Koren ZAICKAS (Etars-Unis)
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Koren ZAICKAS (Etars-Unis)
lalyre Mer 18 Fév 2015 - 17:24
Notre mère
Koren Zailckas
Belfond 22 janvier 2015
432 pages
Présentation de l’éditeur
Trois enfants, une belle maison, un couple uni : bienvenue chez les Hurst. Pourtant, sous le vernis de la famille idéale se cachent de profondes ténèbres... Un roman psychologique furieusement prenant, impressionnant de mordant et de crédibilité.
Qu'est-ce qui a conduit Violet Hurst, seize ans, en hôpital psychiatrique ? Qu'est-ce qui l'a poussée à attaquer Will, son petit frère autiste, à coups de couteau ? Un de ces accès de colère dont elle est devenue coutumière ? Ou, comme le suggère sa mère, Josephine, un coup de folie ?
Dangereuse pour elle et pour les autres, mise à l'écart de sa famille, la jeune fille réfléchit, ressasse, cherche l'origine de sa détresse psychologique, de sa récente addiction au LSD, de ses tendances à l'autodestruction. Tente de comprendre ce qui pousse son père à se noyer dans le travail, dans l'alcool ; ce qui brise chaque jour un peu plus la fragile confiance en soi de Will ; ce qui a poussé sa soeur aînée Rose à fuir le domicile familial un an plus tôt sans laisser d'adresse.
Et si la raison était à chercher du côté de Josephine ?
Entre Violet et sa mère, le combat s'annonce dantesque. Le prix à payer pour trouver enfin la vérité...
Mon avis
La famille Hurst est mal en point dans cette histoire. Le père fuit ses responsabilités dans le travail et l'alcool. La fille aînée Rose a quitté le domicile sans laisser d'adresse. Le syndrome d'Asperger vient d'être diagnostiqué chez le jeune Will. Et enfin Violet, seize ans, a tenté de tuer un membre de sa famille avant de se retrouver en hôpital psychiatrique. L’innocence, la naïveté et l’amour pour sa mère du jeune Will, Violet, sa sœur, jeune adolescente de seize ans qui à un certain moment comprend quelle est la personnalité de sa mère, c’est tout cela que l’auteur maîtrise parfaitement. Je l’ai détestée cette Joséphine, cette mère tyrannique, terrifiante et encombrante, cependant réalise- t-elle le mal qu’elle fait ? Cette histoire troublante qui met le lecteur mal à l’aise ou rien ne peut excuser cette mère manipulatrice car au cours de ma lecture, je me suis posée la question, jusqu’ou pourrait aller son pouvoir sur ses enfants ? (cela on l’apprendra à la fin du roman). J’ai détesté le père, cet homme d’une certaine mollesse ne semble pas s’intéresser au sort de ses enfants, bien sûr, il fait quelques pas avec Will, c’est alors que j’ai pensé (enfin !!!) mais voilà…… Quand à Violet c’est un personnage attachant, malgré sa souffrance et Rose, là aussi on saura ce qu’elle est devenue à la fin du roman….Un très beau roman qui n’est pas un thriller, c’est essentiellement un drame familial et qui grâce à l’alternance entre les points de vue de Will et Violet face à leur mère m’a accrochée du début jusqu’à la fin…. Thème : autodestruction, drogue, alcoolisme, destruction de l’enfance mais aussi maltraitance verbale. 4,5/5
Koren Zailckas
Belfond 22 janvier 2015
432 pages
Présentation de l’éditeur
Trois enfants, une belle maison, un couple uni : bienvenue chez les Hurst. Pourtant, sous le vernis de la famille idéale se cachent de profondes ténèbres... Un roman psychologique furieusement prenant, impressionnant de mordant et de crédibilité.
Qu'est-ce qui a conduit Violet Hurst, seize ans, en hôpital psychiatrique ? Qu'est-ce qui l'a poussée à attaquer Will, son petit frère autiste, à coups de couteau ? Un de ces accès de colère dont elle est devenue coutumière ? Ou, comme le suggère sa mère, Josephine, un coup de folie ?
Dangereuse pour elle et pour les autres, mise à l'écart de sa famille, la jeune fille réfléchit, ressasse, cherche l'origine de sa détresse psychologique, de sa récente addiction au LSD, de ses tendances à l'autodestruction. Tente de comprendre ce qui pousse son père à se noyer dans le travail, dans l'alcool ; ce qui brise chaque jour un peu plus la fragile confiance en soi de Will ; ce qui a poussé sa soeur aînée Rose à fuir le domicile familial un an plus tôt sans laisser d'adresse.
Et si la raison était à chercher du côté de Josephine ?
Entre Violet et sa mère, le combat s'annonce dantesque. Le prix à payer pour trouver enfin la vérité...
Mon avis
La famille Hurst est mal en point dans cette histoire. Le père fuit ses responsabilités dans le travail et l'alcool. La fille aînée Rose a quitté le domicile sans laisser d'adresse. Le syndrome d'Asperger vient d'être diagnostiqué chez le jeune Will. Et enfin Violet, seize ans, a tenté de tuer un membre de sa famille avant de se retrouver en hôpital psychiatrique. L’innocence, la naïveté et l’amour pour sa mère du jeune Will, Violet, sa sœur, jeune adolescente de seize ans qui à un certain moment comprend quelle est la personnalité de sa mère, c’est tout cela que l’auteur maîtrise parfaitement. Je l’ai détestée cette Joséphine, cette mère tyrannique, terrifiante et encombrante, cependant réalise- t-elle le mal qu’elle fait ? Cette histoire troublante qui met le lecteur mal à l’aise ou rien ne peut excuser cette mère manipulatrice car au cours de ma lecture, je me suis posée la question, jusqu’ou pourrait aller son pouvoir sur ses enfants ? (cela on l’apprendra à la fin du roman). J’ai détesté le père, cet homme d’une certaine mollesse ne semble pas s’intéresser au sort de ses enfants, bien sûr, il fait quelques pas avec Will, c’est alors que j’ai pensé (enfin !!!) mais voilà…… Quand à Violet c’est un personnage attachant, malgré sa souffrance et Rose, là aussi on saura ce qu’elle est devenue à la fin du roman….Un très beau roman qui n’est pas un thriller, c’est essentiellement un drame familial et qui grâce à l’alternance entre les points de vue de Will et Violet face à leur mère m’a accrochée du début jusqu’à la fin…. Thème : autodestruction, drogue, alcoolisme, destruction de l’enfance mais aussi maltraitance verbale. 4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5793
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Re: Koren ZAICKAS (Etars-Unis)
Bernard Mer 18 Fév 2015 - 19:22
Merci de cette critique perspicace, Lalyre. Bien que tu donnes une bonne note, je ne suis pas tenté par ce genre de littérature.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
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