Véronique Mougin (France)
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Véronique Mougin (France)
Ou passe l’aiguille
Véronique Mougin
Editions Flammarion 31 janvier 2018
452 pages
Quatrième de couverture
Du camp de concentration au sommet de la haute couture française, voici le voyage de Tomi, sa vie miraculeuse, déviée par l histoire, sauvée par la beauté.
Mon avis
L’histoire commence avec l’enfance de Thomas Kiss, dit Tomi, le narrateur et héros dans tous les sens du terme, c’est le début de la chasse aux juifs en Hongrie. Tomi a quatorze ans, il n’hésite pas à grimper à l’arbre pour avoir vue sur les prostituées de la maison close d’en face, son meilleur ami c’est Bruno, avec qui il fait toutes les bêtises de leur âge, une amitié les lie jusqu’à la fin de leurs vies. Avec ses parents et son petit frère ils sont expédiés dans les camps de concentration, c’est avec la belle écriture de Véronique Mougins que l’on ressent la solitude, le froid et la faim, ainsi que la peur et les coups de ces endroits. Séparé de sa mère et de son petit frère, il reste près de son père qui est rapidement déplacé dans un atelier de couture. Tomi se sent très seul, il ne veut pas mourir et pour échapper à la mort, il a plus d’un tour dans son sac, justement on demande quelqu’un qui sait coudre pour réparer des vêtements, notre héros qui n’a jamais pu enfiler une aiguille à coudre, se présente mais très vite sa supercherie sera découverte par le kapok de service, qu’à cela ne tienne il balayera l’atelier et petit à petit il saura faire des points à l’aiguille et même se servir d’une machine à coudre. Cet aiguille, il faut qu’elle est omniprésente dans l’histoire, elle conduira Tomi vers les sommets de la haute couture. J’ai aimé ce gamin têtu mais débrouillard dès le début du roman, je pense que l’auteure par son écriture emplie de douceur et de tendresse a ressenti une empathie profonde pour lui, et pourtant avec quelle sécheresse et âpreté nous décrit-elle l’horreur des camps. Une histoire poignante et émouvante avec cette aiguille qui pique mais est essentielle pour créer du rêve et avoir accès à ce très beau monde de la mode. Justement ce roman, je l’ai ressenti comme un très bel hommage à tous ces petites mains qui coupent, surfilent, cousent, brodent et rient de bonheur lorsqu’on leur présente une œuvre terminée (là c’est ma sensibilité qui réagit car ce monde de la couture, je l’ai très bien connu, débutant par ramasser les épingles). Un très gros coup de coeur pour ce très beau roman qui évoque le parcours du cousin de l’auteure, déporté et devenu après la guerre numéro deux d’une maison de haute couture internationale….5/5
Véronique Mougin
Editions Flammarion 31 janvier 2018
452 pages
Quatrième de couverture
Du camp de concentration au sommet de la haute couture française, voici le voyage de Tomi, sa vie miraculeuse, déviée par l histoire, sauvée par la beauté.
Mon avis
L’histoire commence avec l’enfance de Thomas Kiss, dit Tomi, le narrateur et héros dans tous les sens du terme, c’est le début de la chasse aux juifs en Hongrie. Tomi a quatorze ans, il n’hésite pas à grimper à l’arbre pour avoir vue sur les prostituées de la maison close d’en face, son meilleur ami c’est Bruno, avec qui il fait toutes les bêtises de leur âge, une amitié les lie jusqu’à la fin de leurs vies. Avec ses parents et son petit frère ils sont expédiés dans les camps de concentration, c’est avec la belle écriture de Véronique Mougins que l’on ressent la solitude, le froid et la faim, ainsi que la peur et les coups de ces endroits. Séparé de sa mère et de son petit frère, il reste près de son père qui est rapidement déplacé dans un atelier de couture. Tomi se sent très seul, il ne veut pas mourir et pour échapper à la mort, il a plus d’un tour dans son sac, justement on demande quelqu’un qui sait coudre pour réparer des vêtements, notre héros qui n’a jamais pu enfiler une aiguille à coudre, se présente mais très vite sa supercherie sera découverte par le kapok de service, qu’à cela ne tienne il balayera l’atelier et petit à petit il saura faire des points à l’aiguille et même se servir d’une machine à coudre. Cet aiguille, il faut qu’elle est omniprésente dans l’histoire, elle conduira Tomi vers les sommets de la haute couture. J’ai aimé ce gamin têtu mais débrouillard dès le début du roman, je pense que l’auteure par son écriture emplie de douceur et de tendresse a ressenti une empathie profonde pour lui, et pourtant avec quelle sécheresse et âpreté nous décrit-elle l’horreur des camps. Une histoire poignante et émouvante avec cette aiguille qui pique mais est essentielle pour créer du rêve et avoir accès à ce très beau monde de la mode. Justement ce roman, je l’ai ressenti comme un très bel hommage à tous ces petites mains qui coupent, surfilent, cousent, brodent et rient de bonheur lorsqu’on leur présente une œuvre terminée (là c’est ma sensibilité qui réagit car ce monde de la couture, je l’ai très bien connu, débutant par ramasser les épingles). Un très gros coup de coeur pour ce très beau roman qui évoque le parcours du cousin de l’auteure, déporté et devenu après la guerre numéro deux d’une maison de haute couture internationale….5/5
lalyre- Nombre de messages : 5781
Age : 91
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Véronique Mougin (France)
Content que ce livre t'ait plu, Lalyre. Personnellement je n'avais pas du tout apprécié.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 78
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
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