Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
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Ladybug
Mousseline
petitelune
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Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
De : nirvana1050 (Message d'origine) Envoyé : 2005-04-19 02:46
"La mort du petit coeur"
Ed.Rivages/noir, coll.10/18 196p.
Le "petit coeur", c'est Shuggie, qui vient d'avoir treize ans, et vit avec sa mère,
Glenda, dans un logement obtenu en échange de l'entretien du cimetierre attenant. La mort du petit coeur, c'est la fin de son innocence lors de cet été suffocant, dans le bled de West Table, région des Ozark, Missouri.
Red, son présumé père (même si la rumeur laisse entendre qu'il s'agirait plutôt du Baron, un caïd de la ville voisine) revient vivre avec eux, après être sorti de prison. Il se relance dans ses petits trafics avec Basil, un de ses copains bas de plafond, et oblige Shuggie à dérober dans les maisons de grands malades, les médicamments qui les feront planer ou pouvant être revendus. Red a la main leste, et la ceinture qui se détache facilement, et sa mère a fort de se tortiller souvent devant lui pour détourner son attention.
Mais les moments difficiles, Shug les oublie quand il part en ballade avec sa mère, chaleureuse et provocante, même avec lui qui la regarde parfois d'un oeil pas tout à fait filial. Leur complicité sera toutefois mise à mal quand ils croisent Jim Vin Pearce, et sa Thunderbird étincelante, présage d'une vie qui pourrait enfin s'améliorer.
Mais Shuggie a du mal a partager sa mère, et les conflits semblent inévitables...
Une écriture qui décrit implacablement la vie de pauvres blancs, au destin joué d'avance, même si parfois miroite l'espoir d'un ailleurs. C'est noir, drôle, violent, la fin est glaçante et implacable. Un magnifique roman, par un auteur qui commença à écrire au début des années nonante, il fut vite encensé par la critique, et est souvent comparé à Jim Thompson. Pas un polar, mais un roman noir, noir comme un gouffre sans fond, dans lequel tombent ses héros...
Ma note: 4.5/5
"La mort du petit coeur"
Ed.Rivages/noir, coll.10/18 196p.
Le "petit coeur", c'est Shuggie, qui vient d'avoir treize ans, et vit avec sa mère,
Glenda, dans un logement obtenu en échange de l'entretien du cimetierre attenant. La mort du petit coeur, c'est la fin de son innocence lors de cet été suffocant, dans le bled de West Table, région des Ozark, Missouri.
Red, son présumé père (même si la rumeur laisse entendre qu'il s'agirait plutôt du Baron, un caïd de la ville voisine) revient vivre avec eux, après être sorti de prison. Il se relance dans ses petits trafics avec Basil, un de ses copains bas de plafond, et oblige Shuggie à dérober dans les maisons de grands malades, les médicamments qui les feront planer ou pouvant être revendus. Red a la main leste, et la ceinture qui se détache facilement, et sa mère a fort de se tortiller souvent devant lui pour détourner son attention.
Mais les moments difficiles, Shug les oublie quand il part en ballade avec sa mère, chaleureuse et provocante, même avec lui qui la regarde parfois d'un oeil pas tout à fait filial. Leur complicité sera toutefois mise à mal quand ils croisent Jim Vin Pearce, et sa Thunderbird étincelante, présage d'une vie qui pourrait enfin s'améliorer.
Mais Shuggie a du mal a partager sa mère, et les conflits semblent inévitables...
Une écriture qui décrit implacablement la vie de pauvres blancs, au destin joué d'avance, même si parfois miroite l'espoir d'un ailleurs. C'est noir, drôle, violent, la fin est glaçante et implacable. Un magnifique roman, par un auteur qui commença à écrire au début des années nonante, il fut vite encensé par la critique, et est souvent comparé à Jim Thompson. Pas un polar, mais un roman noir, noir comme un gouffre sans fond, dans lequel tombent ses héros...
Ma note: 4.5/5
petitelune- Nombre de messages : 540
Age : 39
Location : Cantons de l'Est / Québec / Canada
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
UN HIVER DE GLACE - DANIEL WOODRELL
Résumé
Jessup Dolly est parti en abandonnant sa femme à moitié folle et leurs trois enfants. Il a promis de revenir avec un gros paquet de fric mais à une semaine du début de son procès il n'a toujours pas réapparu. Seulement, il a hypothéqué sa maison et ses terres pour payer sa caution , du coup la famille risque de tout perdre s'il n'est pas pour son procès.
Ree, sa fille aînée de 16 ans décide de partir à sa recherche.
Mon avis
Comment ne pas être prise tout de suite par cette écriture dure, aride comme les paysages que Woodrell nous décrit.
Cette force qui se dégage de cette gamine de 16 ans qui fait tout pour maintenir sa famille à flot. Elle fait tout pour les siens, coupe le bois , entretient la maison, chasse les écureuils pour nourrir ses petits frères. Elle brave le froid et les intempéries avec juste le manteau de sa grand-mère sur le dos pour partir à la recherche de son père. un personnage d'une force incroyable. Woodrell réussit très bien à nous faire sentir la dureté de la vie dans les Ozarks, région désolée au sud du Missouri.
On suit la vie des laissés pour compte du rêve américain que l'auteur nous raconte d'une plume crue et bourrue.
J'ai lu ce roman de 200 pages d'une traite sans même m'en rendre compte.
Un roman noir, très noir que j'ai adoré et un auteur, dont le premier fan est Ellroy, à découvrir.
Ma note
5/5
Invité- Invité
Re: Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
Ça fait longtemps que je veux découvrir cet auteur et ta critique est franchement convaincante Zozinette. Merci! Vivement que ma PAL diminue afin d'acheter de nouveaux livres.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
Zozinette, le résumé et ta critique me donne envie de le lire, je note !
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
Contente que ça vous donne envie, c'est un livre qui marque vraiment.
Invité- Invité
Re: Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
Waouh ! Ca donne envie de s'y plonger de suite. Je note
belledenuit- Nombre de messages : 1067
Age : 48
Location : Sud de la France
Date d'inscription : 05/03/2009
Re: Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
noté aussi, je pense que ça devrait me plaire!
merci Z.
merci Z.
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
Daniel WOODRELL
Faites-nous la bise (Give Us a Kiss)
Rivages - 1996 - 263 pages
Résumé :
Doyle Redmond rejoint son grand frère, Smoke, planqué à West Table, bled situé près des monts Ozark dans le Missouri. Smoke est recherché dans le Kansas et ses parents qui y vivent aimeraient ne plus être importunés par les flics de Kansas City au sujet du grand fils. Smoke refuse de se rendre et Doyle reste avec lui, l'aidant à cultiver, récolter et vendre du cannabis qui doit rapporter un gros paquet de fric.
C'est sans compter sur ces rapaces de Dolly, famille rivale et extrêmement méchante, qui comptent bien s'approprier la récolte de Marie-Jeanne.
Ce que j'en pense :
Woodrell sous-titre son livre : roman noir rural. De noir, il doit y avoir 50/60 pages, le reste c'est de la littérature, bonne ou mauvaise, c'est selon, mais pas policière. Les Ozark et le coin où se situe le roman, c'est rural, mais mis à part la récolte du cannabis, il n'y a guère de ruralité.
Il le précède d'une citation de Marilyn Monroe : Tout ce que nous demandions, c'était le droit de briller un petit peu. L'allusion m'échappe, sinon que ça fait joli. Une phrase jolie dans la bouche d'une jolie femme, rien de plus normal !
Peut-être, le fait que, Doyle, romancier sans lecteur, diplômé, balancé par bobonne, mauvais garçon héréditaire, après ses exploits se retrouve sur le devant la scène, explique ce droit de briller un petit peu. Il y a, indubitablement, d'autres façons pour y arriver.
Je n'ai pas aimé ce livre qui n'a pas la puissance, apparemment, d'autres bouquins de Woodrell. Doyle le narrateur nous raconte sa vie, sa famille et ses exploits, la richesse perdue, un peu de guerre par-ci, par-là, ses amours, ses études et, de retour sur son lieu de naissance, sa jeunesse, j'en passe et des meilleures. Bref, rien à voir avec un roman policier et, a fortiori, un roman noir. il manque trop de repères faisant d'un livre policier une oeuvre noire. N'est pas Bunker qui veut.
Il ne s'agit que de quelques pétards mouillés, des balles à blanc.
A oublier rapidement. Erreur de casting de ma part.
En revanche, La mort du petit coeur ou Un hiver de glace, me tentent bien.
2,5/5
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
C'est clair que tu n'as pas dû tenter le bon !
Essaie " Un hiver de glace", c'est vraiment un bon livre.
Essaie " Un hiver de glace", c'est vraiment un bon livre.
Invité- Invité
Re: Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
Oui, j'avais lu ta critique Zozinette, je n'y manquerai pas. J'ai emprunté ce livre à la biblio.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
j'ai la mort du petit coeur dans ma PAL
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
Apparemment il ne doit pas être mal, mieux que celui que j'ai lu, Odilette.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Daniel WOODRELL (Etats-Unis)
Un hiver de glace
zozinette a déjà fait le résumé de cette odyssée poignante d’une Mère Courage de seize ans à travers les paysages désolés des Ozarks.
Un western noir contemporain qui évoque Dickens et London, et que James Ellroy juge « totalement brillant ». Prix Mystère de la critique 2008. (quatrième de couverture)
Poignant, on oublie pas facilement cette jeune Ree qui s'occupe seule dans une cabane assez délabrée de ses deux frères et de sa mère qui a perdu l'esprit..
4/5
zozinette a déjà fait le résumé de cette odyssée poignante d’une Mère Courage de seize ans à travers les paysages désolés des Ozarks.
Un western noir contemporain qui évoque Dickens et London, et que James Ellroy juge « totalement brillant ». Prix Mystère de la critique 2008. (quatrième de couverture)
Poignant, on oublie pas facilement cette jeune Ree qui s'occupe seule dans une cabane assez délabrée de ses deux frères et de sa mère qui a perdu l'esprit..
4/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
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