Octobre 2014-Il faut qu'on parle de Kevin-critiques
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Octobre 2014-Il faut qu'on parle de Kevin-critiques
Il faut qu'on parle de Kevin
A travers les lettres écrites à son ex-mari, la narratrice Eva nous raconte l'itinéraire de sa famille depuis la naissance de son fils Kevin jusqu'au sombre jour où il massacre 9 personnes de son lycée quelques jours avant ses 16 ans.
Dans un premier temps Eva m'a profondément agacée: jeune femme indépendante et carriériste, elle décide d'avoir un enfant alors même qu'elle n'en a aucune envie. Elle vit sa grossesse et son accouchement comme des épreuves terribles. Puis elle prend conscience de son rôle de mère et son discours change. Elle essaie d'analyser avec discernement et un certain recul les agissements de son fils.
Dès ses premières heures de vie, Kevin semble rejeter tout ce qui vient de sa mère et est un enfant insupportable, pleurant sans arrêt, faisant fuir toutes ses nourrices.
En grandissant, le tableau ne s'améliore guère: Kevin ne s'intéresse à rien ni à personne même pas à sa jeune soeur.
Eva relate de façon chronologique tous les évènements qui ont émaillé ces 16 années et le bilan est d'une noirceur abyssale: Kevin est un véritable monstre.
L'auteur s'est inspirée des nombreuses tueries perpétrées par des jeunes étudiants aux Etats-Unis et en particulier celle de Colombine.
Que l'on apprécie ou non ce roman, une chose est sûre : il est très dérangeant car il soulève des questions qui concernent tous les parents.
Ma note 4,5/5
J'ai beaucoup aimé l'analyse psychologique très fine que l'auteur fait de Kevin mais aussi de ses parents et du rôle qu'eux-mêmes ont pu avoir dans cette tragédie. Comment ont-ils été aussi aveugles pour ne pas détecter un profond problème psychiatrique chez leur enfant? Pourquoi n'ont-ils pas demandé l'aide de spécialistes?
Cette lecture, certes dérangeante, m'a tenu en haleine jusqu'à la fin qui m'a sidérée .......
A travers les lettres écrites à son ex-mari, la narratrice Eva nous raconte l'itinéraire de sa famille depuis la naissance de son fils Kevin jusqu'au sombre jour où il massacre 9 personnes de son lycée quelques jours avant ses 16 ans.
Dans un premier temps Eva m'a profondément agacée: jeune femme indépendante et carriériste, elle décide d'avoir un enfant alors même qu'elle n'en a aucune envie. Elle vit sa grossesse et son accouchement comme des épreuves terribles. Puis elle prend conscience de son rôle de mère et son discours change. Elle essaie d'analyser avec discernement et un certain recul les agissements de son fils.
Dès ses premières heures de vie, Kevin semble rejeter tout ce qui vient de sa mère et est un enfant insupportable, pleurant sans arrêt, faisant fuir toutes ses nourrices.
En grandissant, le tableau ne s'améliore guère: Kevin ne s'intéresse à rien ni à personne même pas à sa jeune soeur.
Eva relate de façon chronologique tous les évènements qui ont émaillé ces 16 années et le bilan est d'une noirceur abyssale: Kevin est un véritable monstre.
L'auteur s'est inspirée des nombreuses tueries perpétrées par des jeunes étudiants aux Etats-Unis et en particulier celle de Colombine.
Que l'on apprécie ou non ce roman, une chose est sûre : il est très dérangeant car il soulève des questions qui concernent tous les parents.
Ma note 4,5/5
J'ai beaucoup aimé l'analyse psychologique très fine que l'auteur fait de Kevin mais aussi de ses parents et du rôle qu'eux-mêmes ont pu avoir dans cette tragédie. Comment ont-ils été aussi aveugles pour ne pas détecter un profond problème psychiatrique chez leur enfant? Pourquoi n'ont-ils pas demandé l'aide de spécialistes?
Cette lecture, certes dérangeante, m'a tenu en haleine jusqu'à la fin qui m'a sidérée .......
Re: Octobre 2014-Il faut qu'on parle de Kevin-critiques
Bon, je sais qu'il s'agissait du livre d'octobre et que nous nous rapprochons dangereusement de janvier, mais je sais que beaucoup de rats ont lu ce livre, et Dodie est la seule à avoir posté son avis (merci Dodie ). Alors, je vous propose de juste laisser un petit mot, pas une critique mais juste une appréciation en 2 mots, ou une note, bref, juste nous dire si oui ou non vous avez aimé!
Je commence (vu que je suis quand même celle qui a proposé ce livre )
J'ai beaucoup aimé cette lecture! C'était très perturbant et ça m'a beaucoup fait réfléchir sur certaines questions d'éducation, mais l'histoire était prenante.
Je l'ai lu en VO et, je ne sais pas ce qu'il en est pour la traduction, mais on sent que Lionel Shriver est une érudite qui maîtrise la langue!! C'est agréable.
Je mettrais un bon 4.5/5!
Par contre, j'ai vu le film et je n'ai pas du tout aimé. J'ai trouvé ça mou et des éléments importants n'étaient pas expliqués. Et vous, avez-vous vu le film? Qu'en avez-vous pensé?
Je commence (vu que je suis quand même celle qui a proposé ce livre )
J'ai beaucoup aimé cette lecture! C'était très perturbant et ça m'a beaucoup fait réfléchir sur certaines questions d'éducation, mais l'histoire était prenante.
Je l'ai lu en VO et, je ne sais pas ce qu'il en est pour la traduction, mais on sent que Lionel Shriver est une érudite qui maîtrise la langue!! C'est agréable.
Je mettrais un bon 4.5/5!
Par contre, j'ai vu le film et je n'ai pas du tout aimé. J'ai trouvé ça mou et des éléments importants n'étaient pas expliqués. Et vous, avez-vous vu le film? Qu'en avez-vous pensé?
Mandarine- Nombre de messages : 3340
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Octobre 2014-Il faut qu'on parle de Kevin-critiques
IL FAUT QU'ON PARLE DE KEVIN
Belfond 486 pages
Ma note : 4/5
Mon avis : Malgré la bonne note que je lui attribue, je trouve difficile de dire que j'ai aimé ce livre. Comment peut-on réellement apprécier une histoire pareille ! C'est choquant et déroutant. A tel point qu'il m'est difficile de rédiger un avis. Mais je ne regrette pas de l'avoir lu, même si la fin fait froid dans le dos. Mes impressions étant tellement confuses sur ce roman, je n'en dirai pas plus. Je donnerais seulement un conseil : lisez-le et faites-vous votre opinion.
Belfond 486 pages
Ma note : 4/5
Mon avis : Malgré la bonne note que je lui attribue, je trouve difficile de dire que j'ai aimé ce livre. Comment peut-on réellement apprécier une histoire pareille ! C'est choquant et déroutant. A tel point qu'il m'est difficile de rédiger un avis. Mais je ne regrette pas de l'avoir lu, même si la fin fait froid dans le dos. Mes impressions étant tellement confuses sur ce roman, je n'en dirai pas plus. Je donnerais seulement un conseil : lisez-le et faites-vous votre opinion.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Octobre 2014-Il faut qu'on parle de Kevin-critiques
Tout au long de ma lecture je me suis posée la question : Qu’elle est la part de responsabilité des parents dans le comportement de Kevin ? Très difficile de répondre à cette question, cependant je dis qu’un enfant, né innocent, mais Kevin a fait le mal parce qu’il est né mauvais. Lorsqu’on se demande si la mère aurait pu prévoir le drame, et le père alors qui se cachait la face devant les malversations de Kevin dénoncée par sa mère, je pense sincèrement que le père fut gravement responsable. Non Kevin était foncièrement sournois, menteur et malin comme un singe, il était effroyablement machiavélique et un effrayant scélérat….Ce personnage m’a souvent fait frissonner, l’ambiance familiale et pesante m’a mise mal à l’aise, ces longues lettres sans réponses m’ont impatientées mais je les ai lues jusqu’à la fin ce qui m’a horrifiée. Ouf….Contente d’avoir terminé cette lecture bien que cela reflète un grave problème de société, je me demande si un tel personnage a jamais pu exister tant ce qu’on apprend en fin du livre est horrible. Je n’arrive pas à noter ce livre car je n’ai vraiment apprécié, sans doute suis-je trop sensible !!!!!.
lalyre- Nombre de messages : 5781
Age : 91
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Octobre 2014-Il faut qu'on parle de Kevin-critiques
En fait Lalyre je crois que ce livre à fait exactement ce qu'il devait faire: nous faire réfléchir sur la question que tu as posé. Je n'ai pas encore fait ma critique mais elle rejoint beaucoup la tienne, c'est un roman percutant qui nous mets mal à l'aise mais nous ouvre aussi les yeux sur cette problématique. Qui sait peut-être que cette lecture permettra à un parent ou un proche d'un jeune Kevin d'éviter l'irréparable?
_________________
Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
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