Colombe SCHNECK (France)
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Colombe SCHNECK (France)
Colombe Schneck
1966-
La réparation
L’auteur retrouve et raconte le passé de sa famille, en France et en Lituanie, partiellement exterminée lors de la shoah. Elle n’a jamais osé en parler avec sa mère, mais lorsque cette dernière décède, elle cherche à interroger ceux qui restent. Pourquoi certains ont survécu et pas les autres? Elle veut même retourner sur place en Lituanie pour voir ce qui reste des ghettos de l’occupation…rien.
Nous entrons maintenant dans les livres écrits par la troisième génération des survivants. Le sujet était tabou dans la famille : la mère de la narratrice était enfant lors de la guerre et elle a été marquée par les absences de ceux qui n’ont pas survécu. La narratrice devient elle-même mère et réfléchi alors aux choix que durent faire ses ancêtres. Le ton qu’elle emploie est toutefois froid. Le style m’a parfois dérangé : à l’occasion, on retrouve des bouts de phrases que nous avions lus plus tôt. Le récit passe parfois d’évocations floues à des abondances de statistiques, on ne sait pas toujours quel genre de livre on a entre les mains. Enfin, pendant un bout de temps, j’étais confus à reconnaître les différents membres de la famille, un arbre généalogique aurait aidé. En bref, je n’ai pas trop aimé cette lecture. Elle pourrait vous intéresser si vous voulez en apprendre sur l’extermination des Juifs en Lituanie.
3/5
le Réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3220
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Re: Colombe SCHNECK (France)
Schneck Colombe
Sœurs de miséricorde
Stock août 2015
205 pages
Quatrième de couverture
Elle n'a pas le choix, elle doit partir. A Santa Cruz, tout est fermé, plus rien ne circule, l'argent, les gens, même les fruits pourrissent sur les arbres. Les femmes partent les unes après les autres, de plus en plus loin. Comment trouver du travail, un logement, quand on ne connaît personne ? Ni la langue, ni les rues, ni ce qu'on mange, ni les règles ?" Née en Bolivie dans une famille indigène, Azul a grandi dans un paradis où les fruits, les fleurs, les couleurs, les goûts prospéraient. Immigrée économique, laissant mari et enfants, langue et robes indiennes, rites et prières, elle va découvrir l'Europe et ses riches propriétaires. Comment montrer à ses patronnes ce que leurs yeux ne voient pas du monde ? Comment conserver la bonté reçue dans l'enfance ?
Mon avis
Quelle belle histoire ou les femmes, ces combattantes, capables de faire des sacrifices énormes pour leur famille, des femmes attachantes, mues par leur amour et leur foi. Parmi toutes ces femmes, je retiens l’histoire d’Azul, son enfance et les débuts de sa vie d’adulte, un beau portrait de femme incitée à partir chercher du travail en Europe, laissant sa famille dans une Bolivie étranglée par la politique et une crise économique grave. Dans de dures conditions de travail, mais jamais découragée, tout comme maintes femmes dans son cas, Azul se prive pour envoyer un peu d’argent pour ses enfants. Des femmes solidaires, leur détresse, leur solitude, leur courage et leur persévérance sont une réelle leçon de vie et d’humanité. Que voilà une très belle histoire que ces Sœurs de la Miséricorde, qui je pense, ne se laissera pas oublier, un court roman bien construit ou mon imagination y a trouvé beaucoup de couleurs grâce à la belle écriture de Colombe Schneck….5/5
Sœurs de miséricorde
Stock août 2015
205 pages
Quatrième de couverture
Elle n'a pas le choix, elle doit partir. A Santa Cruz, tout est fermé, plus rien ne circule, l'argent, les gens, même les fruits pourrissent sur les arbres. Les femmes partent les unes après les autres, de plus en plus loin. Comment trouver du travail, un logement, quand on ne connaît personne ? Ni la langue, ni les rues, ni ce qu'on mange, ni les règles ?" Née en Bolivie dans une famille indigène, Azul a grandi dans un paradis où les fruits, les fleurs, les couleurs, les goûts prospéraient. Immigrée économique, laissant mari et enfants, langue et robes indiennes, rites et prières, elle va découvrir l'Europe et ses riches propriétaires. Comment montrer à ses patronnes ce que leurs yeux ne voient pas du monde ? Comment conserver la bonté reçue dans l'enfance ?
Mon avis
Quelle belle histoire ou les femmes, ces combattantes, capables de faire des sacrifices énormes pour leur famille, des femmes attachantes, mues par leur amour et leur foi. Parmi toutes ces femmes, je retiens l’histoire d’Azul, son enfance et les débuts de sa vie d’adulte, un beau portrait de femme incitée à partir chercher du travail en Europe, laissant sa famille dans une Bolivie étranglée par la politique et une crise économique grave. Dans de dures conditions de travail, mais jamais découragée, tout comme maintes femmes dans son cas, Azul se prive pour envoyer un peu d’argent pour ses enfants. Des femmes solidaires, leur détresse, leur solitude, leur courage et leur persévérance sont une réelle leçon de vie et d’humanité. Que voilà une très belle histoire que ces Sœurs de la Miséricorde, qui je pense, ne se laissera pas oublier, un court roman bien construit ou mon imagination y a trouvé beaucoup de couleurs grâce à la belle écriture de Colombe Schneck….5/5
lalyre- Nombre de messages : 5781
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