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Définition de la littérature fantastique

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fantastique - Définition de la littérature fantastique Empty Définition de la littérature fantastique

Message  Invité Sam 20 Déc 2008 - 23:23

De : Livrovore (Message d'origine) Envoyé : 2005-09-01 03:36

Bonjour !
J'aimerais que l'on soit tous bien d'accord sur la définition de la littérature fantastique car en tout cas moi je ne connais pas très bien, j'ai cherché sur Internet et j'ai trouvé :

Le fantastique est un genre littéraire fondé sur la fiction, racontant l’intrusion du surnaturel dans un cadre réaliste, autrement dit l’apparition de faits inexpliqués et théoriquement inexplicables dans un contexte connu du lecteur.

C'est à dire, donc, qu'il faut que le cadre de l'histoire soit au départ réaliste, et que le surnaturel apparaisse dans l'histoire. Je ne savais pas (je pensais que toute l'histoire pouvait être tout à fait surréaliste, j'ai dû confondre avec un autre genre de littérature)

Donc voilà je voulais juste savoir si tout le monde voyait bien ça comme ça, et s'il n'y avait donc que moi à l'ignorer. Merci de m'éclairer



De : nimbus Envoyé : 13/05/2003 18:48

Dans la SF on retrouve les héritiers de Bradbury et d'Asimov. Des voyages interstellaires, des planètes inconnues, des technologies avancées, des intelligences artificielles...

En fantasy ce sont plutôt les héritiers de Tolkien: monde féerique, cohérent mais différent du notre, souvent médiéval,avec selon les cas dragons, fées, elfes, magie,....

Le domaine fantastique est plus flou, ce sont les fils de Poe ou de Th Gautier.Le monde décrit est indifférent, mais il s'y deroulent des évenements irrationnels : fantomes, vampires,...

De plus en plus nombreux sont les auteurs qui s'amusent à mélanger les genres! Chaque genre est divisé en sous-domaines! La fantasy peut être "dark" ou "heroic" ou "soft" ou encore "pink" ! Pour moi cela ne veut plus dire grand chose!



De : Stephermanicus Envoyé : 2005-09-01 07:42

Hello,
Pour parler d'abord de littérature "arthurienne" : c'est une littérature qui appartient au genre de la Fantasy, en francais en général on appelle ca le merveilleux : comme l'a dit Nimbus, il s'agit souvent d'une époque médiévale ou qui y fait penser. On peut parler de Tolkien mais aussi d'Arthur et des chavelaiers de la table ronde,... en fait ce sont des univers créés de toute pièce et qui mettent en scène des éléments tels la magie. Mais dans ces univers là la magie est considérée comme normale. à l'inverse, le fantastique lui est plongé dans l'irrationnel : L'histoire débute en général à notre époque et tout semble à première vue normal jusqu'àce que des phénomènes inexpliqués se produisent... Pour citer des auterus, on a Stephen King, Marc Lévy (avec 7 jours pour une éternité et si c'était vrai), Poe, Bram Stocker, Graham Masterton... C'est un genre très vaste, ceux qui n'aime pas l'horreur peuvent trouver facilement des alternatives chez des auteurs qui font intervenir, les rêves, les fantômes(Beloved de Toni Morrison (même si c'est très peu fantastique))et bien d'autres...



De : Stephermanicus Envoyé : 2005-09-01 07:44


Qu'est-ce que la littérature fantastique ?

La définition du fantastique varie selon les perspectives sous lesquelles on l'examine. Différentes écoles critiques se sont intéressées à la question, en suivant des approches différentes. Il existe donc des définitions du fantastique. De ces approches, nous n'en retiendrons que trois dont vous trouverez une synthèse commentée par J. Molino,dans Trois Modèles d'Analyse du Fantastique, in Europe, mars 1980 :

L'approche historiciste, illustrée par Castex, Le Conte Fantastique en France (1951) définit le fantastique comme une mode qui apparait dans un contexte culturel illuministe et occultiste en réaction au rationalisme et positivisme ambiant,

L'approche thématique, illustrée par Caillois, Images, Images (1966) définit le fantastique par opposition au merveilleux, chez lequel le surnaturel n'est pas rupture de la cohérence universelle,

et enfin l'approche qui s'est voulue structurale de Todorov, Introduction à la literature fantastique (1970) qui définit le fantastisque comme un moment d'hésitation entre explication naturelle et explication surnaturelle des évènements relatés.

Selon Le Recit Fantastique. La Poetique de l'Incertain (1974) d'I. Bessières, la littérature fantastique doit être définie par rapport aux contes, qui traitent également d'évènements surnaturels. C'est une position qui est dans la continuité de la définition thématique et que semble rejoindre M. Levy qui constate la "régression" d'un mode narratif moderne vers les formes pré-historiques du récit (Gothique et Art, in Les Fantastiques, Europe, 1980) par la réémergence du Mythe. I. Bessières montre que le Conte joue le rôle d'un livre de la loi, d'un guide de signification du Monde.Comme les Mythes, les Contes donne une vue allégorique de la création et leurs performances supportent l'établissement d'une signification du Monde.

Le fantastique est le contraire d'un Livre de Loi : il établit au contraire que rien n'est définitif quand au monde. Il fâne et abolit les fondations et les frontières des signes et des symboles dont les valeurs ont été édifiés au travers des mythes et des contes. Là où le fantastique utilise les thèmes, personnages et strucutres des contes, il en pervertit les fonctionnements, en les combinant pour dévoiler une signification qui est l'absence de signification.

Ce que les histoires fantastiques révèlent du Monde, c'est que les apparences d'ordre ne sont que des artefacts du chaos sous-jacent. Une telle stratégie d'écriture, qui consiste à écrire des histoires en en pervertissant les codes et les règles d'écriture peut trouver ses origines dans le conte philosophique du XVIII, dans la rééecriture des contes de fées par les gens de cour à la fin du XVII..

Définir le Fantastique comme perversion du conte traditionnel implique que le Fantastique soit davantage caractérisé par un projet esthétique innovateur que par une appartenance à un genre. Rappelons qu'un genre se définit par un ensemble de procédés récurrents, caractéristiques et identifiables. Par exemple ce qui lie Le Moine (1794) de Lewis et Le Procès de Kafka, ce n'est pas l'appartenance à un même genre, ni même une identité de projet esthétique, mais une même volonté de projet esthétique novateur. L'écriture de l'impossible implique le renouvellement des codes d'écriture. Le Fantastique se caractérise par un jeu de trangression et d'effacement des limites de l'écriture, et par cela même, s'il doit être définit comme un genre, cela ne peut être que de façon toute paradoxale. Si l'on ne peut donc pas parler d'un Genre Fantastique, on peut en revanche parler de genres fantastiques : Fantastique Classique, Fantastique Décadent, Fantastique Moderne...

La question du Mal semble être au coeur du Fantastique, mais le Fantastique a évolué en même temps que cette notion. Là où le fait surnaturel du Fantastique Classique, encore imprégné de Sacré, s'efforce d'affirmer, par delà l'apparente absurdité du Monde, qu'il y a bien une Signification, le fait surnaturel du Fantastique Moderne ne dévoile qu'une absence totale de signification, un pur Absurde.

Charles Nodier ne s'y est pas trompé, quand, dans son essai Du fantastique en littérature (1830), il qualifie la fantastique de la seule littérature essentielle de l'âge de décadence ou de transition où nous sommes parvenus. C'est bien de décadence et de transition dont il est question avec le Fantastique : avec la disparition du Sacré et du Surnaturel, c'est l'ensemble du système de valeurs qui est remis en question, bouleversé dans ses fondations - apocalypse des valeurs, fin d'un monde.

Cette crise des valeurs nous apparaît assez évidente dès la fin du XVIIIème siècle. Elle l'est peut-être, pour certains, moins aujourd'hui. Cependant, deux autres "genres" (le terme est pratique, mais...), comme le roman policier et la science-fiction me semblent eux-mêmes être l'indice de cette crise. En effet, le roman policier, quête d'indices en vue d'une reconstruction d'un évènement traumatisant passé, joue un rôle de reconstruction, dé-morcellement, d'un système de valeur fondé sur une "Justice" laïcisé. La Science-Fiction, de son côté, tend, en projettant dans le futur les conséquences du présent, à faire de ce présent l'évènement traumatisant passé. A la notion d'évènement traumatisant, nous pourrions substituer ou constater la coïncidence avec la notion d'évènement mythique fondateur : or c'est bien de cela dont il question dans chaque récit fantastique.

Produit d'une société moderne, à le considérer comme un mythe, c'est à dire comme une histoire exemplaire qui définit notre appréhension et compréhension du monde environnant, le Fantastique définit et qualifie la Modernité elle-même. Les récits fantastiques sont les Mythes de la Modernité.

David Dunais, Mai 2003



De : louisemyheart Envoyé : 2005-09-01 11:01

"pour qu'un texte soit fantastique, il faut 3 conditions:
il faut que le texte oblige le lecteur à considérer le monde des personnages comme un monde de personnes vivantes et à hésiter entre une explication naturelle et une autre surnaturelle des événements évoqués.
ensuite, cette hésitation peut aussi être ressentie par le personnage; ainsi le rôle du lecteur est pour ainsi dire confié à un personnage et dans le même temps l'hésitation se trouve représentée, elle devient un des thèmes de l'oeuvre; dans le cas d'une lecture naive, le lecteur réel s'identifie avec le personnage.
enfin il importe que le lecteur adopte une certaine attitude face à l'oeuvre: il refusera aussi bien l'interprétation allégorique que l'interprétation poétique
."

l'hésitation est le maitre mot du fantastique; on peut choisir entre interprétations, que ce soit surnaturelles ou non, mais on ne sait jamais vraiment. et puis le fantastique c aussi l'atmosphère, bien entendu, le non dit, l'inexpliqué, voilà pourquoi il est compliqué et donc passionnant, et certainement très difficile à réaliser

je vous renvoie encore à l'ouvrage de TODOROV:"introduction à la littérature fantastique", véritable somme et de laquelle j'ai relevé la définition ci dessus.

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Message  Invité Sam 20 Déc 2008 - 23:25

De : grenouille Envoyé : 2005-09-01 11:28
Je viens de trouver une page sur le net qui répond pas mal à mes questions :

- Définition :
"De tous temps, la littérature s'est nourrie de récits occultes, de légendes, de contes faisant intervenir la magie, le surnaturel, l'étrange. Au Moyen-Age, on parle de "merveilleux" parfois lié aux questions religieuses, comme dans Merlin de Boron, où se mêle légendes du roi Arthur et imaginaire chrétien, on parle d'ailleurs de "merveilleux chrétien". D'ailleurs cette matière sera reprise par Perrault dans ses contes de fées au XVIIe siècle. Mais la grande différence entre le merveilleux et le fantastique, qui n'apparaît qu'à la fin du XVIIIe avec l'ère industrielle, vient du fait que dans les récits merveilleux, le surnaturel et l'irrationnel sont d'emblée acceptés par le narrateur et les personnages. Alice au pays des merveilles, Le Petit prince appartiennent au domaine du merveilleux.

Dans le fantastique, au contraire, une perturbation irrationnelle apparaît soudain dans la réalité quotidienne, et le doute, l'inquiétude persiste tout au long du récit quant à la nature de cette perturbation. Pour se saisir d'un exemple récent, Les Oiseaux d'Hitchcock, tiré d'une nouvelle de Daphné du Maurier, on ne sait jamais réellement ce que font tous ces oiseaux là, ce rassemblement semble surnaturel et cependant aucune explication n'est fournie.

Jean Bellemin-Noël, dans son Histoire littéraire de France, définit le fantastique ainsi : "Le fantastique vit d'ambiguïté. [...]En lui, le réel et l'imaginaire doivent se rencontrer, voire se contaminer ; de plus, contrairement à tant d'autres fictions, il n'exige à ses mystères aucun éclaircissement, même s'il refuse toute solution rationnelle ou technique.", on peut parler aussi, selon les mots de Nerval de "l'épanchement du songe dans la vie réelle." Si les journalistes parlent aujourd'hui de fantastique à tout va, il faut donc, avant de s'y intéresser plus avant, garder à l'esprit cette différence essentielle entre fantastique et merveilleux. Il ne suffit pas qu'il y ait du surnaturel dans un récit pour que celui-ci puisse être qualifié de fantastique. Il faut que le lecteur ou le spectateur doute toujours de la réalité des événements ou des êtres mis en scène sans pouvoir à aucun moment affirmer qu'il se soit vraiment passé quelque chose de surnaturel. Au XXe siècle, des auteurs comme Lovecraft ou Stephen King chercheront ouvertement à effrayer leurs lecteurs mais un siècle plus tôt en France, les auteurs préfèrent inquiéter, troubler, angoisser leur public sans jamais basculer dans l'effroi, la limite est posée. "Le récit fantastique exprime l'angoisse et le doute du personnage, au moyen de l'indécision de perceptions et de la suspension des significations trop nettes. Celles-ci amènent le lecteur à éprouver un sentiment semblable à celui des personnages, qui peut aller de l'ambivalence devant des interprétations contradictoires jusqu'à une radicale indétermination."

Pour troubler, nul besoin donc de créatures terrifiantes ou de manifestations tapageuses du surnaturel, le doute porte sur de petits objets comme la longue-vue de "L'Homme au sable" d'Hoffmann par exemple, ou sur la nature trouble de certains personnages : d'apparence humaine, des fées ou des sylphides apparaissent dans une réalité dont on n'est jamais sûr qu'elle n'est pas un rêve. Ce qui est angoissant, ce n'est pas l'existence de l'objet ou de l'être surnaturel mais le doute lui-même, l'indétermination qui en découle. Cette définition que nous proposons d'adopter pour le fantastique français du XIXe ne serait pas forcément pertinente pour l'ensemble de la littérature fantastique : il est difficile, avec ces genres nouvellement étudiés (depuis une cinquantaine d'années pour le fantastique) d'être trop affirmatifs sans limiter sa vision."

http://www.clioetcalliope.com/cont/fantastique/def.htm

Naissance du fantastique en Europe :

"Selon les auteurs critiques, on peut faire remonter l'apparition du fantastique à différentes époques, selon qu'on le définit plus ou moins strictement mais les premiers récits où se mêlent de façon étrange le rêve et la réalité, le surnaturel et le naturel, datent du XVIIIe siècle, en France avec Cazotte mais surtout en Grande-Bretagne avec le roman noir, le roman gothique et enfin, à la toute fin du XVIIIe, Frankenstein de Mary Shelley. Nous n'aborderons qu'ensuite l'Allemagne et les Contes d'Hoffmann.

En France, la première apparition du fantastique s'illustre donc à travers l'oeuvre de Cazotte (1720-1792), Le diable amoureux. Cet auteur peut être considéré, avec ce court roman, comme le créateur du genre, quoique l'ambiance surnaturelle y soit peu développée, l'auteur n'a en effet aucune intention de susciter la peur ou l'angoisse chez ses lecteurs comme ce pourra être le cas plus tard. L'intérêt pour lui est l'histoire d'amour de son jeune héros avec une sylphide, Biondetta, dont on ne saura jamais s'il s'agissait d'une créature de songes ou d'une véritable jeune fille. L'auteur se concentre donc sur la peinture psychologique des sentiments du jeune homme. Cazotte influencera cependant fortement Nodier, quelques décennies plus tard.

Dans la seconde moitié du XVIIIe, le roman gothique et ses apparitions surnaturelles se développe en Grande-Bretagne. Ce genre nouveau semble être une réaction au réalisme effréné des romanciers de l'époque (Daniel Defoe et son Robinson Crusoë par exemple) et en 1764, Walpole fait paraître Le Château d'Otrante, que suivront les oeuvres d'Ann Radcliffe et Le Moine de Lewis. "Le roman gothique développe dans le public un goût pour des apparitions horrifiantes et des mises en scène paroxystiques."3 Spectres, fantômes, créatures éthérées se croisent dans ces romans et c'est surtout l'ambiance inquiétante, les décors sombres qui permettent de faire du roman gothique la préhistoire du genre fantastique.

A la limite des XVIIIe et XIXe siècles, parait Frankenstein, le chef d'oeuvre de Mary Shelley, épouse du poète Percy Shelley et belle-soeur de Byron chez qui nous trouvons aussi ces atmosphères inquiétantes. La naissance du fantastique est inséparable de celle du romantisme dans une oeuvre comme celle-ci tout comme dans celles d'Hoffmann. La création et la vie du monstre sont surtout l'occasion de réflexions sur la nature humaine. Le monstre, que nous connaissons si bien aujourd'hui, est un être effrayant, il est vrai, mais surtout il est plein de dégoût pour sa propre existence, ce qui le pousse au crime. Ses pérégrinations et celles de son créateur à sa poursuite sont l'occasion de descriptions magnifiques des Alpes ou des contrées glacées du Nord. La peur est bien présente et même l'effroi à certains moments mais ici comme chez Cazotte, l'existence d'un être surnaturel est surtout l'occasion de présenter l'humanité sous un nouveau point de vue et de la mettre en question. Si l'ambiance de ce roman annonce celles des productions fantastiques françaises, on ne peut cependant pas ériger Frankenstein comme monument représentatif du fantastique. C'est dans la forme courte du conte, et cela chez Hoffmann que nous allons trouver le véritable modèle du fantastique français du XIXe. "

- Et pour les intellos très calées au Canada, j'ai même trouvé une analyse très sérieuse de la nouvelle fantastique québécoise de 1960 à 1985 (Bon, je sais Cuné, c'est peut-être un peu trop précis...Mais t'as vu, j'ai mis un lien!!!Ce que vous me faites faire quand même..)

http://www.utpjournals.com/product/utq/681/fantastique187.html

- Et pour finir, un extrait d'"introduction à la littérature fantastique" de Todorov : "Ainsi se trouve-t-on amené au cœur du fantastique. Dans un monde qui est bien le nôtre, celui que nous connaissons, sans diables, sylphides, ni vampires, se produit un événement qui ne peut s'expliquer par les lois de ce même monde familier. Celui qui perçoit l'événement doit opter pour l'une des deux solutions possibles : ou bien il s'agit d'une illusion des sens, d'un produit de l'imagination et les lois du monde restent alors ce qu'elles sont ; ou bien l'événement a véritablement eu lieu, il est partie intégrante de la réalité, mais alors cette réalité est régie par des lois inconnues de nous. Ou bien le diable est une illusion, un être imaginaire, ou bien il existe réellement, tout comme les autres êtres vivants : avec cette réserve qu'on le rencontre rarement.

Le fantastique occupe le temps de cette incertitude ; dès qu'on choisit l'une ou l'autre réponse, on quitte le fantastique pour entrer dans un genre voisin, l'étrange ou le merveilleux. Le fantastique, c'est l'hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles, face à un événement en apparence surnaturel. […]"



De : 2550Chimère Envoyé : 2005-09-01 16:32

Une bonne histoire fantastique, c'est lorsque l'on hésite entre une explication rationnelle ou irrationnelle des évènements. La venus d'Ille de Merimée correspond parfaitement à cette définition parce que même à la fin de la nouvelle, on hésite toujours entre une réponse impliquant des événements surnaturels ou bien une réponse rationnelle et logique. Les deux se valent jusqu'au bout.



De : Venusia Envoyé : 2005-09-04 11:30

Le mot fantastique englobe à peu près 3 genres de littérature anglophone, qui sont divisés principalement par chronologie et thème: le plus ancien, gothic (incluant ghost et vampire stories), le genre supernatural, qui date à peu près du milieu du 20e siècle et qui traite principalement de phénomènes occultes, et le genre horror, contemporain (incluant Stephen King et autres auteurs plus épeurants et violents).

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