semble tourmenté. M. Auster semble vouloir exorciser quelque chose par l'écriture, ça semble une thérapie, tandis que pour M. Irving c'est un jeu et c'est agréable de le lire car on a l'impression d'aller jouer avec lui.

Ça reste un roman de personnages. De très beaux personnages avec toute une dimension. L'histoire d'une vie, de plusieurs vies, sur plusieurs années. C'est pas vraiment mon bail, mais pour jouer le jeu avec Jonny pourquoi pas?

J'ai oublié de transcrire un superbe extrait de La veuve de papier. J'aime bien laisser des extraits ou en lire, ça donne souvent une bonne idée de l'atmosphère du roman.

Voilà. p.550

J'essaie de voir la femme toute entière. Bien sûr, je m'aperçois qu'elle est vieille, mais il y a toujours des photos, ou l'équivalent des photos dans la manière dont on s'imagine la vie des gens. Toute leur vie je veux dire. J'arrive à me la figurer quand elle était beaucoup plus jeune que moi - parce qu'il y a toujours des gestes et des expressions qui sont dans le grain de l'être, sans âge. Une vieille femme ne se voit pas toujours vieille, et moi non plus, je ne la vois pas toujours vieille. J'essaie de voir toute sa vie, en elle. Ça a quelque chose de tellement émouvant, la durée d'une vie...



De : Mousseliine Envoyé : 09/02/2003 05:26
John IRVING - L'oeuvre de Dieu, la part du Diable

Ah un grand coup de coeur! Un autre des romans de Irving où tout est absolument parfait! aucun défaut...un roman de plus de 700 pages et dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde.

Bon essayons de résumer...

L'histoire se déroule en partie dans un orphelinat et en partie dans un verger de pommes dans le Maine...


Wilbur Lach est le directeur-fondateur de cet orphelinat tout en étant gynécologue. Wilbur acccouche les femmes qui viennent abandonner leur bébé à l'orphelinat mais il est aussi un avorteur. Dans ce temps-là (dans les années 40) l'avortement était illégal aux Etats-Unis mais Wilbur Lach croyait dur comme fer au libre choix des femmes.


Homer Wells, le personnage central du livre, est un orphelin qui n'a jamais été ou n'a jamais voulu l'être, sa vie est à St-Cloud's (l'orphelinat). Il aime le docteur Larch comme un père et celui-ci l'aime comme un fils. Le docteur Larch souhaite de tout son coeur que Homer prenne la relève à l'orphelinat mais ce dernier finit par partir travailler dans un verger de pommes où il acquiert vite le statut d'ami des riches propriétaires.


Il y a beaucoup de personnages dans ce roman, d'ailleurs Irving décrit à la perfection et très délicieusement le moindre des personnages: les orphelins, les infirmières, les femmes qui viennent se faire avorter, les propriétaires du verger, les travailleurs du verger...C'est un roman où le personnage est roi. Il n'y avait que John Irving pour inventer une histoire aussi merveilleuse avec des personnages en surface si ordinaires.


Bref un grand roman, un incontournable! C'est à lire absolument!

note:5/5



De : marie2040 Envoyé : 04/05/2003 09:29
John IRVING - La veuve de papier
WAOOOOH

Je viens de terminer "La veuve de papier" super.
Je suis enfin réconciliée avec cet auteur dont je n'avais lu qu'un seul livre mais apparemment le plus mauvais qu'il ai jamais écrit .Il s'agissait de "La quatrième main".Pour ne pas être trop sévère je dirais que le premier quart était bien, mais ensuite j'ai eu l'impression qu'il écrivait un peu n'importe quoi (peut-être était-il harcelé par son éditeur ? )juste pour sortir un nouveau roman.Je l'avais acheté car autour de moi il existe quelques fans de John Irving, et en l'acquérant je pouvais leur faire plaisir aussi (les livres se trimballent de mains en mains).Quand tout le monde l'a eu lu, l'opinion a été la même pour chacun de nous.Ceux qui connaissaient cet auteur ont franchement été déçus.

5/5 pour" la veuve de papier".Je me suis sentie menée par le bout du nez du début à la fin.Sa façon d'écrire est telle que l'on pouvait aisément se représenter les situations tant la description est poussée jusque dans les moindres détails.

Marie



De : Mousseliine Envoyé : 29/05/2003 15:02
John IRVING - Le monde selon Garp

John Irving est un grand écrivain! Le monde selon Garp est un grand roman!

Garp est né dans les années 40. Il a grandi dans un collège pour garçons du New Hampshire où sa mère était infirmière, sa mère qui n'a jamais voulu d'homme dans sa vie... Il s'est passionné pour la lutte, la lutte occupe d'ailleurs une place importante tout au long du roman. Par la suite on suit Garp à Vienne l'espace de peut-être deux années. Puis il devient un auteur relativement populaire. Il se marie avec Helen la fille de son ancien entraîneur de lutte. Ils ont trois enfants. Différents drames occupent leur vie au quotidien... Bref John Irving nous raconte la vie de Garp, écrivain, marié, père de famille très protecteur, sa meilleure amie est une transsexuelle, sa mère est une célèbre féministe. Garp est un homme très angoissé qui vit dans la peur qu'il n'arrive quelque chose... C'est la vie de Garp mais aussi de tous ceux qui gravitent autour de lui.

John Irving est remarquable parce que d'abord c'est un raconteur d'histoires. Puis il détaille ses personnages et le moindre des évènements très minutieusement. Et le tout enrobé d'un humour irrésistible. Un humour à la John Irving. Incomparable!

Note : 5/5



De : Cryssilda_ Envoyé : 05/06/2003 10:07
John IRVING - L'oeuvre de Dieu, la part du diable

L'histoire : L'intrigue se déroule autour de la vie d'un orphelinat, de celui qui le dirige, un docteur au nom de Wilbur Larch et de l'un des orphelins qui finit toujours par retourner à l'orphelinat, Homer Wells.

Pour moi, ce livre est avant tout une réflexion sur l'avortement et les naissances non désirées. Une reflexion car aucun personnage n'impose son point de vue. C'est un livre riche en humour et en dérision (comme je les adore), on remarquera les tics des personnages, leur langage bien à eux différent pour chacun des personnages et c'est vraiment très très amusant! Il y a une grande richesse dans la personnalité des personnages, on voit que Irving les a tous bien travaillé (chapeau vraiment !!).
Bon c'est un livre vraiment marrant, très innatendu, très inhabituel, très bien !!

Je lui mets un bon 4.85/5 !!!

Cryssilda



De : petitelune18 Envoyé : 12/06/2003 00:25
John IRVING - Une veuve de papier
4,5/5

J'ai beaucoup aimé mais j'ai trouvé que la fin finissait bizzare. Que
marion se présente comme ça et qu'il en dis pas plus long. Ça aurait
été le fun de voir comment il se retrouve. Si leur relation mère -fille
fonctionne, s'ils sentendent biens.

Petitelune



De : boogok Envoyé : 19/08/2003 04:53
John IRVING - L'hôtel New Hampshire

4/5

Une famille bizarre sinon étrange. Un père rêveur qui ouvre des hôtels tout aussi étranges sinon bizarres que la famille. Des anecdotes, presque autant de récits que de personnages et pourtant on ne perd pas le fil.

J'ai aimé. Pas autant que j'aurais dû peut-être à cause de tout ce temps que j'ai pris pour le lire. Je ne suis pas certaine de lui rendre justice. Il n'en demeure pas moins que j'avais préféré L'oeuvre de Dieu, la part du diable. Les originalités, les excentricités des personnages de Hôtel New Hampshire m'ont irritée à certains moments. Trop c'est comme pas assez. Par ailleurs, c'est mené rondement et on ne s'écarte pas dans les détails.

Un bémol: la ?&*($*? de traduction. J'aurais du noter toutes les incongruités dues à la traduction. Irritant.



De : Mousseliine Envoyé : 19/08/2003 05:13

Dis Boogok ça veut dire quoi la ?&*($*? de traduction

Plus on lit d'auteurs américains et plus on se rend compte que c'est souvent bien mal traduits hein... faut traduire soi-même la traduction et là on le sait parce que les États-Unis c'est tout près de nous mais j'imagine qu'il doit y avoir autant d'erreurs de traductions envers les auteurs sud-américains, japonais ou autres mais pour ces derniers on s'en rends moins compte étant donné qu'on n'est pas près de leur culture.

C'est quand même désolant de voir que des grandes maisons d'édition mettent la priorité sur la vitesse plutôt que sur la qualité.

J'ai froncé les sourcils à plusieurs reprises quand j'ai lu Miracle à Miami de Zoé Valdés, elle parle beaucoup de baseball dans son bouquin et encore une fois c'est traduit à la française et c'est fatiguant le genre de phrases telle que le joueur X est à la batte.....

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Message  Lacazavent Mer 5 Nov 2008 - 11:16

De : Cryssilda_ Envoyé : 11/10/2003 12:31
John Irving - Le monde selon Garp

L’histoire : Le livre raconte la vie de Garp, personnage particulier et pour le moins inattendu.

C’est le deuxième roman de John Irving que je lis, il est en passe de devenir l’un de mes auteurs favoris. Ce livre est plein d’humour et de dérision (parfois limite humour noir : passage de l’accident de voiture), mais je crois que c’est l’une des caractéristiques des romans de John Irving. Il a l’art de nous faire passer des larmes (presque) au rire d’une page à l’autre.

De plus, comme je l’avais déjà remarqué dans L’œuvre de Dieu, la part du Diable, John Irving ne laisse jamais aucun élément en suspend (c’est peut être la raison pour laquelle ses romans sont si longs).

Dans ce livre, je me suis laissée porter par l’univers de Garp, aussi loufoque soit-il. J’ai particulièrement aimé les passages où l’on peut lire les écrits de Garp, un vrai régal d’humour et de folie. John Irving nous a fait dans ce livre un cocktail de personnages singuliers, on se demande même où il a été cherché de tels idées.

Je me rends compte qu’il est très difficile en fait de parler des livres d’Irving. Il faut les lire pour se rendre compte de leur richesse.

Ma note : 4.79/5
Cryssilda



De : Luciole Envoyé : 16/12/2003 15:23

je viens à l'instant de fermer le monde selon garp sur le dernier mot du livre "incurable", et un vide énorme me prend! Il se dégage une telle puissance de ce monde...
c'est le premier Irving que je lis et je le trouve remplis de générosité ; le personnage de Garp, qui a mon avis est loin d'etre loufoque, est très complexe et vraiment difficilement saisissable.
je crois que je vais lire la veuve de papier, vous m'en avez donné l'envie en tout cas.
ceci est mon premier contact avec le club des rats de biblionet, désolée si je ne suis pas encore très claire dans mes messages sur me lectures. 5/5
luciole



De : zut2zut Envoyé : 13/05/2004 17:03
salut tout le monde.

Je suis en train de lire "une veuve de papier". J'ai d'ailleurs été sur un site concernant Jonh Irving. Le webmaster qui doit a priori être fan du grand Monsieur Irving a un trés bon site (http://www.ifrance.com/rfl/irving.html), seulement, il y effectue un classement des oeuvres:

1968, Setting Free the Bears,26 ans, Liberté pour les ours,55
1972, The Water Method Man, 30 ans, L’épopée du buveur d’eau, 40
1974, The 158-Pound Marriage, 32 ans, Mariage poids moyen, 70
1978, The World According To Garp, 36 ans, Le Monde selon Garp, 95
1981, Hotel New Hampshire, 39 ans, Hôtel New Hampshire, 95
1985, The Cider House Rules, 43 ans, L’œuvre de Dieu, la part du Diable
, 100
1989, A prayer for Owen Meany, 47 ans, Une prière pour Owen, 80
1994, A son of the Circus, 52 ans, L’enfant de la balle, 70
1998, A Widow for One Year, 56 ans, Une veuve de papier, 95
2001, The fourth hand, 59 ans, La quatrième main, 80


Alors faites moi plaisir, et dites moi que vous pensez aussi que Une prière pour Owen est un chef d'oeuvre et qu'il mérite aussi un 95 tellement il proche de la perfection.

Pour moi, Jonh Irving est le seul auteur (que j'ai lu en tout cas) qui me donne l'impression de connaitre ses personnages. J'ai l'impression de les avoir rencontrés quelque part et qu'on s'est perdu de vue, comme si un jour j'allais de nouveau croiser leur chemin et leur demander: "Alors? Qu'est ce que tu deviens?"

Bref, je n'en suis qu'à la moitié, mais "Une veuve de papier" semble aussi être une bonne initiation à l'écriture puisque quasiment tous les personnages sont romanciers , c'est trés instructif.

En tout cas, je vous souhaite à tous bonne lecture et peut être aprés bonne écriture!!!!

Bisous Malou.



De :Lauric668 Envoyé : 27/06/2004 14:54
John Irving - Une veuve de papier

L'histoire : Le sujet de ce roman est comment vit-on la perte de ses enfants, et comment fait-on pour continuer à vivre sans devenir fou. C'est aussi une histoire sur les écrivains qui débute en 1958. Un étudiant Ed Ohare va travailler pendant l'été chez un écrivain célèbre, Ted Cole. Mais il tombe amoureux de sa femme Marion, devient son amant et lui fait l'amour 60 fois. A la fin de l'été Marion quitte son mari en abandonnant sa fille de 4 ans, Ruth, et en emportant les photos de ses 2 fils décédés dans un accident de voiture.

40 ans plus tard, on découvre que Ruth est devenue romancière, qu'elle est célibataire et dans ses romans raconte surtout des histoires qui lui ressemble, sans être autobiographique. Pour son prochain roman elle part à Amsterdam et va visiter les quartiers chauds. Elle demande à une prostituée de la cacher dans sa chambre pour la regarder faire un client. Le jour où la prostituée accepte, elle se fait assassiner sous les yeux de Ruth...

Ce roman tourne autour de plusieurs histoires en parallèle : pourquoi Marion a abandonné sa fille, se reverront-elles ? L'assassin de la prostituée à Amsterdam sera-t-il arrêté ? Pourquoi et comment sont morts les 2 fils de Marion ? Comment le vit-elle ?

De plus, détails amusant Ted, Marion et Ruth Cole sont tous des écrivains, ainsi que Ed Ohare. L'histoire débute en 1958 et se termine 40 ans plus tard.

Mon avis : J'ai bien aimé l'écriture qui est simple à lire, les personnages sont très détaillés, il y a plusieurs histoires en parallèle, il y a bcp d'humour et il se passe toujours quelque chose. Il y a très peu de temps mort. J'ai bcp aimé ce livre qui traîte d'un sujet difficile (la perte d'un enfant) avec les différentes façon dont les personnages arrivent à surmonter la douleur.

Je lirais certainement d'autres livres de cet auteur.

Note : 4.5 / 5



De :boogok Envoyé : 18/07/2004 15:03
John Irving - Une veuve de papier
5/5

Je vous éviterai le résumé Lauric668 vient de le faire et de belle façon!

J'ai adoré. Tout simplement. J'aime John Irving quand il reste dans la réalité des choses. Il me touche.

Il a ce don de vous faire vivre le dilemme de ses personnages. Je pense à Ruth dans la penderie. Qu'auriez-vous fait? Ce dilemme moral transcendait "L'oeuvre de Dieu, la part du diable."

J'ai aimé la fin. Qu'elle revienne en prononçant les mêmes mots qui lui avaient donné probablement le sentiment d'indignité qui lui a fait quitter sa vie.

Bref, je suis en rupture de mots pour décrire mon enchantement.



De : sereinejulie1 Envoyé : 01/09/2004 16:11
John Irving - La quatrième main
Édition du Club France Loisirs, 318 pages

Résumé: il est question ici de Patrick Wallingford, journaliste de télévision, qui effectue un reportage en Inde sur un cirque ambulant. Alors qu'il fait un direct, le jeune homme se fait arracher la main gauche par un lion. Cette scène vue par des millions de téléspectateurs lui vaut une renommée mondiale. Wallingford est ensuite courtisé par une veuve qui lui propose de se faire greffer la main de son mari récemment décédé. De cette rencontre insolite naît un enfant, ainsi qu'un imbroglio sentimentalo-juridique.

Mon avis: John Irving a toujours une imagination débordante, mais l'histoire de cet homme qui perd sa main, puis s'en fait greffer un autre avant de la perdre à nouveau m'a peu interpellé. Avec cette main manquante, Irving n'arrive pas à constituer une intrique suffisamment forte pour que l'histoire tourne autour d'elle.

Irving a pour habitude de nous mener du fou rire aux larmes, cette lecture ne fait pas beaucoup d'effet. Sa verve ne m'a pas fait rigoler comme dans certains romans antécédents. Le ton ironique auquel nous sommes habitués n'est pas des plus forts. Le récit manque de rythme, de drôleries. Je n'ai pas été happée par ce roman car ici Irving parle de tout sans jamais vraiment traiter de rien. Bref, l'imagination de l'auteur pour ce roman tourne à vide et les ficelles sont trop visibles.

C'est dommage car Irving est habituellement un auteur qui écrit bien, qui remue, qui donne de la chair à ses personnages, qu'il faisait d'eux de grandes figures comme il y en a peu dans la littérature romanesque.

Néanmoins, comme il a du talent et du métier, le livre n'est pas tout à fait loupé. Ses personnages sont plutôt bien décrits, il y a de l'humour, de l'originalité, du dépaysement. Mais il y a aussi malheureusement beaucoup de longueurs et de personnages sans envergure. 3.75

Sereine



De : Mousseliine Envoyé : 28/11/2004 14:19
John Irving - L'hôtel New Hampshire

C'est l'histoire d'une famille, les parents et cinq enfants, qui vit d'abord dans une petite ville paumée du New Hampshire. Au départ, ça pourrait être n'importe quelle famille nord-américaine mais le père, rêveur impénitent, entraîne les siens à aller de Hôtel New Hampshire à Hôtel New Hampshire, cette famille vivra alors des évènements qui sortent de l'ordinaire et qui les marqueront à jamais. Je pourrais vous parler de chacun de ses personnages, le pêre qui rêve d'acquérir un hôtel somptueux, le grand-père, entraîneur de football qui a légué à l'un de ses petits-fils sa passion pour les poids et haltères, mais je vous laisse le plaisir de découvrir le reste de la maisonnée.

L'une des grandes forces de John Irving est certes son humour, mais malheureusement je n'ai pas retrouvé dans ce roman l'humour subtil, perspicace, sagace que j'ai tant apprécié dans des livres tels que Le monde selon Garp, L'oeuvre de Dieu, la part du Diable et Une veuve de papier. Ici l'humour est plutôt loufoque, un genre qui me plaît pas mal moins, mais bon j'ai souri à quelques reprises.

Heureusement son talent remarquable de conteur d'histoires ne ment pas d'un livre à l'autre. Les descriptions si détaillées de ses personnages nous les rendent réels et fort attachants. Par moments, certains évènements sont tellement extravagants et excessifs que je décrochais mais John Irving a le tour de me faire croire à n'importe quoi et je revenais à deux pieds joints dans son histoire. Parfois ça me semblait traîner en longueur pourtant j'ai vu la fin venir trop vite, je me sens tristounette de ranger mon livre et c'est un sentiment que je ressens à chaque fois que je lis un roman de John Irving.

Ce n'est pas mon roman préféré de cet auteur mais dans l'ensemble ce fut une lecture fort agréable. Et John Irving je l'aime beaucoup...

Note : 4.25/5

Voici ce que j'ai lu à date de John Irving:

Une veuve de papier: 5/5
Le monde selon Garp: 5/5
L'oeuvre de Dieu, la part du Diable: 5/5
L'hôtel New Hamphire: 4.25/5
Une prière pour Owen: 4/5

Comme je sais qu'ici plusieurs ont lu pratiquement l'oeuvre entière de John Irving, je vous pose cette question: quelle est votre appréciation d'un livre à l'autre?



De : la-grande Envoyé : 28/11/2004 14:37
Ouf, bonne question Mousseline - difficile à dire considérant que j'ai lu son oeuvre sur plusieurs années.

Une veuve de papier: 4/5
Une prière pour Owen: 4/5
L'oeuvre de Dieu et la part du Diable: 5/5
Le monde selon Garp: 5/5
La quatrième main: 4/5
Hotel New Hampshire: 4/5 (mais ça fait une éternité que j'ai lu ça)
L'épopée du buveur d'eau : 4/5
Liberté pour les ours: 4/5
Mariage poids moyen: 4.25/5 (je me rappelle avoir beaucoup aimer)
L'enfant de la balle: 4/5

Mais faudrait que je relise certains de ces livres.



De : melodie74 Envoyé : 30/11/2004 02:33

petit potin : John Irving a un tatouage d'une feuille d'érable (emblème du drapeau canadien) sur son épaule en hommage à sa femme qui est Canadienne.



De : Cocotte8017 Envoyé : 19/01/2005 01:42
John Irving - Une veuve de papier
(Éditions du seuil, 1999, 650 pages)

L'histoire débute à l'été 1958 où nous faisons la connaissance de Ruth âgée de quatre ans, de son père Ted, écrivain reconnu, de sa mère Marion, déprimée depuis la mort de ses deux fils ainsi que de Eddy, le jeune amant de Marion et l'assiatant-écrivain de Ted. C'est l'été où Marion abandonnera ses proches. Nous retrouvons par la suite Ruth en 1990 qui est devenue une romancière célèbre.

C'est le premier livre de John Irving que je lis et ce ne sera certainement pas le dernier! J'aime beaucoup son style d'écriture, il a un talent incroyable de conteur! J'ai bien apprécié le fait que, à plusieurs reprises, l'auteur donne des indices sur ce qui se passera plus tard. Il en dévoile jamais trop, mais juste assez pour se questionner sur ce qui s'en vient et piquer notre curiosité!

Que dire des personnages! C'est vraiement la force de ce roman! L'auteur les décrit avec tellement de précision qu'ils nous semblent réels. Il y a beauoup de détails, mais c'est toujours pertinent.

Parfois, j'ai trouvé l'histoire un peu étrange, j'ai même décroché le temps de quelques pages, mais je suis vite retombée à pieds joints dans cette histoire peu banale et si joliment racontée!

Je le recommande certainement!

Ma note : 4,5/5



De : lassy Envoyé : 06/03/2005 20:35
Je connaissais déjà Une prière pour Owen, et le monde selon Garp

John Irving - L'Oeuvre de Dieu, la part du diable

Environ 200 pages pour installer les personnages, c'est long, et ça peut aussi paraître fastidieux, parce qu'on a droit en plus à des détails médicaux (obstétrique).
Mais une fois digérées ces premières pages, qu'on connait bien les personnages et leur passé, on entre vraiment dans le roman. Et là, c'est magique ! on voit tous les personnages vivre littéralement, il y a des séquences, des plans, comme au cinéma ! et quels personnages ! tous d'une personnalité riche et complexe, et tous ont un rôle important.
Pari difficile que de faire du "planning familial" le centre d'un roman, mais quelle réussite ! Et alors que le sujet ne semble pas s'y prêter, dans ce monde médical à la limite du documentaire, parfois, il y a tout de même une bonne dose de fantaisie : le ton d'Irving, bien sûr, qui est piquant et drôle souvent, mais surtout, le docteur Larch est romanesque à souhaits, et entraîne Homer vers un destin tout aussi romanesque ! L'histoire est brodée avec une belle gamme d'émotions, comme un ensemble de chants et contre-chants à la gloire de l'Amour et de la liberté d'aimer.

C'est un chef-d'oeuvre.
5/5

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Message  Lacazavent Mer 5 Nov 2008 - 11:49

De :Livrovore Envoyé : 20/04/2005 13:53
John IRVING - La Quatrième Main
4/5

Je ne fais pas de résumé puisque ça a déjà été fait.
L'histoire ne tourne en fait pas autour de la main, c'est une belle histoire d'amour (d'amour de quelqu'un et d'amour de soi), l'histoire d'un homme qui se découvre une nouvelle vie, qui se laisse aller à ses vraies envies et le vrai mode de vie qu'il souhaitait certainement au fond de lui. Comme quoi un accident, qui engendre même cette mutilation, peut devenir aussi quelque chose de bénéfique, un facteur de bonheur...
Les personnages sont bien décrits, ils sont un peu devenus mes amis et j'étais triste de les quitter en refermant le bouquin.



De : lassy Envoyé : 05/05/2005 15:36
John IRVING - a Widow for a year

L'imagination dans un roman, ou l'interaction de la vie avec la création romanesque.

Ses enfants, Tom et Tim, puis Ruth, ont inspiré l'oeuvre de Ted. La première expérience amoureuse du jeune Eddie va marquer toute sa vie, et servir de thème récurrent dans ses livres. Marion prolonge la vie de ses enfants Tom et Tim à travers l'écriture. Les photos de ses frères qu'elle n'a pas connus vont favoriser l'imaginaire de Ruth ; jusqu'à quel point peut-elle s'en contenter ?

Ces personnages qui s'entrecroisent autour de Ruth, qu'Irving a le don de rendre si vivants, leurs livres, qui renvoient une image déformée de leurs auteurs, comme des ponctuations tout au long du roman, et ce sarcasme à fleur de plume, font de ce livre une oeuvre forte.

J'ai adoré ce livre, mais je le trouve un ton au-dessous de L'Oeuvre de Dieu, la part du diable, sans doute à cause de quelques longueurs : j'ai trouvé qu'Amsterdam, par exemple, prenait trop de place, ce qui m'a fait languir un peu trop à mon goût, alors...

4,8 / 5 seulement !



De : la-grande Envoyé : 06/05/2005 14:37

C'est bien évident que lire en langue originale nous permet de mieux apprécier la richesse du vocabulaire d'un auteur. De plus, la construction de l'anglais et le français est assez différente et il peut être difficile de bien rendre les subtilités de certains jeux de mots par exemple.

J'imagine que c'est vrai pour toutes les langues - je l'ai certainement remarqué lors de ma lecture de Living to Tell the Tale de Gabriel Garcia Marquez où certaines rimes faisaient peu de sens en anglais.

Par contre, la plupart des traductions sont très bien faites et ne gênent pas trop...

Je te félicite Lassy - c'est pas toujours évident de lire dans une autre langue, surtout un A Widow for One Year... c'est quand même assez volumineux!

Pour ma part, je préfère maintenant lire en version originale (faut dire que c'est plus facile de me procurer des lectures ainsi...



De : MisterLL Envoyé : 03/07/2005 10:42
John IRVING -Un Mariage Poids Moyen
Seuil 282 p.
Traduit de l'américain par Françoise et Guy Casaril
Titre original The 158-Pound Marriage

Ici encore Irving fait vivre et cohabiter des personnages insolites ... dans lesquels on peut toutefois s'identifier.

Comme d'habitude il mêle le présent et le passé habilement ... en croisant la description de la vie de 2 couples d'universitaires dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre ayant des préoccupations ancrées dans l'actualité (ce roman a été écrit dans le début des années 70) et la description de la vie de 2 personnages hauts en couleurs à Vienne durant les années 40 et 50 (en fait de l'Anschluss à la mort du président Kennedy).

Relater la vie d'une petite fille autrichienne sauvée par sa mère d'une bien curieuse façon, puis élevée par un officier russe, prendre comme fil directeur des termes de lutte pour décrire ses personnages, constitue à mon avis un exploit littéraire.

A lire absolument

LL



De : MisterLL Envoyé : 05/08/2005 03:01
John IRVING - La Quatrième Main


Un présentateur télé qui jouit d'une renommée dont il se serait passé ... Une femme qui fait revivre son défunt mari d'une curieuse manière ... une relation père / mère / enfant qui se noue autour d'une main greffée ... Des personnages colatéraux hauts en couleurs ... John Irving laisse, encore une fois, libre cours à sa truculence et à son imagination débordante ...

A lire absolument

LL



De : Mousseliine Envoyé : 22/06/2006 06:39
John IRVING - Les rêves des autres
(Seuil/Points, 1998, 221)

C'est un recueil de sept nouvelles où les deux premières m'ont déçue - pas que ce soit mauvais - mais parce que que je ne retrouvais pas le John Irving que je connais. John Irving avec son humour incomparable, ses longues descriptions, sa façon qu'il a de tenir le lecteur captif aux moindres de ses mots, il raconte et raconte, et nous les lecteurs on gobe tout.

Non rien de tout ça dans les deux premières nouvelles et puis dans "L'espace intérieur" on est dans une ville universitaire, un jeune couple emménage dans une nouvelle maison, lui un urologue dont la clientèle est en grande partie les étudiants de l'Université dont il soigne les MTS. L'histoire se passe autour d'un arbre, un grand noyer noir. L'ancien propriétaire de la maison a pratiquement supplié le couple afin qu'ils préservent cet arbre que le voisin aimerait voir couper... Me voilà bien scotchée dans cette histoire, c'est du John Irving tout craché, tellement aux prises que la fin m'a prise de court, et puis le genre de fin qui n'en est pas une, il n'a pas ce talent qu'ont certains auteurs pour conclure leur nouvelle. Ici c'était parti pour être un gros pavé d'au moins 500 pages.

La troisième nouvelle, ne nous y attardons pas. Et puis dans "Un royaume de lassitude", des descriptions de personnages comme seul John Irving sait le faire, des personnages banals, des gens qui s'occupent de l'intendance d'un foyer pour jeunes filles, autour desquels John Irving tisse une histoire encore une fois captivante. On pense à "Le monde selon Garp", on pense aussi à "L'oeuvre de Dieu, la part du Diable".

Les deux dernières ce sont deux récits autobiographiques. "Faut-il sauver Piggy Sneed?" situé pendant l'enfance de John Irving à Exeter et "Mon dîner à la Maison-Blanche". Ne serait-ce que pour ces deux récits ce livre en vaut la peine bien sûr on reste sur notre faim parce qu'on veut plein de pages encore et encore mais c'est déjà ça.

Au final, quatre nouvelles sur sept, qui m'ont plu tout à fait. Pas un chef-d'oeuvre, l'ensemble manque de cohérence mais parce que c'est John Irving, parce qu'on a lu déjà ses gros romans alors oui pour "Les rêves des autres.
Note : 3.75/5



De : lassy Envoyé : 26/08/2006 20:56
John IRVING - la quatrième main

Patrick Wallingford est un journaliste de second ordre. Au cours d'un reportage télé, il perd en direct sa main dans des circonstances dramatiques, et devient pour le public du monde entier "le type au lion", ou "l'homme de tous les désastres". Alors de nouveaux personnages entrent en scène et influent sur sa vie ; il se fait greffer une nouvelle main, et une femme entre dans sa vie, qui devient assez compliquée... Je n'ai pas vu comme Livrovore qu'il se prenait en main, mais plutôt qu'il se laissait porter par les évènements.

Tout cela est en fait un prétexte pour une histoire d'amour bizarre, dont le héros, bel homme frivole et inconséquent, prend conscience de sa vanité sans pour autant, donc, apprendre à mener sa barque.
Bon, c'est bien écrit, évidemment, mais le héros sans étoffe m'a laissée indifférente, et l'histoire m'a semblée bancale, molle... j'exagère, bien sûr, c'est du Irving et ça se sent, mais c'est un peu vrai quand même !

3/5



De : 2550Chimère Envoyé : 11/09/2006 19:54
John IRVING - L'EPOPEE DU BUVEUR D'EAU
Ed Points Seuil/462p
Trad : Michel Lebrun

Résumé : Fred "Bogus" Trumper a une ex femme qui l'a quitté pour son meilleur ami (avec qui il est en bon terme), une maîtresse qui veut un bébé alors que l'idée l'angoisse, un ami cinéaste qui veut faire un documentaire sur l'échec en le filmant lui et un tout petit problème physique qui l'oblige à boire de l'eau selon les conseils de son urologue.

Mon avis : C'est vrai que le héros est attachant, drôle, qu'il lui arrive les pires calamités et que son caractère fuyant les réalités n'aide pas beaucoup à finir sa thèse ou sauver son mariage. Un livre sympathique certes mais...j'ai eu l'impression étrange d'avoir déjà lu ce même genre d'histoire avec ce même genre de personnage d'où mon manque d'adhésion à ses déboires. Cependant, l'écriture est agréable et je vais poursuivre ma découverte de l'auteur avec d'autres titres histoire de m'en faire une idée plus juste. Le truc c'est qu'à la limite j'aurai préféré un roman sur sa deuxième compagne Tulpen qui m'est apparue très intriguante et fascinante, elle reste mystérieuse jusqu'à la fin du roman et je trouve son humour à froid bien plus performant que celui de Bogus. Cela dit cerrtains passages sont à mourir de rire dont les lettres que le héros envoie à ses créanciers qui sont le summum de la mauvaise foi la plus absolue et irrésistible.

Ma note : 3,5/5



De : 2550Chimère Envoyé : 21/11/2006 09:23
John IRVING - L’ŒUVRE DE DIEU, LA PART DU DIABLE
Ed Point Seuil/724p
Trad : Françoise et Guy Casaril

Résumé : A Saint Cloud’s, un orphelinat du Maine, le Docteur Larch accouche les femmes qui vont y laisser leurs enfants non désirés. Il pratique aussi en toute illégalité des avortements. Mais à Saint Cloud’s, un des orphelins Homer Wells pose problème, réfractaire à l’adoption, il se sent chez lui à l’orphelinat. Homer Wells suivra t-il la même voie que celui-ci ?

Mon avis : J’aurais du commencer par ce livre pour bien débuter avec John Irving. J’ai beaucoup aimé le récit dense à souhait et les personnages, surtout les personnages qui ont tous une histoire et une personnalité très intéressante. Même les petits rôles sont soignés. On se passionne pour tout ce petit monde et on aimerait bien savoir ce qu’ils sont devenus après la dernière page. Sur les deux romans lus d’Irving, il semblerait que les hommes dans ses récits aient du mal à assumer leur paternité. Bogus dans L’épopée du buveur d’eau, ne veut pas d’un deuxième enfant et son premier est élevé par un autre père. Ici, Larch n’a jamais voulu fonder une famille, Homer a un fils qu’il dit avoir adopté, et il est beaucoup question d’avortement parce que le père n’a pas voulu de l’enfant, intéressant comme thème. Donc, un très bon roman avec une histoire passionnante, des rebondissements parfois tordus mais j’aime bien ce genre de chose donc c’est tout bon, des personnages qui vous accrochent bien, à conseiller.

Ma note : 4/5

NB : il y a une chose qui me chiffonne un peu mais c’est du pinaillage en règle. C’est du côté de la traduction. Le titre L’œuvre dieu (l’accouchement), la part du diable (l’avortement) est suffisamment clair à comprendre quand on entre dans l’histoire. Le problème c’est que l’expression la part du diable n’est jamais employé ailleurs que dans ce titre. Il est toujours question de l’œuvre de dieu, et de l’œuvre du diable dans le récit jamais de la part (je vous l’avais dit que je pinaillais sur un détail). A croire que la traduction du titre n’a pas été faite par les mêmes personnes. Je suis un peu perplexe…mais c’est un bon roman quand même.

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Message  Lacazavent Mer 5 Nov 2008 - 11:50

De : zeta-b Envoyé : 22/02/2007 15:42
John IRVING - Je te retrouverai



Le Monde selon Garp est paru en France en 1980, j’ai du le lire environ deux années plus tard. Je l’avais acheté en livre de Poche, et j’avais été attiré par le résumé en 1ère page qui commençait par :
« Alors qu’en 1943, face à une contraception défaillante, le souci de bien des femmes reste d’avoir un homme sans avoir d’enfant, la préoccupation de l’excentrique Jenny, infirmière dans un hopital bostonien, est au contraire d’avoir un enfant bien à elle, mais surtout pas de fil à la patte… »

Quand j’ai commencé le roman, dès les premières pages la révélation a été éblouissante : voilà le livre que j’attendais.
Un roman qu’on aime c’est un peu une rencontre amoureuse, on est envoûtée, conquise et une dépendance se crée. Dès que j’avais un instant, je me plongeais dedans et j’avais un mal fou à le lâcher. Je me souviens d’un déjeuner pendant lequel j’avais, sur le pouce, mangé un sandwich à mon bureau pour continuer ma lecture, j’étais arrivée au passage où Garp court dans un parc et tombe sur une enfant violentée (déjà). L’heure du déjeuner était finie, il fallait reprendre le travail mais je n’y arrivais pas, je voulais savoir la suite, j’en tremblais presque, la scène racontée avec une extrême tension dramatique m’atteignait vraiment.
Après j’ai acheté tout les livres d’Irving dès leur parution n’ayant pas la patience d’attendre qu’ils sortent en poche, ce que, vu le prix des "brochés" je fais très rarement.

Parfois j’étais un peu déçue, très peu mais il faut reconnaître qu’Irving a deux thèmes qui reviennent dans tous ses romans : la quête du père, et les difficultés à être un bon père et un bon mari. Avec quelques variations plus ou moins importantes, presque tous ces romans sont centrés sur ces thèmes et relire le même livre indéfiniment, même si l’écriture me plaisait toujours autant, me lassait un peu.
Alors si je vous dis que dans « Je te retrouverai » il y a une mère sans époux, un enfant en manque d’image paternelle, des prostituées, des voyages en Europe du Nord, un personnage de petite taille, une presque sœur un brin incestueuse…les habitués d’Irving ne seront pas étonnés.

Irving a des obsessions, elles se retrouvent dans ses livres, au travers de certaines situations et certains personnages. Je dirai qu’à force de déformer, d’étirer, d’analyser, de disséquer son histoire et ses obsessions, elles perdent en vie, en chair, en crédibilité, elles deviennent dans certains passages un récit presque Kafkaïen, trop « métaphore abstraite » pour mon goût (je pense au début et à la fin du roman.)

Sur un site, consacré à l’auteur, on disait que dans les romans d’Irving il y a relativement peu de sexe. On ne pourra pas le dire de « Je te retrouverai », là le sexe est très, très présent. Le malaise c’est que, sur une longue période, il y est question de la sexualité d’un jeune enfant initiés par de jeunes et de moins jeunes adultes, et que pour moi c’est très malsain. Pour faire passer ces passages scabreux (qu’il a du, je pense, revivre avec douleur), Irving abonde dans l’humour, mais le résultat est encore pire : ces maltraitances racontées de cette façon rigolarde, cela m’a donné l’impression d’être, en quelque sorte voyeuse, comme complice de ces abus à enfants.

Tout au long de ma lecture j’ai alterné entre différents sentiments : j’aimais, j’aimais moins, je trouvais l’histoire cohérente, elle m’émouvait et j’étais dedans, puis dans un autre passage cela devenait si loufoque si « barré » que je prenais du recul et n’étais plus en phase.

Dans l’article du nouvel obs, Irving reconnaît l’aspect autobiographique de ce roman. Et en exergue une petite phrase adressée à son plus jeune fils nous fait comprendre la souffrance ressentie : « A toi Everett….avec le fervent espoir que lorsque tu auras l’âge de lire cette histoire tu auras vécu (ou seras en train de vivre) une enfance de rêve -aux antipodes de celle que j’ai décrite ici ».



De : Mousseliine Envoyé : 06/03/2007 02:38
John IRVING - Un enfant de la balle
(Seuil/Points, 1998, 765 pages)

Un très bon roman de John Irving dans lequel on retrouve son humour incomparable, sa verve, les longues descriptions colorées, un nombre de pages considérable, bref tout ce qui fait le charme de John Irving... non pas tout, en fait ici on est en Inde au lieu d'être en Nouvelle-Angleterre et ça, ça m'a énormément déçue en partant. Car j'aime la Nouvelle-Angleterre, le Vermont, le New Hampshire... mais l'Inde franchement ça ne m'attire pas du tout. Mais John Irving étant ce qu'il est il a réussi à me séduire quand même.

Il y a l'Inde, le docteur Farrokh Daruwalla un homme d'une soixantaine d'années orthopédiste, des cirques, des clowns, des médecins, des nains, Toronto, un club sélect à Bombay, le cinéma, Vienne, des meurtres, du sexe, de l'amour, des prostituées, des bordels, des travestis, des jumeaux, des mendiants, des dessins d'éléphants, des missionnaires... Bref un véritable méli-mélo de thèmes, de personnages excentriques et de péripéties abracadabrantes.

Le personnage principal, le docteur Farrokh Daruwalla est un Indien mais il vit à Toronto. Il séjourne régulièrement à Bombay. Il ne se sent chez-lui nulle part, à Bombay il détonne parmi les Indiens et il parle l'hindi avec un accent terrible, à Toronto il n'est qu'un immigrant de plus. Finalement le seul véritable endroit où il se sent chez-lui est le Duckworth. John Irving est revenu souvent avec cette phrase du père de Farrokh : "Un émigré reste un émigré toute sa vie"... Finalement c'est le thème central du roman même s'il est enrobé de bien autres choses.

Quoique John Irving se défend bien au début d'écrire un roman sur l'Inde, on y est bien en Inde tellement ses descriptions sont suggestives. L'odeur, le bruit, la misère sociale, les enfants dans la rue, les infirmes... Ça reste que c'est avec une voix bien américaine et voilà tout le charme.

Pour un roman de cet ampleur, il y a peu de longueurs mais il y en a, surtout quand John Irving fait trop dans le loufoque. N'empêche que j'ai beaucoup aimé, pas autant que certains de ses autres romans, mais un incontournable pour les fans de l'auteurs.

À noter que John Irving a dédié ce roman, qu'il a mis six ans à écrire, à son grand ami : Salman Rushdie.
Note : 4/5
(Mousseline)



De : Mousseliine Envoyé : 06/03/2007 18:20

Zeta... tu sembles en avoir marre de John Irving... pourquoi continuer alors?



De : zeta-b Envoyé : 06/03/2007 20:16

Oh comme tu y vas Mousseliine ! Dans mon esprit ce n'est pas aussi radical. Nous sommes un vieux couple Irving et moi et je n'ai pas envie de divorcer, je m'agace juste un peu quand il radote et me raconte pour la Nème fois la même histoire, comme les vieux époux le font !
Je plaisante mais j'ai eu beaucoup de moments inoubliables avec ses livres, je te l'ai dit je les ai presque tous. L'épopée du Buveur d'eau, une prière pour Owen, Le mariage poids moyen, L'oeuvre de Dieu... m'ont vraiment emballée. J'aime son humour, j'aime son écriture et au début de ma critique de son dernier livre, j'ai expliqué comme "le Monde selon Garp" m'avait captivée.
Ses dernières productions m'ont un peu moins surpris et il faut reconnaître qu'il tourne un peu en rond, mais avec tellement de talent "La quatrième main" j'en garde aussi un très bon souvenir.
Il ne me semblait pas que ma critique de "Je te retrouverai" était si négative.
Nous pourrons peut-être en reparler quand tu l'auras lu.... Tu as je crois deux jeunes garçons, alors ce que j'ai ressenti, ce qui m'a, sans conteste, énormément dérangé, tu pourras, qui sait, le ressentir .



De : Adelaye Envoyé : 04/09/2007 16:02
John IRVING - L’œuvre de dieu, la part du diable

Wilbur Larch, obstétricien, s’est donné une mission : donner le choix aux femmes enceintes ne souhaitant pas garder leur enfant : à l’orphelinat de saint Cloud’s, elles peuvent mettre au monde un orphelin ou avorter, dans cette Amérique de la première moitié du 20eme siècle où l’avortement est illégal. C’est dans cet établissement que grandira Homer Wells, un orphelin non adopté qui deviendra un fils spirituel et un disciple pour le docteur Larch. Reprendra t il le flambeau du grand docteur ou choisira t il une vie moins héroïque auprès de ses deux meilleurs amis, loin de saint Cloud’s, telle est la question à laquelle devra répondre Homer parvenu à l’âge adulte.

J’ai adoré ! J’ai tout à fait reconnu le style de ce génialissime Irving qui m’avait tant séduite dans le monde selon Garp. Les personnages paraissent si vivants et sont terriblement attachants. J’ai également était sensible à la précision des détails concernant la gynécologie obstétrique, étant moi-même étudiante en médecine. Ce roman m’a fait passer un super moment, vivement mon prochain Irving !

Ma note: 5/5



De : symphonium Envoyé : 12/10/2007 01:00
John IRVING - Le monde selon Garp

Rarement un livre a créé une impression aussi forte sur moi. J'ai terminé de le lire depuis bien des jours déjà mais pourtant je ne peux m'empêcher d'y repenser encore. Au-delà des personnages bien définis, c'est la fatalité des évènements qui a le plus capté mon attention. La façon dont tous les évènements ont des répercussions sur les suivants, c'était vraiment intéressant.

Personnellement, y'a que la réflexion sur l'oeuvre de l'auteur vu par l'auteur qui m'a quelque peu refroidi. Même si je comprends la démarche littéraire, je n'en ai pas vu l'intérêt.

En dépit de cette petite critique, j'ai aimé ce livre et je pense que je lirai d'autres oeuvres de l'auteur.



De : ithys13 Envoyé : 19/02/2008 15:19
John IRVING - Le Monde selon Garp

Déçue, archi déçue, je me faisais une joie de le lire, le début m'a rappelé la tonalité du film forrest gump et je trouvais cela plutôt sympa, toute la seconde partie du roman , mariage avec heléne , alors là franchement barbant , j'ai eu la nette impression que l'auteur en remettait une couche histoire de remplir un livre de 700pages, seul passage agréable" la Pension de Grillparzer", lourds les longs passages avec ellen-jamesiennes,
en fin un peu de tout du sordide, histoire de couple, du pathétique, et même du suspens , un petit peu de tout pour faire une sauce qui passe mais sans vraiment de goût , rien qui ne me fasse vibrer, quant à la fin c'est le pompom , tiré par les cheveux .
Désolée d'être aussi sévère , mais c 'est moi la plus déçue après toutes les éloges dithyrambiques.
Enfin il ne faut pas mélanger les genres , j'avais lu avant Boris Vian et V.Woolf , Irving c 'est léger.



De : Garanemsa Envoyé : 17/08/2008 15:17
John Irving - UNE PRIERE POUR OWEN

J’ai eu beaucoup de mal à pouvoir continuer ce livre, mais en fin de compte je m’y suis accrochée et je ne le regrette pas.

On poursuit au long du livre, une extraordinaire histoire d’amitié entre John Wheelwright, vivant avec sa mère et sa grand-mère dans le New Hampshire et Owen Meany, petit garçon malingre à la voix bizarre.

Tout au long du livre, le dialogue d’Owen est écrit en majuscules comme pour ponctuer l’importance de ses paroles qui ont marqué à jamais John. Et qui l’a fait devenir un vrai croyant. Et cette énorme amitié malgré qu’Owen fut l’instrument du décès de sa mère.

Il est aussi à la recherche de son père.

Au fil du livre, on distingue aussi, mais délicatement distillées, de fortes critiques à l’égard des américains et de leur politique et façon de vivre et de penser.

Le narrateur que l’on perçoit comme John, raconte toute son enfance et adolescence tout en étant et vivant au Canada.

Owen est présenté comme un être tout à fait particulier et tout au long du livre, on se demande même parfois s’il n’est pas issu de son imagination. Il faudra atteindre la fin du livre pour en savoir plus.

Je lui mets 4.5/5
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Message  gallo Mer 12 Nov 2008 - 14:34

De: Cherubs
John Irving - L'épopée du buveur d'eau
(Seuil, 1995, 426 pages)

Je suis surprise d'avoir réussi à tenir le coup jusqu'au bout, pas par manque d'intérêt mais plutôt parce que j'étais complètement perdue, hihi!

J'ai réussi de peine et de misère à suivre, et surtout garder le fil de ce roman, avec ses aller-retour dans le temps, ses narrations, ses "autobiographies" du personnage principal, ses légendes vikings parsemées ça et là et ses dialogues en allemand, oufff!

Un humour unique, des jeux de mots sublimes; je crois que c'est ça qui m'a sauvé et qui a fait que j'ai à tout prix voulu continuer (et finir) ma lecture!

Je suis sortie de ce roman au bout de quelques jours avec une atroce migraine mais j'ai tout de même apprécié! Assez en tous cas pour connaître cet auteur davantage au fil de ses autres romans!

Note : 3/5


De: Sandriat, 25 ans, Lyon/France
John Irving - L'épopée du buveur d'eau

Déjà deux fois que je lis ce bouquin en quelques années, et voilà qu'à peine la dernière page tournée, les personnages me manquent affreusement, un peu comme si je disais au revoir à des personnes que je connais depuis longtemps. Car il est attachant, ce héros désabusé qui suscite la sympathie malgré toutes ses bourdes sentimentales et autres. Les autres ne le sont pas moins, ils nous rappellent que nous sommes un peu comme eux, perdus parfois, mais pas tout à fait, dans cette vie toute simple que nous compliquons à volonté.

C'est une histoire avec plusieurs histoires, où se mêlent allègrement passé et présent, forçant le lecteur à recoller des morceaux de destin comme il construirait sa propre existence. C'est peut-être pour cela que ce bouquin est si attachant: parce qu'on y participe, qu'on le veuille ou non. Et aussi parce qu'on rit, parce qu'on pleure, mais toujours avec retenue, comme face à un public.

J'aime la simplicité de l'écriture, la simplicité du récit, et la complexité des sentiments que ça entraine chez le lecteur. Ce bouquin a la saveur de la vie, le piment d'Irving en plus, alors n'hésitez pas!

Note : 4/5


De: Emmanuel
John Irving - Le monde selon Garp
(Seuil/Points, 1998, 680 pages)

Le monde selon Garp m'a donné envie d'écrire et c'est la meilleure critique que je peux faire à ce véritable chef-d'oeuvre de la littérature romanesque de ces dernières années.

La profondeur des personnages, la simplicité et l'exactitude des sentiments qu'il exprime, cette fausse histoire qui aimerait tant être une vraie biographie bref, un cocktail absolument détonant pour un livre touchant, drôle et passionnant qui se lit d'une seule traite ou ne se lit pas. N'étant pas vraiment rompu à la littérature américaine (hormis Paul Auster que je connais par coeur), j'ai été vraiment surpris par ce voyage initiatique au coeur des grands faits de société (réels ou chimériques) d'une nation absolument fascinante et par de nombreux aspects complètement repoussante.

L'histoire, je ne pense pas que le monde selon Garp ait réellement une histoire. On pourrait plutôt parler d'une somme d'histoires, d'un monde de personnages aussi variés que haut en couleurs, qui évoluent dans un monde tour à tour tendre (Garp avec ses enfants), ultra-violent, à la limite de la pornographie et au-delà des frontières de la poésie.

On a la délicieuse peur de penser tout au long du roman que le monde selon Garp est en fait le monde selon Irving : l'histoire d'un grand écrivain, pétri de talents, mais aussi bourré d'incertitudes, de complexes et de peurs.

A ne surtout pas rater!

Note : 4/5


De: Karine
John Irving - L'oeuvre de Dieu, la part du Diable
(Seuil/Points, 1995, 733 pages)

Le chef-d'oeuvre de l'auteur! jamais un homme n'a été aussi près des femmes!

Note : 5/5


De: Mousseliine
John Irving - Une prière pour Owen
(Seuil/Points, 1995, 699 pages)

Un très bon livre!

Beaucoup de détails sur les personnages, des personnages simples mais une description colorée, amusante; des personnages tels qu'on en a connu aussi dans notre enfance. John Irving a ce don de les rendre très vivants.

J'ai beaucoup aimé les passages où le narrateur était à Toronto. Et je me demandais jusqu'à quel point le narrateur ressemble à John Irving surtout sur ses idées concernant la politique américaine.

Un livre qui se lit à petite dose, dans mon cas pas plus de 30 minutes à la fois. Je crois bien relire ce livre, dans 5 ans, 10 ans, je ne sais pas... et possiblement que la prochaine fois la note sera plus élevée. J'ai l'impression que John Irving faut le comprendre, et qu'on peut connaître l'homme à travers ses bouquins.

Je vous le suggère mais il faut être réceptif à ce genre, dans le sens que c'est très volumineux, et il n'y a pas d'action, pas de suspense, c'est un bouquin qu'on contemple, qu'on savoure.

Note : 4/5


De: Annabelle
John Irving - Une prière pour Owen

Mon dieu que j'ai eu de la difficulté à commencer ce livre-là. Mais un coup la magie installée on se perd dans la beauté d'Owen et d'Irving. Je ne trouve pas que cela soit un livre qui mérite une note excellente parce que j'ai eu tant de misère à le commencer que je ne peux pas dire que c'est un livre que je vais relire.

Par contre, je le conseille à plusieurs. C'est très beau et très bon. J'ai adoré Owen à l'âge adulte et la vie qu'il nous faisait découvrir.

Très beau roman.

Note : 3.7/5


De: Chatminou
John Irving - Une prière pour Owen
Owen! Owen! Owen!

Même si pour moi c'est un livre parfait, le truc des minimes m'a suffisamment agacé pour lui coûter des points. Mais qu'est-ce qu'ils connaissent aux sports américains, nos petits cousins de France. Les Minimes... horreur.

Mis à part cette poussée d'urticaire, j'ai adoré - pas juste, parce que je suis déjà vendue à l'avance à Irving - passons. John Irving, le seul auteur américain qui écrit toujours 2 ou 3 livres dans un, et qui fait une critique sociale, assez sévère, des bons américains. Pas le genre boy-scout, qui croit que les USA vont guérir le monde. C'est ce qui fait son charme et c'est ce qui le rend si difficile à lire, mais conteur merveilleux.

Suffocante la mort de la mère de John, on a une impression de ralenti de mouvement, c'est presque du langage cinématographique - long travelling avant, floue, floue et re-floue du slow motion de sa chute et on vit et revit la chute, le temps s'arrête, comme la vie de John, celle d'Owen et celle de Dan. Géniale la scène de la Nativité et de la crèche vivante - la sortie d'Owen et l'ange oublié dans son harnais. Et que dire de la confrontation du père et du révérend Matthew.

La mort d'Owen, même si nous y sommes préparés, même si on a envie de crier prend l'avion, ne reste pas là, même si le décor est planté solidement, il m'a eu, je n'avais pas pensé à leur numéro de ballon panier, à l'importance de le faire en moins de 3 secondes - magnifique - grandiose.

Bref, un pur délice.

En passant, René Homier-Roy a fait la critique du film L'oeuvre de Dieu, la part du Diable, scénarisé par Irving en personne et il recommande fortement. Donc si vous allez au ciné pensez-y.

Note : 4.8/5


De: Lagrande
John Irving - Une prière pour Owen

Bon, je sais pas si je suis capable d'être objective puisque j'aime beaucoup John Irving mais j'ai beaucoup aimé ce livre! Je l'avais déjà lu mais ça faisait très longtemps et je ne me rappelais plus du tout l'histoire! Retrouver Owen, ce petit garçon puis cet homme tellement particulier! Qui "devine" les choses, la date de sa mort, comment il va mourir, son amitié avec John... tout ça c'est magique!

C'est un livre tout à fait représentatif de l'univers de John Irving, il nous donne tant de détails qu'on se retrouve avec ses personnages dans les décors qu'il nous décrit, on ressent très bien toutes leurs émotions!

C'est vrai qu'au début on se sent désemparé - on peut trouver la structure lourde, les personnages un peu invraisemblables mais quand les garçons vieillissent et à partir du moment où Owen voit ce qui lui est destiné, j'ai été envoûtée et j'ai dévoré le livre!

D'ailleurs je vous suggère plein d'autres livres de John Irving, dont L'OEUVRE DE DIEU ET LA PART DU DIABLE - que j'ai lu plusieurs fois et qui est présenté sur les écrans de cinéma depuis le weekend dernier!

Note : 4/5


De: Ti-Thalie
John Irving - Une prière pour Owen

J'ai décidé de terminer ma lecture à la page 210. Je n'y ai jamais eu grand intérêt et j'ai fait un gros effort pour me rendre à cette page. J'ai trouvé qu'il y avait une quantité incroyable de détails inutiles, ennuyants, etc. L'histoire aurait pu se raconter en 150, 200 pages au lieu de 600 (en anglais).

J'ai de beaucoup préféré le film "Simon Birch" puisque c'était l'histoire condensée et améliorée du livre. La question que je me pose, pourquoi je n'ai pas aimé à ce point là? John Irving est un auteur très populaire, très connu, ayant publié plusieurs livres. Il y a donc beaucoup beaucoup de monde qui apprécie ses écrits. Pourquoi je n'entre pas dans ce groupe? Peut-être parce que je n'en suis pas là dans mes goûts de lecture. Je me dis donc, qu'il serait intéressant pour moi de réessayer un autre livre de Irving dans quelques années. Peut-être même terminer "Une prière pour Owen" et voir si j'y verrai une différence.

Note : 1/5
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Message  gallo Mer 12 Nov 2008 - 14:34

De: Mamanlouve
John Irving - Une prière pour Owen

J'ai adoré, je l'ai dégusté, j'ai même pleuré à la fin.

J'ai littéralement adoré le petit Owen, en fait, je crois que j'ai adoré nombre de personnages (Owen, Hester, John, sa mère et combien d'autres, même la terrible grand-mère). Aucun n'est inutile à l'histoire, chacun à sa place pour nous faire comprendre pourquoi un personnage est comme ci ou comme ça et celui-ci tourne toujours autour d'Owen ou de son meilleur ami.

Seul problème avec ce livre, les longues mais longues descriptions que nous fournies l'auteur. Je dois d'ailleur avouer avoir lu certaines prières en diagonale tant je trouvais ça long des fois. Selon moi c'est un livre qui est excellent mais qui ne s'adresse pas à toutes les catégories de lecteur. Ce n'est pas un livre que je recommanderais à quelqu'un qui ne lit jamais, il risquerait de ne pas le finir mais si vous adorez la lecture passez les 100 premières pages et vous ne pourrez plus le quitter.

C'est un livre qui se lit peu à peu, que l'on déguste. Je le recommande mais disons que les longues descriptions me font baisser ma note. Je suis bien contente d'avoir connu cet auteur et je vais sûrement lire son oeuvre au complet tellement j'ai adoré Owen. C'est un livre qui a sa place dans ma bibliothèque!

Note : 4.5/5


De: Gabrielle
John Irving - Une prière pour Owen
Traduction française (plutôt moyenne) de "A PRAYER FOR OWEN MEANY".

J'en suis à ma troisième lecture d'Owen. La première fois, une amie me l'avait prêté en version originale. Je suis une fille plutôt terre à terre, en général, difficile à ébranler, peu démonstrative et même froide à la rigueur. A la fin de cette première lecture, quelques phénomènes étranges, pour moi, se sont produits: j'ai fermé le livre, je l'ai serré contre mon coeur et j'ai pleuré à chaudes larmes pendant près d'une heure. Le lendemain, Je rapportais le livre à mon amie et j'arrêtais, sur le chemin du retour chez Renaud-Bray. Je voulais mon Owen! Je l'ai donc acheté et je l'ai laissé sur ma table de chevet pendant de longs mois. Quand j'ai déménagé, comme la plupart de mes effets, mes livres ont été mis dans des boîtes. Owen, lui, est resté dans mon sac à main.

Quand j'ai enfin relu Owen quelques années plus tard, J'ai vécu le livre avec la même intensité, le même étonnement, le même abandon à la toute fin.

A chaque lecture j'ai l'impression d'approcher encore un peu plus de ce qu'Owen a pu ressentir pendant les quinze dernières années de sa vie: savoir, connaître, appréhender, sans pour autant pouvoir comprendre... Enfin, jusqu'à la toute fin! Comme Owen à qui il manquait les détails de savoir, et bien que je connaisse la fin de l'histoire, j'ai besoin de poursuivre ma re-lecture pour intégrer une foule d'informations factuelles ou imaginaires, une suite incessante des mises en place d'espaces, de temps et de personnages, un millier de menus détails, en apparence anodins, afin de revoir le tout culminer en une finale grandiose et tragique.

Avec Owen, John Irving a su mélanger la vie, la mort, l'amour, la haine, l'humour, le ridicule, la guerre, l'absurdité, la religion, la spiritualité, la foi, les croyances, les miracles, la politique, la justice, les arts, les sports, la réalité et la fiction. Et bien que cette histoire soit des plus invraisemblable, elle reste, à ce jour, l'histoire, celle qui me touche, me rejoint, me réjouit et me blesse le plus.

Je sais que je lirais Owen quelques fois encore avant ma mort!

Note : 6/5


De: Ody
John Irving - Une prière pour Owen

Je me suis rendue jusqu'à la page 279 de 569 pages.

Beaucoup d'entres vous disiez que vous avez eu de la difficulté à démarrer et qu'après tout était pour le mieux. Moi, c'est tout le contraire. J'ai embarqué assez vite et plus je lisais, plus c'était pénible.

Moi, Owen Meany m'a tapé sur les nerfs. Ces paroles toujours en majuscules parce qu'il criait et j'avais juste le goût de lui dire de se taire. Il m'a littéralement énervé. Beaucoup trop de détails. C'était vraiment pas nécessaire.

Beurk! et à lire quand y'a vraiment rien d'autres.

Note : 1.5/5


De: Michelle
John Irving - Une prière pour Owen

Monsieur Irving écrit très bien et quelle imagination mais il n'a pas réussi à me captiver, Owen me tombait sur les nerfs et toutes ces invraisemblances et ces longueurs me faisait décrocher.

J'ai laissé le livre et j'étais rendu au chapître qui suit "le petit Jésus". Justement c'est le bout que j'ai aimé le plus, certains passages sont très drôles! Mais je me demande bien pourquoi Irving ne m'accroche pas plus que cela! J'ai l'impression de manquer quelque chose.

Par contre, à lire vos critiques vous m'avez donné le goût de le poursuivre et de le terminer (mais j'ai dû le remettre hier mais je le reprendrai).

Note : 2.5/5


De: Toutatis
John Irving - Une prière pour Owen
J'ai fini plus ou moins "Une prière pour Owen" autant j'adore son style de narration et de descriptions de personnages qui est vraiment sublime autant le sujet de ce livre ne m'a pas du tout allumé.

Je me suis même rappelée en plein milieu que j'avais commencé à le lire l'année dernière et que j'avais décroché sensiblement à la même place que cette fois-ci, des détails qui m'énerve... tiens j'aime pas les dialogues en majuscules, ça me donne pas le goût de lire, j'aime pas toute cette histoire de religion, je sais pas trop disons que j'ai aimé le début mais que plus ça allait plus je décrochais des personnages et du récit alors j'ai lu la fin en diagonale en me sentant très "cheap" par rapport à Irving que je trouve toujours aussi génial mais bon je vais aller me prendre "La femme de papier" voilà qui devrait me réconcilier.

Note : 3/5
(Toutatis)


De: Mousseliine
John Irving - Une veuve de papier
(Seuil/Points, 2000, 649 pages)

J'ai terminé Une veuve de Papier... ahhhhhhhhhhhhhhhhhh je ne voulais pas terminé bon!!! Même qu'une larme a coulé. Je vous met au défi de trouver un défaut à ce roman. Du premier au dernier mot, il est parfait. Tout est parfait. Il n'y a rien, absolument rien qui cloche.

C'est l'histoire de Ruth qui a été abandonnée par sa mère à l'âge de 4 ans. Ruth est devenue un écrivain célèbre et elle a toujours attendu que sa mère revienne. C'est l'histoire aussi de Ted Cole, le père de Ruth, un auteur pour enfants, un coureur de jupon inventéré. C'est aussi Eddy qui fut a 16 ans l'amant de la mère de Ruth; Hannah, la meilleure amie de Ruth; Harry, un policier d'Amsterdam et encore de d'autres personnages qui interviennent dans cette histoire merveilleusement racontée.

J'ai rarement vu un écrivain qui sait aussi bien définir ses personnages. Irving a su rendre les personnages vivants tellement ils sont bien décrits. C'est une profusion de détails. Irving nous emmène dans les Hamptons, au Vermont, à New York, à Amsterdam, en Allemagne.

Non mais quel conteur ce John Irving, il a un talent que doive lui envier bien des auteurs. Je veux absolument acheter tous ses livres.

Note : 5/5


De: Lagrande
John Irving - Une veuve de papier
C'est l'histoire d'une famille qui a vécu une tragédie (mort des 2 fils aînés) et qui décide d'avoir un autre enfant - une petite fille qui s'appelle Ruth. Le père écrit des livres pour enfants, la mère... déprime! La mère finit par laisser le père et la fille. On retrouve alors Ruth à l'âge adulte (elle est écrivaine elle aussi) et on la suit pendant environ 10 ans de sa vie d'adulte.

J'avoue que j'ai parfois trouvé ça long à lire, mais c'est un gros livre et les caractères sont très petits. J'aurais sûrement eu moins de difficulté en français.

Note : 4/5


De: Gabrielle
John Irving - Une veuve de papier

Comme toujours, j'ai adoré les personnages et leurs expériences invraisemblables auxquelles Irving fini par nous faire croire.

C'est l'histoire d'une auteure, Ruth, qui dans sa jeunesse a été abandonnée par sa mère. Son père est auteur et illustrateur de livre d'enfants. Sa mère, avant de la quitter, a eu une aventure avec un jeune garçon qui deviendra lui aussi auteur, et ami de Ruth. Comble de tout, la mère se met, elle aussi à l'écriture. Les personnages satellites sont aussi liés au "domaine": la meilleure amie de Ruth, nymphomane et journaliste, un policier hollandais ardent lecteur, et toute une myriade d'éditeurs et de groopies. C'est donc une symphonie sur l'écriture, et principalement sur les diverses sources d'inspiration.

Je devrai le relire pour en apprécier sa juste valeur puisque cette lecture s'est faite en deux temps: première moitié au printemps, et la fin à l'automne...

Un des personnages y fait une réflexion sur son amour des livres et les histoires qui l'attirent, tout à fait sublime.

Note : 4.2/5


De: SarahEmily
John Irving - La petite amie imaginaire
(Seuil/Points, 1997, 174 pages)

Génial et chose étonnante chez cet auteur qui aime les atmosphères complexes, c'est d'une limpidité désarmante.

Vous saviez que Johnny était un fan de lutte? Il raconte ses souvenirs, sa jeunesse, parle beaucoup de lutte (ses deux fils aînés en font, le dernier de 3 ans est un futur lutteur semble-t-il), il y a des photos (mais quel mec les amies)... le rapport qu'il fait entre la lutte et l'écriture est très beau: n'ayant pas été un bon athlète, sa performance à la lutte était composée de 10% de talent et le reste de discipline. Il donne la même proportion à son métier d'écrivain. Il ajoute aussi qu'il n'est pas bon pour écrire, mais pour réécrire. Il réécrit sans cesse ses oeuvres.

Note : 5/5


De: Lagrande
John Irving - La quatrième main
(Seuil/Points, 2003, 400 pages)
Bon, je suis une inconditionnelle de John Irving.

Patrick Wallingford est un journaliste qui travaille pour un réseau de nouvelles qui diffuse 24 heures par jour, ce n'est pas nécessairement un grand réseau et il fait pas mal de "faits divers". Patrick est aussi un coureur de jupons en fait, les femmes sont très attirées par cet homme. Lors d'un reportage en Inde, Patrick se fait manger la main gauche par un lion. Cinq ans plus tard, on lui greffe la main d'un homme qui est mort accidentellement, la veuve de cet homme demande un droit de visite sur la main.

C'est un livre dans le style des premiers Irving - c'est à la fois complètement fou et réaliste! Patrick est un homme naïf qui donne l'impression de toujours se faire prendre au piège par les femmes et il y a plusieurs femmes!!! On y rencontre plein de personnages parallèles entre autres le médecin qui pratique la greffe de main!

Fidèle à son habitude, Irving nous inonde de détails, mais si on aime le genre, on embarque dans l'histoire et tous ces détails nous semblent essentiels au livre! Le seul truc qui m'a agacée, on y parle sans arrêt de sexe, mais ça c'est John Irving!

Pour celles qui aiment Irving - je vous le suggère.

Note : 4.25/5
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Message  Cocotte Mar 3 Fév 2009 - 2:08

L'oeuvre de Dieu, la part du Diable coeur

Wilbur Lach est le directeur d'un orphelinat situé à Saint-Cloud's dans l'état du Maine. D'un côté, il aide à accoucher les femmes qui désirent laisser leur enfant à l'orphelinat, et d'un autre côté, il pratique illégalement l'avortement. Homer Wells est un orphelin qui a quitté souvent St-Cloud's pour aussitôt y revenir ne trouvant pas de famille d'accueil. Une relation père-fils s'établira entre le Dr. Larch et Homer.

J'ai adoré ce roman du début jusqu'à la fin! J'ai refermé la dernière page avec un pincement au coeur sachant que je venais de terminer un chef-d'oeuvre. La force de John Irving est sans contredit ses descriptions de personnages. Au tout début du livre, il prend le temps de bien les camper en racontant leur histoire sans jamais ennuyer. Au contraire, c'est ce qui permet de nous attacher à cette galerie de personnages hors de l'ordinaire qui hanteront ma mémoire longtemps. Ils m'ont fait vivre de grandes émotions!

Un roman incontournable!

Ma note : 5/5
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Message  Mousseline Dim 15 Fév 2009 - 19:44

Dommage, John Irving semble avoir ralenti le rythme, mais bon il vieillit. Ses livres m'ont procuré tellement de bonheur. Éventuellement, je crois que je vais relire Une prière pour Owen.

Et L'Oeuvre de Dieu, l'oeuvre du Diable... encore plus que tous les autres.

Je suis contente que tu aies aimé Cocotte, ce sera quoi le prochain?

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Message  Cocotte Dim 15 Fév 2009 - 22:24

Je suis quelqu'un qui oublie vite les histoires des livres que je lis, mais L'Oeuvre de Dieu, la part du Diable restera dans ma mémoire longtemps! Le prochain Irving qui me tente beaucoup est Le monde selon Garp. C'est pourquoi j'ai hâte d'avoir l'avis de Philcabzi!
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Message  Philcabzi Dim 1 Mar 2009 - 0:36

Le monde selon Garp
Ed. du Seuil, 1976, c1980, 595 pages, ISBN 2-02-005886-3
Titre original: The World According to Garp (traduit de l'américain par Maurice Rambaud)

Ma note : 5/5 coeur

Résumé:
Aussi dense et complet qu'il puisse être, ce roman se résume en une phrase: La naissance, la vie et la mort de S.T. Garp, auteur, mari, amant, ami et père. Je ne vous en dirai pas plus car je m'en voudrais de vous enlever le plaisir de découvrir le destin de cet homme "vrai".

Mon avis:
Le coup de foudre! Pas uniquement pour la prose et l'humour de John Irving, mais bel et bien pour Garp! Ce personnage qui pourrait facilement être votre voisin, un peu excentrique quelques fois, mais profondément attachant est décrit avec un réalisme étonnant. En fait, tous les personnages de ce roman sont véritablement humains même si les situations dans lesquelles ils sont plongés s'avèrent souvent incroyables et disons-le, bien souvent loufoques. J'ai particulièrement apprécié le style de ce roman, soit une forme de biographie fictive; comme le dit le vieux professeur Tinch : Une sorte de fiction dont le sujet serait la fi-fi-fiction.

Citations:
… partout où luit la télévision, veille quelqu'un qui ne lit pas.

Cette citation illustre parfaitement mon sentiment face à Le monde selon Garp!
- Dans la plupart des livres, on sait tout de suite qu'y se passera rien, expliqua Jillsy. Seigneur! Vous le savez bien, non? Dans d'autres livres, y se passe quelque chose et on sait tout de suite quoi, ce qui fait que c'est pas la peine de les lire. Mais ce livre, il est si tordu qu'on sait qu'y va s'y passer quelque chose, mais on arrive pas à imaginer quoi. Faudrait être tordu soi-même pour imaginer ce qui se passe dans ce livre.
- Alors, vous l'avez lu pour savoir?
- Pour sûr! Comme s'il y avait d'autres raisons pour lire un livre, non?

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Message  Mousseline Dim 1 Mar 2009 - 1:09

Très belle critique, et je suis contente que tu aies aimé! Les extraits choisis sont bien ciblés.

Pour poursuivre avec cet auteur, je te suggère "L'oeuvre de Dieu, la part du Diable..."

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Message  Cocotte Lun 2 Mar 2009 - 3:18

Jolie critique Philcabzi! Le monde selon Garp est sans contredit mon prochain Irving. Tout comme Mousseline, je te suggère L'oeuvre de Dieu, la part du Diable. coeur
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Message  Mariselya Mer 4 Mar 2009 - 9:32

Phil, j'ai vraiment bien aimé ta critique du Monde selon Garp et je retrouve le même ressenti que j'ai eu pour cet homme, ce personnage. Tellement sensible et humain. Bien sûr, c'est un peu loufoque mais tout comme certains aspects de notre vie également peuvent l'être. C'est pourquoi tout en étant loufoque, ça ne paraît jamais si invraisemblable. Je n'ai pas lu d'autre livre de John Irving, mais je sais que le côté loufoque est encore plus présent dans "L'hôtel New-Hampshire".

Par contre, j'ai vu le film "Le monde selon Garp" où Garp est interprété par Robin Williams et sa mère par Glenn Close (formidable en infirmière féministe) et une mention particulière pour John Lithgow dans le rôle de l'entraîneur de foot transsexuel Laughing ; et tout comme le livre ce fut un vrai coup de coeur . J'aime assez faire le duo film/livre et en général, je ne suis pas souvent déçue sans doute parce que je ne recherche pas et n'ai pas les mêmes attentes du film et du livre. Souvent, les deux oeuvres se complètent ou se rejoignent ou sont différentes, peu importe , j'aime beaucoup avoir ainsi les deux points de vue (ciné/réalisateur et littéraire/auteur).
Trêve de blabla si tu aimes regarder des films, je te conseille celui-là.
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Message  zeta Mer 4 Mar 2009 - 9:51

Phil, si tu veux poursuivre dans l'oeuvre d'Irving, je peux aussi te conseiller "l'épopée du buveur d'eau", qui est indéniablement le plus drôle de tous, le moins dramatique.
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Message  Philcabzi Mer 4 Mar 2009 - 11:54

Merci! Embarassed

Mariselya: Je vois très bien Robin Williams dans le rôle de Garp! Je vais tenter de mettre la main sur ce film, moi aussi j'aime bien voir sur écran le bouquin que je viens de lire. À part quand le réalisateur modifie totalement l'histoire, je suis rarement déçu parce que je n'ai pas d'attente véritable. Je sais bien qu'il n'est pas toujours simple de mettre en image un texte et donc que le film est finalement une vision bien personnelle d'une lecture.

Pour mon prochain ce sera probablement... le prochain qui me tombera sous la main! wink Je ne pense pas me tromper finalement en piochant dans sa bibliographie.

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Message  Aurore Mer 4 Mar 2009 - 12:18

Oh, Le monde selon Garp ! Encore un livre qui m'avait bluffé tant par sa densité que par sa légèreté abordée dans ce déluge de pages.
Je ne sais comment le décrire, cela reste un livre où la voix de Garp me parvenait par touche saccadée et le souvenir de cette lecture ce serait des pas feutrés sur la neige (sonores, qui laissent des traces et d'une beauté mystique).

Oula, je crois être en état de grâce Laughing

Robbin Williams en Garp, cela aussi ça promet !

Pour ce qui concerne Irving oui, je devrais me pencher sur d'autres ouvrages mais j'avais également entendu que la qualité déclinait au fur et à mesure. J'ai envie d'en rester à cette bonne (un euphémisme) impression !

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Message  Mousseline Ven 18 Sep 2009 - 11:53

Aurore : Ça serait vraiment trop dommage que tu en reste à "Le monde selon Garp"... Tout ce que j'ai lu de John Irving est soi excellent, soi très bon, soi bon...

Certains ne jurent que par Le monde selon Garp, d'autres par L'oeuvre de Dieu, l'oeuvre du Diable d'autres par Une prière pour Owen...

John Irving est bien plus que l'auteur d'un seul livre... c'est l'auteur d'une oeuvre...

Mais bon tu es jeune alors tu as amplement le temps de tout lire!!! Very Happy

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Message  Aurore Jeu 24 Sep 2009 - 16:14

Mousseline : Au vu de ton message, je me replongerai volontiers dans du Irving. Mais même s'il y a de l'excellent, du très bon et du bon, je préférerais rester dans le domaine de l'excellence alors lequel me conseilles-tu?

Pour moi Le monde selon Garp est le genre de roman qu'on ne peut oublier. J'espère juste tomber sur une oeuvre l'égalisant en matière de densité, de personnages si caractéristiques. Peut-être suis-je exigeante mais j'y crois dur comme fer, il doit bien y avoir mon bonheur dans l'un des livres restants. J'ai juste pas tellement envie de tous les essayer pour tomber sur le bon !

Mais comme tu dis, j'ai amplement le temps. Les conseils restent les bienvenus !

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Message  Mousseline Dim 27 Sep 2009 - 14:17

Définitivement La part de Dieu, l'oeuvre du Diable. Mon préféré de John Irving. D'ailleurs j'envie tous ceux et celles qui ne l'ont pas encore lu. Very Happy

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John IRVING (Etats-Unis) Empty L'oeuvre de dieu, la part du diable

Message  Invité Ven 16 Oct 2009 - 11:10

"Ici à Saint-Cloud, nous n'avons qu'un seul problème, et il s'appelle Homer Wells" écrit le Dr Larch dans son Histoire de Saint-Cloud
A l'ophelinat de Saint-Cloud, le Dr Larch offre deux services aux femmes qui viennent le voir : un accouchement (l'oeuvre de Dieu) ou un avortement (l'oeuvre du diable).
Un des orphelins, Homer Wells, donne bien du mal à Wilbur Larch, le directeur de l'orphelinat : à chaque fois qu'on le confie à une famille, son adoption échoue pour des raisons diverses.
Non pas qu'Homer soit rebelle et insupportable, il a plutôt un caractère égal et est très apprécié par tout le personnel de l'orphelinat, mais il semble que le chance soit contre lui, et Wilbur Larch finit par accepter qu'Homer reste à Saint-Cloud.
On observe Homer grandir sous l'oeil paternel du Dr Larch et du personnel : les Nurses Edna et Angela, ainsi que Mme Grogan, dont je ne me rappelle plus exactement le rôle.

Homer finira par quitter Saint-Cloud, en suivant un jeune couple dont la femme est venue se faire avorter.


Mon avis :

Un très bon livre, qui démarre lentement, sans se presser. Mais on ne s'ennuie jamais, tant le livre regorge d'anecdotes (réelles) et de détails "qui font vrai". Puis l'histoire s'accélère et change un peu de registre hors de l'orphelinat. Le livre reste prenant tout du long, jusqu'à la fin, très réussie à mon avis.

Je n'arrive pas à trouver vraiment de défauts à ce livre. Même les péripéties les plus invraisemblables sont très bien introduites, et on finit par y croire.
Je ne vois pas de raison de faire baisser la moyenne : 5/5

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Message  Invité Sam 21 Nov 2009 - 17:52

J'ai fini "Je te retrouverai" de John Irving



4è de couverture:

Dans ce nouveau roman, John lrving nous raconte l'histoire de l'acteur Jack Burns, fils d'Alice, tatoueuse professionnelle, et de William Burns, organiste et grand amateur de tatouages envolé à la naissance de son enfant. Agé de quatre ans, Jack sillonne avec sa mère tous les ports de la mer du Nord, à la poursuite du père fugitif. Un périple qui le marquera à jamais. Tandis que William le séducteur fait tonner les orgues de Scandinavie et des Pays-Bas, Alice le talonne et gagne sa vie en tatouant sur des épidermes consentants des coeurs brisés, des fleurs voluptueuses et des serments de fidélité. Déçus dans leur quête, mère et fils s'embarquent bientôt pour le Nouveau Monde où l'enfant va grandir hanté par le fantôme de ce père auquel il redoute, et s'efforce pourtant, de ressembler. Des femmes plus âgées abuseront de lui, il en séduira bien d'autres. Car à vingt ans Jack est bien décidé à tirer parti de son visage d'ange et de sa mémoire prodigieuse pour faire carrière à Hollywood. Sauf que, privé des modèles de mère et de père, il excelle dans des rôles de travesti. Quant à sa mémoire, n'est-elle pas sous influence ?



Mon avis:

C'est mon premier roman de cet auteur dont je découvre l'écriture.
La première partie m'a semblé assez longue et j'ai eu du mal à continuer la lecture avec ces longues descriptions du monde du tatouage et des diverses villes visitées par l'enfant et sa mère.
Nous suivons les pérégrinations de ces deux êtres croyant comprendre leur histoire mais la deuxième partie du livre est une révélation!
Nous découvrons en même temps que l'auteur "la vérité", nous ressentons sa colère et son dépit.Tous les schémas que nous avons construits au début de la lecture de ce livre s'effondrent.

Il semblerait qu'il y ait une part autobiographique dans le roman qui explique à mon sens la justesse de la description du ressenti et la narration chronologique rejoint le type de thérapie pratiquée par la psychiatre de Jack dans le livre.

Pauvre petit Jack balloté parmi des personnages féminins, découvrant la sexualité avec toutes ces femmes.Cette partie du roman nous rappelle que l'abus sexuel sur mineurs n'est pas l'apanage de l'homme et qu'il existe des femmes abuseuses!
J'ai remarqué que les relations qui ont duré sont celles qu'il a eues avec des femmes avec lesquelles il n'a pas eu de rapports sexuels.Qu'en pensez-vous?
Par ailleurs, le tatouage qui prend une grande place dans ce roman a sûrement une symbolique que je ne saisis que partiellement.Le côté indélébile et douloureux de cette pratique a probablement un lien avec le vécu des protagonistes.
La fin quant elle est à mon avis assez bâclée .Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus élaboré.

En somme, un roman et un auteur qui méritent d'être découverts.

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Message  Mousseline Sam 21 Nov 2009 - 18:05

Je n'ai pas d'opinion sur ce livre de John Irving car je ne l'ai pas encore lu. C'est son dernier je crois ?

Mais je me demande si c'est vraiment intéressant (si on ne passe pas un peu à côté) d'aborder un auteur tel que John Irving, un auteur dont toute l'oeuvre est reliée par son dernier livre. J'aurais l'impression de lire une série de polars en commençant par le dernier.

Merci pour la critique, je suis toujours friande de lire des critiques des livres de mes auteurs-chouchou!

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Message  Invité Sam 21 Nov 2009 - 20:00

Mousseline a écrit:

Merci pour la critique, je suis toujours friande de lire des critiques des livres de mes auteurs-chouchou!

Je t'en prie Mousseline John IRVING (Etats-Unis) Icon_biggrin

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Message  Garanemsa Lun 21 Déc 2009 - 20:48

Dommage pour l'auteur car j'ai aimé beaucoup de ses livres mais celui-ci :

LA QUATRIEME MAIN

John Irving



Je l’ai lu jusqu’au bout, mais franchement en zappant plus de la moitié.

Au départ, cela semble très intéressant.

Un journaliste peu connu, qui devient la une des médias car lors d’un de ses reportages, il a la main coupée par un lion.

Mais tout au long de ce livre, il ne parle que de lui, de ses amours, de ses déceptions, trop de sexes sans profondeur aucune, sans intérêt aucun.

La seconde partie est encore plus loufoque pour moi, un homme veut à tout prix lui léguer sa main et fatalement, un bête accident survient …

La veuve ne veut pas quitter la main de son mari et suis donc le journaliste jusqu’à en faire son amant etc, etc……….

Pour moi vraiment pas d’intérêt

Vu l’auteur cependant connu, je ne me permettrait pas de mettre zero car je ne pourrais pas écrire une seule page comme lui le fait.

Alors juste un 1/5
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Message  revolte Ven 16 Avr 2010 - 21:15

À ce jour, je n'ai rien lu qui m'ait autant transcendé que Le monde selon Garp. Ce livre est un joyau d'humour et d'émotion. C'est le seul livre qui m'ait fait rire et pleurer et dans les deux cas, aux larmes. Irving a une plume jubilatoire. Il a une belle capacité à toujours choisir un angle particulier pour raconter ses scènes. À le lire, je sentais qu'il prenait son pied en écrivant et j'avais envie de faire de même.
J'ai lu aussi Hôtel New Hampshire, très bien aussi. Et puis, j'ai enchaîner sur L'oeuvre de Dieu, la part du diable mais tout en le trouvant très bien, je commençais à ressentir une petite lassitude, je ne l'ai donc pas terminé. Malgré tout, j'ai essayer après Une prière pour Owen mais je n'ai pas accroché à cause de ses longs passages sur la religion. Beaucoup plus tard, j'ai essayé Je te retrouverai mais j'ai trouvé le début très long et je ne l'ai encore pas terminé.
Je pense bientôt refaire un essai avec Une veuve de papier. Je sais que tous les livres d'Irving que j'ai arrêté m'aurai passionné si je les avais soit avant Garp soit beaucoup plus tard,
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