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Jennifer WORTH (Royame-Unis)

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Message  lalyre Lun 27 Jan 2014 - 17:27

Appelez la sage-femme   
Jennifer Worth   
Albin Michel octobre 2013      
         453 pages
Jennifer WORTH (Royame-Unis) 51iz6z10

Quatrième de couverture
Rien ne prédestinait Jennifer Worth à devenir sage-femme dans les quartiers miséreux des Docklands. Quand à vingt-deux ans elle rejoint les soeurs de Nonnatus House, une maternité qui vient en aide aux plus pauvres, elle s'apprête à vivre l'expérience de sa vie...À la fois bouleversant et bourré d'optimisme, aussi captivant qu'un roman, cet inoubliable témoignage a inspiré la série désormais culte diffusée sur D8, Call the Midwife. « Appelez la sage-femme fait partie de ces livres qui lèvent le voile sur ce que l'on ne connaît pas, et que l'on ne se serait jamais autorisé à imaginer


Mon avis
Au début des années 1950 dans une banlieue de Londres….Dans ce témoignage, Jennifer Worth nous raconte sa formation de sage-femme  et les expériences vécues lors de ce métier qu’elle a exercé pendant de nombreuses années. Fraîchement diplômée, la jeune Jenny va découvrir l’affreuse réalité des quartiers défavorisés, la saleté, la misère, l’incompréhension et l’ignorance. C’est un véritable témoignage autobiographique, écrit comme un roman ou seuls les noms du couvent et des personnages sont fictifs. Raconter ce que cette jeune femme a vécu lors de ses pérégrinations m’en ferait dire trop, ce que je peux dire c’est qu’il est certain que nous les grands-mères ayant mis au monde des enfants au début des années 50 étaient en danger, ces témoignages m’ont interpelée faisant remonter des souvenirs.


J'ai copié:


Je ne vois pas les hommes lisant ce roman, mais je le recommande vivement aux jeunes femmes ignorantes des souffrances encourues à cette époque, chez nous on accouchait toujours à domicile et aidée par la sage-femme en 1956. Un très beau témoignage écrit avec pudeur et tendresse que j’ai beaucoup apprécié. 5/5
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Message  lalyre Mar 28 Jan 2014 - 9:01

Biographie(Babelio) : Jennifer WORTH (Royame-Unis) Untitl15

Jennifer Worth (25 Septembre 1935 – 31 MaI 2011) était une infirmière et musicienne anglaise. Elle a raconté son histoire a travers une trilogie (Call The Midwife en 2002, Shadows of the Workhouse en 2005 et Farewell to The East End en 2009.) qui l'a rendu célèbre et expose dans ses livres les conditions de travail des sages femmes pratiquant dans la pauvreté à l'est de Londres dans les années 50.
Elle s'est mariée à l'artiste Philip Worth en 1963, et on eu deux filles. Elle se retira de son métier d'infirmiere en 1973 pour poursuive une carriere de musicienne. En 1974, elle reçue un diplome du London College of Music, ou elle a enseigné le chant et le piano.
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Message  dodie Mer 29 Jan 2014 - 9:50

Merci Lalyre pour cette belle découverte! Je le note  Very Happy
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Message  Philcabzi Dim 14 Fév 2021 - 13:27

Appelez la sage-femme


Ma note: 5/5  coeur


J'ai regardé la série télé avec un immense plaisir, et ce bien avant de savoir que c'était tiré d'un livre (une trilogie en fait). Plus surprenant encore pour moi, a été de me rendre compte que ce n'est pas un roman que Jennifer Worth a écrit, mais ses mémoires de l'époque où elle était sage-femme. Cette femme aurait pu être une grande écrivaine! Sa façon de raconter son histoire est captivante, quelques fois drôle, souvent bouleversante. On est rapidement plongé dans les horreurs de la pauvreté extrême d'un quartier de Londres dans les années 50. Ce sont des années 50 qui nous sont moins familières, il n'y a pas de bigoudis, de machine à laver, de belles voitures, bref les années 50 américaines qu'on voit si souvent représentées. Jennifer Worth effleure cette différence lorsqu'elle nous parle de femmes qui vivent dans de bien meilleures conditions, mais sans nécessairement en faire de cas. C'était sa normalité, j'ai l'impression que c'est le recul qui nous fait percevoir cette différence si importante entre ces femmes qui vivaient dans le monde moderne versus celles qui n'avaient même pas l'eau courante.
 
J'ai appris énormément de choses sur le métier de sage-femme, sur la grossesse et l'accouchement. Ce n'est pas un traité rébarbatif et théorique, mais en racontant l'histoire de ces femmes, de ces familles, Jenny nous parle de l'avancement du métier, de son histoire et de son importance.
 
Contrairement à la série, on y parle très peu de ses collègues sages-femmes et des nonnes. Elle parle un peu plus abondamment de soeur Monica Joan bien sûr, mais ce sont surtout ses patientes qui prennent toute la place. Étrangement, malgré que ce livre soit ses mémoires, elle parle très peu d'elle-même.
 
Ce fut un énorme coup de coeur pour moi, et je vais très certainement lire les deux autres tomes de la trilogie.

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Message  kattylou Lun 15 Fév 2021 - 15:22

Jennifer Worth Call me midwife
Rien ne prédestinait Jennifer Worth à devenir sage-femme dans les quartiers miséreux des Docklands. Quand à vingt-deux ans elle rejoint les soeurs de Nonnatus House, une maternité qui vient en aide aux plus pauvres, elle s'apprête à vivre l'expérience de sa vie...

Un roman passionnant tout comme la série qui est assez fidèle . Nous découvrons l’East end de Londres dans les années 50 . On imagine pas les conditions de vie qui pouvait exister dans ces quartiers défavorisés de Londres. Outre le fait que certaines familles pouvaient s’entasser à 8 voire plus dans deux pièces certaines histoires sont vraiment émouvantes . L’histoire de Mary et celle de Mme Jenkins sont peut être celles qui m’ont le plus marqué la vie dans les workhouse (hospices londoniens ) ou les familles qui y entraient étaient séparés est révoltante
Une très bonne lecture
4,5/5

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Message  cookie610 Lun 15 Fév 2021 - 16:51

Appelez la sage-femme
 
Note : 5/5coeur coeur coeur
 
Le résumé a déjà été fait ci-dessus.  

Critique : Pas grand-chose à ajouter aux excellentes critiques de Phil et Kattylou ci-dessus. J’ai adoré cette lecture qui a été un gros coup de cœur pour moi. Un bon roman autobiographique et historique très intéressant sur un sujet qui est rarement abordé en littérature. J’ai appris beaucoup de choses l’obstétrique, les sages-femmes, les accouchements mais aussi sur les conditions de vie des quartiers défavorisés de Londres dans les années 50. Ses descriptions sont parfois dures à lire et certains passages font frémir. C’est écrit à la fois avec beaucoup de pudeur et à la fois avec beaucoup de franchise. Les choses sont nommées et sont dites telles qu’elles. Jennifer Worth ne s’épargne pas non plus et reconnait des erreurs, des préjugés, du dégout même parfois pour certaines patientes. J’ai lu le livre très rapidement et je n’avais pas envie de quitter ses personnages. J’avais envie de connaitre d’autres histoires, d’autres anecdotes. Bref, j’ai adoré et je vous le recommande chaleureusement. Des beaux portraits de femmes, qu’elles soient sages-femmes, nonnes ou patientes.
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Message  dodie Dim 21 Fév 2021 - 18:34

Appelez la sage-femme

Ma critique sera rapide car les précédentes illustrent tout à fait mon opinion.
De très beaux portraits de femmes (mais d'hommes aussi), des histoires qui font frémir..... J'avais du mal parfois à me sentir au milieu du XXème siècle et me serais volontiers située un siècle en arrière. Je me suis alors rappelée que mon frère aîné est né en 1949 et que maman avait eu beaucoup de chance d'accoucher dans une clinique, même si elle s'est souvenue toute sa vie de la rudesse et du manque de compassion des bonnes sœurs qui s'occupaient de la maternité...!
Certaines histoires sont aussi émouvantes et pleines d'espoir.
La description des quartiers pauvre de Londres est très réaliste et la vie quotidienne de leurs habitants fait froid dans le dos.
Au-delà de l'aspect humain du roman, le côté médical et historique de l'obstétrique est vraiment intéressant. Et là encore, je n'imaginais pas que les services de maternité soient si récents. 
Un très beau coup de cœur 5/5
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Message  Le petit montagnard Jeu 11 Mar 2021 - 10:55

Appelez la sage-femme

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L’auteure nous raconte ses années de formation de sage-femme dans le quartier des docks à Londres dans les années 1950. Les Sœurs du couvent de Nonnatus House étaient alors chargées de former les nouvelles sages-femmes dans ce secteur. Au milieu des nombreux décombres, des terrains remplis de ruines, dans la promiscuité et l’insalubrité, chaque naissance reste un miracle de la vie.

Lecture très agréable où on découvre beaucoup de choses sur les accouchements ou sur ce milieu populaire du Londres d'après guerre, encore marquée par les traces de bombardement. J'ai beaucoup apprécié la franchise de l’auteure quand elle dit ne pas aimer certaines patientes, ou être dégoûtée parfois par des odeurs ou par la saleté. Seul bémol, je reproche à ce livre de rester une succession d’anecdotes sur le métier de sage-femme et sur la pauvreté des gens de ce quartier. Il manque une histoire pour unir tout cela, un fil rouge. Cela aurait pu être celle de l’auteure, mais elle livre tellement peu d’informations sur elle-même.

La série « Call The Midwife,” est disponible à ma médiathèque. Je vais pouvoir voir comment ce roman a été adapté à la télévision.

Note : 4/5

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Message  kattylou Jeu 11 Mar 2021 - 18:06

Petit Montagnard j'étais curieuse d'avoir ton avis .Il y a un fil rouge dans la série

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Message  Awara Ven 12 Mar 2021 - 20:45

APPELEZ LA SAGE-FEMME
Jennifer WORTH
Traduit de l’anglais par Françoise du Sorbier
Le livre de poche -


Jennifer Worth raconte ses mémoires dans les années 1950, à Londres. Infirmière, elle devient sage-femme, apprenant son métier auprès des soeurs de St John the Divine, dans les quartiers déshérités de Londres. Ce couvent, dans le roman, s’appelle Nonnatus House, et est situé près des docks de l’East End.  Les familles sont installées au milieu des ruines et des dégâts causés par les bombardements de la seconde guerre mondiale  qui laissent une crise du logement intense.

Chaque chapitre est l’occasion de faire le portrait d’une personne ou de raconter une situation particulière. Ce sont des récits de vie qui parlent des accouchements, à un moment où ceux-ci commencent à être médicalisés. Ce sont des accouchements qui se passent au domicile de la mère. L’auteur ne laisse rien ignorer de tous les gestes à accomplir lors d’une naissance et les problèmes qui peuvent survenir. Le rôle de ces femmes était extrêmement important et faisait appel à beaucoup de sang-froid de leur part.

En même temps, l’auteur décrit un quartier extrêmement pauvre, haut en couleur, mais surtout douloureusement misérable. Les familles nombreuses s’entassent dans une ou deux pièces et la propreté est difficile à maintenir avec autant d’enfants et l’ eau pas toujours courante.L’hygiène est une notion ignorée que les religieuses essaient de transmettre avec plus ou moins de bonheur. L’alcool est une évasion pour beaucoup, ce qui accentue le délabrement physique et moral de ceux qui s’y adonnent.

Jennifer Worth, non croyante, rend un vibrant hommage aux soeurs de ce couvent. A une époque où il n’y a pas de suivi prénatal institué, les soeurs essaient d’initier à l’hygiène et entourent les femmes pauvres avant, pendant et après l’accouchement. Mais elle pointe aussi du doigt les institutions moins humaine qui n’hésitent pas retirer à une jeune mère son enfant pour le confier à l’adoption Tous n’avaient certainement pas l’ ouverture d’esprit et l’ humanité des soeurs de Nonnnatus.

Ces situations sont racontées d’un ton enlevé et souvent plein d’humour quand elles ne sont pas tristement dramatiques. J’ai lu ce livre avec le même intérêt que je lis les témoignages publiés dans la collection Terre Humaine chez Plon. Un livre d’ethnologie sur la vie dans les docks de l’East End londonien. Mais aussi un document sur la maternité et l’accouchement à la maison avant que l’habitude d’aller en clinique ou à l’hôpital se répande.

Note: 5/5/

Je ne connais pas la série, je vais chercher à la regarder, je suis curieuse de ce que cela donne en film.
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Message  Pistoufle Mer 24 Mar 2021 - 5:46

Appelez la sage-femme

Mon avis : je partage l'engouement général pour ce roman-témoignage qui nous plonge dans le Londres des dockers post seconde guerre mondiale. C'est instructif, drôle, troublant, juste mais pudique. Le style est très rythmé, on ne voit pas défiler les pages. Et on capte, au fil des consultations et des accouchements, un peu de ce qu'était le quotidien de ces nonnes et infirmières dévouées à la cause des femmes et de l'obstétrique, mais aussi (surtout) le quotidien de ces familles londoniennes, de ces femmes fuyant la misère et la violence de leurs quartiers, de leurs pays.
J'ai cru lire dans les avis précédents que ce livre était le premier d'une trilogie. Je me laisserais bien tenter par un nouveau tome.

Ma note : 4/5
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Message  Lyreek Dim 4 Avr 2021 - 14:16

Jennifer WORTH (Royame-Unis) Appele10

Quatrième de couverture

Rien ne prédestinait Jennifer Worth à devenir sage-femme dans les quartiers miséreux des Docklands. Quand à vingt-deux ans elle rejoint les sœurs de Nonnatus House, une maternité qui vient en aide aux plus pauvres, elle s’apprête à vivre l’expérience de sa vie…
À la fois bouleversant et bourré d’optimisme, aussi captivant qu’un roman, cet inoubliable témoignage a inspiré la série désormais culte diffusée sur D8, Call the Midwife.

Mon avis

Je connaissais la série dont j’ai beaucoup aimé les 4 premières saisons. Ensuite, Netflix a arrêté sa diffusion malheureusement donc je suis contente de prolonger l’expérience avec le livre.

Livre qui est tout aussi intéressant que la série, d’ailleurs. La vie personnelle de Jennifer Worth et de ses collègues est moins mise en avant, c’est davantage le travail des sages-femmes et les dures réalités auxquelles elles sont confrontées qui sont développées dans le livre.

D’ailleurs, Jennifer Worth ne nous épargne aucun détail de son quotidien pas toujours facile : la saleté, la pauvreté et la solitude extrême de certains exclus nous sont présentés sans aucun filtre et c’est effrayant et révoltant de voir les conditions déplorables dans lesquelles les habitants de l’East end vivaient à l’époque. La pénurie de logement provoquée par les conséquences de la guerre amène les familles à vivre entassées dans des taudis minuscules.

C’est encore pire pour les femmes enceintes qui, le plus souvent, sont trop pauvres pour bénéficier de soins adaptés lors de leur grossesse. De plus, la plupart des femmes accouchent sans aucune aide médicale, s’exposant à de gros risques lorsque surviennent des complications. Dans ce contexte, le travail des sages-femmes de Nonnatus House est primordial et permet d’améliorer grandement les conditions de vie de ce quartier.

Grace au témoignage de Jennifer Worth, nous assistons à des évènements très touchants comme l’arrivée du 25ème enfant d’une femme de quarante ans. Une chose impensable de nos jours! J’ai aussi été très émue par le dévouement des sœurs et des infirmières qui travaillent sans relâche pour améliorer la santé des femmes. Enfin, j’ai beaucoup apprécié la touche d’humour apportée par le personnage de Sœur Monica Joan qui permet de contrebalancer les côtés plus sombres du récit.

Bref, à travers le récit captivant de Jennifer Worth, nous faisons un plongeon dans un passé pas si lointain qui nous fait mesurer les progrès qui ont été accomplis dans le domaine de l’obstétrique. Progrès qui ont été rendus possible par le combat mené par un certain nombre de pionniers pour que le métier de sage-femme soit reconnu par une formation et un diplôme qualifiant afin de réduire la mortalité des femmes en couches.

Au final, Appelez la sage-femme est un très beau témoignage, authentique et émouvant, que je vous recommande si vous avez envie de découvrir le métier de sage-femme de l’intérieur et si vous n’avez pas peur de vous confronter à la dure réalité.

5/5

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