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Jonathan COE (Royaume-Uni)

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Jonathan COE (Royaume-Uni) Empty Jonathan COE (Royaume-Uni)

Message  Mousseline Mar 11 Nov 2008 - 14:41

De : Zanie (Message d'origine) Envoyé : 10/6/2002 8:56

Jonathan COE - La maison du sommeil

J'ai souvent des préjugés avant de lire un livre, je me forge une impression d'avance, sans trop savoir pourquoi. Ce bouquin me tentait plus ou moins, l'histoire me paraissait sombre. Ce fut une agréable surprise, j'ai bien aimé. L'histoire est intéressante, originale et bien ficelée.

L'écriture m'a un peu énervée pour 2 raisons: le language des étudiants qui se veut un peu trop estudiantin à mon goût et dans lequel j'ai plus ou moins embarqué et le fait de changer d'époque à chaque chapître, quoique je trouve que cela servait bien le roman.

Disons que j'ai moins aimé la conclusion du roman, un peu tirée par les cheveux à mon avis. Mais une lecture agréable dans laquelle je voulais avancer vite. Un auteur que je voudrais bien relire.

3.5/5


De : Cocotte8017 Envoyé : 01/04/2006 04:04

Jonathan COE - La maison du sommeil

L'histoire débute en 1984 où un groupe d'étudiants habite une résidence universitaire à Ashdown. Nous faisons la connaissance de Sarah qui est narcoleptique, ce qui est un trouble du sommeil. Plusieurs personnages gravitent autour de Sarah : Gregory, son premier copain obsédé par les troubles de sommeil de Sarah, Robert qui en est amoureux fou , Veronica qui deviendra son amante et Terry, un cinéphile qui dort 14 heures par nuit. Nous retrouvons ces personnages 12 ans plus tard lorsque la maison de Ashdown est devenu une clinique qui étudie les troubles du sommeil.

Ça fait du bien un livre prenant à souhait qui réserve son lot de surprise et qui nous pousse à toujours vouloir aller plus loin au plus vite! L'alternance entre le passé et le présent est certes du déjà vu, mais j'adore ce procédé qui crée une ambiance de mystère. Les indices sont donnés peu à peu, les liens se révèlent et nous surprennent, c'est captivant. J'ai beaucoup aimé découvrir l'évolutioon des différents personnages.

Un livre qui tient en haleine!

Ma note : 4,75/5


De : zeta-b Envoyé : 23/08/2006 10:46

Jonathan Coe : « Testament à l’Anglaise » et « La Maison du sommeil »
Deux romans originaux à l’humour cinglant.

J’ai lu en premier « Testament à l’Anglaise » histoire qui s’étale sur cinquante ans et fait appel à de nombreux flash-back, qui m’ont, au tout début, un peu désorientée. L’histoire s’installe et l’on peut croire que l’on pénètre dans un roman policier à la Agatha Christie, une sombre affaire de « meurtre en famille ». La famille Winshaw dont un membre, présument fou, Tabitha, accuse son frère ainé d’avoir, pendant la deuxième guerre mondiale, été l’instigateur de la mort du frère cadet (vous me suivez ?). Pour prouver ces allégations, Tabitha fait appel à un jeune écrivain, qu’elle charge d’écrire l’histoire de la famille.

Et ainsi on s’aperçoit que l’intrigue n’est qu’un prétexte pour explorer la vie politique anglaise de ces cinquante dernières années. En particulier l’ère Thatcher. Jonathan Coe dénonce, avec virulence, la façon dont les gouvernements ont peu à peu démembrés les avancées sociales et humanitaires. Au travers de chaque membre de la famille Winshaw, plus pourris les uns que les autres, tout y passe : les magouilles politiques opportunistes, l’agriculture intensive empoisonneuse et destructrice, la désinformation criminelle sur la guerre en Irak, et plus particulièrement la condition désastreuse du système de santé anglais

(et cela fait froid dans le dos quand on pense que insidieusement le même système se met en place en France)

En même temps l’auteur ne quitte pas son intrigue qui s’emmêle volontairement entre tous les protagonistes et ne s’éclaire que très progressivement au gré des intentions de l’écrivain.

Outre la satire politique, il y est question de cinéma, ou plutôt d’un film, de littérature d’édition, de névroses. C’est très habile, très original, très « branché ».

Mais pour les Anglais ce livre a dû être très utile et bien révélateur.

Les personnages sont quasiment tous antipathiques, à part peut-être l’écrivain qui paraît au début bien falot et bizarre mais prend au fil des pages une réelle dimension humaine. La fin est à l’image du reste du livre.

En un mot c’est intéressant et étonnant. Mais on peut ne pas aimer ce genre de livres.

Un mot sur l’humour : il y a un passage qui m’a vraiment fait rire. L’écrivain, à qui son éditeur a reproché de ne pas mettre de sexe dans ses écrits, s’essaye à rédiger une scène érotique et c’est désopilant.

3/5

« La maison du sommeil »

Ce livre a déjà été critiqué, et apprécié par les razérates.

Je l’ai moi aussi préféré. Bien qu’il fasse aussi appel dans sa construction à de nombreux retours en arrière, qui expliquent peu à peu, avec la même maîtrise, les pourquoi et les comment de l’intrigue, j’ai mieux adhéré à cette histoire, plus romanesque. On retrouve l’humour dévastateur de l’auteur, son implication politique, et son habileté machiavélique à emboîter les événements les uns dans les autres comme des poupées russes. Est-ce un éloge ou une critique de l’amour fou ? Ou tout autre chose ?

3/5


De : s-lewerentz Envoyé : 23/06/2007 08:02
Le cercle fermé, Jonathan Coe
Editions Folio (poche), 2007

Résumé

Ce roman forme un diptyque avec Bienvenue au club, puisque les personnages adolescents des années 70 et de Margaret Tatcher du premier volume sont devenus des quadragénaires sous Tony Blair dans ce roman-ci. Comment ont-ils évolué, que sont-ils devenus ? Voilà le propos du livre qui a toujours un fort rapport à l’actualité politique britannique et internationale en toile de fond.

Commentaire
J’ai adoré ce roman mais j’avoue ne pas avoir lu Bienvenue… qui, à lire les critiques trouvées sur le net, est absolument fabuleux. Cependant, j’ai retrouvé tout ce que j’avais aimé chez Coe dans La maison du sommeil et dans Testament à l’anglaise : humour, rapport à l’histoire (pas difficile de savoir ce que l’auteur pense du blairisme), enchaînements et entrelacements des vies des personnages (parfois juste une petite phrase insignifiante sur un sera la clef de départ pour un autre), intertextualité et une histoire racontée à travers des lettres, des e-mails, etc. Souvent un peu mélancolique mais drôle aussi.

Alors malgré ses 500 pages, je l’ai dévoré, ce livre !
5/5
hr]
De : Shitey92 Envoyé : 19/08/2007 16:26
Moi j'ai a-do-ré "Testament à l'anglaise,et je vais d'ores et déjà essayer de lire encore plus de livres de cette auteur!


De : zeta-b Envoyé : 19/08/2007 21:25
"Le cercle fermé"

Ah que c'est contrariant !! J'ai essayé pendant plus d'un mois après la lecture de "le cercle fermé" de poster ma critique que j'avais au chaud dans ma petite tête, et je ne pouvais jamais ouvrir la discussion. Ce soir j'essaye à tout hasard et miracle, la fenêtre s'ouvre. Mais bernique je ne sais plus ce que je voulais vous dire.
Enfin, quand même si : j'ai beaucoup aimé ce roman.
Jonathan Coe a une plume alerte et caustique que c'en est un bonheur. Pourtant dans ce dernier roman je l'ai trouvé moins vachard que de coutume avec ces personnages, même le plus antipathique nous montre des aspects touchants.
Bon voilà c'est un peu court mais j'ai la mémoire qui flanche, la prochaine fois je l'écrirai avant.
Un bon 4/5 et si vous aimez l'humour anglais n'hésitez pas.


De : loup_en_vadrouille Envoyé : 13/09/2007 00:28

Jonathan COE - La femme de hasard
(folio inédit, 2007, 184 pages)


Maria, une jeune fille de milieu modeste, vit aux environs de Birmingham. Indifférente par choix, indécise par nature, elle trouve que l'on fait beaucoup de bruit pour peu de chose. Que valent les succès aux examens et les déclarations de Ronny qui l'aime désespérément, que penser des amis de classe avec leurs vacheries et leurs cancans... Seul le chat, un exemple d'indifférence satisfaite, lui donne à penser qu'une forme de bonheur est possible. Mais comment être heureux lorsque votre vie est une succession d'accidents, de hasards...

Etrange livre que ce premier roman de Jonathan Coe (1987). Ce roman est une bulle de savon, comme insaisissable! Pour moi, en tout cas. J'ai eu l'impression de me retrouver face à une non-histoire, à un non-personnage. Et cette Maria, quel personnage justement! Elle semble transparente par son indifférence extraordinaire et j'insiste sur le terme"extraordinaire". Parfois, sa sensibilité semble s'éveiller et puis pfuit! le savon lui échappe des mains comme son histoire nous échappe.

Maria se laisse porter par indifférence mais il faudrait qu'elle soit totalement insensible pour que les conséquences ne soient pas dramatiques. Maria jalouse Sefton, le chat, indifférent et qui semble heureux de l'être. Cela me rappelle ma grand-mère lorsqu'elle me dit: "Faut pas t'en faire comme ça! Regarde le chat. Il est complétement détendu. Il ne s'inquiète pas." En effet, un chat n'est pas affecté par grand chose... Maria aimerait se soustraire aux autres afin d'éviter toute contrariété. Cependant, même lorsque les autres sont absents, ils la hantent jusque dans ses rêves, l'empêchant d'atteindre la tranquillité à laquelle elle aspire.

Finalement, peut-être que sa conception du bonheur s'apparente au détachement du chat par rapport au monde qui l'entoure. Un idéal inaccessible?

La notion de hasard est omniprésente. Maria ne choisit pas, elle subit. Elle n'échappe pas aux diverses influences de la société. Mais ce personnage irréel n'est-il pas le reflet d'un comportement connu? Se laisser aller? Laisser les autres choisir pour nous? Des normes de bonheur nous sont imposés et rarement, on ose les contrarier. Alors, on subit plutôt que de vivre et de trouver sa propre voie vers le bonheur. N'est-ce pas ce que veut nous faire entendre l'auteur dans ce livre sinistre?

Paradoxalement, ce livre m'a beaucoup fait rire. Et oui! L'auteur tourne en dérision les clichés d'une vie heureuse, ironise sur le sort désespérant de son héroïne ( "Honnêtement, je commence à en avoir marre de Maria , et de son histoire, tout comme Maria commence à en avoir marre de Maria, et de son histoire." ). Et puis, il y a le fameux passage où Maria vit entourée de folles. J'ai aussi trouvé original le fait que l'auteur interpelle directement le lecteur pour lui demander d'imaginer des passages qu'il ne prendra pas la peine de décrire.

J'ai fait de mon mieux pour ne pas être obscure dans mes propos. Mais comme je l'ai dit plus haut, ce livre est comme une bulle de savon, insaisissable.

Ma note: 4.5 / 5
Mousseline
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Message  gallo Ven 12 Déc 2008 - 20:40

De: Youpelidou Envoyé: 10/8/2002 3:05 PM
Je suis à 100 pages de terminer "La maison du sommeil" et je viens de trouver le dénouement final je crois bien... Remarquez que je ne suis pas allé vérifier tout de suite, je tiens quand même à terminer ma lecture convenablement.

J'aime beaucoup le style de Coe pour ce livre, les chapîtres qui alternent entre le passé et le présent, les indices qui sont amenés peu à peu, etc. Il est certain que lirai autre chose de cet auteur, question de me faire une véritable opinion.

Je comprend qu'il ait mérité autant de belles critiques ce livre!


De : Sarah-Émilie Envoyé : 10/9/2002 6:58
Jonathan COE - Les nains de la mort, 3.8/5

Je n'ai pas grand chose à dire sur l'histoire comme telle.

William, un jeune musicien plein de potentiel, s'exile à Londres (ville qu'il n'aime pas) pour tenter de percer dsans le métier - ou pour trouver e qu'il veut faire. Rien ne va dans sa vie. C'est encore pire le jour où il assiste au meurtre d'un chanteur par deux nains!!

Tout en se demandant quoi faire, il remonte le fil de ses souvenirs. On apprend qui il est, comment il en est arrivé là... Bref, il nous raconte tout ce qui lui passe par la tête pour retarder le moment de raconter comme tout ça s'est terminé.

On parle beaucoup de musique dans ce livre. De fa mineur et de ré 7e... autrement dit, une langue que je ne connais pas. Des lignes de notes sont aussi insérées dans le texte. Cette inclusion, dans l'histoire, d'éléments sans rapport (je m'en moque complètement moi que le batteur n'arrivait à faire que ces trois lignes de notes, je ne sais pas ce que ça signifie) aurait bien pu me taper sur les nerfs, m'agresser. Mais dans ce cas présent, pas du tout. Je jetais un oeil, sans rien comprendre, et je passais un paragraphe suivant.

J. Coe a une écriture belle, simple et pleine. Ses personnages nous touchent, c'est un livre qui se lit bien, et auquel on repense avec plaisir. Pas comme des bouquins qu'on referme en ayant oublié l'histoire, ou en butant sur un élément qui vient tout gâcher!

Un nouvel auteur à ma liste.


De : Youpelidou Envoyé : 10/9/2002 2:58
J'avais deviné juste pour ce que je supposais.

C'est certain que je n'avais pas une idée pour tous les personnages (d'ailleurs je n'ai pas vu venir la finale pour Terry) mais j'ai misé juste pour beaucoup.

Je tente vers "Testament à l'anglaise", d'ailleurs, je l'avais sous les yeux lors de mon dernier passage à la bibliothèque mais j'ai préféré y aller avec une valeur sûre. Vos commentaires ont donc influencé mon choix.

Merci pour ce nouveau filon!


De : Frisette Envoyé : 11/1/2002 4:07

La maison du sommeil - Jonathan Coe

J'ai essayé de faire un résumé de ce livre mais je n'y arrive pas. Trop d'éléments s'imbriquent les uns dans les autres et m'empêchent de faire un résumé qui soit représentatif tout en étant compréhensible. Cela ne veut toutefois pas dire que l'histoire soit si complexe qu'il faille prendre des notes.

Dès le départ, j'ai beaucoup apprécié l'atmosphère et l'alternance des chapîtres relatant les événements passés et présents. J'ai aussi beaucoup aimé les personnages. À mon souvenir, c'est la première fois que je lis un roman où presque tous les personnages sont touchés par des troubles du sommeil. Et encore plus intéressant, on a pas l'impression d'être devant une vitrine où on veut nous présenter des gens de ce type. En fait tout ça ne fait que rendre l'histoire encore plus intéressante. Voilà une belle détente qui en plus améliore nos connaissances.

Note: 4/5


De: Calou Envoyé: 11/3/2002 4:21
J'ai pas du tout aimé "Testament à l'anglaise", à tel point que je ne l'ai même pas fini



De: Sarah-Émilie Envoyé: 11/4/2002 8:48
Jonathan COE : Testament à l'anglaise, 1994, 3.25/5

Un jeune auteur est chargé par une vieille dame, et par un concours de circonstance, d'écrire l'histoire de sa famille. Une famille dont les membres font partie de l'histoire de l'Angleterre (pour le meilleur et pour le pire), et qui semble crouler sous les tragédies. Qui dit vrai? Où se cache la vérité?

Une foison de personnages, membres de la famille ou non... dont les destins s'entrecroisent au moment où on s'y attend le moins. Très mélangeant à lire... Coe promène des personnages différents dans des époques et des milieux qui varient beaucoup. facile de se perdre... Et on se demande finalement où il veut aller. Tsé, rendu à la page 400, après la lecture de 25 millions d'anectodes qui ne mènent nulle part... Tu te demandes s'il y a vraiment un but au livre.. Et surtout, s'il vaut la peine.

Bref, lecture interrompue au milieu. Trop de longueurs... Mais demeure une expérience intéressante... L'art de Coe pour mettre en relation les personnages qu'on s'attendait le moins...


De: mamanlouve Envoyé: 12/30/2002 1:54

La maison du sommeil....

Quel beau livre, et vraiment interessanst...on devine certain bout mais on reste tres tres tres surpris par d'autre 8O))

4.8/5 pour tout le plaisir que j'ai eut la lire ce livre durant le peu de temps qu'ila durer .

Les autres livres de coe sont-il aussi bon??? si oui je veux les lires


De : melodie74 Envoyé : 09/10/2003 19:36
Jonathan Coe (1997) The House of Sleep (trad. La maison du sommeil). 332 pages.

Je viens de terminé mon premier livre de notre nouveau thème trimestriel (la littérature britannique) et j'ai adoré. Je ne connaissais pas l'auteur, c'est en feuilletant vos critiques que je suis tombée dessus.

Dans le roman, l'histoire alterne entre 1984 et 1996. Les chapitres impairs se déroulent en 1984 alors que les chapitres pairs se déroulent en 1996. Donc, l'histoire principale en 1984 est la vie d'un groupe d'amis qui habitent la résidence étudiante Ashdown. Il y a principalement Sarah, une narcoleptique; Terry un étudiant en cinéma qui dort plus de 14 heures par jour et fait des rêves sublimes dont il est incapable de se souvenir; Robert qui est amoureux fou de Sarah et Gregory un étudiant en médecine obsédé par le sommeil et les yeux de Sarah, sa copine. Il y a aussi plusieurs personnages secondaires tous importants pour le dénouement de l'histoire. Nous sommes donc en 1984, c'est la fin de l'année universitaire, et la plupart des chemins se séparent à cet moment...

En 1996, nous retrouvons ces personnages, tous encore souffrant de troubles de sommeil. Leurs chemins qui s'étaient séparés se recroiseront maintenant...

J'ai vraiment adoré ce livre. J'ai beaucoup aimé le jeu entre le passé et le présent, les indices donnés petit à petit. J'adore les livres, tout comme les films, où tous les personnages sont liés mais leurs liens ne nous sont révélés que vers la fin. J'ai aussi aimé le sujet, les troubles de sommeil...Prenez une minute pour penser à comment serait votre vie si vous étiez incapable de distinguer le réel de vos rêves (le cas de Sarah). Ça fait un peu froid dans le dos.

Ma note : un 4.5/5 car j'ai été un peu déçue par la scène finale, juste un peu . Je ne m'attendais pas non plus à quelque chose d'irréaliste, fantaisiste ou peu importe, mais j'en aurais aimé un peu plus...Que voulez-vous, quand on tombe en amour avec des personnages, on en veut toujours plus...

P.S. Mousseline, comme on semble avoir un peu les mêmes goûts, tu l'as lu Testament à l'anglaise finalement?
--------------------------------------------------------------
Jonathan Coe est né en 1961 et a étudié à Cambridge et Warwick (Angleterre) et il demeure maintenant à Londres. Il a gagné le prix français du Meilleur Livre Étranger et le prix britannique John Llewellyn Rhys pour son premier roman The Winshaw Legacy (trad. Testament à l'anglaise). Il a aussi reçu le prix de la meilleure oeuvre de fiction par le British Writers' Guild pour son roman The House of Sleep (trad. La maison du sommeil).


De : loutre699 Envoyé : 09/10/2003 23:01
Bonsoir,

J'ai lu tout récemment "La maison du sommeil"... après un test de latence et de sommeil (2 jours à dormir sur commande dans une chambre l'hôpital) dans un service spécialisé. De J. Coe, je n'avais rien lu; J'avoue que ma motivation était liée à ma situation personnelle. Néanmoins je l'ai lu avec un certain plaisir, mais la construction du roman (alternance systématique des périodes) m'a un peu agacée. Côté personnages, il y a des profils très intéressants quelques fois pas assez exploités. Le sujet : les troubles du sommeil est original d'autant que c'est une réalité dont on parle peu et qui est méconnue.
J'ai été heureuse de lire ta critique.


De : grenouille Envoyé : 09/08/2005 18:53
La maison du sommeil :

Heureusement que Mélodie a fait un joli résumé, bien tourné parce que moi, j'aurais eu du mal....
Je n'ai pas trouvé déplaisant le procédé alternance passé/présent, mais je suis restée sur ma faim car certains éléments soupoudrés tout au long du texte m'échappaient avant le moment où ils étaient utiles.. Je garde donc une impression de puzzle sans trop de surprise ; l'auteur donne des indices qui nous mettent sur la piste mais je pense que certains liens m'échappent et j'aurais bien aimé une fin moins rapide qui m'aurait permis de bien voir le tableau d'ensemble.

Le monde de la psychiatrie est décrit de façon originale et avec des pointes assez réalistes.
Je suis bien embarrassée pour classer ce roman : il est intriguant, un peu trouble mais ce n'est pas un policier ni un thriller...(dans la clinique avec les expériences : meurtre,pas meurtre? qu'arrive t-il vraiment à Véronika et au patient du dr Duddden, Stephen ? Comment expliquer la coincidence de ce qui arrive à Robert d'après l'histoire que le dr Madison raconte à Terry et le destin de Véronika?...) Tout ça reste obscur pour moi.. Si quelqu'un veut bien éclairer ma lanterne...
Mais je dois reconnaître que l'intrigue pousse à aller jusqu'au bout ; c'est assez réussi.

Note : 3/5


De : Cocotte8017 Envoyé : 01/04/2006 04:04
La maison du sommeil

L'histoire débute en 1984 où un groupe d'étudiants habite une résidence universitaire à Ashdown. Nous faisons la connaissance de Sarah qui est narcoleptique, ce qui est un trouble du sommeil. Plusieurs personnages gravitent autour de Sarah : Gregory, son premier copain obsédé par les troubles de sommeil de Sarah, Robert qui en est amoureux fou , Veronica qui deviendra son amante et Terry, un cinéphile qui dort 14 heures par nuit. Nous retrouvons ces personnages 12 ans plus tard lorsque la maison de Ashdown est devenu une clinique qui étudie les troubles du sommeil.

Ça fait du bien un livre prenant à souhait qui réserve son lot de surprise et qui nous pousse à toujours vouloir aller plus loin au plus vite! L'alternance entre le passé et le présent est certes du déjà vu, mais j'adore ce procédé qui crée une ambiance de mystère. Les indices sont donnés peu à peu, les liens se révèlent et nous surprennent, c'est captivant. J'ai beaucoup aimé découvrir l'évolutioon des différents personnages.

Un livre qui tient en haleine!

Ma note : 4,75/5.

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Message  gallo Sam 13 Déc 2008 - 10:02

De: Mousseline

Jonathan Coe - La maison du sommeil
(Gallimard/folio, 2000, 459 pages)

Wow! Faut que vous lisiez ce roman absolument!!! Une histoire très surprenante qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin... aucun temps mort.

Ça se passe en Angleterre dans un vieux manoir converti en résidence d'étudiants près de Cambridge. Il y a Sarah la narcoleptique, Gregory le premier amant de Sarah... un type bizarre pour ne pas dire fou, Véronica la première amante de Sarah, Terry un cinéphile assez spécial, Robert qui est prêt à tout pour l'amour de Sarah, Ruby une petite fille... On retrouve tous ces personnages 12 ans plus tard. L'ancien manoir a été reconverti en clinique psychiatrique spécialisée en troubles du sommeil. Gregory Dudden dirige cette clinique pour le moins sinistre.

Je ne vous en dis pas plus. Alors si vous voulez savoir ce que sont devenus tous ces personnages et quels sont les liens qui les unis et bien lisez ce bouquin.

J'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé. C'est à lire à tout prix! Jonathan Coe est un auteur à connaître absolument... pour ma part je vais me procurer Testament à l'anglaise, un autre de ses romans.

Note : 4.75/5
(Mousseline)


De: Lagrande

Jonathan Coe - La maison du sommeil

J'ai adoré, adoré, adoré!!!

Sarah, une jeune femme est narcoleptique, c'est-à-dire qu'elle s'endort n'importe quand. De plus, elle fait des rêves très réalistes tellement réalistes qu'elle a parfois de la difficulté à trancher entre ses rêves et la réalité. Cette "maladie" la rend un peu bizarre auprès des gens qui la côtoient que ça soit à l'Université ou plus tard au travail.

Sarah fera la rencontre de plusieurs jeunes qui, comme elle, habitent dans une résidence d'étudiants près de l'université. Gregory, qui habite avec Sarah au moment où le livre commence, fonde plus tard une clinique spécialisée dans les troubles du sommeil mais qu'essaie-t-il vraiment de faire? On retrouve Sarah et les autres (Terry, Robert, Veronica, Gregory, Cleo) lors de leurs études, mais aussi presque 20 ans plus tard, que sont-ils devenus? Comment feront-ils pour tous se retrouver après tant d'années sans avoir de contact?

Un livre où les chapitres impairs ont lieu pendant les années universitaires et les chapitres pairs 20 ans plus tard.

J'ai beaucoup aimé l'histoire, l'intrigue, l'interaction entre les différents personnages et le rôle de pivot que joue Sarah. Le hasard qui fait qu'ils se retrouvent tant d'années plus tard et la surprise de la fin!

A lire... Jonathan Coe est définitivement un auteur à découvrir!!!

Note : 5/5
(Lagrande)



De: Poutchi
Bof, endormant hihihi, mais on veut savoir la fin quand même...
Note : 3/5


De: Luigi

Jonathan Coe - La maison du sommeil

Ce livre est génial! À lire absolument! L'auteur se joue de nous d'une manière inattendue; c'est l'histoire de quatre étudiants liés en 1983 grâce à leurs études se déroulant à Ashdown: établissement qui deviendra une clinique du sommeil. La lecture est mystérieuse, ludique, les transitions dans le temps sont incroyablement parfaites...

Ce livre m'a donné une autre vision du sommeil. En tout cas, Jonathan Coe est un maître de l'écriture... Bravo à lui!

Note : 5/5
(Luigi)


De: Lagrande

Jonathan Coe - Testament à l'anglaise
(Gallimard/folio, 1997, 682 pages)

Ouf... comment résumer ce livre?

En fait, le livre entier parle d'une famille anglaise - une famille riche où tout le monde déteste tout le monde, tout le monde fait des plans pour nuire à un autre membre de la famille, ce sont des bandits, des gens malhonnêtes, impliqués dans le trafic d'armes...

Un auteur se fait approcher pour écrire l'histoire de cette famille, on suivra alors ses péripéties pour écrire son livre, comment cette famille empoisonnera sa vie et celle des gens proches de lui...

La fin vaut à elle seule la peine de lire le livre! C'est complètement fou!

J'ai pas mal aimé...

Note : 4/5
(Lagrande)


De: LaCat

Jonathan Coe - Testament à l'anglaise

C'est une foule de personnages qui ont tous un lien entre eux... ces interactions se révèlent de manière très habile et de plus en plus surprenante plus on avance dans le livre.

Tout ceci sur fond d'une Angleterre menée par Margaret Tatcher, Jonathan Coe dénonce la politique anti-sociale et libérale du pays à cette époque. Il faut s'intéresser un minimum à la politique, sinon on ressent certaines longueurs lors de la description du contexte de l'histoire, mais c'est tellement bien écrit et captivant que c'est vraiment un excellent roman, dont le dénouement reste inconnu jusqu'aux toutes dernières pages!

Note : 4.5/5
(LaCat, Lausanne)
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Message  zeta Jeu 5 Fév 2009 - 18:26

La pluie avant qu'elle tombe - 2/5

Depuis ma découverte de cet auteur, assez récemment, je me suis achetée beaucoup de ses romans qui m'ont, à chaque fois, beaucoup plu.
Avec ce dernier roman, je suis bien en peine pour faire une critique positive. Je n'ai pas reconnu l'écriture, le style, la verve caustique de Jonathan Coe.
Comme je l'ai dit c'est terne, plat, et je dirais même plus : j'ai du mal à croire que c'est vraiment ce jeune romancier anglais qui l'a écrit. d'ailleurs je ne suis pas la seule voilà ce que j'ai lu hier soir, après avoir refermé le bouquin, dans "le Monde.fr" : "A la sortie de ce livre en Grande-Bretagne, un critique du Guardian remarquait que, si le nom de Coe n'avait pas été imprimé sur la couverture, personne n'aurait pu le reconnaître."

L'histoire : Gill une londonnienne, vient d'apprendre la mort de sa tante Rosamond, après l'enterrement elle se rend chez la défunte et trouve plusieurs cassettes adressées à une jeune fille Imogen, un membre de la famille, disparue il y a des années.

Alors les critiques peuvent raconter ce qu'ils veulent parler d'un roman intimiste, feutré, sur la destinée, "l'existence d'un fil invisible qui courrait de génération en génération. Comme un lien souterrain reliant les individus, orientant leurs destinées et les façonnant à leur insu", .... moi j'ai trouvé cela extrêmement faiblard.

Enfin ! même en voulant changer de thème, comment peut-on parvenir à abandonner son style, sa "patte" ?, comment peut-on écrire un roman aussi fade, sans aucun humour (pour Coe, c'est un comble) ?
On a l'impression que c'est raconté par une dame patronnesse qui s'est nourrie de "Barbara Cartland" toute sa vie et qui reprend des expressions bateaux, bien plates, dont voici un échantillon :
"Elles empoignèrent leurs mugs de café, sentant la chaleur du liquide se communiquer à leurs doigts gourds et glacés". Et pourquoi elles ont les doigts gourds et glacés, alors qu'elles sont installées depuis déjà un bon moment dans un appartement normal, chauffé, confortable ? en plus d'être usée l'expression n'est pas appropriée à la circonstance.
les descriptions sont sans saveur, c'est gênant, d'autant que toute l'histoire est basée sur les descriptions que fait Rosamond des photos de son passé.
Alors, je ne parlerai pas de la fin baclée "en eau de boudin" .... vous avez compris mon opinion !

Sur ce même thème : celui cité plus haut "l'existence d'un fil invisible .......", Kate Atkinson a écrit un roman autrement plus attrayant : "dans les coulisses du musée".

J'avais acheté ce livre sans rien savoir de lui, juste pour l'auteur, je suis déçue, alors, en consolation, je vais me dire que ce n'est pas lui qui l'a écrit, et attendre le prochain
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Message  Invité Mar 10 Fév 2009 - 20:06

Je viens de finir un pavé de 700 pages : BROTHERS de Yu HUA. 5/5 Jonathan COE (Royaume-Uni) Icon_biggrin
Tout ceci pour dire que je voulais me lancer dans le dernier COE, mais avant je consulte les rats, surtout avant d'acheter .......Alors je vais peut etre acheter le dernier Olivier Adam.
Pourtant COE depuis des années ne m'a jamais déçue ! ni moi, ni les personnes à qui je les ai pretés.
Je vais peut etre attendre qu'on me le prête, comme quoi, merci les rats !
Pour Fevrier j'ai aussi catherine Cusset dans ma PAL , avis mitigés également, comme d'habitude ma PAL grossit .....
Merci de vos avis à tous

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Message  Réaliste-romantique Ven 17 Avr 2009 - 23:35

Jonathan Coe
Écrivain britannique
1961-
Romans (tiré de Wikipédia)
La femme de hasard (The Accidental Woman) (1987)
Une touche d'amour (A Touch of Love) (1989)
Les nains de la mort (The Dwarves of Death) (1990)
Testament à l'anglaise (What a Carve Up !) (1994)
La maison du sommeil (The House of Sleep) (1997)
Bienvenue au club (The Rotters' Club) (2001)
Le cercle fermé (The Closed Circle) (2004)
La pluie avant qu'elle tombe (The Rain Before It Falls) (2009)



The Rain Before it Falls
(La pluie avant qu’elle ne tombe)
2009

Gill est chargée de vider la maison et d’exécuter les dernières volontés de sa tante Rosemund, morte sans descendant ni compagnon. Rosemund lègue toutefois un tiers de son avoir, et un lot de cassettes, à une mystérieuse Imogen, que Gill n’a entrevue qu’une seule fois trente ans plus tôt. Comme elle ne réussit pas à la retrouver, elle se lance dans l’écoute des cassettes avec ses deux filles. Elles entendent la voie de Rosemund qui, pour raconter son histoire à Imogen, décrira vingt photographies personnelles, ainsi que leur contexte. Par cet exercice, Rosemund raconte trois génération de femmes, de sa propre tante jusqu’à Imogen. Le lecteur (et les auditrices) découvrent des motifs qui se répètent d’une génération à l’autre, des drames répétées, et des enfants qui souffrent d’indifférence maternelle.

Le concept est intéressant, car à partir de vingt plans fixes, l’auteur fait revivre trois générations, avec une trame dramatique, en soutenant l’intérêt du lecteur. Toutefois, ce concept présente aussi quelques bémols, tels quelques longs passages descriptifs et des tics « à l’oral » de la conteuse, par exemple des digressions et hésitations. Mais j’ai néanmoins dévoré ce livre, je n’ai que passé plus rapidement ces quelques passages.

4,5/5

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Message  Cyrielle Sam 18 Avr 2009 - 9:01

Je n'avais pas du tout accroché à Testament à l'anglaise alors que ma mère était persuadée que ça me plairait. Maintenant j'hésite à retenter le coup. J'avais essayer au début de ma passion pour la lecture, ce n'était peut être pas le bon moment.

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Message  Invité Lun 15 Juin 2009 - 19:03

De Kerguelen

Jonathan COE - La maison du sommeil

Je ne vais pas refaire un résumé...C'est un livre que j'ai aimé sans plus. L'intrigue est prenante, les personnages bien construits, l'alternance des époques de chapitre en chapitre judicieux. On suit les personnages de loin, l'auteur me semble être comme un entomologiste qui décrit la vie et les péripéties d'insectes qu'il suit à la loupe! C'est distant, précis, bien ciselé...On apprend beaucoup de choses, c'est vrai, mais je ne me suis pas attaché aux personnages et mon petit coeur n'a jamais battu très fort! Je relirais avec plaisir d'autres romans de l'auteur!

3/5

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Message  Invité Jeu 13 Aoû 2009 - 9:34

La pluie avant qu'elle tombe (2009)

Je me permets de reprendre le résumé de Réaliste-romantique :

Gill est chargée de vider la maison et d’exécuter les dernières volontés de sa tante Rosemund, morte sans descendant ni compagnon. Rosemund lègue toutefois un tiers de son avoir, et un lot de cassettes, à une mystérieuse Imogen, que Gill n’a entrevue qu’une seule fois trente ans plus tôt. Comme elle ne réussit pas à la retrouver, elle se lance dans l’écoute des cassettes avec ses deux filles. Elles entendent la voie de Rosemund qui, pour raconter son histoire à Imogen, décrira vingt photographies personnelles, ainsi que leur contexte. Par cet exercice, Rosemund raconte trois génération de femmes, de sa propre tante jusqu’à Imogen. Le lecteur (et les auditrices) découvrent des motifs qui se répètent d’une génération à l’autre, des drames répétées, et des enfants qui souffrent d’indifférence maternelle.

C'est le premier livre de cet auteur que je lis donc je ne pourrai pas me prononcer sur le fait qu'on reconnaisse son style ou non. En tout cas j'ai dévoré ce roman fataliste et touchant. A noter qu'il est facile à lire même pour un débutant. La construction des phrases est commune et le vocabulaire employé ne nécessite pas d'investir dans un dictionnaire (celà dit,avec le net, le dictionnaire devient aussi utile que l'annuaire).
Seule la fin m'a laissé une impression mitigée, en particulier le changement de comportement de Théa qui semblait pourtant être devenu aussi irréversible (voir plus) que chez sa mère et sa grand-mère.

4/5

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Message  laurier Mar 18 Aoû 2009 - 20:11

je rapatrie ici mon comentaire sur "La maison du sommeil"

il est difficile de faire un énième comentaire dèrrière tous ces avis Very Happy

ce que j'ai aimé :
comme tout le monde le quiproquo Robert/Muriel , qui a quand même duré...haha
le séminaire des psy et leurs activités, là aussi rire franc
ainsi que la révélation sur Grégory Dudden, je me suis laissée surprendre sur ce coup Very Happy contrairement à Cloé/Robert, je le préssentait
le cadre de l'histoire , bien trouvé
les détails d'une pèriode à l'autre judicieusement placés et retrouvés intelligement à la lecture

par contre on a quand même l'impression de se trouver presque en permanance dans un cabinet de consultations psy, mais venant de cet auteur rien de nouveau, il aime décortiquer la psyché de ces personnages

je reste cependant sur ma faim, que deviennent Cléo et Sarah ?
on suppose également que Grégory devient un peu plus barge Laughing
que Terry est plongé dans une espèce de coma Idea éclairez moi SVP
bref cette histoire manque de finition, ou comme il est dit plus haut à nous d'imaginer ce que l'on veut...
je relirai autre chose de cet auteur pour voir
merci au club pour cette découverte bienvenue1
4/5
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Message  lalyre Dim 13 Sep 2009 - 17:14

La pluie,avant qu'elle tombe
Jonathan Coe
Gallimard 2008
248 P.
De la guerre 1940-45 à nos jours ,trois générations de femmes mal-aimées ,c'est Rosamonde qui avant de mourir a enregistré sur cassette leur histoire en espérant qu'Imogen l'entendra un jour car la narratrice l'a perdue de vue depuis de longues années .Donc la jeune femme a qui elle s'adresse , Imogen est la fille de Théa ,qui est la fille de Beatrix ,considèrée comme une soeur par Rosamond bien qu'elle ne soit que sa cousine.Imogen est aveugle depuis l'âge de trois ans .Rosamond a choisi vingt photos pour faire son récit ,elle commence par la première,détaille les personnages dont chaque fois au moins une des quatre femmes s'y trouve à une période de sa vie,c'est alors que chaque détail va être raconté,ainsi va le roman jusqu'à la vingtième photo....ou l'on comprend que Rosamond a décidé de mourir .Comme Imogen reste introuvable à la lecture du testament ,c'est Gill,la nièce et exécutrice du testament de la vieille dame qui avec ses deux filles ,vont ensemble, écouter les confidences de la défunte .Ce récit ou se déroule enfance ,enfance ,jeunesse et maturité de cette génération de femmes ,c 'est toutes leurs vies imbriquées les unes dans les autres que l'on apprend ,beaucoup de choses se sont passées pendant ces années ,désamour maternel ,souffrance , traumatismes et pourtant des jours heureux.....tout cela dessine magnifiquement le destin de ces femmes attachantes, en vingt stations ,petit à petit ,page après page ,découvrant la sensibilité de l'auteur et écoutant la voix de la vieille dame .......

Un livre que je recommande vivement ,écrit avec délicatesse ,bien construit ,c'est un roman magnifique ,captivant parfois bouleversant qui m'a souvent émue par le destin saccagé de ces femmes .Vraiment Jonathan Coé m'a agréablement surprise par son style car j'avais lu de lui ...Les nains de la mort que je n'avais pas aimé.....La pluie ,avant qu'elle tombe .... A lire absolument 5/5
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Message  Franillon Mer 30 Déc 2009 - 21:56

Jonathan COE (Royaume Uni)

La Maison du sommeil.



Le résumé de ce livre a déjà été donné par plusieurs rats, qui en ont fait d’intéressantes critiques, aussi me contenterai-je de donner directement mon avis. J’avais découvert cet auteur, voici peu, alors qu’il était l’auteur du mois, avec Testament à l’anglaise, livre que j’avais bien apprécié. Dans la Maison du sommeil, je retrouve la grande originalité de l’auteur qui profite de ses romans pour critiquer avec beaucoup d’ironie tel ou tel aspect de la société actuelle. Cette fois, il s’en prend aux psychanalystes qui tirent des conclusions plus ou moins farfelues sur le comportement de leurs clients. Les deux chapitres relatifs à la conférence des psychiatres et celui de la communication de Russel Watts où le docteur Dudden se sent particulièrement visés sont de véritables morceaux d’anthologie. Les personnages sont quand même un peu particuliers, mais après tout c’est normal compte tenu du sujet du livre. Leur évolution est assez surprenante, mais là aussi, c’est normal. Certains lecteurs restent sur leur faim : ils auraient aimé savoir ce qui leur arrivait après, ce qui veut dire que ce livre les a suffisamment marqués pour s’intéresser encore après coup aux personnages. Mais je pense que c’est à dessein que J. Coe nous laisse imaginer la suite selon notre propre fantaisie et c’est là une marque du génie de l’auteur. C’est la fin surtout, enfin disons les quatre ou cinq derniers chapitres, qui m’ont le plus plu.

Je donnerai une note de 4 / 5 pour ce livre.
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Message  nauticus45 Ven 15 Jan 2010 - 20:02

Jonathan Coe, "La maison du sommeil", 459 pages, Gallimard, 15 juin 2000

Jonathan COE (Royaume-Uni) 41SB4FCCR1L._SL500_AA240_


Quatrième de couverture

De bien curieux événements se déroulent à Ashdown, inquiétante demeure perchée sur une falaise des côtes anglaises. Naguère, c'était une résidence universitaire, où se sont croisés Sarah la narcoleptique, Gregory le manipulateur, Veronica la passionnée, Robert l'amoureux transi, Terry le cinéphile fou. Leurs destins ont divergé, mais les spectres du passé continuent de hanter Ashdown, devenue une clinique où le sinistre docteur Dudden se livre à de monstrueuses expériences sur les troubles du sommeil. Par quelles mystérieuses coïncidences tous les personnages vont-ils s'y retrouver ? Et quelles transformations vont-ils subir ? Une fresque foisonnante et rigoureuse où l'illusion amoureuse va jusqu'à l'extrême limite de sa réalisation, et où la vérité sort toujours des rêves.

Avis

Quand j'ai voulu commencer le livre, j'ai d'abord été interpelée par un avertissement de l'auteur qui explique que généralement les chapitres pairs de ce roman se déroulent à une époque et les impairs à une autre. Sur le coup ça m'a un peu refroidie car j'ai crains que l'auteur n'aie pas pris la peine de situer chaque chapitre subtilement dès les premières phrases, comme ça se fait en principe. Mais dès les premiers chapitres et jusqu'à la fin j'ai pu constater qu'au contraire, les chapitres et les époques s'enchaînent très bien, et malgré ces deux époques et les personnages qui se croisent dans le passé et dans le présent, on ne se perd jamais. Cet aspect m'a beaucoup plu, mais ce que j'ai le plus aimé dans ce roman c'est la manière dont le récit est traité un peu comme un roman policier (des indices disséminés au fil des pages nous font deviner qui sont le personnages et nous demander ce qu'ils sont devenus) sans en être vraiment un. Tout ça se lit d'une traite et avec beaucoup de plaisir, et ça m'a donné envie d'en lire d'autres de Coe!

4,5/5
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Jonathan COE (Royaume-Uni) Empty "La pluie, avant qu'elle tombe"

Message  nauticus45 Dim 24 Jan 2010 - 14:46

Jonathan COE (Royaume-Uni) 51GQ--O6Z0L._SL160_AA115_

Jonathan Coe "La pluie, avant qu'elle tombe", Gallimard (janvier 2009), 248 pages


Présentation de l'éditeur


Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences ? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.

Avis

"La maison du sommeil" m'avait donné envie de lire d'autres romans de Coe, j'ai donc continué avec celui-ci et j'ai encore plus aimé! Ce roman est très prenant, on suit la description des photos choisies par Rosamond avec avidité, chaque paysage et si bien décrit qu'on s'y croirait et chacun nous fait comprendre un peu plus qui est Imogen, la jeune femme à laquelle Rosamond s'adresse dans ses enregistrements. Un très beau roman, de touchantes histoires de femmes au prise avec l'Histoire et avec leurs erreurs...

5/5 Jonathan COE (Royaume-Uni) 397940 Jonathan COE (Royaume-Uni) 397940 Jonathan COE (Royaume-Uni) 397940
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Message  rose Dim 24 Jan 2010 - 20:55

Merci pour cette critique Nauticus, je l'ai dans ma LAL depuis sa sortie en Angleterre, mais ne l'a toujours pas ouvert. Ta critique me donne envie. Merci

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lecture en cours:

Kafka sur le rivage,Haruki Murakami
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Message  nauticus45 Lun 25 Jan 2010 - 20:10

Je te le conseille vraiment Rose, c'est un livre mélancolique mais vraiment beau. Bonne lecture!
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Message  anna44 Mar 26 Jan 2010 - 9:30

Je le note en haut de ma liste celui-ci !!

_________________
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Jonathan COE (Royaume-Uni) Empty "Une touche d'amour"

Message  nauticus45 Lun 15 Fév 2010 - 13:56

Jonathan COE (Royaume-Uni) 41VHMPJQ5JL._SL160_AA115_

"Une touche d'amour", Jonathan Coe, Gallimard (janvier 2004), 282 pages

Quatrième de couverture:


Robin Grant est étudiant à Coventry, où il traîne sa thèse en littérature depuis quatre ans. Solitaire, égocentrique, amorphe, il mène une existence sans amour et sans amitié. Profondément dépressif, il exprime sa vision du monde et son sens de la fatalité en écrivant des récits à l'humour cotonneux. Le monde extérieur va pourtant le toucher de plein fouet lorsque, soupçonné de s'être exhibé devant un petit garçon, il est accusé d'outrage à la pudeur. Une touche d'amour dépeint les brutalités de la société anglaise libérale avec un humour férocement polémique. Mais, comme toujours chez Jonathan Coe, il en reste une profonde tendresse pour les fragilités de ses personnages, les émotions sincères.

Avis:

Décidément, je ressens toujours le même plaisir à lire cet auteur! Ce roman est son deuxième, alors certes il tâtonne un peu, mais on retrouve déjà ces personnages qui se croisent, embarqués chacun dans une vie qu'ils ne maîtrisent pas, même s'ils croient parfois profondément le contraire. Un roman déjà très subtil et efficace, et un bon moyen de découvrir doucement l'univers de cet auteur.

4,5/5


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Message  s-lewerentz Ven 19 Fév 2010 - 9:45

La pluie avant qu'elle tombe - Jonathan Coe

Commentaire
Bof, bof, bof... C'était trop beau, un auteur qui ne m'avait jamais déçue, ça ne pouvait pas durer. Je n'ai pas retrouvé le style incisif, énergique et rythmé que j'avais aimé dans Testament à l'anglaise ou Le cercle fermé. Malgré les intéressants thèmes abordés (filiation mère-fille, histoire, mémoire, etc.), j'ai trouvé que les descriptions des photos étaient souvent du blabla pas très intéressant. Je sais, c'est un peu rude de dire cela mais malgré ma bonne volonté, je n'ai pas réussi à m'y intéresser.

2/5
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Message  nauticus45 Dim 21 Fév 2010 - 13:39

C'est dommage, j'étais convaincue que tu allais aimer "La pluie avant qu'elle tombe". C'est vrai que les descriptions des photos peuvent sembler rébarbatives, après chacun a sa propre perception. Elles m'ont beaucoup plu mais c'est en partie dû à mon travail, étant photographe je me laisse prendre à ce genre de descriptions et lorsque je retouche d'anciennes photos, c'est-à-dire quasiment tous les jours, je suis obligée de les regarder de près et je me prend souvent à imaginer les sentiments des sujets, comme le fait Coe dans ce roman, alors forcément ce roman a eu un écho particulier en moi. Cela-dit, comme tu le dis, c'est rare qu'un auteur ne nous déçoive jamais!

Bonnes lectures
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Jonathan COE (Royaume-Uni) Empty La femme de hasard

Message  nauticus45 Sam 20 Mar 2010 - 20:52

Jonathan COE (Royaume-Uni) 5199gPzhqfL._SL160_AA115_

"La femme de hasard", Gallimard (janvier 2007), 183 pages

Présentation de l'éditeur

Maria, une jeune fille de milieu modeste, vit aux environs de Birmingham. Indifférente par choix, indécise par nature, elle trouve que l'on fait beaucoup de bruit pour peu de chose. Que valent les succès aux examens et les déclarations de Ronny qui l'aime désespérément, que penser des amis de classe avec leurs vacheries et leurs cancans... Seul le chat, un exemple d'indifférence satisfaite, lui donne à penser qu'une forme de bonheur est possible. Mais comment être heureux lorsque votre vie est une succession d'accidents, de hasards... Premier roman de Jonathan Coe, La Femme de hasard décrit une sinistre histoire, celle de Maria et ses désillusions. Toujours soucieux de lucidité et de démystification, Jonathan Coe se livre à une descente en flammes de toutes les institutions prisées dans la société et des formes couramment admises de bonheur, et fait de ce premier roman une œuvre exemplaire.

Mon avis
:

Pour un premier roman, "La femme de hasard" est à la fois réussi et plutôt audacieux. En effet le style de Coe, son humour, l'originalité de ses sujets et de ses personnages, ainsi que sa prédilection pour tout ce qui touche les hasards de la vie et les rapprochements entre le passé et le présent sont déjà bien présents et il les assume totalement! Dans cette histoire, Maria se laisse porter par la vie et ça ne lui réussit pas forcément, en elle-même elle est déjà très loufoque mais en plus Coe n'hésite pas à renforcer le côté décalé de son personnage en s'adressant directement à son lecteur et en ironisant sur son propre rôle d'écrivain. Moins profond niveau sentiment que "La maison du sommeil" ou "La pluie avant qu'elle tombe", ce premier roman reste un petit régal d'humour amer, le genre de premier livre qu'on est content de découvrir bien après sa parution car au moins on n'a pas à attendre qu'elles sortent pour lire les autre oeuvres du même auteur!

4,5/5
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Message  majeanne Dim 2 Mai 2010 - 9:00

Je termine "La pluie avant qu'elle tombe" et je suis très déçue.
L'histoire est sans surprise, se traîne et je ne me suis pas du tout attachée aux personnages.
Le style....Mais quel style ? Insipide, monotone et monocorde.
Ma critique peut paraître sévère mais je suis fatiguée de tous ces livres contemporains que
l'on porte aux nues et qui finissent par se révéler sans attrait aucun.
Je rejoins (je crois que c'est Zeta) qui dit que Kate Atkinson utilise le procédé du lien générationnel
avec beaucoup plus de succès dans "Les coulisses du musée".
Pourtant il me semblait avoir lu du Coe il y a longtemps et avoir apprécié. Ce qui semble confirmé
d'ailleurs par vos commentaires.
Donc un auteur à réessayer.
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Message  nauticus45 Dim 11 Juil 2010 - 13:47

Jonathan COE (Royaume-Uni) 418Z41VYZKL._SL160_AA115_


"Testament à l'anglaise" de Jonathan Coe- 682 pages - Gallimard, août 1997

Présentation de l'éditeur :


Tabitha Winshaw a 81 ans et elle est folle. Démence sénile ? Pas du
tout. Elle a perdu l'esprit un soir de l'hiver 1942 quand son frère
préféré, Godfrey, a été abattu par la DCA allemande au-dessus de
Berlin. Le chagrin alors ? Ce n'est pas cela non plus. Elle est
persuadée que la mort de Godfrey a été commanditée par son frère aîné,
Lawrence, qu'elle déteste. Une folle dans la famille, l'aristocratie
britannique en a vu d'autres. Mais voilà que Tabitha se mêle de
commander à Michael Owen, un jeune homme dépressif, une histoire de la
dynastie des Winshaw qui occupe tous les postes-clés dans l'Angleterre
des années quatre-vingt. Il y a du jeu de massacre dans l'air d'autant
que Tabitha n'est peut-être pas aussi folle qu'il y paraît. Cette
cinglante satire de l'establishment, passionnante comme un polar et
teintée d'un humour très british, quatrième roman d'un critique
littéraire né en 1961, a valu à Jonathan Coe une renommée
internationale et a obtenu en France le prix Femina étranger en 1995. --Gérard Meudal


Commentaire:

Encore un gros coup de coeur pour Jonathan Coe! J'avais beaucoup aimé "La maison du sommeil" et "La pluie, avant qu'elle tombe", mais ce "Testament à l'anglaise" est encore mieux! Débordant d'humour noir so brittish, ce roman nous emporte du début à la fin dans l'histoire de la famille Winshaw et de son biographe dépressif. Au gré des chapitres on suit les personnages l'un après l'autre, on les voit se croiser, se perdre de vue, se retrouver, et sans jamais se perdre car Coe nous situe en permanence habilement les lieux et l'action. Les personnages sont cocasses et leur évolution dans le temps et dans la société nous incite à réfléchir sur l'évolution de cette dernière. Les Winshaw sévissant dans des milieux aussi variés que l'alimentation, la politique ou les armes, Jonathan Coe nous invite donc à prendre du recul par rapport à de nombreux aspects de la société européenne (et à ses rapports avec les autres continents), le tout avec beaucoup d'humour. On rit ainsi beaucoup tout le long de ce roman, et si le rire est parfois jaune, il reste savoureux!

5/5 Jonathan COE (Royaume-Uni) 397940 Jonathan COE (Royaume-Uni) 397940 Jonathan COE (Royaume-Uni) 397940
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Message  Invité Mar 20 Juil 2010 - 8:28

La pluie avant qu'elle tombe

Quatrième de couverture :

"Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une
confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur
vingt photos soigneusement choisies, elle laisse
libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à
aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le
désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son
récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il
une logique qui préside à ces existences ? Tout Jonathan Coe est là :
la virtuosité de la construction, le don d'inscrire
l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos
qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse
cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même
coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti."


Mon avis
:

Docteur, je n'arrive pas à trouver les mots pour écrire mon avis sur
ce livre, c'est normal ?
Est ce parce que ce livre me laisse sans voix ? Même pas. J'ai
beaucoup aimé La pluie avant qu'elle ne tombe, mais moins que son ainé
Bienvenue au club. Peut-être parce que ce dernier est plus
long et nous pouvons suivre plus longtemps des personnages auxquels
nous nous sommes attachés ?



Mais j'ai aimé lire La pluie avant qu'elle ne tombe.

A travers 20 photos, Rosamond va raconter à Imogen l'histoire de sa
grand mère Béatrix et l'histoire de sa mère Théa car, selon elle, toute
personne a besoin de savoir d'où elle vient pour
savoir qui elle est et ce qu'elle veut devenir. Imogen étant
aveugle, Rosamond s'emploie à décrire de manière précise chaque photos
et les souvenirs liés à celles-ci.

Les descriptions ne sont pas gênantes du tout, il suffit de fermer
les yeux pour imaginer les photos et les voir s'animer. Je pense que la
meilleure façon de lire ce livre doit être en
audio-book.



La pluie avant qu'elle ne tombe est un roman intimiste et
mélancolique. Rosamond s'enregistre tout en sachant que la fin est
bientôt proche. Gill, la nièce de Rosamond et ses deux filles,
découvrent une histoire familiale qu'elles ne connaissaient pas. On
s'attache à ces quatre femmes : Rosamond, Beatrix, Théa et Imogen.
Elles sont toutes les quatre liées par un sentiment
d'amour, de besoin ou même parfois de haine.



Si je n'avais pas été en semaine d'examen écrit. J'aurai surement lu
ce livre d'une traite car sitôt une photo de faite, on a envie de
passer à la suivante.

Bref, un très bon roman qui nous rappelle l'importance de la
famille, des photos de familles car si nous oublions parfois des
souvenirs, les photos pourront nous les restituer ... dans une
certaine mesure.

Ma note : 3,5/5

Comme je l'ai dit dans mon avis, j'ai aussi lu Bienvenue au club du même auteur qui fut un coup de cœur.

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Jonathan COE (Royaume-Uni) Empty Re: Jonathan COE (Royaume-Uni)

Message  petitemartine Mar 24 Aoû 2010 - 15:15

La pluie avant qu'elle tombe de Jonathan COE

Rosamond, une vielle dame, vient de mourir, seule dans sa maison dans la campagne anglaise. Elle a laissé à sa nièce Gill, mariée et mère de famille, une mystérieuse enveloppe pleine de cassettes à remettre à une certaine Imogen, jeune fille aveugle dont se souvient vaguement Gill.
N'ayant pas réussi à retrouver Imogen, Gill et ses deux filles décident d'écouter ces fameuses cassettes : et c'est l'histoire d'une vie, de la vie de trois générations de femmes, qui défile. On écoute alors Rosamond conter son histoire.
L'originalité réside dans le fait que la vielle dame va décrire précisément 20 photos dans 20 chapitres. Ces descriptions vont lui permettre à chaque fois de digresser et de narrer l'histoire de ces femmes dans l'Angleterre du XXème siècle. Des histoires d'amour, d'amitié, de jalousie, de haine entre amies, entre soeurs, entre mère et fille. Des descriptions de photos qui nous font voyager dans le temps, qui nous rappellent parfois notre propre histoire, les photos jaunies que l'on conserve dans des boites en fer. Il y a beaucoup de nostalgie dans ce roman, de mélancolie.

Pour moi qui ne connaissait pas l'auteur, je ne peux pas être déçue par rapport à ses autres romans. L'écriture est simple, le style sans prétention.
J'ai apprécié cette lecture !

Ma note : 4/5
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