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Donald WESTLAKE (Etats-Unis)

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Message  petitelune Mar 16 Déc 2008 - 16:09

De : cirse01 (Message d'origine) Envoyé : 2003-11-23 11:13

Le festival de crêpes

Un fou s'echappe et retrouve sa libérté.
Il rejoind une troupe de théâtre ...
Trouvez le coupable!

Plein d'humour, de "n'importe quoi" un policier comme je les aime.
On deconecte complètement

Ce n'est pas le meilleur de Westlake mais c'est le seul que j'avais sous la main!

3,5/5




De : Mousseliine Envoyé : 2003-11-23 21:34

Pour en savoir davantage sur cet auteur:

http://polars.ouvaton.org/westlake-bio.htm , un court topo qui dresse un portrait de l'auteur et qui se lit en 2 minutes, juste assez pour nous tenter!

La photo va te rappeler un bon souvenir Frisette.... Ça ne m'étonne pas qu'il écrit des polars humoristiques.. j'ai trouvé qu'il avait le visage d'un vieux monsieur rigolo, sympa et taquineur!




De : la-grande Envoyé : 2004-02-06 09:17

The Ax (Le couperet)

Burke Devore, un ingénieur dans la cinquantaine qui travaille pour une papetière perd son emploi... nous sommes au début des années 90 - l'industrie du papier souffre - l'automatisation et les alliances font mal!

Après 2 ans sans emploi... et à la fin de ses compensations salariales, et suite à la lecture d'un article dans une revue spécialisée, Burke met sur pied un plan diabolique... il décide de tuer l'homme qui a "son emploi" de rêve et de tuer tous ses compétiteurs potentiels... il place une offre d'emploi bidon et il "élimine" les candidats qui lui semblent avoir les même qualifications que lui.


--------------------------------------------------------------------------------

C'est très bon et très prenant! Un homme qui est supposé prendre soin de sa femme et de sa famille se retrouve incapable de subvenir à leurs besoins - financiers et autres - Burke réagit un peu drastiquement mais c'est très intéressant de lire, entre autres, comment il réussit à parfaire ses crimes au fur et à mesure qu'il les met à exécution.

A lire...

Je suis très curieuse de lire d'autres livres de Westlake.

Note: 4.5/5 - très bon dans le genre évidemment!




De : Mousseliine Envoyé : 2004-06-09 17:10

Le couperet

Éditeur : Rivages (1 novembre 2000)
Collection : Rivages-Noir
Format : Poche - 332 pages
ISBN : 2743607114


Faut surtout pas passer à côté de ce roman!!!

Quoique ce livre est classé dans la section "polar" en librairie, c'est moins un polar qu'un roman social. Un roman très noir par contre dans lequel l'auteur dénonce l'agissement des entreprises, dénonce en fait ce qu'est devenue la société. En voici deux extraits:

"L'ennemi, ce sont les actionnaires. Ce sont toutes des sociétés anonymes, et c'est le besoin de rendement des actionnaires qui les pousse, toutes autant qu'elles sont. Pas le produit, pas la compétence, certainement pas la réputation de l'entreprise. Les actionnaires ne s'intéressent à rien d'autres que le rendement, et cela les conduit à soutenir des cadres de direction formés à leur image, des hommes qui gèrent des entreprises dont ils se moquent éperduement, dirigent des effectifs dont la réalité humaine ne leur vient jamais à l'esprit, prennent des décisions non pas en fonction de ce qui est bon pour la compagnie, le personnel, le produit ou encore le client (ah!), ni même pour le bien de la société de façon plus générale, mais seulement en fonction du bénéfice apporté aux actionnaires. C'est pourquoi des firmes saines, largement bénéficiaires, riches en dividendes pour leurs actionnaires, licencient néanmoins des ouvriers par milliers, pour extirper juste quelques gouttes de plus."

"Vous aimez ce bureau auquel vous êtes assis? Vous dites que vous vous êtes dévoués à l'entreprise, que vous lui avez donné votre vie, vos meilleurs efforts, et vous pensez que l'entreprise vous doit quelque chose en retour? Vous dites que la seule chose que vous souhaitiez vraiment, c'est restez à votre bureau? Eh bien, ce n'est pas votre bureau. Dégagez la place. Le propriétaire s'est rendu compte qu'il pouvait gagner plus d'argent en vous remplaçant par un autre mouton."

Le profil psychologique du personnage principal est absolument remarquable. Donald Westlake nous emmène dans la vie et l'esprit d'un homme victime du chomage. Le chomage c'est la honte, le sentiment de culpabilité et d'insuffisance, la rancoeur, la dépression et peu à peu les répercussions se font sentir dans la famille. L'auteur soulève aussi un problème d'éthique, en légime défense, pour sauver sa famille, jusqu'où un homme peut-il aller?

A lire absolument!

Note : 5/5

p.s. Pour qui a lu le génial essai de Naomi Klein, No Logo, vous allez retrouver dans le roman de Westlake bien des idées du livre de Klein.




De : Mousseliine Envoyé : 2004-06-09 17:13

Pour le résumé voir quelques messages plus haut la critique de Lagrande...

L'auteur:

Donald Edwin Westlake est né le 12 juillet 1933 à Brooklyn. Enfance et études sans histoire.

Les histoires, elles débordent plutôt de son imagination. Son père le verrait bien architecte, mais lui ne pense qu'à ça : raconter, inventer des personnages, multiplier les intrigues. Il décide donc assez vite de se consacrer à l'écriture, dès 1958. Deux ans plus tard sort son premier roman : Le Zèbre. Un thriller classique. Westlake considère d'ailleurs ses cinq premiers écrits comme trop liés à un genre et pas assez personnel. Il impose véritablement sa patte à partir de 1965 avec Le Pigeon d'argile. Maître mot : l'humour comme "moyen de faire naître l'émotion et la peur", dit-il.




De : Friisette Envoyé : 2004-06-11 17:50

Le Couperet

4.5/5

Burke Devore occupait un poste de cadre intermédiaire dans une entreprise de papiers spécialisés jsuqu'à ce que les actionnaires décident de rationaliser et de fermer l'usine. Il perd donc son emploi et se retrouve au chômage, et ça dure depuis près de 2 ans. Pas moyen de trouver un emploi similaire, surtout quand on est dans la cinquantaine. Qu'à cela ne tienne, il prendra les moyens pour être sûr d'obtenir l'emploi dont il rêve...

Comme Mousseline l'a dit, bien avant d'être un polar, ce roman dénonce surtout les aberrations de notre système capitaliste. Mais ce n'est absolument pas didactique ou moralisateur. C'est la voix d'un homme qui prend conscience et analyse le système... Puis qui prend des moyens pas très orthodoxes pour que le-dit système fonctionne pour lui.

Je n'en reviens pas encore qu'un auteur aie pu imaginer un scénario aussi tordu. Quelle maîtrise de la psychologie! C'est vraiment une révélation pour moi! C'est un genre qui me plait beaucoup! Ce n'est sûrement pas mon dernier Westlake et encore moins mon dernier roman du genre!




De : lassy Envoyé : 2004-08-31 07:52

Un ami fan m'avait conseillé de lire d'abord bouillon de poulet. Mais je ne l'ai pas trouvé, alors j'ai commencé par :

Smoke
Freddie, un petit voyou sans envergure mais sympathique, à la suite d'un cambriolage raté, se voit obligé de tester un produit pharmaceutique afin d'échapper à la plainte de ses victimes (chercheurs scientifiques un peu spéciaux) . Il s'échappe mais le voilà invisible !
Et voici son expérience racontée : sa petite amie, qui a du mal à digérer ce drôle de phénomène, sa carrière de voleur qui se voit d'un coup changée en mine d'or, et l'intérêt qu'il suscite auprès des scientifiques ( en secret) pour des motifs pas très catholiques, le tout dans un jeu de poursuites rocambolesque.

Le ton est drôle, une critique acerbe sur le comportement humain, avec des décors originaux et bien décrits, bref, un régal pour les vacances !
moi qui ne suis pas fan de romans policiers, voilà encore un auteur que j'apprécie ( Vargas, Van Gulik...)

4/5




De : petitesandra64 Envoyé : 2004-11-02 16:07

"Le contrat" de Donald Westlake

Bryce et Wayne sont écrivains. Bryce est un chouchou de l'édition mais est en panne d'inspiration. Wayne écrit de bons bouquins dont pas un éditeur ne veut. La solution est simple: Bryce va publier le roman de Wayne sous son nom et ils vont partager l'argent. Mais il y a Lucie, la future ex femme de Bryce, une vraie s....., qui a droit aussi à sa moitié tant que le divorce n'est pas prononcé. Il va donc falloir tuer Lucie.

Un roman sur le métier d'écrivain, sur le petit monde de l'édition, sur le métier de tueur qui n'est pas facile non plus (et impossible de se confier à un psychothérapeute).
C'est la première fois que je lis cet auteur et je crois que je vais continuer.
Il est vraiment très fort pour raconter une histoire, pour la rendre crédible malgré l'apparence rocambolesque de l'intrigue, car il décrit parfaitement bien les personnages, ce qu'ils ressentent.
La fin était un peu trop prévisible à mon goût, je m'attendais à une surprise (donc finalement l'absence de surprise n'était pas prévisible; oups je m'embrouille).

Ma note: 4 / 5




De : la-grande Envoyé : 2004-11-07 09:26

Deux hommes lié par un secret et celui qui "faiblira" n'est pas celui qu'on pense - Wayne, l'homme faible du début, celui qui est en panne, celui qui ne connaît pas de succès deviendra confiant et en pleine possession de ses moyens alors que Bryce, écrivain connu connaissant le succès depuis plusieurs années est en panne d'inspiration et il dépendra sur Wayne pour s'en sortir.

Pour ma part, j'ai deviné la fin dans les toutes dernières pages, ce qui n'a pas trop gâché mon plaisir.

Pas mal bon...

Note: 4.25/5




De : Rotko21 Envoyé : 2004-11-16 12:30

oui le couperet est excellent, mais il ya d'autres reussites chez westlake :

Donald Westlake. Moi, Mentir ? Rivages Thriller.

2743602838

L'idole de Ploucville !

Ray Jones, chanteur de country, est célèbre et adulé dans sa ville de Branson, Missouri. Les ennuis viennent d'ailleurs : de la justice qui l'accuse d'un viol (et de un ou deux meurtres), et du percepteur qui prétend que Ray Jones a roulé le fisc. Toute ressemblance...

Pour suivre le procès de la vedette locale, la presse à scandale déploie les grands moyens. "Galaxy-hebdo" envoie ses reporters les plus pervers, des crapules sans scrupules. Le journal rival, "Tendances", poursuit les mêmes buts de gros tirages, et entend bien détruire "Galaxy Hebdo".

Ca grouille et ça grenouille dans tous les coins : avocats de Ray Jones, journaleux avides, officiels retors, quelle galerie ! seule Sarah, envoyée spéciale de "Tendances" reste présentable, mais cette naïve reste bouche bée devant l'idole du country !

Westlake s'en donne à coeur joie : chansons nounouilles, pastiches, références burlesques... on perd sans doute à ne pas lire ce roman dans la langue originale, mais la peinture de cette ploucville du sud est réjouissante, - sans compter que les gaffeurs ont plus d'un tour dans leur sac...




De : nirvana1050 Envoyé : 2005-07-07 04:42

"Le couperet"

J'ai beaucoup aimé ce polar noir, social qui traite d'un sujet hélas si actuel, mais avec une victime de licenciement qui décide un beau jour de retrouver du travail d'une manière...hum...originale et amorale. On assiste donc à la transformation d'un père de famille banal qui se débat dans un mariage qui commence à se ressentir de son chômage prolongé, en un tueur en série , qui "débute" dans le crime, s'améliore et y développe son sens de la réflexion.
Une manière féroce de décrire les travers du monde du travail actuel, qui sous couvert de redistribuer des bénéfices substantiels à ses actionnaires, n'hésite pas à licencier son personnel sans se soucier réellement de sa réinsertion et de son avenir, des vies étant dès lors totalement détruites....
Et la fin est délicieusement amorale, car Westlake a le talent de nous faire aimer et adhérer au comportement de son anti-héros.
C'est un polar que je pourrais aussi conseiller au non amateur du genre, de par son originalité.
Ma note: 4,5/5
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Message  petitelune Mar 16 Déc 2008 - 16:18

De : Cocotte8017 Envoyé : 2005-07-24 21:44

Smoke
(Rivages/Noir, 2001, 523 pages)

Freddie, un criminel, décide un jour de cambrioler un laboratoire. Il est alors capturé par deux scientifiques qui le prennent comme cobaye pour tester leur produit. Après avoir ingurgité les formules en question, Freddie se retrouve invisible et s'enfuit du laboratoire. Une poursuite s'amorce alors, car plusieurs veulent retrouver cet homme invisible.
J'avoue que j'ai été déçue par ce polar. J'avais entendu beauocup de bien de cet auteur, mais voilà que l'histoire de Smoke ne m'a pas vraiment captivée. Le livre est divertissant, certains passages sont amusants, mais l'histoire ne m'a pas tenu en haleine. Je crois que je préfère les thrillers où le lecteur cherche à découvrir le coupable d'un crime, ce qui crée un suspense. Ce n'est pas le cas ici, nous avons droit à une poursuite sans grand rebondissement, ni surprise. L'auteur a tenté de rendre réaliste les situations mettant en scène un homme invisible, mais j'ai eu de la difficulté à y croire.

Les jeux de poursuite n'est décidément pas mon genre de lecture favori!

Ma note : 3,25/5




De : Mousseliine Envoyé : 2006-03-08 22:55

Le site personnel de Donald Westlake : http://www.donaldwestlake.com/

Très très bien!




De : Mousseliine Envoyé : 2006-03-08 23:18

Je suis en train de lire Histoire d'os et j'adore, vraiment Donald Westlake, il est brillant! En faisant des recherches j'ai trouvé des choses très bien sur cet auteur qui m'est extrêmement sympatique!

Entrevue avec Stanley Péan dans Le libraire : http://www.lelibraire.org/article.asp?cat=8&id=80

Dans Wikipédia, une très bonne bibliographie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Stark

Plein de sites parlent de Donald Westlake, mais c'est toujours la même chose. On dit partout que c'est un auteur génial....... et une critique d'un de ses livres... soit Le couperet.

Alors vraiment c'est dans le club des rats, même s'il y en a peu par rapport à tout ce qu'il a écrit, qu'on retrouve le plus de critiques...

http://ratsdebiblio.net/westlakedonald.html




De : Mousseliine Envoyé : 2006-03-15 22:04

Histoire d'os
(Rivages Noir, 2000, 472 pages)
Passé ma légère déception de ne pas retrouver le même genre d'histoire que dans "Le couperet", j'ai beaucoup aimé "Histoire d'os". Donald Westlake m'a franchement fait rigoler. Des fous rires irrépressibles... Mon fiston : "Mais maman, qu'est-ce qu'il y a de si drôle, raconte!" Ça ne se raconte pas, faut le lire ce bouquin. Et moi qui habituellement n'apprécie pas l'humour déjanté, là ici c'est brillant, très brillant. Bon allons-y pour un bref résumé.

John Dortmunder, Andy Klep et Stan Murch (un trio de cambrioleurs fort sympathiques, eh oui les méchants on les aime, même qu'on a envie qu'ils réussissent leurs mauvais coups) sont sur une nouvelle affaire. Un pays des Balkans s'est séparé en deux petits pays : La Tsergovie et le Votskojek, les deux revendiquent un siège à l'ONU, mais un seul y aura droit et pour ça faut détenir la relique de Sainte Ferghana Karanovich. C'est le Votskojek qui détient le précieux objet. La Tsergovie loue les services de notre trio de cambrioleurs (fort sympathiques) afin qu'ils dérobent le fameux os, os gardé précieusement à l'ambassade du Votskojek à New York. Un plan en béton mais tout dérape et John Dortmunder se retrouve dans une facheuse position... Mais ça ce n'est que le début.

Ça semble plutôt rocambolesque, en effet ça l'est, mais ça passe très bien car c'est un roman très solide. Le suspense ne nous tient pas sur le bout de notre chaise (très éloigné d'un roman de Harlen Coben) mais on ne s'ennuie jamais et c'est tellement ingénieux qu'on reste béat devant le talent de Donald Westlake.

Humour, personnages décrits à la perfection (on s'imagine dans l'une de ces comédies policières comme il ne s'en fait plus) et New York - moi qui aime tant les romans qui se déroulent à New York - ici j'ai été servie à souhait.

Donald Westlake n'a rien de l'auteur de polars conventionnel, à découvrir, ça c'est certain.

Note : 4.25/5




De : Melisande5505 Envoyé : 2006-04-11 05:42

Smoke / Rivages thriller / 403 pages / traduit par M.-C. Aubert

Freddie, un petit voleur tente de cambriler un laboratoire de recherche. Surpris, il est obligé d'accepter de participer à une expérimentation dont le résultat est de le rendre invisible. Il s'échappe, profite de sa situation pour l'exercice de son métier, alors que plusieurs groupes sont à ses trousses, voulant profiter de son état d'homme invisible pour des opérations bien pires que les vols de Freddie.
Je suis dans l'ensemble d'accord avec le commentaire de Cocotte. C'est un livre certes plutôt amusant, bien construit et écrit mais il manque un je ne sais quoi qui en ferait un livre inoubliable. J'ai trouvé les personnages très sommaires, ce qui m'a peut être empêché de m' y interesser plus. La cavale de Freddie j'avoue m'y être interressé plutôt moyennement, les péritpéties étaient somme toute assez prévisibles, et cette façon de taper sur tout le monde, l'industrie, la police, les chercheurs, pourquoi pas mais il faudrait plus de profondeur et de subtilité. Finalement je comprends pourquoi Westlake réfute la dimensions sociale dans on oeuvre.


2,75 / 5




De : Lauric668 Envoyé : 2006-08-11 09:55

Donald WESTLAKE - Le couperet éditions Rivages thrillers / 246 pages

Résumé del’histoire

Burke Devore était cadre supérieur dans une usine de papier depuis 25 ans. Son entreprise a été déplacée au Canada et il est licencié. Sans travail depuis 2 ans, il réfléchit à la meilleure façon de « rebondir ».

Finalement, il a une idée originale. Il décide d’éliminer la concurrence ainsi que la personne qui a le poste dont il rêve. Mais pourra-t-il « éliminer » des inconnus, qui lui ressemblent beaucoup et qui finalement ne lui ont rien fait ? Et comment va-t-il les supprimer ? Là est tout le suspense du livre. Burke osera-t-il le faire ? De quelle façon ? Et la morale dans tout cela ? Peut-on tuer des gens au nom du chômage et du désespoir ?

Mon avis

Très belle découverte pour moi avec cet auteur. Il a un humour noir et grinçant. Le rythme est enlevé et il y a peu de temps mort.

Je ne pensais pas qu’un livre traitant du problème du chômage, vu toutefois sous un angle inattendu, pourrait soulever un tel enthousiasme chez moi. J’ai trouvé le sujet très bien traité et passionnant. J’ai eu bien de la peine à laisser ce livre en suspend pour aller travailler !

Je le conseille fortement aux amateurs de thriller



Note : 5/5




De : Claudeg061 Envoyé : 2006-10-03 16:34

" Bon app’ ! " de Donald Westlake carré noir

" Ce ne sont pas des gangsters. Ce sont des magistrats municipaux. Ils sont florissants et débonnaires. Il y a parmi eux des imbéciles, des potiches d’honneur et de gros malins. Ce sont des crapules, des voleurs et des escrocs. Mais ça se passe légalement et ça ne fait de tort à personne. Ils ne feraient pas de mal à une mouche. Moi, j’enregistre et je me tais. C’est mon métier : enquêteur agréé, officiel, à la coule. Jusqu’au jour où je m’aperçois que je sais trop de choses et que ces braves gens m’en veulent. A mort ! "

Attention ! Attention, petit bijou littéraire !

Ce roman ne changera pas la face du monde en ce qui concerne l’intrigue (mais comme le dit si bien Samuel Fuller dans " Pierrot le fou " la fiction c’est toujours de l’amour, la mort, du sexe, de la violence…), non il ne révolutionnera pas plus la littérature mais au moins il nous offre un style, une gueule je dirais. Comme Stravinsky qui ne se préoccupait pas d’harmonie mais de contrepoint, Westlake ne s’entiche pas de descriptions mais de dialogues. Là où le génie russe laissait dialoguer un hautbois et une clarinette, Westlake laisse se répondre les protagonistes de son récit, il laisse parler sa fougue et sa gouaille. Pleine d’humour et d’ironie bien sentie, de petites allusions clinquantes et de queues de poissons, sa langue est un plaisir qui se renouvelle à chaque page : une vraie prospection dans l’exposition d’un plan de travail sommaire, empirique. Il y a une vraie virtuosité du langage chez Westlake qui ne peut qu’inspirer l’admiration.

Plus qu’un roman ce petit livre est un " Sacre du printemps " à lui seul, sans le parfum sulfureux mais avec ce jeu de Répons entre les différents instruments.

Claude
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Message  petitelune Mar 16 Déc 2008 - 16:20

De : Cocotte8017 Envoyé : 2006-10-26 19:40

Le couperet
(Rivages Noir, 2005, 332 pages)

Burke Devore, cadre d’une grande papetière, perd son emploi. Après deux ans de chômage et bien des difficultés à subvenir aux besoins de sa famille, il décide de prendre les grands moyens pour retrouver un emploi. La meilleure façon selon lui serait d’éliminer les candidats potentiels susceptibles de se retrouver sur sa route…

Un polar tout à fait différent et original qui sort des sentiers battus! Je connaissais un peu l’histoire ayant lu les résumés des critiques précédentes, mais je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle soit traitée de cette façon. On est loin de l’enquête policière classique. On se retrouve plutôt à suivre Burke, le narrateur, dans l’exécution de son plan diabolique et logique à la fois. L’auteur nous présente les répercussions sur les individus d'un système axé sur la quête du meilleur profit possible. Un système qui donne parfois le mauvais exemple et qui peut pousser à l’immoralité.

Un polar original à lire absolument!

Ma note : 4,75/5




De : lassy Envoyé : 2006-11-07 15:02

le couperet

Le narrateur, Burke Devore, la cinquantaine, est au désespoir. Jamais il ne sera réembauché. "L'équation est dure, réelle, impitoyable. Nous arrivons à court d'argent, Marjorie, moi et les enfants, et nous arrivons à court de temps. Il faut que je trouve un emploi, c'est tout.(...) Mais nous sommes trop nombreux à courir après trop peu d'emplois, et il y a d'autres gars dans l'arène ..."

Alors germe dans son esprit une idée pour le moins expéditive. Froidement, et avec une logique implacable, il va tout faire pour être le premier sur la liste des prétendants....

C'est peu courant, un roman noir qui met en scène un cadre respectable, dont la vie est confortable, bien réglée. Mais les aléas de la vie, (de la société), vont provoquer chez lui un nouveau comportement : est-ce qu'il disjoncte complètement ? non ! tout est bien pesé, mûri, calculé.... ça fait froid dans le dos, et le talent de monsieur Westlake n'y est pas pour rien ; son humour y est très discret, c'est l'efficacité qui mène la danse, la méthode, le sang-froid... notre société de consommation ne clame-t-elle pas elle-même : "la fin justifie les moyens" ?

Voilà un roman qui ne laisse pas froid (le lecteur !)

4/5




De : odilette84 Envoyé : 2006-12-29 15:32

DEGATS DES EAUX
ed.rivages/noir (621p)

4° de couv :
rentrant chez lui après un cambriolage, Dortmunder découvre avec effroi que son appartement est occupé par un ancien compagnon de cellule que personne n'aurait voulu voir libéré.
Quelques temps avant son arrestation, le dénommé TomJimson avait réussi un coup dont il avait enterré la produit dans la petite ville de Putkin's corner. Hélas, pendant qu'il était nourri logé aux frais e l'état, les autorités en ont lâchement profité pour édifier un barrage, précisément là. Résultat, le butin gît sous les 20 m d'eau du lac de retenue, mais Tom a un plan : faire sauter le barrage pour assécher le réservoir. Que la population locale périsse noyée n'est pour lui qu'un détail.
Un détail majeur pour Dortmunter qui va tout faire pour détourner Tom de son projet...

Pour récupérer le butin sans mort d'homme, Dortmunder va constituer une équipe dans l'esprit "ocean's eleven" sauf que tous les associés sont des "bras cassés de première".
La récupération du trésor va devenir une épopée rocambolesque hilarante avec des coups de théâtre à répétition.
Ce roman est jubilatoire.
Westlake est un excellent auteur qui sait mantenir le suspense jusqu'aux dernières pages !
Ce livre ferait un excellent film.
Je connaissait "le couperet" car j'ai vu le film avec José Garcia.
Je vais me mettre en quête d'autres romans de cet auteur car c'est un excellent filon.
ma note : 4,5/5
lecture idéale pour se détendre.




De : doriane99 Envoyé : 2007-03-06 07:30

Le couperet

Burke Devore, la cinquantaine a été victime d'un dégraissage dans l'usine de papier où il était directeur des ventes. La période du chômage est intenable, il décide d'user d'un moyen radical pour éliminer ses concurrents potentiels et trouver un nouveau job.

Un livre bien noir, on y sent le désespoir d'un homme brisé qui, pour s'en sortir, n'hésite pas à recourir au meurtre. Il a perdu toute moralité et n'a plus qu'un seul but, retrouver un travail pour retrouver sa vie :

"... tuer... Par auto-défense, en réalité, pour défendre ma famille, ma vie, mon crédit, mon avenir, ma personne, ma vie."

Une satire sociale bien amère et intéressante mais j'ai trouvé le livre un peu répétitif quant aux préparations des meurtres, j'ai trainé dans ma lecture... J'ai quand même bien envie de voir le film !

3/5




De : odilette84 Envoyé : 2007-05-07 15:15

pourquoi moi ?

on prend les mêmes et on recommence...l'équipe de bras cassés dans une nouvelle aventure.
Cette fois, Dortmunder va par inadvertance dérober un joyau de grande valeur et se trouver au coeur d'un conflit international. Il a sur le dos tous les flics de la ville, le FBI et des groupes étrangers, plus les malfrats du milieu...
autant le dire tout de suite, j'ai été déçue...bien moins drôle et original de "dégâts des eaux".
en fait je préfèrerais lire des livres qui ne mettent pas toujours en scène ces malfrats loosers...mais du même auteur car il a une bonne imagination.
ma note 2,5/5




De : odilette84 Envoyé : 2007-07-04 17:28

le contrat

deux amis écrivains se retrouvent après des années. L'un a réussi c'est Bryce , l'autre non, c'est Wayne. Ils vont faire un contrat. Bryce aide Wayne à condition que celui-ci tue sa femme.
les deux hommes se retrouvent liés par un terrible secret qui va entacher le reste des évènements.

L'idée est intéressante, l'analyse de la psychologie des personnages est bien faite. Il n'y a pas de moralité dans ce livre. C'est ce qui est intéressant aussi.
J'ai passé un bon moment, même si je pense que l'auteur aurait pu aller encore plus loin ...
ma note 3,5/5




De : odilette84 Envoyé : 2007-08-13 16:24

Jimmy the Kid

Revoilà nos compères dans une nouvelle aventure. Il s’agit cette fois d’un enlèvement d’enfant. Pour être sûr que cela tourne bien, ils copient à la lettre celui relaté dans un roman…bien entendu, la malchance s’en mêle…

Je ne suis pas emballée cette fois encore, cette histoire n’est pas de la veine de « dégâts des eaux ».

Correct sans plus

2/5




De : odilette84 Envoyé : 2007-09-25 16:31

Les sentiers du désastre

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Paria ! " Voilà un mot que Monroe Hall voudrait voir disparaître du vocabulaire. Est-ce sa faute à lui s'il est né riche et qu'il n'a pas résisté à empocher l'argent de ses actionnaires, les poussant au désespoir ou à la colère ? Est-ce sa faute encore s'il a pu échapper à la justice et transformer l'ensemble de ses biens en une fondation, dont il est le désintéressé gérant ? Et pourquoi son professeur de musculation lui en veut-il d'avoir signalé aux impôts les sommes qu'il lui a versées en liquide ? Cela justifie-t-il qu'on l'appelle un " paria ", et qu'il n'arrive plus à avoir de vie mondaine parce qu'aucun employé de maison ne veut travailler pour lui ? Le destin est trop cruel. Jusqu'au jour où, comme par miracle, son agence lui envoie un merveilleux groupe de serviteurs : un majordome, un chauffeur, un secrétaire, un garde du corps. Seulement voilà : Monroe Hall ne sait pas que le véritable nom de son majordome est John Dortmunder et que lui et ses amis ont l'intention de vider sa grande demeure de sa magnifique collection de voitures anciennes. Mais Dortmunder n'imagine pas combien de gens haïssent Monroe Hall. Lorsque ce dernier disparaît sans laisser de trace, la police fait son apparition. Et comme tout amateur de romans policiers le sait, dans ce genre d'histoire le principal suspect est toujours... le majordome. Dortmunder est de retour, et ses aventures sont plus que jamais inénarrables. La presse américaine a souligné que, avec ce personnage, Donald Westlake a quasiment inventé un nouveau genre littéraire. La " Dortmundermania " est à son apogée dans ce nouveau chef-d'œuvre.

Ma critique :
Une nouvelle aventure de la bande de Dortmunder. Sympathique, lecture détente. Sans plus, je suis toujours à al recherche de la perle rare depuis « dégâts des eaux."
oui, oui, je me répète ...
Ma note
3/5




De : Myanka_K9 Envoyé : 2007-12-30 15:18

Adios Schéhérazade
(Seuil Policiers - 211 pages)

4eme de couverture
Pour écrire un livre porno par mois, il faut avoir une sacrée plume et une imagination érotique pour le moins débridée. Edwin Topliss ne manque de ni de l'une ni de l'autre, jusqu'au jour où ses fantasmes tombent en panne de luxure. Tout ce qu'il parvient à écrire, ce sont quinze pages quotidiennes et besogneuses qui se transforment peu à peu en un réglement de comptes avec lui-même, l'amour, son métier, son existence minable. Dans un délire grandiose, et alors qu'il est accusé d'un meutre qu'il n'a pas commis, Edwin Topliss descent en chute libre dans les profondeurs d'une introspection cocasse et hilarante. Adios Schéhérazade est l'un des romans les plus drôles et les plus astucieux d'un des grands du polar américain.

Westlake est peut-être un des grands du polar américain et il a sûrement écrit de bons bouquins, mais celui-ci ne fait pas partie du lot. Quel ramassis de nullités! Je vous mets la 4eme de couverture parce que ce roman ne vaut pas la peine de se casser la tête pour faire autrement. Hilarant??? Pas drôle pour un sous oui! Ça n'a pas réussi à me tirer un seul sourire. . . une moue de dégoût plutôt! C'est sans queue ni tête. C'est rien. Et le personnage, Edwin Topliss (!!!), ne m'a inspiré que du dédain. BEURK! De plus, la 4eme de couverture est erronée. Il n'est pas accusé de meurtre mais d'attentat à la pudeur. . . et moi qui l'ai lu jusqu'au bout pour voir qui tuerait qui! Le personnage essaie de pondre quinze pages (un chapitre) de porno par jour mais n'y arrive pas et part à la dérive. . . pour recommencer le lendemain. Le plus loin qu'il se rende est au chapitre 3. C'est tellement anal par moment qu'on a l'impression que ça a été écrit par un ado de 13 ans. Il ne faudrait pas se surprendre du fait que ce livre n'ait été traduit que 15 ans après sa parution en anglais. En fait ce qui est surprenant c'est qu'il ait même été traduit, et qu'un éditeur ait eu envie de le publier.

0.5/5
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Message  doriane99 Mer 11 Fév 2009 - 21:17

"Dortmunder était très, très, très, très, en colère.
Se faire arrêter était une chose, être condamné, envoyé en prison, avoir un casier, devoir porter du denim mal coupé, supporter la proximité de citoyens profondément indésirables, écouter des conférences, faire des travaux d'atelier, manger des saloperies, c'était dans l'ordre des choses, cela faisait prtie des risques prévisibles et acceptés de l'existence. Mais dse laisser ridiculiser ? Etre humilié ? Etre volé... par un propriétaire ?"



Ici est résumé le principal de l'histoire de ce policier. Dortmunder, cambrioleur professionnel, s'est fait rouler dans la farine ! Non content de se faire surprendre au beau milieu de ses méfaits, il se fait voler ! Lui ! par le propriétaire au sens de l'humour discutable... Il n'a plus qu'un but : se venger de cet olibrius et récupérer son bien !
J'ai lu Westlake l'an passé, "le couperet" m'avait pas mal plu dans le fond mais je n'ai pas du tout accroché à la forme. J'y trouvais trop de redites, une critique de la société un peu trop brutale. Il m'a laissé une impression mitigée.
Odile, ma copine d'Auféminin, grande fan de Westlake a voulu me faire changer d'avis et m'a offert deux aventures de Dortmunder : celle-ci et "dégâts des eaux". Eh bien, elle a réussi à me réconcilier avec Westlake ! Je me suis régalée à la lecture de ce policier humoristique.
On y retrouve critiqués certains abus de notre société, mais de façon bien plus subtile que dans le couperet : une petite réflexion d'un des protagonistes, un constat amusé qui fait rire jaune quand on y réfléchit un peu plus. Sous couvert d'humour à toutes les pages, Westlake fait passer ses critiques en douceur.
L'équipe de "bras cassés" qui entoure Dortmunder est hilarante ! Je mettrai juste un "bémol" : j'ai peur que les autres aventures de l'anti-héros n'aient un air de "réchauffé"... Mais il me faudra lire "dégâts des eaux" pour en savoir davantage...
3,5/5
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Message  Philcabzi Jeu 6 Aoû 2009 - 11:53

Donald Westlake - 1933-2008
donald westlake - Donald WESTLAKE (Etats-Unis) 200px-Donald_Westlake
Écrivain américain touche-à-tout, il écrira des polars humoristiques, des romans noirs, des thrillers et même de la science-fiction et du fantastique.
Il a écrit sous divers pseudonymes, en particulier ceux de Richard Stark et Tucker Coe.

Bibliographie

Nouvelles
Drôle d'alibi (The curious facts preceding my execution , 1969)
Pièces détachées (recueil français original , 1981)
Levine (Levine , 1959-1984)
Anarchaos (Tomorrow's crimes comprenant Anarchaos, 1989, Le gagnant - The winner - , 1970, Hydre - Hydra - , 1984)
Voleurs à la douzaine (Theives' dozen , 2004)

Romans
Le Zèbre (The Mercenaries, 1960)
Bon app' ! (Killing time, 1961)
361 (L'assassin de papa) (361, 1962)
Un loup chasse l'autre (Killy, 1963)
Festival de crêpes (Pity him afterwards, 1964)
Le pigeon d'argile (The Fugitive pigeon, 1965)
La mouche du coche (Les Cordons du poêle) (The Busy body, 1966)
Pris dans la glu (The Spy in the ointment, 1966)
Le pigeon recalcitrant (Divine providence) (God save the mark, 1967)
Kidnap-party (Who stole Sassi Manoon?, 1968)
Crédit est mort (Somebody owes me money, 1969)
Pour une question de peau & Envoyez les couleurs (Up your banners, 1969)
Adios Scheherezade (Adios Scheherezade, 1970)
Gendarmes et voleurs (Cops and robbers, 1972)
Place au gang ! avec Brian Garfield (Gangway, 1973)
Drôles de frères (Brothers keepers, 1975)
Un Jumeau singulier (Two much, 1975)
Aztèques dansants (Dancing Aztecs, 1976)
N'exagérons rien! (A travesty, 1977)
Ordo - traduction de Jean-Patrick Manchette (Ordo, 1977)
Château en esbrouffe (Castle in the air, 1980)
Kahawa - traduction de Jean-Patrick Manchette (Kahawa, 1981)
Faites-moi confiance (Trust me on this, 1988)
Trop humains (Humans, 1992)
Moi, mentir ? (Baby, would I lie?, 1994)
Smoke (Smoke, 1995)
Le Couperet (The Ax , 1997)
Le Contrat (The Hook, 2000)
Motus et bouche cousue (Put a lid on it, 2002)
Mort de trouille (The Scared Stiff,2002)
Argent facile (Money for Nothing, 2003)

Série Dortmunder
Pierre qui roule (Pierre qui brûle) (The Hot rock, 1970)
Le Paquet (Bank shot, 1972)
Jimmy the Kid (Jimmy the Kid, 1974)
La Joyeuse magouille (Personne n'est parfait) (Nobody's perfect, 1978)
Pourquoi moi ? (Why me, 1983)
Le Ciel t’aidera ? & Bonne conduite(Good behavior, 1985)
Dégâts des eaux (Drowned hopes, 1990)
Histoire d'os (Don't ask, 1993)
Au pire, qu'est-ce qu'on risque ? (What's the worst that could happen ?, 1996)
Mauvaises Nouvelles (Bad news, 2001)
Les sentiers du désastre (Road to ruin, 2005)
Watch Your Back! (2005)
What's So Funny? (2007)
Les deux derniers étant parus uniquement en Amérique.

Série Parker (sous le pseudonyme de Richard Stark)
Comme une fleur (The Hunter, 1962)
Peau neuve (Parker fait peau neuve) (The Man with the getaway face, 1963)
La Clique (Parker part en croisade) (The Outfit, 1963)
Pour l'amour de l'or (The Mourner, 1963)
En coupe réglée (Parker fait main basse) (The Score, 1964)
Rien dans le coffre (The Jugger, 1965)
Le Septième (Le septième homme) (The Seventh, 1966)
Sous pression (Parker rafle la mise) (The Handle, 1966)
Travail aux pièces (The Rare coin score, 1967)
Le Divan indiscret (Parker reprend son vol) (The Green eagle score, 1967)
Blanc-bleu noir (The Black ice score, 1968)
Un petit coup de vinaigre (The Sour lemon score, 1969)
Planque à Luna-Park (Slayground, 1971)
Le Défoncé (Parker sonne l'hallali) (Deadly edge, 1971)
Portraits gratis (Plunder squad, 1972)
Signé Parker (Butcher's moon, 1974)
Comeback (Comeback, 1998)
Backflash (Backflash, 1998)
Flashfire (Flashfire, 2000)
Firebreak (Firebreak, 2001)
Breakout (Breakout, 2002)
Nobody Runs Forever (2004 , non traduit)

Série Grofield (sous le pseudonyme de Richard Stark)
La Demoiselle (The Damsel, 1967)
La Dame (The Dame, 1968)
L'Oiseau noir (The Blackbird, 1971)
Les Citrons ne mentent jamais (Lemons never lie, 1971)

Série Tobin (sous le pseudonyme de Tucker Coe)
Chauffé à blanc (Kinds of love,kinds of death, 1968)
Le sang des innocents (Murder Among Children, 1967)
Alerte aux dingues (Wax Apple, 1970)
Tantes à gogo (A Jade In Aries, 1970)
Le poster menteur (Don't lie to me, 1972)

Wikipedia

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Message  Philcabzi Jeu 6 Aoû 2009 - 11:55

Dégâts des eaux
Ed. Rivages/Noir, 2006, c1990, 621 pages, ISBN 2-7436-1528-1
Titre original: Drowned Hopes (Traduit de l'américain par Jean Esch)

Ma note: 4,75/5

Résumé:
En rentrant chez lui, John Dortmunder à la mauvaise surprise de retrouver Tom Jimson, un ancien co-détenu que les autorités n'auraient jamais dû relâcher. Celui-ci a besoin d'aide pour retrouver un butin maintenant enfouis sous un réservoir d'eau. Le plan initial? Faire sauter le réservoir, l'eau se déverse sur les villages avoisinants et récupérer le butin. Mais John, en bon criminel, à une conscience et refuse de tuer tout ces gens. Il devra alors concocter un nouveau plan et surtout prouver que son cerveau est plus efficace qu'un ordinateur, une machine infernale au yeux de cet homme réticent à toute nouvelle technologie (ne pas oublier que le livre fut publier en 1990). Il s'entourera donc de ces accolytes, Andy, Stan et sa mère, Tinny et un plongeur, Doug. Mais le réservoir ne semble pas vouloir les laisser faire et on dirait bien qu'il veut la peau de John...

Mon avis:
J'avais le nom de cet auteur dans ma LAL depuis un bon moment déjà et Odilette a eut la brillante idée de m'offir ce livre en cadeau pour le swap de La Rentrée. J'ai adoré et j'ai rit aux éclats au moins une fois par chapitre et souvent plus. Je dois vous dire que je le lisais lors de mes vacances en Écosse, alors imaginez moi dans un dortoir de l'auberge de jeunesse à rire des facéties de ces personnages... John, Andy, Stan, Tinny et les autres de la bande sont des personnages attachants qui nous font découvir l'univers du criminel "gentil"! On se demande bien quelle sera la prochaine aventure (ou plutôt bévue!) de ce groupe de farfelus et on se prend à vouloir les voir réussir. L'écriture, vous l'aurez deviné, est truffée de jeux de mots, d'analogie étrange, mais aussi très vivante et recherchée. Donc, merci Odilette pour cette belle découverte!

P.S. J'adorerais voir ce livre transposé au cinéma, et bizarement j'y ai vu des comédiens québécois dans le rôle de ces hurluberlus!

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Message  Mousseline Jeu 6 Aoû 2009 - 15:04

Belle critique Phil... ça me donne le goût de relire Westlake!!!

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Message  odilette84 Jeu 6 Aoû 2009 - 15:42

Belle critique Philcabzi ! wink

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Message  Philcabzi Lun 23 Nov 2009 - 11:44

Westlake écrit aussi sous le pseudonyme Richard STARK

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Message  Philcabzi Mar 9 Mar 2010 - 12:19

Le couperet
Ed. Rivages/Noir, 2000, c1997, 333 pages, ISBN 2-7436-0711-4
Titre original: The Ax (traduit de l'américain par Mona de Pracontal)

Ma note: 3/5

Plusieurs résumés ont été fait, je vous y réfère donc.

Mon avis:
J'ai été très surprise par ce roman, mais j'aurais m'y attendre un peu. J'avais lu auparavant l'excellent Dégâts des eaux, un polar humoristique irrisistible, et je m'attendais un peu au même genre. Pourtant je n'avais qu'à porter attention à la collection dans laquelle le livre a été publié: Rivages/Noir! Bon finalement ce ne fut pas si grave parce que j'aime le roman noir.
J'ai trouvé le récit très original dans son ensemble mais un peu trop redondant par moment (j'aurais coupé à 4 CV !!) mais c'est surtout la fin qui m'a déçu. J'ai eu l'impression que l'auteur ne savait plus comment finir son histoire donc nous en laisse la pleine responsabilité.
Malgré cela, j'ai apprécié ma lecture surtout parce que j'aime son écriture, que je ne saurais vraiment définir (vivante, sarcastique, imagée?), et parce que l'histoire est tout de même intéressante.

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Message  Philcabzi Lun 12 Juil 2010 - 11:13

Au pire, qu'est-ce qu'on risque?
Ed. Rivages/Noir, 2004, c1996, 406 pages, ISBN 2-7436-1198-7
Titre original: What's the worst that could happen? (traduit de l'américain par Marie-Caroline Aubert)

Ma note: 4.75/5

Résumé:
Dortmunder était très, très, très, très, en colère. Se faire arrêter était une chose, être condamné, envoyé en prison, avoir un casier, devoir porter du denim mal coupé, supporter la proximité de citoyens profondément indésirables, écouter des conférences, faire des travaux d'atelier, manger des saloperies, c'était dans l'ordre des choses, cela faisait partie des risques prévisibles et acceptés de l'existence. Mais de se laisser ridiculiser ? Etre humilié ? Etre volé... par un propriétaire ?
Dortmunder ne l'acceptera pas! Il traquera le propriétaire farceur pour récupérer son bien et ce avec l'aide de ses amis. On ne s'en prends pas à Dortmunder sans en subir les conséquences...

Mon avis:
J'ai retrouvé Dortmunder et sa bande avec un immense plaisir. Odilette a comparé la bande d'escrocs de Dégâts de eaux à Ocean's Eleven, et bien dans cet opus c'est encore plus vrai car il s'en prenne à un casino!! Encore une fois, j'ai ri et j'ai souhaité les voir réussir leurs entreprises. Mon seul bémol ce sont les moments où Max, le propriétaire, utilise LE livre. Ces moments-là sont un peu plus lents mais tout de même révélateur de la personnalité de cet homme, ils auraient juste fallu les raccourcir un peu. Par contre, j'ai, une fois de plus, adoré l'écriture de Westlake que le Washington Post qualifie de "L'homme le plus drôle du monde", rien de moins! Donc, avis à ceux et celles qui veulent lire une histoire qui fait sourire pour une fois, ce livre (ou du moins la série Dortmunder) est pour vous!

Citation:
Et Max Fairbanks debout au centre de la pièce, vêtu lui aussi d'un peignoir d'éponge blanc, plus un petit .38 S&W serré dans son poing droit et pointé avec fermeté sur le voleur, un individu aux épaules tombantes et à l'air abattu, vêtements foncés et cheveux clairsemés, qui semblait tellement effondré et démoralisé qu'on ne voyait pas l'intérêt de le menacer avec autre chose qu'une banane.

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Message  Mousseline Ven 29 Avr 2011 - 23:22

Je viens d'y penser... trop tard... dans ma super commande polars, j'aurais dû inclure un livre de Donald Westlake.

Trop tard... ok je note pour une prochaine fois.

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Message  Philcabzi Lun 6 Juin 2011 - 11:39

Pierre qui roule
Ed. Rivages/noir, 2007, c1970, 301 pages, ISBN 978-2-7436-1616-8
Titre original: The Hot Rock (traduit de l'américain par Alexis G. Nolent)

Ma note : 5/5 coeur

Résumé:
Dortmunder sort tout juste de prison. Il a juré au directeur qu'il suivera le droit chemin... le droit chemin vers la prochaine combine oui! Justement, Andy Kelp l'attend à la porte de la prison pour lui proposer un coup pas trop difficile qui devrait renflouer leurs portefeuilles. Une émeraude, de la taille d'une balle de golf et qui est un symbole religieux pour le Talabwo, un petit pays d'Afrique, est la propriété du l'Akinzi depuis que ce pays et le Talabwo ont été séparés en deux pays distincts. Présentement la pierre se trouve au Musée de New Yors alors Dortmunder, Kelp ainsi que Stan, Greenwood et Cheftwick iront simplement la cueillir. Oups, pas si facilement finalement, la pierre leur glissera entre les doigts et ils devront aller la chercher dans bien des endroits...

Mon avis:
Il n'y a pas a dire, j'adore Dortmunder et sa bande! Cette histoire est la toute première de la série Dortmunder, celle où on rencontre les personnages haut en couleur qu'on apprendra à aimer au fil des pages. Parce que oui, on aime ces bandits au code d'honneur un peu lousse, ces cambrioleurs qui ne font pas dans le meurtre, le viol, la violence gratuite. Mais la grande qualité de cette série c'est l'humour extraordinaire de Westlake et sa façon de raconter digne des grands humoristes. C'est quand même pas courrant de s'esclafer plusieurs fois en lisant un bouquin!! Shocked C'est une histoire rocambolesque qu'il ne faut pas prendre au sérieux, qui apporte un grand sourire à n'importe quelle journée un peu déprimante.

P.S. En lisant le résumé de Histoire d'os je remarque que l'histoire est très similaire, du moins pour le début. Histoire d'os a été publié 23 ans plus tard, je vais certainement me le commander pour voir les différences.

P.P.S. Un film est tiré de Pierre qui roule : Les quatre malfrats (1972)

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Message  Louvaluna Ven 24 Juin 2011 - 9:06

Ouh la ! J'ai failli passer à côté de ça moi ! C'est un privilège de pouvoir rire en lisant, alors je m'empresse de noter ce titre. Very Happy
Phil, comment situerais-tu Donald Westlake par rapport au style de Jim Thompson ?

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« J'aime la lecture en général. Celle où il se trouve quelque chose qui peut façonner l'esprit et fortifier l'âme est celle que j'aime le plus. » - La Rochefoucauld
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Message  Philcabzi Ven 24 Juin 2011 - 11:16

Les personnages de Westlake sont attachants, ce sont des criminels mais n'aiment pas trop la violence alors que les personnages de Thompson sont méchants, violents.

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Message  zeta Ven 24 Juin 2011 - 11:39

Moi aussi, il faudra qu'un jour je lise la série consacrée à cette bande de malfrats sympas. Jusqu'à maintenant je ne l'ai jamais trouvée dans mes librairies habituelles.
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Message  Philcabzi Ven 24 Juin 2011 - 13:50

Je pourrais mettre le premier de la série "Pierre qui roule" en LV s'il y en a qui sont intéressés.

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Message  Cyrielle Ven 24 Juin 2011 - 13:57

Je serai intéressée Phil Very Happy

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Message  Cyrielle Ven 22 Juil 2011 - 7:23

PIERRE QUI ROULE

donald westlake - Donald WESTLAKE (Etats-Unis) 51F5SWID%2BKL._SS400_

Je ne refais pas de résumé celui de Phil est très bien.

Ma note: 5/5 donald westlake - Donald WESTLAKE (Etats-Unis) 397940
J'ai passé un excellent moment de la première à la dernière page. J'ai été tenu en haleine tout le long du livre, l'histoire est orginale, drôle, les personnages sont vraiment attachants et je suis une grande fan de Dortmunder, son côté cynique et froid me plaît beaucoup.
J'ai beaucoup ri des situations dans lesquelles se sont mis ses 5 malfrats et de certaines répliques vraiment digne d'un film.
La fin est assez surprenante, jusqu'au bout on se demande ce qu'il va se passer.
Un vrai bon moment de lecture, que je conseille à tout le monde.

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Message  Philcabzi Ven 22 Juil 2011 - 12:17

Je suis super contente de t'avoir fait découvrir cette bande de malfrats farfelus!

Spoiler:

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Message  Cyrielle Ven 22 Juil 2011 - 12:21

Spoiler:

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Message  Cyrielle Jeu 28 Juil 2011 - 11:32

LE PAQUET

donald westlake - Donald WESTLAKE (Etats-Unis) 41pJWSE%2BnFL._SS500_

On retrouve Dortmunder et sa bande accompagné d'un ancien agent du FBI. Leur plan cette fois ci, voler une banque qui se trouve provisoirement dans une caravane.
Comment vont ils faire et surtout vont il réussir?

Mon avis: 4/5
Encore une aventure originale dans laquelle j'ai retrouvé 3 des membres de cette bande de malfrats loufoques.
J'ai encore beaucoup ris et la fin est vraiment marrant, surtout la dernière phrase!
Mais il a manqué un petit quelque chose à l'histoire pour que ça soit un coup de coeur comme Pierre qui roule.
C'est tout de même une très bonne lecture, j'ai passé un très bon moment et je continurai à lire les aventures de Dortmunder & co.

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Message  Philcabzi Mar 16 Aoû 2011 - 14:58

Le paquet
Ed. Gallimard, 1973, c1972, 252 pages
Titre original: Bank shot (traduit de l’américain par M. Sinet)

Ma note: 4/5


Résumé:
Après un coup pas super bien réussi (Pierre qui roule), Dortmunder s’est recyclé en vendeur itinérant d’encyclopédies (inexistantes mais ça c’est un détail!). Quand Kelp lui propose un coup il n’est pas très chaud à l’idée surtout s’il faut s’associer à un ex-agent du FBI qui a été viré pour une poignée de main. Mais bon, l’idée fait son chemin et le fait de voler une banque, en fait le bâtiment au complet, lui paraît de plus en plus intéressante. Mais rien n’est jamais facile dans le merveilleux monde du crime...

Mon avis:
Voici donc le deuxième opus de la série Dortmunder. J’ai retrouvé avec joie toute la bande, ainsi que May et maman Murch (que j’adore!). L’histoire est toujours aussi rocambolesque, invraisemblable, mais cette fois-ci elle est plus lente, on suit étape par étape la planification, le vol ainsi que la suite. Je n’ai pas par contre retrouvé l’humour aussi présent dans ce tome que les autres de la série que j’ai lu. Peut-être un effet de traduction? Je ne sais pas, tous les livres que j’ai lu de cet auteur on été traduits par des traducteurs différents. Mais bon, c’est un détail, j’ai quand même lu le bouquin avec grand plaisir en une seule journée!

P.S. Le titre de la version française ne convient pas du tout à l'histoire, vous ne trouvez pas?

Merci Cyrielle pour le prêt!

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Message  Cyrielle Mer 17 Aoû 2011 - 8:51

Il est vrai que le titre n'est pas tellement approprié, j'aurai bien vu, La caravane comme titre.

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Message  Cyrielle Jeu 25 Aoû 2011 - 7:09

LA MOUCHE DU COCHE
donald westlake - Donald WESTLAKE (Etats-Unis) 51HP5BP2HEL._SS500_



Présentation de l'éditeur
Aloysius Eugène Engel est entré dans la mafia pour suivre les traces de son père et en révolte contre sa mère qui voulait lui faire faire des études. Par accident, il est devenu le bras droit du caïd Nick Rovito. Ce qui implique des besognes souvent terre à terre, comme porter le cercueil d'un collègue nommé Charlie. Mais la journée n'est pas finie que Nick ordonne à Aloysius d'aller déterrer Charlie. En effet, ce dernier a été enseveli avec sa veste bleue, dont les coutures regorgent... d'héroïne ! Violer un cimetière en pleine nuit n'est pas une partie de plaisir. D'autant plus que le cercueil est vide et que le cadavre s'est envolé... Publié à la série noire sous le titre le : cordons du poêle dans une version tronquée, ce cocktail d'action et d'humour est aujourd'hui disponible dans une traduction révisée et complétée.




Mon avis: 4/5

Westlake est toujours aussi efficace!
Le début était très drôle, par la suite c'est devenu un thriller typique, avec complot et chasse à l'homme mais très bien orchestré par ce maître de la littérature policière.
Car il m'a définitivement conquise pour son style, son humour, ses personnages sans violence et attachant malgré qu'ils soient du côté obscur de la société.
La Mafia est bien décrite même si elle est moins virulente que dans la réalité, mais c'est ce qui fait le charme de Westlake.
Un bon roman qui se lit très bien, il y a de l'humour, du suspense, on se demande jusqu'à la fin quel va être le dénouement.

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