Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
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Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
Le récital des anges - Tracy Chevalier
Quai Voltaire - 291 pages
A Londres, au début du vingtième siècle, la reine Victoria vient de mourir. Deux familles, venues rendre hommage à la souveraine, se rencontrent par hasard au cimetière. Bien qu'elles n'aient pas grand chose en commun, les deux fillettes, Lavinia et Maude, deviennent amies. A travers leurs voix et celles d'autres personnages du roman, nous suivons le quotidien de ces deux familles pendant une dizaine d'années.
Je suis assez déçue par ce roman. L'histoire est simplette et les changements de narrateur incessants sont un peu agaçants à la longue. C'est vrai qu'ils permettent de voir différents points de vue sur le même évènement mais c'est parfois un peu répétitif. En plus, c'est difficile de s'attacher aux personnages quand on en change sans arrêt.
Ça se lit sans déplaisir mais sans grande passion. Quant à la passion soudaine de Kitty pour les suffragettes, elle aurait pu être intéressante mais on y du mal à y croire.
Bref, j'ai largement préféré La jeune fille à la perle et La dame à la licorne.
2,5/5
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Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
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Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
Lyreek, contente de te lire...
jusqu'ici Tracy Chevalier m'a emballée, et me connais, quand je suis emballée, deviens compulsive dans mes achats
donc, le récital des anges....à éviter, semble-t-il....
jusqu'ici Tracy Chevalier m'a emballée, et me connais, quand je suis emballée, deviens compulsive dans mes achats
donc, le récital des anges....à éviter, semble-t-il....
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
Peut-être que tu devrais l'essayer... il y a des rates qui l'ont aimée.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
LA DERNIERE FUGITIVE :
Quai Voltaire - 369 pages.
4è de couverture : Quand Honor Bright se décide à franchir l'Atlantique pour accompagner, au coeur de l'Ohio, sa soeur promise à un Anglais fraîchement émigré, elle pense recréer auprès d'une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l'Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu'enchanteresse. Rien dans cette terre ne résonne pour elle d'un écho familier. Sa soeur, emportée par la fièvre jaune, à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau Monde. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur. Parmi eux, Donovan, "chasseur d'esclaves" homme brutal et sans scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses sentiments. Mais Honor se méfie des voies divergentes. En épousant un jeune fermier quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu'au jour où elle découvre l'existence d'un "chemin de fer clandestin", réseau de routes secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres libres du Canada.
Lu en trois jours. Accro.
Tracy Chevalier se document toujours minutieusement sur ce qu'elle écrit : ici les quakers, le chemin de fer clandestin, les patchworks, quilts et autres appliqués.... Et puis l'histoire est très belle, celle de l'épanouissement d'une jeune femme qui va s'affirmer, défendre ses idéaux, et se battre jour après jour pour vivre selon ses idées. Le lecteur est plongé dans la vie à la ferme, au sein d'une communauté quaker, dans la technique de fabrication des patchworks, appliqués, dont ceux préparés collectivement.
J'ai aussi appris que s'il existait à cette époque la ruée vers l'Ouest pour les blancs, à la recherche de nouvelles terres, il y avait aussi, avec le chemin de fer clandestin, la ruée vers le nord pour les esclaves noirs fugitifs.
Un très bon moment de lecture.
4,5/5
Quai Voltaire - 369 pages.
4è de couverture : Quand Honor Bright se décide à franchir l'Atlantique pour accompagner, au coeur de l'Ohio, sa soeur promise à un Anglais fraîchement émigré, elle pense recréer auprès d'une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l'Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu'enchanteresse. Rien dans cette terre ne résonne pour elle d'un écho familier. Sa soeur, emportée par la fièvre jaune, à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau Monde. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur. Parmi eux, Donovan, "chasseur d'esclaves" homme brutal et sans scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses sentiments. Mais Honor se méfie des voies divergentes. En épousant un jeune fermier quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu'au jour où elle découvre l'existence d'un "chemin de fer clandestin", réseau de routes secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres libres du Canada.
Lu en trois jours. Accro.
Tracy Chevalier se document toujours minutieusement sur ce qu'elle écrit : ici les quakers, le chemin de fer clandestin, les patchworks, quilts et autres appliqués.... Et puis l'histoire est très belle, celle de l'épanouissement d'une jeune femme qui va s'affirmer, défendre ses idéaux, et se battre jour après jour pour vivre selon ses idées. Le lecteur est plongé dans la vie à la ferme, au sein d'une communauté quaker, dans la technique de fabrication des patchworks, appliqués, dont ceux préparés collectivement.
J'ai aussi appris que s'il existait à cette époque la ruée vers l'Ouest pour les blancs, à la recherche de nouvelles terres, il y avait aussi, avec le chemin de fer clandestin, la ruée vers le nord pour les esclaves noirs fugitifs.
Un très bon moment de lecture.
4,5/5
Chantal- Nombre de messages : 3216
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Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
LA DERNIERE FUGITIVE
Tracy CHEVALIER
Traduit de l’anglais par Anouk Neuhoff
Editions Quai Voltaire, 2013, 375 pages.
Honor Bright, une jeune-fille qui appartient à la communauté quaker - ou société des Amis - quitte Bridport en Angleterre avec sa sœur qui va rejoindre son fiancé aux Etats-Unis. Cette dernière décède dès son arrivée sur le sol américain et Honor doit s’organiser pour survivre en s’adaptant non seulement à la rude vie des premiers immigrants, mais aussi en se confrontant à l’intransigeance des quakers. Elle ressent la ségrégation raciale comme une agression, elle qui conformément à sa foi, a toujours considéré tous les hommes égaux. Mais en même temps elle découvre cette organisation secrète qui a mis en place des routes et des étapes pour permettre aux esclaves de fuir les plantations du sud et gagner le Canada: « le chemin de fer clandestin ». Elle y participera modestement et sa droiture va la mettre dans une situation difficile au sein de sa belle famille. Mais son opiniâtreté triomphera de ces difficultés. Sa vie est accompagnée par son art et son inventivité de quilteuse, car dès le début du roman on comprend l’importance pour sa communauté, mais surtout pour elle, la réalisation des quilts en patchwork dans lesquels s’expriment des motifs différents, un choix des couleurs associés à la finesse des points. Ce roman est aussi un hymne à ces ouvrages.
L’auteur trace un beau tableau de l’Ohio vers 1850, carrefour de routes, celles des pionniers qui vont vers l’ouest et celles des esclaves qui fuient vers le Canada. Elle fait vivre cette communauté quaker rigide et solidaire par des détails de leur vie quotidienne. Un très beau roman, lumineux, que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire.
Note 5/5
Tracy CHEVALIER
Traduit de l’anglais par Anouk Neuhoff
Editions Quai Voltaire, 2013, 375 pages.
Honor Bright, une jeune-fille qui appartient à la communauté quaker - ou société des Amis - quitte Bridport en Angleterre avec sa sœur qui va rejoindre son fiancé aux Etats-Unis. Cette dernière décède dès son arrivée sur le sol américain et Honor doit s’organiser pour survivre en s’adaptant non seulement à la rude vie des premiers immigrants, mais aussi en se confrontant à l’intransigeance des quakers. Elle ressent la ségrégation raciale comme une agression, elle qui conformément à sa foi, a toujours considéré tous les hommes égaux. Mais en même temps elle découvre cette organisation secrète qui a mis en place des routes et des étapes pour permettre aux esclaves de fuir les plantations du sud et gagner le Canada: « le chemin de fer clandestin ». Elle y participera modestement et sa droiture va la mettre dans une situation difficile au sein de sa belle famille. Mais son opiniâtreté triomphera de ces difficultés. Sa vie est accompagnée par son art et son inventivité de quilteuse, car dès le début du roman on comprend l’importance pour sa communauté, mais surtout pour elle, la réalisation des quilts en patchwork dans lesquels s’expriment des motifs différents, un choix des couleurs associés à la finesse des points. Ce roman est aussi un hymne à ces ouvrages.
L’auteur trace un beau tableau de l’Ohio vers 1850, carrefour de routes, celles des pionniers qui vont vers l’ouest et celles des esclaves qui fuient vers le Canada. Elle fait vivre cette communauté quaker rigide et solidaire par des détails de leur vie quotidienne. Un très beau roman, lumineux, que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire.
Note 5/5
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Awara- Nombre de messages : 7113
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Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
Les différents thèmes de ce roman font que je vais aussi le noter
Clochette- Nombre de messages : 2135
Age : 50
Location : Nantes Bretagne
Date d'inscription : 25/10/2008
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
C'est un roman très agréable à lire, Clochette.
Et s'il y a une rate à laquelle je ne manquerai pas de le conseiller, c'est Kattylou... Je la vois bien imaginer les patchworks dont parle Tracy Chevalier...
Et s'il y a une rate à laquelle je ne manquerai pas de le conseiller, c'est Kattylou... Je la vois bien imaginer les patchworks dont parle Tracy Chevalier...
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Awara- Nombre de messages : 7113
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
oui Awara je l'ai cherché à la bibliotheque et à la f.. de la gare de l'est mais je ne l'ai pas trouvé .
Il faut que je le commande je sais qu'il me plaira celui là !
Il faut que je le commande je sais qu'il me plaira celui là !
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
A moins que tu veuilles l'acheter pour le garder, je te l'envoie!
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Awara- Nombre de messages : 7113
Age : 79
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Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
La dernière Fugitive
4/5
C'est l'histoire d'Honnor, une immigrante Quaker qui quitte l'Angleterre pour s'installer aux USA en 1850. Le roman nous fait le portrait de la vie de cette femme lors de sa première année aux USA, alors qu'elle doit s'habituer à son nouveau milieu et être confronté à ses propres principes.
Ça se lit bien, mais la fin est un peu bâclée.
4/5
C'est l'histoire d'Honnor, une immigrante Quaker qui quitte l'Angleterre pour s'installer aux USA en 1850. Le roman nous fait le portrait de la vie de cette femme lors de sa première année aux USA, alors qu'elle doit s'habituer à son nouveau milieu et être confronté à ses propres principes.
Ça se lit bien, mais la fin est un peu bâclée.
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Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
La dernière fugitive
Tracy Chevalier
Folio
« Est-il pire de ne pas avoir de principes ou d’avoir des principes qu’on n’est pas en mesure de défendre ? »
Honor va être confrontée à ce dilemne et va s’affirmer en y faisant face à sa manière : on suit l’évolution de cette jeune anglaise qui débarque en Angleterre en 1850, d’abord pour y accompagner sa sœur qui doit épouser un quaker comme elles, puis qui décide d’y faire sa vie lorsque celle-ci meurt.
L’acclimatation d’Honor à son pays d’adoption sera aussi rude que le sont les hivers de l’Ohio. Elle découvrira que les principes de la communauté quaker anglaise se heurtent à l’immobilisme de certains quakers américains face à la réalité douloureuse des esclaves en fuite passant par l’Ohio pour gagner le Canada.
C’est un livre extrêmement riche d’enseignements, très fouillé dans sa documentation mais avec une trame romanesque faisant qu’il est très plaisant à lire et j’ai trouvé les personnages bien décrits. A titre personnel, je ne suis pas férue de travaux de couture mais j’ai beaucoup aimé les passages dédiés aux quilts et aux patchworks et j’ai appris ce qu’était le « chemin de fer clandestin ».
C’est une lecture riche d’émotions et j’espère garder encore pendant quelques temps l’empreinte de ce que ce livre véhicule.
Gros coup de cœur : 5/5.
Tracy Chevalier
Folio
« Est-il pire de ne pas avoir de principes ou d’avoir des principes qu’on n’est pas en mesure de défendre ? »
Honor va être confrontée à ce dilemne et va s’affirmer en y faisant face à sa manière : on suit l’évolution de cette jeune anglaise qui débarque en Angleterre en 1850, d’abord pour y accompagner sa sœur qui doit épouser un quaker comme elles, puis qui décide d’y faire sa vie lorsque celle-ci meurt.
L’acclimatation d’Honor à son pays d’adoption sera aussi rude que le sont les hivers de l’Ohio. Elle découvrira que les principes de la communauté quaker anglaise se heurtent à l’immobilisme de certains quakers américains face à la réalité douloureuse des esclaves en fuite passant par l’Ohio pour gagner le Canada.
C’est un livre extrêmement riche d’enseignements, très fouillé dans sa documentation mais avec une trame romanesque faisant qu’il est très plaisant à lire et j’ai trouvé les personnages bien décrits. A titre personnel, je ne suis pas férue de travaux de couture mais j’ai beaucoup aimé les passages dédiés aux quilts et aux patchworks et j’ai appris ce qu’était le « chemin de fer clandestin ».
C’est une lecture riche d’émotions et j’espère garder encore pendant quelques temps l’empreinte de ce que ce livre véhicule.
Gros coup de cœur : 5/5.
myrtille- Nombre de messages : 325
Age : 52
Location : loiret
Date d'inscription : 28/04/2015
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
La dernière fugitive
Tracy Chevalier
Folio janvier 2015
395 pages
Quatrième de couverture
Quand Honor Bright se décide à franchir l'Atlantique pour accompagner, au coeur de l'Ohio, sa soeur promise à un Anglais récemment émigré, elle pense pouvoir recréer auprès d'une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l'Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu'enchanteresse ; soumise pour quinze ans encore à l'effroyable régime de l'esclavage, traversée de toutes sortes d'épidémies, torturée par une nature capricieuse, rien dans cette terre ne résonne pour elle d'un écho familier. Sa soeur emportée par la fièvre jaune à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau-Monde. Seule, aussi, pour se frayer une nouvelle vie. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur, dont son expérience de jeune fille pieuse ne lui aurait jamais laissé soupçonner l'existence.
Mon avis
Je dois dire que j’ai beaucoup aimé ce roman qui m’a intéressée par la communauté méconnue des Quakers vivant vers le milieu du XlXème siècle. Ces gens d’une certaine sagesse ne pouvaient se marier qu’entre eux, j’ai vraiment admiré leur façon de vivre, j’aurais voulu confectionner des quilts comme ces femmes, j’ai regardé sur le net, c’est splendide comme travail, quelle patience pour réaliser de si belles choses, cependant ce sont des femmes modestes et les hommes les respectent dans cette société religieuse des Amis comme ils se nomment. Beaucoup de descriptions tellement vivantes que l’on ne s’en lasse pas. Je pense que l’auteure s’est très bien documentée pour écrire ce roman. Une belle écriture, le souci du détail, une belle histoire d’amour en font une lecture de détente. 4,5/5
Tracy Chevalier
Folio janvier 2015
395 pages
Quatrième de couverture
Quand Honor Bright se décide à franchir l'Atlantique pour accompagner, au coeur de l'Ohio, sa soeur promise à un Anglais récemment émigré, elle pense pouvoir recréer auprès d'une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l'Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu'enchanteresse ; soumise pour quinze ans encore à l'effroyable régime de l'esclavage, traversée de toutes sortes d'épidémies, torturée par une nature capricieuse, rien dans cette terre ne résonne pour elle d'un écho familier. Sa soeur emportée par la fièvre jaune à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau-Monde. Seule, aussi, pour se frayer une nouvelle vie. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur, dont son expérience de jeune fille pieuse ne lui aurait jamais laissé soupçonner l'existence.
Mon avis
Je dois dire que j’ai beaucoup aimé ce roman qui m’a intéressée par la communauté méconnue des Quakers vivant vers le milieu du XlXème siècle. Ces gens d’une certaine sagesse ne pouvaient se marier qu’entre eux, j’ai vraiment admiré leur façon de vivre, j’aurais voulu confectionner des quilts comme ces femmes, j’ai regardé sur le net, c’est splendide comme travail, quelle patience pour réaliser de si belles choses, cependant ce sont des femmes modestes et les hommes les respectent dans cette société religieuse des Amis comme ils se nomment. Beaucoup de descriptions tellement vivantes que l’on ne s’en lasse pas. Je pense que l’auteure s’est très bien documentée pour écrire ce roman. Une belle écriture, le souci du détail, une belle histoire d’amour en font une lecture de détente. 4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5781
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Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
Quelle bonne idée d'avoir regardé sur le net! je n'y avais pas pensé.
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Awara- Nombre de messages : 7113
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Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
Je vais en mettre dans mon chez moi Awara
lalyre- Nombre de messages : 5781
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Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
Chevalier Tracy
A l’orée du verger
Editions Quai Voltaire 11 mai 2016
ISBN 978 2 7103 7763 4
320 pages
Quatrième de couverture
En 1838, dans l’Ohio, les fièvres ne font pas de cadeau. À chaque début d’hiver, James Goodenough creuse de petites tombes en prévision des mauvais jours. Et à chaque fin d’hiver, une nouvelle croix vient orner le bout de verger qui fait péniblement vivre cette famille de cultivateurs de pommes originaires du Connecticut. Mais la fièvre n’est pas le seul fléau qui menace les Goodenough : l’alcool a fait sombrer Sadie, la mère, qui parle à ses enfants disparus quand elle ne tape pas sur ceux qui restent ; les caprices du temps condamnent régulièrement les récoltes de James, et les rumeurs dont bruisse le village de Black Swamp pointent du doigt cette famille d’étrangers.
Des années plus tard, Robert a quitté l’Ohio pour tenter sa chance dans l’Ouest. Il sera garçon de ferme, mineur, orpailleur, puis il renouera avec l’amour des arbres que son père lui a donné en héritage. Au fin fond de la Californie, auprès d’un exportateur anglais fantasque, Robert participe à une activité commerciale qui prendra bientôt son essor : il prélève des pousses de séquoias géants pour les envoyer aux amateurs du Vieux Monde. De son côté, pendant toutes ces années, Martha n’a qu’un rêve, traverser les États-Unis à la recherche de son frère. Elle a un lourd secret à lui faire partager.
Mon avis
Dans ce roman les hommes qu’ils soient réels ou fictionnels ont payé un lourd tribut à la construction des Etats-Unis. Martha et Robert Gogdenough venait de s’établir dans l’Ohio marécageux et infesté d’insectes lorsque John Chapmann qui cultivait des pommiers et parcourait les rivières de l’Ohio dans un rand canot rempli d’arbres qu’il vendait aux colons, rend visite à la famille Gogdenough pour leur vendre des jeunes pommiers et c’est après un drame que Robert quitte sa famille, il arrive en Californie et c’est avec lui que nous terminerons notre lecture. C’est une histoire sur le sujet méconnu des arbres, que ce soit la culture des pommiers ou celle du commerce des arbres millénaires de la Californie. Une histoire romanesque, une fresque sombre allant des coupe-gorges de New-York au port grouillant de San Francisco, conquête de l’Ouest oui, mais aussi une histoire de faim et de souffrance, de courage et d’espoir, j’ai lu ce roman comme une épopée historique puisque le botaniste John Chapman (1774-1845) de son surnom « Johnny Appleseed » a contribué a développé la culture des pommiers dans Midwest, favorisant ainsi l’essor économique d’une région encore sauvage. Par contre William Lobb(1809-1864) était exportateur de plantes originaire des Cornouailles et promoteur du commerce des séquoias, la grande passion botanique du XlXème siécle. Découverts par l’explorateur J. K.Leonard en 1833, ces arbres pouvant dépasser les cent mètres de hauteur sont l’âme d’une terre inapprivoisée qu’ils habitent sans les hommes depuis des millénaires. Voilà pour les personnages principaux ayant existé, un bon roman que je recommande aux lecteurs aimant la nature.. 4/5
A l’orée du verger
Editions Quai Voltaire 11 mai 2016
ISBN 978 2 7103 7763 4
320 pages
Quatrième de couverture
En 1838, dans l’Ohio, les fièvres ne font pas de cadeau. À chaque début d’hiver, James Goodenough creuse de petites tombes en prévision des mauvais jours. Et à chaque fin d’hiver, une nouvelle croix vient orner le bout de verger qui fait péniblement vivre cette famille de cultivateurs de pommes originaires du Connecticut. Mais la fièvre n’est pas le seul fléau qui menace les Goodenough : l’alcool a fait sombrer Sadie, la mère, qui parle à ses enfants disparus quand elle ne tape pas sur ceux qui restent ; les caprices du temps condamnent régulièrement les récoltes de James, et les rumeurs dont bruisse le village de Black Swamp pointent du doigt cette famille d’étrangers.
Des années plus tard, Robert a quitté l’Ohio pour tenter sa chance dans l’Ouest. Il sera garçon de ferme, mineur, orpailleur, puis il renouera avec l’amour des arbres que son père lui a donné en héritage. Au fin fond de la Californie, auprès d’un exportateur anglais fantasque, Robert participe à une activité commerciale qui prendra bientôt son essor : il prélève des pousses de séquoias géants pour les envoyer aux amateurs du Vieux Monde. De son côté, pendant toutes ces années, Martha n’a qu’un rêve, traverser les États-Unis à la recherche de son frère. Elle a un lourd secret à lui faire partager.
Mon avis
Dans ce roman les hommes qu’ils soient réels ou fictionnels ont payé un lourd tribut à la construction des Etats-Unis. Martha et Robert Gogdenough venait de s’établir dans l’Ohio marécageux et infesté d’insectes lorsque John Chapmann qui cultivait des pommiers et parcourait les rivières de l’Ohio dans un rand canot rempli d’arbres qu’il vendait aux colons, rend visite à la famille Gogdenough pour leur vendre des jeunes pommiers et c’est après un drame que Robert quitte sa famille, il arrive en Californie et c’est avec lui que nous terminerons notre lecture. C’est une histoire sur le sujet méconnu des arbres, que ce soit la culture des pommiers ou celle du commerce des arbres millénaires de la Californie. Une histoire romanesque, une fresque sombre allant des coupe-gorges de New-York au port grouillant de San Francisco, conquête de l’Ouest oui, mais aussi une histoire de faim et de souffrance, de courage et d’espoir, j’ai lu ce roman comme une épopée historique puisque le botaniste John Chapman (1774-1845) de son surnom « Johnny Appleseed » a contribué a développé la culture des pommiers dans Midwest, favorisant ainsi l’essor économique d’une région encore sauvage. Par contre William Lobb(1809-1864) était exportateur de plantes originaire des Cornouailles et promoteur du commerce des séquoias, la grande passion botanique du XlXème siécle. Découverts par l’explorateur J. K.Leonard en 1833, ces arbres pouvant dépasser les cent mètres de hauteur sont l’âme d’une terre inapprivoisée qu’ils habitent sans les hommes depuis des millénaires. Voilà pour les personnages principaux ayant existé, un bon roman que je recommande aux lecteurs aimant la nature.. 4/5
lalyre- Nombre de messages : 5781
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Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
A l'Oréee du verger
James et Sadie ont du quitter la ferme familiale du Connecticut car James était un des benjamins de la fratrie. Ils se sont installés en Ohio dans la de black swamp où James a planté des pommiers. Il est passionné par les pommes de table et plus particulièrement la reinette gréffée à partir de rameau que ses grands parents avaient amené d’Angleterre. Sadie elle déteste ce pays marécageux ou sévi la fièvre jaune qui a déjà emporté 5 enfants sur les dix qui y sont nés. Restent Caleb, Nathan, Sal Marta et Robert… A la suite d’un drame Robert quitte le domaine après de nombreux emplois qui vont l’amener jusqu’en Californie il trouvera son bonheur près des grands Séquoias
Je crois avoir lu tous les ouvrages de T Chevalier j’aime son style. Chaque roman est une explore un thème différents la peinture dans la jeune fille à la perle, les fossiles dans prodigieuses créatures les quilts dans la dernière fugitive les arbres dans celui-ci
Le roman commence dans le verger de l’Ohio Sadie est une femme aigrie elle ne veut planter que des pommes à Cidre qui lui permettront de faire sa précieuse eau de vie. Elle supporte tout juste ses enfants qui s’occupent des divers tâches pendant qu’elle « cuve » Robert est son fils préféré mais elle se plait à traumatiser la douce Martha. Autant le dire j’ai détesté le personnage de Sadie alors que James m’est apparu comme un homme posé et agréable Ce sont des lettres de Robert à sa famille qui couvrent la période de 1840 à 1856.j’ai trouvé que cela rendait la lecture plus vivante qu’un récit.
L’auteur s’est bien documentée sur la culture des pommes elle nous donne un cours sur le gréffage des pommes.
La nature est bien présente dans ce roman On passe de la région marécageuse des blackswamp à la sérénité des forêts de Sequoia Je suis allée à Sequoia park il y a quelques années et j’ai retrouvé cette atmosphère de sérénité que l’on ressent auprès de ces géants .
4.5/5
James et Sadie ont du quitter la ferme familiale du Connecticut car James était un des benjamins de la fratrie. Ils se sont installés en Ohio dans la de black swamp où James a planté des pommiers. Il est passionné par les pommes de table et plus particulièrement la reinette gréffée à partir de rameau que ses grands parents avaient amené d’Angleterre. Sadie elle déteste ce pays marécageux ou sévi la fièvre jaune qui a déjà emporté 5 enfants sur les dix qui y sont nés. Restent Caleb, Nathan, Sal Marta et Robert… A la suite d’un drame Robert quitte le domaine après de nombreux emplois qui vont l’amener jusqu’en Californie il trouvera son bonheur près des grands Séquoias
Je crois avoir lu tous les ouvrages de T Chevalier j’aime son style. Chaque roman est une explore un thème différents la peinture dans la jeune fille à la perle, les fossiles dans prodigieuses créatures les quilts dans la dernière fugitive les arbres dans celui-ci
Le roman commence dans le verger de l’Ohio Sadie est une femme aigrie elle ne veut planter que des pommes à Cidre qui lui permettront de faire sa précieuse eau de vie. Elle supporte tout juste ses enfants qui s’occupent des divers tâches pendant qu’elle « cuve » Robert est son fils préféré mais elle se plait à traumatiser la douce Martha. Autant le dire j’ai détesté le personnage de Sadie alors que James m’est apparu comme un homme posé et agréable Ce sont des lettres de Robert à sa famille qui couvrent la période de 1840 à 1856.j’ai trouvé que cela rendait la lecture plus vivante qu’un récit.
L’auteur s’est bien documentée sur la culture des pommes elle nous donne un cours sur le gréffage des pommes.
La nature est bien présente dans ce roman On passe de la région marécageuse des blackswamp à la sérénité des forêts de Sequoia Je suis allée à Sequoia park il y a quelques années et j’ai retrouvé cette atmosphère de sérénité que l’on ressent auprès de ces géants .
4.5/5
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
LA DERNIERE FUGITIVE
Ebook Edition La Table Ronde 369 pages
Ma note : 5/5
Pour le résumé, voir le post de Lalyre.
Mon avis : J'avais beaucoup entendu parler de cette auteure, mais les résumés ne m'ont jamais vraiment attiré. J'ai donc pas mal traîné à ouvrir un de ses livres. A force d'en entendre beaucoup de bien, et l'occasion s'étant présentée, j'ai tenté l'expérience. Et je n'ai pas été déçue ! Quelle écriture ! Tout en finesse et en simplicité, comme son personnage principal. J'ai adoré suivre Honor dans son périple, j'ai appris pas mal de choses sur les quakers, la vie au milieu des champs de maïs, le chemin de fer clandestin.
Ce roman aborde pas mal de thèmes, et bien qu'ils ne soient parfois qu'effleurés, le tout reste très intéressant. J'ai déjà noté d'autres titres, j'ai vraiment envie d'en découvrir plus.
Ebook Edition La Table Ronde 369 pages
Ma note : 5/5
Pour le résumé, voir le post de Lalyre.
Mon avis : J'avais beaucoup entendu parler de cette auteure, mais les résumés ne m'ont jamais vraiment attiré. J'ai donc pas mal traîné à ouvrir un de ses livres. A force d'en entendre beaucoup de bien, et l'occasion s'étant présentée, j'ai tenté l'expérience. Et je n'ai pas été déçue ! Quelle écriture ! Tout en finesse et en simplicité, comme son personnage principal. J'ai adoré suivre Honor dans son périple, j'ai appris pas mal de choses sur les quakers, la vie au milieu des champs de maïs, le chemin de fer clandestin.
Ce roman aborde pas mal de thèmes, et bien qu'ils ne soient parfois qu'effleurés, le tout reste très intéressant. J'ai déjà noté d'autres titres, j'ai vraiment envie d'en découvrir plus.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
PRODIGIEUSES CREATURES
Editions la Table ronde 369 pages
Ma note : 5/5
Présentation de l'éditeur : Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces « prodigieuses créatures » dont l’existence remet en question toutes les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d’un milieu modeste se heurte aux préjugés de la communauté scientifique. Celle-ci, exclusivement composée d’hommes, la cantonne dans un rôle de figuration.
Mary Anning trouve heureusement en Elisabeth Philpot une alliée inattendue. Cette vieille fille intelligente et acerbe, fascinée par les fossiles, l’accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double peu à peu d’une rivalité, elle reste leur meilleure arme face à l’hostilité générale.
Après Jane Austen et Persuasion, après John Fowles et Sarah et le lieutenant français, Tracy Chevalier est le troisième écrivain à s’installer à Lyme Regis et à y puiser l’inspiration d’un roman. Dans Prodigieuses créatures, elle raconte l’histoire d’unefemme qui, bravant sa condition et sa classe sociale, fait l’une des plus grandes découvertes du XIXe siècle.
Mon avis : C'est le deuxième livre que je lis de cette auteure et ça confirme ma première impression. Je l'adore. Ici, Tracy Chevalier s'inspire de faits et personnages réels. Ce sont les débuts de la théorie de l'évolution, qui se heurte aux créationnistes, croyances très ancrées dans le quotidien de l'époque.
Le style de l'auteur est très agréable, sans fioritures. L'auteur va droit au but, mais sans négliger les détails. Les personnages sont très bien décrits et développés, on s'y attache. J'aime beaucoup ce principe d'alterner les 2 personnages principaux à chaque chapitre. Ca donne 2 styles différents et l'accès aux 2 points de vue.
J'ai trouvé mon nouvel auteur chouchou !
Editions la Table ronde 369 pages
Ma note : 5/5
Présentation de l'éditeur : Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces « prodigieuses créatures » dont l’existence remet en question toutes les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d’un milieu modeste se heurte aux préjugés de la communauté scientifique. Celle-ci, exclusivement composée d’hommes, la cantonne dans un rôle de figuration.
Mary Anning trouve heureusement en Elisabeth Philpot une alliée inattendue. Cette vieille fille intelligente et acerbe, fascinée par les fossiles, l’accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double peu à peu d’une rivalité, elle reste leur meilleure arme face à l’hostilité générale.
Après Jane Austen et Persuasion, après John Fowles et Sarah et le lieutenant français, Tracy Chevalier est le troisième écrivain à s’installer à Lyme Regis et à y puiser l’inspiration d’un roman. Dans Prodigieuses créatures, elle raconte l’histoire d’unefemme qui, bravant sa condition et sa classe sociale, fait l’une des plus grandes découvertes du XIXe siècle.
Mon avis : C'est le deuxième livre que je lis de cette auteure et ça confirme ma première impression. Je l'adore. Ici, Tracy Chevalier s'inspire de faits et personnages réels. Ce sont les débuts de la théorie de l'évolution, qui se heurte aux créationnistes, croyances très ancrées dans le quotidien de l'époque.
Le style de l'auteur est très agréable, sans fioritures. L'auteur va droit au but, mais sans négliger les détails. Les personnages sont très bien décrits et développés, on s'y attache. J'aime beaucoup ce principe d'alterner les 2 personnages principaux à chaque chapitre. Ca donne 2 styles différents et l'accès aux 2 points de vue.
J'ai trouvé mon nouvel auteur chouchou !
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
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Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
A L'OREE DU VERGER :
Editions Quai Voltaire - 325 pages.
Sadie et James Goodenough ont quitté leur famille et le Connecticut pour s'installer dans les terres marécageuses du Black Swamp dans l'Ohio. James, y cultive des pommiers, notamment les "Reinettes dorées" que ses aïeux ont amené d'Angleterre. Sadie, elle, se bat pour tenir la maison, cultiver le potager, élever les cinq enfants qui lui restent après le décès de cinq autres. Aigrie, elle se réfugie dans l'alcool et a pris en grippe les pommiers et son mari qui se passionne pour cette culture. La vie est très rude et chaque année, ils doivent se battre contre la fièvre des marais. Un drame horrible va survenir et provoquer le départ de Robert, le plus jeune fils. Celui-ci va partir comme beaucoup vers l'Ouest, devenir garçon de ferme, mineur, orpailleur, pour finalement travailler avec William Lobb en Californie, en prélevant des graines et des plants de séquoias pour les envoyer en Angleterre….
Encore un très bon roman de Tracy Chevalier, très bien écrit et très documenté. Cette fois il fait entrer le lecteur dans le monde des arbres : les pommiers, leur culture, leur production, les greffes ; et puis les pins de Californie, les redwoods, les séquoias. Ces arbres qui peuvent renaître et changer de pays, rien qu'à partir d'une minuscule graine ou d'un scion, ces arbres qui peuvent être si imposants si forts et vivre tellement de temps par rapport à un homme.
J'ai trouvé la première partie un peu longue et un petit peu "plate" et puis l'intérêt est venu avec le drame et le départ de Robert. Ensuite j'étais accro et ai terminé le livre en un rien de temps.
A noter que deux personnages du livre ont réellement existé et font partie intégrante de l'histoire : "John Chapman" a importé des pommiers dans l'Ohio et l'Indiana, et 'William Lobb" a introduit en Angleterre divers arbres et végétaux venus d'Amérique.
Une phrase que j'ai notée : "Une graine doit atterrir loin de sa mère pour pousser, sinon elle restera à l'ombre et ne se développera pas."
4,25/5
Editions Quai Voltaire - 325 pages.
Sadie et James Goodenough ont quitté leur famille et le Connecticut pour s'installer dans les terres marécageuses du Black Swamp dans l'Ohio. James, y cultive des pommiers, notamment les "Reinettes dorées" que ses aïeux ont amené d'Angleterre. Sadie, elle, se bat pour tenir la maison, cultiver le potager, élever les cinq enfants qui lui restent après le décès de cinq autres. Aigrie, elle se réfugie dans l'alcool et a pris en grippe les pommiers et son mari qui se passionne pour cette culture. La vie est très rude et chaque année, ils doivent se battre contre la fièvre des marais. Un drame horrible va survenir et provoquer le départ de Robert, le plus jeune fils. Celui-ci va partir comme beaucoup vers l'Ouest, devenir garçon de ferme, mineur, orpailleur, pour finalement travailler avec William Lobb en Californie, en prélevant des graines et des plants de séquoias pour les envoyer en Angleterre….
Encore un très bon roman de Tracy Chevalier, très bien écrit et très documenté. Cette fois il fait entrer le lecteur dans le monde des arbres : les pommiers, leur culture, leur production, les greffes ; et puis les pins de Californie, les redwoods, les séquoias. Ces arbres qui peuvent renaître et changer de pays, rien qu'à partir d'une minuscule graine ou d'un scion, ces arbres qui peuvent être si imposants si forts et vivre tellement de temps par rapport à un homme.
J'ai trouvé la première partie un peu longue et un petit peu "plate" et puis l'intérêt est venu avec le drame et le départ de Robert. Ensuite j'étais accro et ai terminé le livre en un rien de temps.
A noter que deux personnages du livre ont réellement existé et font partie intégrante de l'histoire : "John Chapman" a importé des pommiers dans l'Ohio et l'Indiana, et 'William Lobb" a introduit en Angleterre divers arbres et végétaux venus d'Amérique.
Une phrase que j'ai notée : "Une graine doit atterrir loin de sa mère pour pousser, sinon elle restera à l'ombre et ne se développera pas."
4,25/5
Chantal- Nombre de messages : 3216
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
LA DERNIERE FUGITIVE
Résumé de l'éditeur a écrit:Quand Honor Bright se décide à franchir l'Atlantique pour accompagner, au cœur de l'Ohio, sa sœur promise à un Anglais fraîchement émigré, elle pense pouvoir recréer auprès d'une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l'Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu'enchanteresse ; rien dans cette terre ne résonne pour elle d'un écho familier. Sa sœur emportée par la fièvre jaune à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau Monde. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur. Parmi eux, Donovan, «chasseur d'esclaves», homme brutal et sans scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses sentiments. Mais Honor se méfie des voies divergentes. En épousant un jeune fermier quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu'au jour où elle découvre l'existence d'un «chemin de fer clandestin», réseau de routes secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres libres du Canada.
Portrait intime de l'éclosion d'une jeune femme, témoignage précieux sur les habitudes de deux communautés méconnues – les quakers et les esclaves en fuite –, La Dernière Fugitive confirme la maîtrise romanesque de l'auteur du best-seller La Jeune Fille à la perle.
Mon avis :
Premier roman de Tracy Chevalier que je lis et c'est pour moi un véritable coup de coeur, ça faisait longtemps qu'un roman ne m'avait pas touché et bouleversé autant.
L'écriture de Tracy Chevalier, simple mais efficace nous dépeint très bien la vie dans cette jeune Amérique et plus précisément ce jeune état de l'Ohio. La rudesse de l'hiver, la chaleur accablante de l'été. Honor a de quoi est déboussolée en démarquant de son Angleterre natale de se retrouver sur ces terres où tout est à construire.
En plus de devoir d'adapter à une nouvelle culture et à un nouvel environnement, Honor va devoir faire face à l'esclavage et à la fuite des esclaves vers le Canada.
C'est la première fois que je lis un roman qui fait référence aux "chemins de fer clandestins" et à la petite partie de blancs qui aidaient les noirs à partir au Canada. Ceux sont des passages bouleversants car Honor veut suivre ses convictions de Quakers pour qui tous les hommes sont égaux mais elle doit faire face à sa belle famille et à Donovan le chasseur d'esclaves qui rode.
La dernière fugitive est un roman complet, souvent émouvant, parfois drôle notamment avec le personnage coloré de Belle la modiste. Les personnages secondaires sont aussi importants qu'Honor comme Donovan le chasseur d'esclaves, Mme Reed noire libre, Jack amoureux maladroit, ...
C'est pour des romans comme La dernière fugitive que j'aime tellement la littérature
5/5
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Tracy CHEVALIER (Etats-Unis)
Waouw, ça donne envie!! Il est dans ma LAL depuis longtemps, il faudrait vraiment que je le lise!!
Mandarine- Nombre de messages : 3340
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2010
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