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Elisabeth VONARBURG (Canada/Québec)

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Message  Philcabzi Mer 12 Nov 2008 - 11:47

De : mamanlouve (Message d'origine) Envoyé : 2002-10-25 15:37
Chroniques du pays des mères d’Élisabeth Vonarburg….
Ouf qu’elle delice et comment vous le decrire….c’est parfaitement imposible, faire comprendre les emotions, les images que se livre a fait naître en moi. Tout a fait science fiction sans contredit mais tellement bon. Le pays des mères c’est la terre apres le declin. Ceux qui ont vecu le déclin c’est nous. Elles y vivents d’une certaine façon differentes de nous pour differentes causes (non mais je ne veux pas vendre le punch moi).

Je voudrais en dire plus mais je veux aussi laisser a toutes le plaisir de decouvrir cet univers passionnant. Pour moi ce fut un veritable coup de cœur. Mon coup de cœur 2002 en fait.
JE vous met ici la descriptions derriere le livre

Au pays des mères, quelque part sur une terre devastée du futur en train de se remettre lentement, les hommes sont tres rares. Seules les Captes des Familles-les mères- font leur enfants avec les Mâles. Les autres femmes doivent utiliser une forme hasardeuse d’insémination arificielle

Lisbeï et Tula ne s’en souvient pas trop : les filles de la Mère de Béthély, elle grandissens ensemble, sœur et amies. Mais Lisbeï se révèle stérile; ne pouvant etre la Mère comme elle en avait révé, elle doit quitter Bethély, et Tula.

Devenue « exploratrice », elle accomplira un autre de ses reves : découvrir les secrets du lointain passé du Pays des Mères. Mais certains reves sont difficiles a vivre…

Un bon 5/5 pour se livre puisque c’est le plus que je peux lui mettre. Mais je dirais que sans forcé il merite un 8/5 facile.

Pour toutes celles qui ont envie de se laisser envouter, surprendre et concquérir.


From: Mousseliine Sent: 5/15/2004 10:41 AM
Je suis allée sur le site de Alire pour voir ce qu'on dit de Chroniques du Pays des mères.

Ce qu'en dit Ursula Le Guin:

Une expérience mentale excitante, exigeante et satisfaisante, de la science-fiction sérieuse
accomplissant ce que seule peut accomplir la science-fiction.
Ursula K. Le Guin

Prix que l'auteure a remporté pour ce livre:
1993 - Prix du Salon du livre Saguenay-Lac-Saint-Jean
1993 - Prix Boréal
1993 - Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois
1993 - Prix Aurora
1993 - Philip K. Dick Award - Prix spécial du jury


From: Mousseliine Sent: 4/3/2005 9:32 PM
Chroniques du Pays des Mères
(Alire, 1999, 625 pages)
Le Pays des Mères c'est bien après notre époque à nous. C'est un pays où les femmes règnent, les hommes, il y en a très peu, ne servent qu'au Service. Je ne veux pas en dire davantage pour vous laisser le plaisir de le découvrir: les coutumes, les lois, les habitants, les relations sociales... tout ça on l'apprivoise au fil des pages. Le suspense se joue entre autres avec la découverte d'un carnet qui remet en question les fondements même de l'origine des peuples.

C'est un roman absolument parfait, aucun défaut, rien a y reprocher. L'auteur a su trouver le juste équilibre entre le trop et le trop peu. Le suspense nous lâche pas, on veut avancer, toujours avancer mais l'aspect théorique est tellement intéressant qu'on essaie quand même de se retenir pour apprécier ce qui se dit sur l'Histoire, l'évolution, la linguistique et ainsi de suite. Finalement faut le lire deux fois ce bouquin.

Si j'étais écrivain c'est ce genre de bouquin que j'aimerais écrire, pour donner beaucoup de plaisir aux lecteurs.

Note : 5/5


From: cuné Sent: 4/7/2005 3:31 AM
Chroniques du Pays des Mères
Le livre de Poche 636 p.

Vers l'an 2500, sur la terre, le déclin a eu lieu, les océans ont débordé et recouvert des continents, la vie s'est organisée autrement pour les survivants. La société est devenue entièrement féminine, les hommes existent toujours mais sont très peu nombreux. Lisbeï est notre narratrice, de sa petite enfance à sa mort, elle a une soif de savoir insatiable et fouillera longuement les vestiges du passé pour comprendre, extrapoler, établir ce qui a été et modifier la société en conséquence...

C'est un roman très puissant, qui entrouvre sans cesse de nouvelles portes, de nouvelles réflexions. On fait de nombreux parralèles avec notre époque, on est vraiment pris dans l'intrigue et on veut sans cesse avancer, savoir. Malheureusement le style d'Elisabeth Vonarburg m'a un peu rebutée, j'accrochais à chaque fois sur la féminisation du vocabulaire, et je n'ai jamais réussi à "aimer" Lisbeï... c'est pourquoi aussi la fin m'a laissée avec mes questions, j'aurais voulu qu'on s'arrête plus sur certaines de mes interrogations, au lieu de survoler souvent plusieurs années pour les résumer après... J'ai eu le sentiment que j'étais sans cesse à côté de la plaque, que quand un élément ou un personnage m'intéressait, il devenait secondaire, que je ne m'attachais pas à la vraie Histoire, mais à sa périphérie, aux conséquences possibles seulement...

Je serais vraiment curieuse de lire l'édition remaniée, pour voir ce qui a été mis en avant.

Par contre, il y a une imagination fertile et cohérente qui m'a complètement séduite; tout un monde organisé, avec des modes de fonctionnement passionnants.Je lis très très peu de science-fiction, à ce titre c'est un vrai plaisir d'avoir lu justement ce roman là.

Je regrette beaucoup de râter le coche, de ne pas m'associer au coup de coeur de celles qui l'ont déjà lu !

4/5


From: Mousseliine Sent: 4/7/2005 11:11 AM
En exclusivité..... car il faut être abonné pour avoir droit aux articles du Devoir:

Le Devoir
LIVRES, samedi 2 avril 2005, p. F1
Salon du livre de Québec
Les univers parallèles d'Élisabeth Vonarburg

Labrecque, Marie

Pour Élisabeth Vonarburg, les mots ont toujours été magiques. «Donnez-moi un annuaire de téléphone, je vous fais des histoires avec.» On la croit sans peine, vu la prolixité de son oeuvre depuis 25 ans et son aisance à construire des univers parallèles. Avec La Maison d'oubli, première partie d'un roman, Reine de mémoire, qui en comptera quatre, la très respectée auteure de Tyranaël amorce un nouveau cycle.

Comme c'est souvent le cas pour ses imposantes sagas, tout a commencé par un rêve. Un songe étrange, inhabituel, où apparaissait une gigantesque carte en relief. «L'histoire que je me suis racontée en me réveillant, c'est que, lorsqu'on piquait la carte, on était transporté ailleurs, évoque la rieuse et énergique Élisabeth Vonarburg. J'ai fait ce rêve l'année où ma mère est morte. J'étais en très mauvais état. Je me demandais si j'allais jamais écrire de nouveau, parce que la figure maternelle est un élément central de mon imaginaire. J'ai donc essayé d'élucider ce rêve. C'était quoi, cette carte? La réponse est venue tout droit de mon subconscient. Quelque chose en rapport avec la mère... »

Cette carte magique est trouvée en 1789 par trois jeunes orphelins français. Jiliane et les jumeaux Pierrino et Senso comprennent peu à peu que c'est là la représentation de la colonie asiatique d'où provient leur mystérieuse grand-mère. Un pays dont il est interdit de parler. Parallèlement, le roman raconte, deux siècles plus tôt, comment leur ancêtre Gilles est initié à son Talent, le pouvoir magique octroyé à quelques élus par la Divinité.

La Maison d'oubli étant une uchronie, l'univers que découvrent les lecteurs à travers les petits héros dérive du nôtre. «Ça m'a mise dans une position très difficile: d'une part, j'ai dû faire de la recherche historique, mais aussi inventer un monde différent. Depuis les Grecs et les Latins, j'ai réinventé le monde au complet! Je me suis donné le double de travail... »

Les déguisements du réel

Avec Reine de mémoire, la réputée auteure de science-fiction aborde, avec une certaine angoisse, un genre inédit pour elle: la fantasy pour adultes. Un genre qui «joue encore plus directement dans les mythes et les archétypes. Et il y a un effet de nostalgie. La science-fiction serait la littérature de la connaissance; la fantasy, celle de la reconnaissance, où on reconnaît des motifs, des thèmes éternels».

Pour Élisabeth Vonarburg, cette incursion dans la fantasy représente aussi «un pas de plus vers mon matériau personnel, avec lequel j'ai toujours eu des problèmes. Si j'ai commencé à écrire de la science-fiction à 16 ans, c'est parce que j'avais l'illusion que ça ne parlait pas du tout de moi. Au bout de 10 ans, après avoir écrit des milliers de pages, et pris de la distance en m'établissant au Canada, j'ai fini par comprendre que ça ne parlait que de moi. J'ai toujours utilisé l'écriture pour mieux me comprendre, mieux comprendre ma vie, la vivre mieux, pour apprendre, me consoler ou me défier. C'est devenu ma drogue. Mais je me suis rendu compte que j'ai besoin des déguisements que me permettent la science-fiction et la fantasy. Pas pour me cacher d'autrui, mais pour mieux me voir. À travers le langage des mythes ou des symboles, je me dis un certain nombre de choses que je ne peux pas exprimer aussi efficacement autrement.»

De la même façon que les mondes inventés par les auteurs de l'imaginaire font écho à ici, à «nos problèmes, nos craintes, nos désirs, nos rêves, sous des habillements différents». Reine de mémoire contient donc notre monde post-11 septembre 2001. Le roman était déjà bien amorcé quand les tours jumelles se sont effondrées, et avec elles la capacité d'écriture d'Élisabeth Vonarburg. Une panne qui a duré un an, et donné une grande frousse à l'écrivain. «Je suis une créature de mots, et s'ils me font défaut, je n'ai plus rien. Puis, j'ai décidé que ce n'était pas absurde de continuer à écrire. Ce monde-là ne me plaisait pas, mais je pouvais juste faire ce que je faisais le mieux: écrire.»

Écrire notamment sur les relations avec les cultures étrangères, et sur le problème du mal, qui intéresse toujours Vonarburg. «Ce serait tellement facile si les monstres ressemblaient à des monstres! C'est la banalité du mal qui est effrayante. Et notre capacité d'aveuglement face à notre propre noirceur. Moi, ce qui me terrifie, ce sont les gens bien intentionnés qui pensent qu'ils font le bien, qui sont certains d'avoir raison. George W. Bush n'est pas un monstre. Pourtant, le résultat de ses actions est épouvantable. Il a choisi de ne pas en avoir conscience. Nous pratiquons tous des cécités sélectives.»

La soeur de Jésus

L'auteure de Chroniques du Pays des mères s'y interroge aussi sur la place et l'image de la femme dans les religions de la culture judéo-chrétienne. Cette féministe ne constate guère de progrès. Un statut qui découlerait de la scission entretenue entre le corps et l'esprit dans nos cultures. «Il y a une dignité, un sens du rapport à la nature, à la chair, à la matière qui a été complètement bousillé par la religion judéo-chrétienne, telle qu'appliquée à partir du IVe ou Ve siècle. Cette séparation m'a toujours beaucoup achalée. Il y a une interaction constante entre ce qu'on appelle le corps et ce qu'on appelle l'esprit. Et ça marche dans les deux sens. On a créé quantité de problèmes avec cette dichotomie, dans tous les domaines, la médecine comme les lois sociales.»

Élisabeth Vonarburg a donc voulu imaginer une société où cette rupture n'existerait pas, une religion alternative où les rapports entre le féminin et le masculin seraient à la fois complémentaires et un peu différents des nôtres. Dans la foi géminite, une religion «fortement teintée de taoïsme» qui appelle à la réconciliation des contraires par l'Harmonie, Jésus a ainsi une soeur jumelle nommée Sophia, qui a créé l'Église...

Cette idée, qui la hante depuis 1995, alimentera aussi son prochain livre, qui se déroulera dans le même univers, cette fois du côté des christiens, des fondamentalistes. Mais auparavant, les lecteurs auront pu se mettre sous la dent une ambitieuse saga embrassant magie, spiritualité et histoire sur plus de 2000 pages. La publication de Reine de mémoire s'étalera jusqu'en novembre 2006.

Reine de mémoire

1. La Maison d'oubli

Élisabeth Vonarburg

Éditions Alire

Québec, 2005, 672 pages
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Message  Philcabzi Mer 12 Nov 2008 - 11:52

From: 82naurore Sent: 4/18/2005 8:07 AM
Chroniques du Pays des mères
Ed. Le Livre de Poche 636p.

Note : 4.5/5

Très loin dans la futur, les femmes comptent environ 98% de la population. Le fonctionnement de leur société est presque entièrement tournée vers la reproduction de l'être humain et ce que l'on pourrait appeler la religion et son fondement.
J'ai aimé ce livre, l'histoire, les personnages, cette société si différente de la notre, mais en même temps tellement proche par certain côtés. Je me suis trouvée un peu désemparée au début, le temps de faire connaissance avec touts les personnages, ceux du récit en lui-même, ceux qui écrivent les lettres, et le journal de Lisbeï à plusieurs époques. Mais très vite le "système" s'installe et les liens se font facilement.
Seule la quatrième partie m'a légèrement ennuyée, je l'ai trouvée un peu longue. J'ai eu l'impression que l'action se rallentissait. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas mis 5/5.

Aurore


From: Cocotte8017 Sent: 4/29/2005 5:28 PM
Chroniques du Pays des Mères
(Alire, 1999, 625 pages)

Le Pays des Mères, c’est une terre dévastée après le Déclin, un univers unique dominé par les femmes, les hommes y sont très rares. Lisbeï et Tula sont les filles de la Mère de Béthély, elles sont très proches l'une de l'autre. Lisbeï découvre un carnet sur l’origine des peuples qui sèmera la controverse au sein de la population. Lisbeï se voit dans l’obligation de quitter Béthély et Tula. Elle tentera de comprendre le passé et les fondements du Pays des Mères.

C’est ma première expérience avec la science fiction et j’ai été agréablement surprise! J’ai beaucoup aimé découvrir les habitants, les règles et les modes de fonctionnement du Pays des Mères. Élizabeth Vonarburg a toute une imagination pour avoir créé ce monde, ça m’impressione! Elle a su rendre le tout cohérent et crédible en trouvant un juste équilibre entre la fiction et la réalité. Par exemple, la féminisation du langage dans un monde où règne les femmes est d'après moi une idée brillante qui rend le Pays des Mères encore plus plausible.

L’histoire est prenante, je voulais toujours avancer. Le hic, c’est que j’ai l’impression d’avoir passé à côté de certains détails et de ne pas avoir fait tous les liens. J’ai éprouvé certains problèmes de compréhension, mais ça ne m’a pas fait perdre le fil de l’histoire. Je le relirai un jour, je suis certaine que j’y ferai de nouvelles découvertes qui m’ont peut-être échappées à cette première lecture!

Ma note : 4,5/5


From: Muriel13B Sent: 5/6/2005 4:13 PM
Chroniques du Pays des mères d'Elisabeth Vonarburg
Ed. ALire, 625 pages

Je ne ferais pas le résumé qui a déjà été très bien fait.

Je viens de refermer ce livre sur la dernière page, et je suis scotchée.
J'ai adoré découvrir ce nouveau monde féminisé, ses coutumes, ses lois et ses personnages.
Je me suis attaché à Lisbeï et c'est avec beaucoup de regret que j'ai fini ce livre.
Et malgré tous les détails, tout n'est pas dit, simplement suggéré ce qui laisse une grand part à l'imagination du lecteur.
Un gros coup de coeur pour 2005.
Pour mon premier livre de SF, je ne pense que je pouvais mieux tomber. Merci encore Mousseline pour cette magnifique découverte. Un livre que je vais garder précieusement et relire sûrement dans quelques temps.

Mon avis : 5/5


From: melodie74 Sent: 5/13/2005 6:45 PM
Elisabeth VONARBURG (1992) In the Mothers' Land (trad. de Chroniques du pays des mères). 487 pages.

Wow! J'en veux plus!!! (D'ailleurs, je viens d'emprunter à la biblio Le Silence de la cité ).

Je ne peux pas ajouter grand-chose aux belles critiques qui ont déjà été faites, excepté le fait que j'ai aussi été envoutée par cette histoire et vraiment impressionnée par la prouesse d'E.V. qui a réussi à inventer cette histoire, ce monde, ces femmes en nous donnant vraiment l'impression que tout était plausible. À certains moments, je me disais, "ah oui, c'est telle place" ou bien "ah oui, elle parle de ça", etc. Est-ce ce que nous appelons l'Uchronie (?) en SF, c'est-à-dire de la SF qui n'est en fait que notre monde, seulement un peu décalé??

J'ai fait une bévue cependant...J'ai acheté le livre usagé en anglais! Comme je sais que E.V. est une traductrice chevronnée, je pensais qu'elle allait avoir traduit son livre elle-même, mais c'était le travail d'une autre femme. La traduction est quand même superbe, aucun problème là, MAIS je ne savais pas que ça concernait autant la linguistique!!! Ça, j'aurais été le lire en v.o....Je devrai tout simplement le relire!

Un seul petit hic qui me fait enlever un tout petit .1 : le dernier chapitre, celui qui est supposé tout conclure, tout nous dévoiler est beaucoup trop court et un peu trop obscur...Peut-être a-t-il été modifié dans la ré-édition. Vous en déduisez quoi, vous rates qui venez de le lire?? Kelys était Eli? J'ai toute ces questions avec le dernier chapitre (Garde, Eli, etc.) qui sont, malheureusement, restées sans réponse. Dommage. Mais ça a quand même été un grand coup de coeur qui a fait que mon long trajet d'avion a passé super vite

Ma note : 4.9/5


From: Laetitia-Anne Sent: 5/26/2005 11:34 AM
Chroniques du pays des Mères
Le monde d'après le Déclin, après le réchauffement climatique et la pollution généralisée. Un monde peuplé de femmes, méfiantes envers les rares hommes, traumatisées par la violence des temps anciens, associée à la masculinité.
Dans une garderie, Lisbeï grandit, un peu à l'écart des autres, jusqu'à ce que Tula la rejoigne. Quelle est cette "lumière" qui unit Lisbeï à Tula, et (elles le découvriront par la suite) à quelques autres personnes? Quelle est la nature de cette mutation génétique qui donne une consceince plus aiguë à Lisbeï, et qui la rend stérile? Pour le comprendre, Lisbeï part à la recherche du passé mythique, par la pioche et l'étude, les archives et l'archéologie.

Une très belle lecture, un monde tout à fait homogène, concevable, où les caractères ne sont pas définitivement figés, où les questions posées par la génétique croisent celles posées par la culture et la religion, le tout avec beaucoup de sensibilité.

Dommage quand même que la fin, loin de donner les réponses aux questions que l'on se pose, ne nous embrouille encore plus. Mais on referme le livre avec un peu de regret, et pendant quelques jours, j'ai parlé à mes "enfantes" d'aller à chevale


From: 2550Chimère Sent: 11/27/2005 7:36 AM
REINE DE MEMOIRE-1 LA MAISON D'OUBLI d'Elisabeth VONARBURG
Ed Alire/688 p

4ème de couverture : Aurepas, petit ville du soud-ouest de la France, 1789...Dans une veille maison bourgeoise vivent Senso et Pierrino, des jumeaux âgés de sept ans avec Jiliane, leur soeur cadette qui ne parle pas. Senso et Pierrino viennent d'être confirmés dans la religion du royaume, la religion géminite, où l'on adore les saints Gémeaux, Jésus et sa soeur jumelle Sophia. Les enfants ont perdu leur parents dans un tragique accident au moment de la naissance de Jiliane et c'est Grand-père Sigismond, vieil humaniste propriétaire d'un florissant commerce qui les guide dans leur apprentissage de la vie avec l'aide de domma Castelet et de dom Patenaude les écclésiastes de leur paroisse. Bien sûr il y a aussi Grand-mère mais comme elle ne sort jamais de ses appartements et qu'ils ne peuvent y entrer...La découverte d'une "fenêtre-de-trop" visible de l'extérieur, elle ne correspond à rien à l'intérieur- et d'une carte magique-elle les transporte ailleurs quand ils y plantent un stylet- éveille la curiosité de Senso et Pierrino quant à l'étrange réputation de leur demeure, mais Jiliane la première à accéder aux appartements de Grand-mère, sait déjà que la magie fait partie du mystère entourant leur famille et la Maison d'Oubli...

Mon avis : Que ceux qui cherchent des batailles sanglantes à n'en plus finir, l'éternel combat entre le bien et le mal, un monde qu'il faut sauver du grand méchant de absolu, l'élu qui accomplira l'inévitable prophétie n'ouvent surtout pas ce livre, ils vont être déçus.

Le récit est vu par des enfants qui tentent de comprendre le mystère qui entoure leur famille : Les Garances et leur maison familiale. Pourquoi personne en dehors de Grand-mère, de sa servante et d'eux mêmes ne dort jamais dans la maison ? Même Grand-père séjourne à l'extérieur dans un pavillon. Pourquoi Jiliane ne parle pas ? D'où vient réellement leur Grand-mère ? Qu'est ce que ce mystérieux Là-bas qu'il ne faut pas nommer ? Et pourquoi posséder des cartes géographiques de ce Là-bas est passible de mort ? Qui était cet ancêtre Gilles Garance et quel était son crime pour qu'il soit autant haï après tant d'année ? A tous ces mystères, s'ajoutent, les guerres entre les royaumes Christien et les royaumes Géminites, la vie rêvée par Jiliane de Gilles, l'étrange jeu de cartes à jouer de Grand-mère et bien d'autres choses. Et après toutes ces pages, le mystère reste entier. On croit deviner, on fait des suppositions, mais une énigme résolue en amène une autre et ce premier tome se ferme sur de nombreuses questions en suspens. D'où le réflexe de tout bon lecteur passionné : c'est quand la suite ?

L'intrigue, les personnages ne sont pas tout dans ce roman. Il faut quand même saluer l'incroyable masse de travail de recherche faite par l'auteur pour dépeindre un monde crédible, un 18ème siècle uchronique qui nous soit à la fois familier et totalement étranger, obéissant à des lois ou des logiques différentes des notres : la magie normalement admise chez les géminites et interdite chez les christien, des magies différentes selon les continents et qui s'annulent mutuellement lorsqu'elles sont en contact. Les idées émises dans ce premier tome donnent envie d'en savoir plus et découvrir cet endroit inconnu qu'on ne nomme pas : Là-bas, car c'est- peut-être dans ce pays mystérieux que se cache les secrets de la famille Garance.

Ma note : 4,5/5 (je me laisse une marge pour noter la suite)


From: Lhisbei Sent: 11/29/2005 3:26 PM
Les Rêves de la Mer
Tyranaël 1


Elaï a un don : elle Rêve d’autres univers. Son don lui paraît une malédiction surtout lorsque qu’elle rêve des Etrangers et de leur arrivée prochaine sur sa planète Tyranaël. Elle ignore si ses Rêves se réaliseront dans son propre univers mais ils vont bouleverser le destin de son peuple puisqu’ils vont le pousser à abandonner la planète. A la fin de sa vie Elaï entreprend de nous raconter ses rêves, relatant ainsi l’arrivée des Terriens sur sa planète.
Au début du 21eme siècle, la Terre est trop polluée et surpeuplée. L’homme a essaimé sur la Lune et sur Mars puis une sonde a découvert une planète de type terrestre près d’Altaïr. La première expédition découvre une planète apparemment désertée depuis plusieurs siècles par sa population d’origine, des humanoïdes que les Terriens nommeront les Anciens. Ils découvrent aussi un phénomène inexplicable qu’ils nomment la Mer. Pendant la moitié de l’année (une année dure 4 années terrestres) la Mer recouvre toute la planète jusqu’à mille mètre d’altitude, annihile l’énergie électrique sur 1000 mètres supplémentaires et absorbe toute matière organique vivante. Les Anciens ont créé des digues pour contenir cette Mer et naviguaient dessus. Après la seconde édition les Terriens commencent à coloniser la planète qu’ils baptisent Virginia du nom du premier enfant né sur cette exoplanète.
Peu à peu les Terriens s’installent sur Virginia et tentent de percer les secrets des Anciens et de leur départ précipité mais les agences gouvernementales étouffent leurs recherches. Les Virginiens vont peu à peu apprendre à vivre avec les mutations qui apparaissent.

Dans ce livre, premier des 5 tomes de la saga de Tyranaël, Elisabeth Vonarburg plante le décor : une planète mystérieuse, une civilisation disparue sans raison apparente et une humanité qui tente de s’adapter à une vie différente de celle qu’elle a toujours connu. La narration n’est ni linéaire, ni chronologique puisque nous suivons Elaï dans ses rêves et dans sa vie. Elisabeth Vonarburg nous livre en parallèle l’histoire des Anciens et celle des Virginiens C’est déconcertant au début et il m’a fallu un temps d’adaptation pour passer de l’un à l’autre. Mais une fois cet effort de concentration fourni, quelle récompense. L’auteur nous offre un monde à découvrir, des personnages auxquels le lecteur ne peut que s’attacher, une société minutieusement construite. C’est riche, dense, original. En un mot époustouflant. Et quand vous avez terminé le premier tome vous ne pensez qu’à une chose : dévorer le suivant.

5/5
Philcabzi
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Message  Philcabzi Mer 12 Nov 2008 - 11:54

From: Lhisbei Sent: 11/29/2005 3:28 PM
Le Jeu de la Perfection
Tyranaël 2


Dans le Jeu de la Perfection, nous retrouvons Simon Rossem présent à la fin des Rêves de la Mer. Simon meurt puis ressuscite à plusieurs reprises. Lors de sa deuxième vie il découvre des données sur les Anciens déposées sur des étranges plaques mémorielles. Pour lire ces plaques il faut un don d’empathie. Et Simon possède ce don. Il n’a pourtant pas de temps à consacrer à ces découvertes car il s’est fixé pour mission de surveiller la mutation qui se développe chez les nouvelles générations de Virginiens. Mutation qui se démultiplie et se diversifie. Seuls les mutants semblent vraiment s'acclimater à la planète. Les animaux qui fuient les hommes se laissent approcher par les mutants. Simon organise des réseaux clandestins pour protéger ces mutants car les Virginiens "normaux" ont peur, peur de la Mer, peur des mutations, peur du passé de la planète et de la civilisation qui les a précédé. En outre Simon surveille de près les transformations de la société virginienne et ses conflits de plus en plus nombreux avec la Terre. Certains Virginiens refusent la domination de la Terre et bataillent pour l’indépendance de la colonie. Simon fait du mieux même s’il est parfois impuissant à aider les mutants à vivre et parfois à survivre à la mutation.

Dans ce deuxième volume nous suivons un homme en quête, un homme qui se demande pourquoi il ressuscite, quels buts poursuivre et jusque quand cela va durer. Il est le premier mutant, le plus puissant aussi, un « modèle » unique qui tente d’aider au maximum les autres mutants t. Il est aussi en quête de réponses sur les Anciens car il sait que le destin de son peuple est lié à celui des habitants de Tyranaël. La narration est plus linéaire mais le contenu du livre est toujours aussi riche. Les réponses aux questions amènent d’autres questions, d’autres mystères à percer et l’on découvre que Tyranaël/Virginia a à peine commencé à livrer ses secrets. Les personnages sont finement ciselés et leur dimension psychologique très profonde. Une fois commencée la saga de Tyranaël ne se laisse pas quitter.

5/5 toujours


From: 2550Chimère Sent: 3/26/2006 12:24 PM
LES REVES DE LA MER (Tyranaël 1) d'Elisabeth VONARBURG
Ed Alire/360 p

Résumé : Tyranaël, est un monde étrange dont certains habitants possèdent des pouvoirs particuliers. Eïlaï en fait partie, elle rêve des fragments de vies, d''avant ou d'après et elle rêve des Etrangers. Quant aux colons terriens qui se sont installés sur cette étrange planète qui a jadis été habitée par une autre civilisation, ils doivent faire face à l'étrange phénomène de la Mer. Une substance qui apparaît et disparaît spontanément en emportant tout ce qui se trouve sur son passage.

Mon avis : La construction du roman, premier tome d'une série, est très particulière et demande un temps d'adaptation pour comprendre que le récit est fait de multiples fragments de rêves d'Eïlaï. De sorte que l'on perd tout repère temporel et que les événements n'apparaissent pas toujours d'une très grande clarté. Mais, la profondeur du monde ainsi créé est indéniable et donne envie d'en savoir plus, de comprendre ce qui a bien pu se passer ou se passera. On traverse le récit comme dans un rêve incohérent où des informations diverses, des personnages importants ou non (on l'ignore encore), des lieux étranges ou familiers apparaissent et disparaissent pour mieux titiller notre curiosité. Et la Mer ? Qu'est ce que c'est ? Pourquoi est-elle là ? Quel est son rôle ? Mystère...

Ma note : 4/5


From: grenouille Sent: 5/19/2006 12:21 PM
Chronique du pays des mères

Je m'attendais à quelque chose d'extraordinaire après avoir lu vos critiques mais je ne m'attendais pas à CA.... Il s'agit en effet d'un roman pas ordinaire!! De véritables chroniques qui n'ont pas pour vocation de tout expliquer ni de tout décrire : c'est comme débarquer dans un univers où presque tout est à l'envers, et dont on reste spectateur invisible.
C'est une belle histoire très originale, qui fait beaucoup réfléchir : sur les rapports hommes/femmes, sur les liens affectifs, le choix des orientations sexuelles de chacun et l'importance de l'Histoire sur l'interprétation qu'on se fait de sa propre vie.
Les personnages sont intéressants même si il leur manque parfois un peu d'étoffe : en savoir un peu plus ou approfondir le caractère de certains personnages principaux permettrait de donner encore plus de force à l'intrigue.
Mais finalement, cela rend aussi le récit aussi énigmatique qu'un carnet trouvé après plusieurs millénaires d'oubli : comment entrer complètement dans un récit dont on ne connaît pas tout le contexte?

Je suis restée sur ma faim : j'aurais tellement aimer un destin différent, un peu plus de clarté sur le dernier narrateur... Je suis frustrée mais très heureuse d'avoir découvert ce roman qui ne ressemble à aucun autre!! Les personnages restent très présents dans ma mémoire plusieurs jours après la fin de la lecture : c'est plutôt bon signe...

Note : 4/5


From: Le-réaliste-romantique Sent: 12/3/2006 4:24 PM
Le silence de la cité

Elisabeth Vonarburg

1981

Une catastrophe a détruit la civilisation moderne, les élites se sont réfugiées dans des citées souterraines ultramodernes tandis que les humains demeurés à la surface régressaient à une sorte de moyen-âge. De nombreuse années passent, ceux de la surface s'organisent en tribus et la vie dans les citées souterraines se continuent avec fêtes et plaisirs. Toutefois, ces deux populations sont en déclins : à la surface, la naissance d'enfant masculin se fait de plus en plus rare, tandis que dans les citées la reproduction n'est plus populaire. Elisa est la plus jeune habitante d'une citée presque vide, la dernière enfant. Adulte, elle devra choisir son destin : continuer à vivre sans contrainte dans la citée vide, entourée de robots ou de simulacre, ou bien embrasser une "mission", une "quête" pour améliorer le sorte de l'humanité.

Elle choisit la deuxième option, et elle suivra un robot programmé par un ancien habitant de la cité. Sans bien connaître les tenants et les aboutissants de cette mission, tandis qu'elle essaie de donner un second souffle de vie à l'humanité, son action est ponctuée d'errements, et des facteurs personnels viennent, malgré elle, trop fortement influencer ses choix.

J'aime beaucoup ces histoires de Terre post-apocalyptique dévastée, plus populaires dans les années 1970-1980 alors que l'on prennait conscience des risques d'une guerre nucléaire totale mais aussi de la destruction de l'environnement par l'Homme. Toutefois, ce livre m'a un peu déçu de ce côté, car il est centré sur l'héroïne plutôt que sur son monde. Bien sûr, l'auteur nous raconte le futur où évolue cette humanité qui peine à survivre, mais elle décortique plutôt les états d'âme et les motivations d'Elisa. C'est de la science-fiction à visage humain, plutôt que "hard". Pour cette raison, et les commentaires similaires dans les critiques de Chronique du pays des mères, la suite de cette histoire, je crois que ce livre plaira à ceux qui disent ne pas aimer la science-fiction.

3/5

le réaliste-romantique


From: Le-réaliste-romantique Sent: 2/14/2007 9:02 PM
Les voyageurs malgré eux
Élisabeth Vonarburg
1994, sextant, 422 pages

Le livre raconte une Amérique un peu différente de la nôtre. Les francophones occupent trois zones : la Louisiane, l'enclave de Montréal-city et le mystérieux royaume du Nord. Le climat y est plutôt rigoureux, les canaux de Montréal, la Venise du nord de l'Amérique, sont gelés une bonne partie de l'année. La relation entre l'enclave et ses voisins anglophones est tendue. Entre autre, les étudiants manifestent pour plus de droits, mais se heurtent à la répression brutale par les forces de l'ordre. Nombreux sont ceux qui soupçonnent des agents provocateurs du Nord de semer la pagaille dans le Sud dans le but de prendre le pouvoir, ou de pousser leur agenda communiste, ou peut-être religieux, ou sinon pacifiste. En fait, personne n'est bien certain de ce qui se trame au Nord. Catherine, Française immigrée, enseignante en littérature, prend conscience de la complexité de la situation lorsqu'elle voie certains de ses étudiants qui portent les blessures de l'affrontement avec les policiers. Elle commence à avoir des visions, combinées à d'étranges trous de mémoires : elle se rappelle un passé qui n'est pas tout à fait le « bon ». L'État presque policier de l'enclave fait naître la paranoïa chez elle. Elle cherche à demeurer rationnelle, mais réalise qu'elle pourrait bien être contrôlée ou surveillée par quelque chose d'autre, de supérieur. Pour se changer les idées, elle va fêter Noël chez des amis à Quebec-city, mais elle fait face à des situations encore plus étranges et inquiétantes. Elle (re)découvre en outre que le Nord est terre de mysticisme, avec un foisonnement de courants d'interprétation de leur religion. Ces sectes ont aussi des sympathisants dans le Sud, même parmi ses amis. Alors que les questions se bousculent dans sa tête, la situation bascule et Catherine doit fuir vers ce Nord si mystérieux. Elle veut tâcher de comprendre, mais ressent la désagréable impression d'être menée plutôt que d'avoir un libre choix.

Cette histoire est riche et passionnante. Alors qu'on croit au début que nous lirons une bonne uchronie, une description d'un univers légèrement différent, l'intrigue se tord et les éléments étranges s'accumulent. Le monde que l'on a cru comprendre dans les premiers chapitres n'est pas ce qu'il apparaît. Le lecteur en vient même à se demander si l'univers est bien stable au fil du livre, si le monde ne change pas. Sous une première peinture d'une société subtilement différente, Vonarburg cache un autre niveau surprenant qu'elle nous fait découvrir petit à petit. Pour le lecteur comme pour la protagoniste, chaque réponse amène une nouvelle question. Les amateurs des oeuvres alambiqués de Philip K. Dick seront tout à fait comblés avec ce livre.
Je le recommande chaudement, mais attendez-vous à passer certains moments perplexes.

4,5/5

le réaliste-romantique


From: Profgéo Sent: 7/9/2007 3:05 PM
Reine de Mémoire Tome I La maison d'oubli Élizabeth Vonarburg Éditions Àlire
677 pages

Résumé:

Senso et Pierrino, des jumeaux de 7 ans, vivent avec leur Grand-père et leur petite soeur Jiliane à Aurepas en France en 1789. Leur Grand-père était le dernier survivant avant eux de la famille Garance, décimée dans la région, mais dont il était d'une autre branche, venu d'un là-bas aussi vague qu'imprécis. Lorsque les jumeaux découvrent d'abord qu'il y a une fenêtre en trop à la maison qui ne correspond à aucune porte, puis une carte représentant un mystérieux pays inconnu, ils se lancent dans la recherche d'indices avec en bout de piste, de nombreuses découvertes sur leur ancêtre Gilles Garance, le premier européen à se rendre là-bas, celui dont Jiliane rêve presque toutes les nuits...

Mon opinion:

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre comme ça. À placer au côté de Dune de Frank Herbert et de Robert Silverberg. L'histoire est une uchronie, parce que la France que le livre décrit n'est pas celle qui existe, elle est imaginaire, mais pourtant très réaliste. L'univers est très bien décrit, avec beaucoup de mystère, mais ce n'est pas trop anormal pour le premier livre d'une série de cinq. L'action progresse lentement, mais ce n'est pas un problème, l'atmosphère étrange de ce livre compensant largement. Les descriptions y sont très belle et très précise, mais un peu trop nombreuses vers le dernier tiers du livre. La finale, les deux dernières pages ouvrent une porte vers quelque chose de profond, une union mystique entre les deux frères et la soeur. Il y a bien des zones d'ombre, bien des façons de prendre cet histoire, mais elle n'en est que plus fascinante. L'auteur nous jette dès le départ dans cet univers et ne fournit aucune explication: à nous de tirer les conclusions qui s'imposent, même si elle nous permet au travers de quelques dialogues de mieux comprendre le monde dans lequel évolue Senso, Pierrino et Jiliane. Ceux-ci sont très jeunes, mais d'une rare intelligence pourtant et leur perspicacité ne leur permet pas de ne aps comprendre bien des choses qui se passent autour d'eux et de comprendre plus qu'ils veulent bien le laisser voir!
5/5
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Message  Philcabzi Mer 12 Nov 2008 - 12:00

From: zeta-b Sent: 7/9/2007 6:04 PM
Le tome 1 - Reine de Mémoire - La maison d'Oubli.

Profgéo en a fait un bon résumé.

Ce livre est très dense et m'a appris ce qu'était une uchronie. Je n'avais jamais lu ce genre de SF à moins que Jirel de Joiry n'en soit également une, puisque l'histoire se passait en France aussi, mais au Moyen Age.

J'ai trouvé l'histoire très complexe au départ. La première surprise : la fenêtre de trop n'est plus exploité au bout de quelques pages.

Etant donné que les protagonistes principaux sont de jeunes enfants, l’aventure, la grande, tarde un peu à démarrer et le personnage de l’ancêtre Gilles dont l’histoire, plus rapide, est contée en alternance avec celle des jumeaux amène heureusement une dimension supplémentaire.

Je dois dire que dans la deuxième partie du livre le rythme s’est accéléré, et l’histoire des jumeaux m’a semblé plus prenante.

L’intrusion du personnage de la grand-mère et les descriptions qui en découlent sont belles.

En avis général, je trouve ce livre bien écrit, le monde parallèle de E. Vonarburg est très riche, très original. Sa particularité tourne beaucoup autour de la religion, j'ai aimé que la féminité y soit beaucoup plus présente que dans notre monde réel grâce à la jumelle de Jésus, Sophia. mais cette réligion est un peu trop importante à mon goût.

A la fin du tome 1, il reste beaucoup d’interrogations et de phénomènes inexpliqués, qui prendront place certainement dans la suite que je compte acheter.

La note : je dirais un petit 4/ 5


From: Philcabzi5 Sent: 7/24/2007 12:58 PM
Le silence de la cité

Ed. Denoël, 1981, 283 pages

Note: 4.5/5

4ème de couverture:

Dans la Cité où ils se sont repliés à l'heure des Abominations, les scientifiques presque immortels, derniers dépositaires de la civilisation, s'ennuient tandis qu'à l'extérieur se succèdent les générations de mutants barbares. Dernière enfant de la Cité, fruit des expériences génétiques de Paul, Elisa apprend à connaître son corps et ses facultés d'autorégénération et reprend à son compte le Projet des généticiens: réensemencer la race humaine, à l'extérieur de la Cité trop dorée et corruptrice, et lui transmettre ses nouveaux pouvoirs. Mais c'est compter sans les données psychologiques de l'homme et qui seules peuvent mettre en échec le programme le plus habilement informatisé.

Mon avis:

Mon premier Vonarburg mais certainement pas mon dernier! Après un début un peu difficile à comprendre, on se laisse parfaitement aspirer par cette histoire riche en rebondissement. Sans laisser de côté la psychologie des personnages, l'auteure n'a de cesse d'amener l'histoire dans toutes sortes de directions totalement imprévues et improbables. Souvent, on se dit "L'histoire devrait se terminer ici" mais la page suivante nous entraîne dans un nouvel "épisode". En y pensant bien, je verrais très bien une télésérie inspirée par ce roman!


From: van1709 Sent: 8/8/2007 12:02 PM
Chroniques du pays des mères

Au pays des mères, Lisbeï raconte son histoire de sa naissance à sa mort. Alors qu’elle n’est qu’une enfant, elle rencontre Tula, qu’elle ne sait pas encore être sa sœur, pour laquelle elle éprouvera une attirance, réciproque, d’autant plus qu’elles ont toutes les deux cette « lumière », quelque chose d’inexplicable qui semble les rendre différentes. A travers son histoire, on découvre le pays des mères, très féminisé, les us et coutumes des habitantes dans un monde totalement différent du notre puisque se déroulant dans un lointain futur, après le déclin que fut notre époque.

Une très belle histoire, émouvante, prenante. Une Lisbeï très attachante donne envie de savoir la suite de l’histoire, de découvrir le pays des mères, ce qui nous est accordé à travers les recherches et découvertes de Lisbeï. De nombreuses choses restent sans réponses, mais ça fait partie du jeu, on n’en apprend pas plus que Lisbeï. Une très belle découverte, que j’ai pris le temps de lire pour mieux apprécier. C’est avec tristesse que j’ai refermé le livre.

Note : 5/5


From: Profgéo Sent: 1/6/2008 7:54 PM
Reine de mémoire, Le dragon de feu Élizabeth Vonarburg, Édition Àlire 622 pages

Résumé:
La suite du premier livre, on reprend l'histoire très peu de temps après la visite des Odulcey et l'étrange cérémonie qui avait suivi la nuit d'après. L'histoire s'étire sur plusieurs années, Senso et Pierrino ont 7 ans au début du livre et 18 à la fin. On traverse avec eux et Jiliane la sortie de l'enfance et de l'adolescence, l'arrivée dans l'âge adulte, enfin, pas tout à fait, mais surtout, Jiliane continue ses rêves dont elle s'éveille au matin sans se souvenirs, ses rêves où elle vit la vie de Gilles Garance, celui auquel on a arraché son talent et qui après moultes aventures, se retrouve en Émorie, le pays d'où vient Grand-mère et où Grand-père est né. Et là-bas, à son époque, lorsqu'il y est arrivé, ce sont passées de biens drôles de choses...

Critique
J'ai mis cinquante pages avant de me retrouver un peu dans l'histoire, surtout parce que l'auteure semble avoir un malin plaisir à n'expliquer les choses qu'une seule et unique fois, sans les redites qui facilite la lecture dans un univers aussi complexe que le sien. Certains passages sont plutôt longs, mais c'est dû au fait que son univers en est un de perception, plutôt que d'action. Certains chapitres sont faits entièrement des réflexions d'un des trois jeunes! N'empêche, on commence doucement à faire des liens entre l'Émorie, Senso, Pierrino et Jiliane. Certaines scènes à la fin du premier livre était assez dérangeante, montrant une sensualité entre les trois jeunes qui étaient disons de nature à laisser perplexe. Et bien, certains passages sont aussi dérangeants dans ce livre. Si Raphaël avait des doutes quand à laisser lire Harry Potter à des jeunes et moi pas, disons qu'avec ce livre-ci, je ne le laisserai pas entre de très jeunes mains! Une autre chose qui m'a paru parfois longue, ce sont les discussions entre les amis de Grand-père, tous des encyclopédistes. On est mêlé un peu par moment. M. de ci parle avec Mme de ça qui est poète et fait un commentaire sur M.X qui sort de la pièce laissant le soin de répondre à Mlle Y qui parle de M.W qui est apothicaire... Voyez le genre! C'est un peu mêlant à la longue! De même, en Émorie, on nous présente dix ou quinze mots en myanmari et deux pages plus loin, il faut se souvenir du sens du troisième pour comprendre une explication à propos du septième! Par contre, lentement, certaines chose commencent à se dessiner en douceur et peut-être aussi, un début de compréhension de là où l'auteure veut nous emmener. Et il y a aussi l'Édit de silence et l'Embargo, émis par la Reine folle pour effacer le souvenir de l'Émorie des mémoires. Le relâchement de cet Édit risque de mener vers de grandes responsabilités pour nos jeunes héros, sauf que ca pourrait aussi les séparer... Enfin, il reste encore trois livres pour le savoir! Par contre, je ne peux m'empêcher de dire ça: si dans le premier tome Gilles Garance n'était pas un de mes personnages préférés, là, il commence royalement à me taper sur les nerfs! Il voit des complots partout! Misère et lui aussi il revient dans les autres tomes!

Ma note 4/5

En relisant ma critique, je me dis que j'ai oublié un point important: j'ai vraiment beaucoup aimé la lecture de ce livre, un univers riche et puissant, porté par une écriture merveilleuse! Vraiment, il fallait que je l'ajoute!


From: Profgéo Sent: 1/12/2008 8:35 PM
Reine de Mémoire tome III Le dragon fou lizabeth Vonarburg 550 pages

Résumé:
Senso et Pierrino vont de découvertes en découvertes dans les lettres de leur Grand-mère d'Odulcey ce qui les pousse à remettre en question un certain nombre de choses qu'on leur a dite concernant la mort de leurs parents. Pendant ce temps, Jiliane continue de rêver de la vie de Gilles Garance et d'Ouraïn. Celui-ci est devenu un marchand prospère d'ambercite, mais les effets secondaires de celle-ci sur lui sont disons plutôt surprenant et l'entraîne dans une bien drôle de voie. Alors que les jumeaux se décident à rentrer à Aurepas, en pleine nuit, ils s'éveillent tous les deux en panique: le lien d'or qui les unissaient tous les trois, Jiliane, Senso et Pierrino s'est brusquement rompu... Et Jiliane a disparu, même dans l'Entremonde, même pour les mages, elle n'existe tout simplement plus!

Critique:
L'action est plus palpable dans ce livre, contrairement au deuxième, on s'enfarge moins dans les fleurs du tapis philosophique. Jiliane est presque complètement absente du livre par contre, on en parle uniquement dans un chapitre, on ne sait pas ce qu'elle fait en dehors de ses rêves concernant Gilles Garance (qui en passant me tape toujours sur les nerfs, même s'il occupe au moins la moitié du livre). Beaucoup de choses commence à s'éclaircir face aux liens entre les myanmaïs, à leur magie et on commence à faire des liens entre les Garance d'Émorie et ceux de France, séparés pourtant par deux siècles. Gilles Garance a été tellement traumatisé par ce qu'il a vécu à la maîtrise qu'il voit toujours des complots partout et prend plaisir aux jeux de pouvoir, on a plusieurs dialogues où c'est une vrai partie de poker verbale pour faire gober un certain nombre de choses à ses adversaires, vraiment, lui, il me déplaît au plus haut point! Par contre, j'ai adoré les moments passés avec les jumeaux sur la route d'Orléans à Senlis puis à Paris. Si je lisais juste l'histoire de Gilles, je crois que j'aurais déjà arrêté de lire ces livres! L'écriture est beaucoup plus dans l'action que dans la description et les conflits intérieurs de Senso et Pierrino sont aussi vrais que déchirants, surtout lorsqu'ils se rendent compte de la disparition de leur jeune soeur. Il y a comme un changement de ton, du moins, il me semble, mais c'est pour le mieux. Et oh chose merveilleuse, on a mis un lexique ( un LEXIQUE!!!!!!!!!!!!!) des mots en myanmaïs à la fin du livre, de quoi rendre compréhensible des tas de trucs se passant en Émorie.

Ma note 4.5/5
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Message  Philcabzi Mer 12 Nov 2008 - 12:00

From: Profgéo Sent: 2/5/2008 4:28 PM
Reine de Mémoire: La princesse de vengeance Élizabeth Vonarburg Éditions Àlire 459 pages

Résumé:
Senso, Pierrino et Jiliane se sont dispersés aux quatre vents. Senso se joint à la Compagnie des Deux-Rives, celle-là même où ses parents ont autrefois brillé au théâtre, elle sur la scène, lui par ses pièces. Avec son nouvel ami Alexis, il parcourt la France qui se relève de l'Édit du Silence et se braque à l'idée d'un retour à l'ambercite. Pierrino, embarqué de force sur le navire d'Haizelé en direction de l'Émorie, fera la découverte de biens des secrets de famille. Et Jiliane elle, est prisonnière de la Carte, la carte cachée derrière le portrait, celle qui lui révèle de passé, un passé où se cache de biens terribles secrets.

Critique:
Cette série est en fait un seul et même très long livre qui a été subdivisé en plusieurs. Le fait que les trois enfants inséparables soient séparés causent un changement de ton très brusque. Le manque est plus palpable chez Senso et Pierrino que chez Jiliane. Elle, on ne sait même pas où elle est, le lieu importe peu, elle vit presque entièrement au travers de la Carte, ce qui nous ramène encore une fois à Gilles (grrrrr!!!). Celui-ci suit un destin dont on ne comprend trop rien, il forge sa voie en repoussant tous les principes possibles. Il vit dans le monde qu'il s'est forgé pour lui-même dans sa tête, décidant tout pour les autres, en particulier pour sa fille Ouraïn. Cependant, on commence à voir les liens entre l'histoire et Gilles et celle de Senso, Pierrino et Jiliane. Un livre qui en dévoile beaucoup, mais je crois que l'auteur aurait pu conclure en beaucoup moins de temps sa série. Ça commence à être un peu long.

Ma note: 4/5


From: Profgéo Sent: 2/6/2008 5:55 PM
Reine de Mémoire: La Maison d'Équité Élizabeth Vonarburg Éditions Àlire 459 pages

Résumé:
Après avoir dansé avec les Natéhsin à Gârant Xhévât, Pierrino entreprend le long voyage de retour vers la France. Pendant ce temps, Senso essaie d'écrire une pièce de théâtre, comme le faisait son père avant lui, mais il est de plus en plus nerveux alors que la Compagnie des Deux-Rives se rapprochent d'Aurepas. Car désormais, chacun de leur côté, Senso, Pierrino et Jiliane ont rassemblé des grains épars de l'histoire de la famille et le tableau qui en ressort est tellement monstrueux que de se retrouver tous ensemble, ne peut que précipiter les choses. Mais vers où?

Critique:
C'est dur de résumer ce livre sans trop en dévoiler. J'aurais aimé que la partie de la résolution de tout laisse moins de questions en suspend, je n'ai pas tout compris et ça me tape sur les nerfs! Une belle fin, dont je n'ai pas vu tout venir les éléments, mais en tout cas, on comprend bien des choses (entre autre ce qui t'avais dérangé Zeta). Je suis encore un peu sous le choc, comme ça m'arrive souvent quand je termine une série de livres que j'ai beaucoup aimé. Mais là, c'était temps que ça se termine! Tout de même, un bon livre, mais comme je l'ai déjà dit, on ne peut pas porter de jugement sur le livre, mais sur la série au complet. Ma note compte donc pour tous les tomes de la série.

Ma note: 4/5


From: Houppelande Sent: 2/27/2008 6:44 PM
Reine de mémoire
1. La maison de l'oubli


Le résumé a déjà été fait par Propéryne et il est tout à fait juste, je ne le referrai donc pas.

Tout comme Zeta, au début, j'étais un peu perplexe, je trouvais que l'histoire prenais du temps à décoller, et comme c'est l'histoire de jumeau de 7 ans et d'une fillette de 5 ans, je trouvais que c'était un peu limité.
Mais rapidement j'ai été happé par le récit, autant l'histoire de Senso, Pierrino et Jilliane que celle, dont le récit est incalé, de Gilles Garance. J'ai bien aimé le fait que les deux histoires soient reliés, que les événements de l'une donnent des explications à ce qui se déroulent dans l'autre.
J'ai bien aimé aussi l'aspect de l'uchronie, on a des points de repère parce que l'histoire se déroule dans un pays qu'on connait, mais bien des choses sont différentes, notamment l'existence de la magie et de cette mystérieuse religion qu'est le géminisme...
Je trouve que l'auteur sait garder assez de mystère pour nous convaincre que les cinq livres pourront être intéressants, mais elle en dévoile également assez pour nous garder accrocher!

Bref, une lecture que j'ai beaucoup apprécié, et j'ai très hâte de poursuivre avec la lecture du deuxième tome!

4/5

Houppelande


From: odilette84 Sent: 3/1/2008 3:31 PM
chronique du pays des mères

j'ai reçu ce livre au cours d'un swap science fiction / fantasy auquel j'ai participé
j'avais envie de le lire depuis longtemps !
difficile d'en parler après les critiques qui en ont été faites...
j'ai aimé mais j'ai été très déroutée au départ.
quelques passages ont été un peu difficiles à comprendre pour moi, car j'essayais toujours de me référer au monde actuel et aux raisons de l'évolution des époques dans le roman (suis-je claire ?)
j'ai adoré la féminisation de tous les termes voulue par l'auteur
ma note : 4/5


From: Houppelande Sent: 3/21/2008 8:02 AM
Reine de mémoire
2. Le dragon de feu


On continue avec l'histoire des enfants Garance, qui deviennent des adolescents dans ce livre. Gilles Garance, à une toute autre époque, poursuit également ses découvertes en Émorie.

Pour moi, l'histoire est devenue plus intéressants dans ce livre, surtout vers la fin, car les enfants sont de plus en plus vieux (les jumeaux ont 18 ans à la fin du livre), il est donc possible de leur faire vivre de plus grandes aventures et, pour la toutes premières fois, de les séparer.

4.2/5


From: Houppelande Sent: 3/21/2008 8:07 AM
Reine de mémoire
3. Le dragon fou


Des secrets sont révélés aux jumeaux Garance, qui se mettent à voir d'un autre oeil l'histoire de leur famille.

Beaucoup d'aventures et de rebondissements dans ce tome, j'étais littéralement collé à mon livre, impossible de m'en séparer. Les jumeaux sont vraiment en action et découvrent énormément de choses qui ont une importance primordial, tandis que Gilles, en Émorie, est vraiment en train d'écrire l'histoire de son monde avec un grand H! Et malgré (ou à cause de) ses révélations, un grand mystères planent encore sur tellement de choses, on a vraiment hâte d'en apprendre davantage.

4.5/5


From: Houppelande Sent: 4/3/2008 8:44 AM
Reine de mémoire
4. La princesse de vengeance


Les enfants sont pour la première fois tous séparés, et ils vivent et découvrent chacun des secrets de leur famille.

Beaucoup moins d'actions dans ce tome que le précédent, mais tellement de choses sont révélés! Je crois que l'auteure a bâti une histoire très complexe, et ça lui demande beaucoup de temps pour l'expliquer. Ce tome, à mon avis aurait pu se fondre dans les autres tomes. Mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture!

3.8/5


From: Houppelande Sent: 4/11/2008 7:20 PM
Reine de mémoire tome V
La Maison d'équité


Après avoir été séparés pendant environ un an, les jumeaux, ainsi que Jilliane, se retrouvent pour mettre en commun tout ce qu'ils ont appris sur le passé de leur famille, et découvir ensemble les éléments qui manquaient encore.

Tout comme Prospéryne, je dois dire que moi aussi j'ai trouvé que le dévoilement de l'intrigue se passait trop rapidement, ça aurait été beaucoup plus simple à comprendre si ça avait été expliqué en détails. Par contre, il faut dire que Vonarburg a le don de nous expliquer les choses de façon différente et on n'a pas l'impression qu'elle nous prend par la main pour nous dévoiler l'intrigue, je trouve que sa façon de raconter respecte l'intelligence du lecteur et nous permet de réfléchir, et nous seulement de tout gober sans y penser! Bon, évidemment je n'ai pas encore tout compris, mais je continue à y penser!

De façon générale, une très bonne série, Vonarburg a su inventé un univers différent de nôtre, avec ses codes et ses coutumes, et le tout est très cohérent, c'est très impressionnant, je trouve, de voir quelqu'un qui a autant d'imagination!

Cette série mérite un bon 4/5!!!
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Message  Philcabzi Mer 24 Mar 2010 - 11:11

Chroniques du Pays des Mères
Ed. Québec/Amériques, 1992, ISBN 2-89037-602-8

Ma note: 4/5

Plusieurs excellents résumés on déjà été fait je ne le refais donc pas.

Cuné a écrit:On fait de nombreux parralèles avec notre époque, on est vraiment pris dans l'intrigue et on veut sans cesse avancer, savoir. Malheureusement le style d'Elisabeth Vonarburg m'a un peu rebutée, j'accrochais à chaque fois sur la féminisation du vocabulaire, et je n'ai jamais réussi à "aimer" Lisbeï... c'est pourquoi aussi la fin m'a laissée avec mes questions, j'aurais voulu qu'on s'arrête plus sur certaines de mes interrogations, au lieu de survoler souvent plusieurs années pour les résumer après...
C'est exactement ce que je ressens suite à ma lecture. L'histoire et surtout l'Histoire m'a fasciné, l'imagination de l'auteure qui a créé un monde à la fois réaliste et complètement original est exceptionnelle mais je n'ai pas réussi à vraiment entrer dans le récit. Je n'ai pas été touché par les personnages, Lisbeï ne m'a pas été sympathique et elle m'a franchement tapé sur les nefs à quelques reprises. Et pourtant je voulais toujours en savoir plus, je tournais les pages sans effort et avec plaisir.

Comme je le disais dans une autre discussion, j'aurais aimé avoir plus d'infos ou du moins que l'auteure donne réponses aux nombreuses interrogations survenant au cours de l'histoire. Mais comme Van le dit : De nombreuses choses restent sans réponses, mais ça fait partie du jeu, on n’en apprend pas plus que Lisbeï. Je le sais bien mais c'est tout de même frustrant. Je suis curieuse et je m'assume! Mais finalement, cela rend aussi le récit aussi énigmatique qu'un carnet trouvé après plusieurs millénaires d'oubli : comment entrer complètement dans un récit dont on ne connaît pas tout le contexte? Et voilà, Grenouille a bien résumé la raison pourquoi j'ai eut de la difficulté à me sentir concercée par le destin de ces personnages.

Après quelques chapitres on finit par s'habituer un peu à la féminisation des termes, même si ça m'écorchait les yeux à chaque fois! Certaines trouvailles sont très bien (papillones, enfantes) mais d'autres un peu moins. Pourquoi utiliser le mot "chevale" au lieu de jument?

Je me relis et il semblerait que je n'ai pas apprécié ma lecture. Au contraire, je suis très contente d'avoir lu ce roman original, hors norme, qui sait captiver et permet de nous questionner sur nos rapports homme/femme, notre façon de vivre et nos liens avec les prochaines générations.

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Message  Prospéryne Mer 24 Mar 2010 - 11:32

Ta critique reprend grosso modo les impressions que j'avais à la lecture de la série Reine de mémoire de la même auteure. Elle ne nous donne jamais beaucoup d'explication et comme elle écrit dans des mondes différents du nôtre, ça devient mêlant! Mais je garde tout de même un excellent souvenir de lecture. J'espère que ta critique piquera les curiosités et encouragera d'autres gens à se joindre à la lecture commune sur le sujet!

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Message  Bernard Mer 24 Mar 2010 - 17:33

Phil dépeint un ressenti qui encourage la lecture de ce livre, lequel permet au lecteur de se poser des questions, c'est à dire : lever son nez du livre pour réfléchir, ce qui, pour le moins, est intéressant, du moins pour moi. La féminisation des mots semble surprenante et effectivement pourquoi chevale et non jument, enfante bon, auteure, mineure (de fond), et autres féminisations deviennent d'actualité, maintenant pourquoi créer ce qui existe déjà ?
J'aimerais bien me joindre à cette lecture, même après avoir lu la critique, trouver le livre est une autre histoire...

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Message  Philcabzi Mer 24 Mar 2010 - 17:47

Je suis contente que ma critique donne envie de lire ce bouquin Bernard! C'est un livre tellement hors norme que la seule façon de savoir si c'est notre genre... et bien c'est de le lire! Normalement tu ne devrais pas avoir trop de mal à trouver ce bouquin, Vonarburg étant bien connu en France.

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Message  Bernard Mer 24 Mar 2010 - 18:04

Absolument Phil, sauf que pas à la biblio et dans ma petite ville, pas en librairie. Ce n'est point grave, je dois aller à Paris bientôt, je le trouverai là-bas.

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Message  Invité Ven 2 Avr 2010 - 19:25

Tyranaël

Les rêves de la mer
Le jeu de la perfection
Mon frère l'ombre
L'autre rivage
La mer allée avec le soleil


Difficile de résumer ces 5 volumes. Il y a déjà sur le forum des critiques détaillées des premiers volumes du cycle. Pour donner une idée, Tyranaël est une planète très éloignée de la Terre, qui est colonisée par les Terriens, alors que la Terre semble très mal en point. En même temps Tyranaël est une planète pleine de mystères, les anciens habitants ont laissé leurs villes et monuments, mais pas d'affaires personnelles, ils se sont comme évaporés 300 ans environ la venue des Terriens, qui ont baptisés la planète Virginia. Nous suivons sur plusieurs siècles l'évolution de la société virginienne, et nous découvrons ce qu'est advenu des autochtones. C'est très complexe, les personnages sont très nombreux, il faut avoir présent à l'esprit pas mal de détails pour arriver à suivre et comprendre à peu près le fil. Elisabeth Vonarburg possède un grand art pour conter une histoire, donner vie à des personnages et donc je ne me suis pas ennuyé dans ces livres. Néanmoins j'ai trouvé que c'était un peu trop long, certains passages devenaient répétitifs et en même temps je trouve que le dernier tome en particulier ne tient pas les promesses des débuts, il y a beaucoup de choses qui restent sans explications, et c'est un peu frustrant.
Un cycle réservé à des lecteurs qui aiment les longues sagas de SF, et qui ont le temps de lire 5 gros volumes en un temps assez rapproché, parce que sans ça, on ne s'y retrouve plus vraiment. Je donne donc une note de 3,5/5

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Message  Prospéryne Mar 25 Mai 2010 - 11:43

Chroniques du pays des mères Élisabeth Vonarburg Àlire 625 pages

Elisabeth VONARBURG (Canada/Québec) 9782922145311

Résumé:
Au pays des Mères, les femmes sont désormais majoritaire. Il y a un homme pour trente femmes environ, ce qui fait que la plupart d'entre elles ne peuvent concevoir leurs enfants avec les Mâles et doivent se contenter d'une insémination artificielle à tous les deux ans tant qu'elles sont fertiles. Seule les Mères, les chefs de «famille» aussi appelées Capte, peuvent concevoir leurs enfants directement avec le Mâle. C'est dans ce contexte que naît Lisbeï, fille aînée de la Capte de Béthély. Mais Lisbeï n'est pas une enfant ordinaire. Elle a une lumière en elle, et elle sent les autres personnes qui sont comme elle, à commencer par la jeune Tula, qui se révèlera être sa soeur. Destinée à devenir Capte à son tour, Lisbeï se prépare à son rôle, mais on découvre bientôt qu'elle est stérile. Commence alors pour elle une longue période d'errance à la fois intérieur et extérieur, à la recherche du passé du Pays des Mères et de Garde, la figure mythique qui est à la base de la religion qui régit le pays et aussi, pour elle-même, de l'apaisement dans le rejet de Tula.

Critique:
Ce livre, c'est du Élisabeth Vonarburg tout craché. On sent sa patte avec une rare acuité tout au long du livre. Car elle sème partout des indices, pose des questions, mais ne donne pas toujours les réponses, ou les donne au moment le plus inattendu. On suit avec Lisbeï un magnifique cheminement intérieur qui s'étale de la petite enfance à l'âge adulte. La suivre dans ses questionnements est magnifique, mais en même temps, on voudrait en savoir plus, comprendre davantage cet univers, on a envie d'un deuxième, d'un troisième ou même d'un quatrième tome. Et de se décentrer un peu des querelles théologiques qui reviennent ponctuellement dans le récit. Car c'est un ouvrage d'une rare densité, on construit un monde dans ses moindres détails. Un superbe bijoux en tout cas, mais comme toujours, cette sensation de questions sans réponses qui taraude la fin. Et surtout cette fin qui ouvre à tant de perspectives tout en étant une conclusion...

Ma note: 4.5/5

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Message  Invité Mar 25 Mai 2010 - 21:01

J'aime beaucoup ton avis sur ce livre. Je dois avouer que j'y jettais seulement un coup d'oeil furtif, désintéressé, avant de voir ta critique. Aujourd'hui, plus que n'importe quand, tu m'as donné envie de lire du Vonarburg. Je mets donc ce titre dans ma liste des livres à lire. Merci ! Elisabeth VONARBURG (Canada/Québec) Icon_biggrin

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Message  Prospéryne Mer 26 Mai 2010 - 11:04

Ah tant mieux dans ce cas Calepin! Elisabeth VONARBURG (Canada/Québec) Icon_biggrin C'est ça le plus agréable dans le Club des rats, on adore un livre et pfiou, ça encourage plein de monde à le lire à leur tour! J'adore le Club des rats pour ça!

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Message  Invité Sam 14 Avr 2012 - 20:25

Chroniques du pays des mères, de Élisabeth Vonarburg
Éditions Alire
2008, 625 pages

4e de couverture : Au Pays des Mères, quelque part sur une Terre dévastée du futur en train de se remettre lentement, les hommes sont très rares. Seules les Captes des Familles les Mères font leur enfantes avec les Mâles. Les autres femmes doivent utiliser une forme hasardeuse d'insémination artificielle. Lisbeï et Tula ne s'en soucient pas trop : filles de la Mère de Béthély, elles grandissent ensemble, soeurs et amies. Mais Liseï se révèle stérile ; ne pouvant être la Mère comme elle en avait rêvé, elle doit quitter Béthély, et Tula. Devenue «exploratrice», elle accomplira un autre de ses rêves : découvrir les secrets du lointain passé du Pays des Mères. Mais certains rêves sont difficiles à vivre... Chroniques du Pays des Mères : le livre le plus adulé d'Élisabeth Vonarburg !

Mon avis : J'ai été très surpris par l'audace (si on peut nommer la chose ainsi) de l'auteure. Lisbeï, son personnage principal, a un fort esprit scientifique, voire sociolinguisitique et ça transparaît dans la vision du monde que nous offre le personnage principal. Garder ce ton tout en rendant la chose somme toute intéressante, c'était risqué. Ce genre de personnage est habituellement secondaire dans les histoires, laissant la place à des héros plus aventureux, plus explosifs. Là-dessus, je lève mon chapeau à l'auteure. Les portions sous forme de lettres donnent aussi un regard différent sur l'histoire.

Sur le plan du style, contrairement à beaucoup de lecteurs, j'ai adoré. Enfin une auteure qui ajuste vraiment sa langue à la réalité socioculturelle de son monde. Ce n'est pas juste ajouter des mots imprononçables qui donne cette réalité, mais bien changer la nature même du langage. Que tout soit féminin, de part la structure de la hiérarchie sociale, j'ai trouvé ça fantastique. J'aurais par contre aimer en savoir plus sur l'histoire, la formation du pays des mères. On en apprend tout de même beaucoup, tout au long du livre, mais il y a trop d'aspects volontairement incomplets. C'est le désavantage d'avoir une histoire narrée par les yeux du personnage principal. On entretient les mystères, mais on ne peut non plus en dévoiler plusieurs sans tomber dans l'incohérence.

J'aurais faire davantage de parallèles entre les préoccupations des personnages et nos propres préoccupations d'ordre politiques, mais ce n'est plus assez frais dans ma mémoire. Au final, excellente lecture, mais pour lecteur chevronné.

Note : 4,5/5

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Message  Prospéryne Sam 14 Avr 2012 - 21:09

Très heureuse de voir ta critique sur ce livre Calepin! Very Happy

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Message  Réaliste-romantique Lun 26 Oct 2015 - 23:26

La musique du soleil

Recueil de nouvelles dont plusieurs se répondent. Les premières traitent des sens et de la perception. Plusieurs des suivantes se déroulent dans un univers déjà construit par Vonarburg, celui de Baïblanca. Ce qui surprend dans ce recueil, c’est que les nouvelles explorent des époques séparées par des siècles. Il y en a une au début du déclin, durant la paix qui a suivi la guerre ou la catastrophe nucléaire qui a détruit la principale civilisation. Une autre se déroule des siècles plus tard, alors que l’humanité a régressé, mais que certaines connaissances et artéfacts, tels les organorobots, et persistent. Une autre se déroule au moins un millénaire plus tard. Des changeformes partis dans l’espace retrouvent une planète peuplée et cherchent à en étudier la population.
 
Les récits de Vonarburg sont toujours d’abord déconcertant, car ses récits sont composés de beaucoup de trous. Au début, je n’aimais pas beaucoup, mais j’ai ensuite été happé par le récit. J’ai aussi aimé que l’auteure commente brièvement chaque des nouvelles : comment et pourquoi elles ont été écrites. Une lecture palpitante.
 

4,5/5

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Message  Réaliste-romantique Dim 29 Nov 2015 - 16:31

La maison au bord de la mer

Recueil de nouvelles de Vonarburg qui se déroulent toutes dans l’univers de Baïblanca, la capitale de l’Eurafrique, dans le monde reconstruit après la cataclysme des Grandes Marées. Les nouvelles ne mettent pas en scène les mêmes personnages, elles se déroulent à des générations différentes. Il y a des Métames, des humains qui souffrent d’une mutation qui leur permet de changer de forme. Ceci se traduit plus tard par une autre mutation mortelle, les normaux se mettent à les craindre. Les Métames se réfugient sur une station spatiale pour se protéger. L’humanité décline, les naissances diminuent et les mutations augmentent. Certains artistes utilisent du bioplastique pour fabriquer des statues d’apparence réelle. Au point où elles peuvent passer pour des humains.
 
Les nouvelles ont été publiées entre 1982 et 2000, mais la maison d’édition Alire les a réunies en ce volume. Ce recueil est très intéressant, car il raconte l’évolution de cet univers par bonds de géants. Une des forces de Vonarburg est de décrire son univers en passant, pendant qu’elle se concentre sur quelques personnages forts et très intéressants. Le style est aussi remarquable. Dans la dernière nouvelle, la narratrice est une statue de sphinx qui fonctionne à l’énergie solaire. Les phrases suivent donc les moments de la journée, lorsque le soleil descend les phrases raccourcissent.
 
Une excellente introduction à son univers.

5/5

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Message  Réaliste-romantique Ven 29 Jan 2016 - 22:40

Le jeu des coquilles de nautilus

Recueil de nouvelles qui touchent à l’univers de Baïblanca. Les nouvelles de ce recueil tournent plutôt autour de voyages dans des univers parallèles : le Pont permet de se déplacer d’un univers à l’autre, différents seulement par de petits détails. Les nouvelles sont des années 70, 80 ou 90. Élizabeth Vonarburg aime beaucoup l’eau. Dans son univers, les Grandes marées ont entrainé le déclin de l’humanité en inondant de grandes portions de la Terre. La mer gruge toujours les falaises, mais les humains restant tentent de lui tourner le dos. Du côté du Québec, Montréal s’est transformé en Venise d’Amérique avec des canaux au lieu des rues (on retrouve aussi ceci dans Les voyageurs malgré eux, sauf que dans ce dernier livre, ils sont gelés suite à un refroidissement du climat).
 
Je suis surpris que des nouvelles séparées parfois par des décennies puissent très bien s’imbriquer une dans l’autre. Des personnages reviennent dans certaines, mais dans d’autres le lien est plus ténu. J’ai moins aimé ce recueil que les autres, car parfois le thème des univers parallèles amènent des nouvelles confuses où l’on se perd.
 
3,5/5

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Message  Réaliste-romantique Mer 2 Mar 2016 - 14:20

Sang de pierre

Recueil de nouvelles qui touchent les univers fréquents de Vonarburg : Baïblanca et les Ponts. Une des nouvelles portent sur une communauté dans le monde dévastée de Baïblanca qui développe des humains en partie aquatique (des sirènes), des mutants ou des robots? Un autre est une histoire sur le Pont qui permet de voyager d’un univers à un autre parallèle : une voyageuse se rencontre à chaque fois, et cela prend toujours un tournant fatal pour son double. Dans une autre histoire autour du Pont, une voyageuse recherche l’amour qu’elle a laissé derrière dans son univers de départ.  

Les nouvelles de Vonarburg sont de la très bonne science-fiction, avec des univers très construits, mais dont l’accent est mis sur le côté humain et psychologique. J’ai toutefois moins aimé les nouvelles de ce recueil. Peut-être est-ce que j’en ai trop lus sur une courte période et j’en suis un peu fatigué? C’est quand même une bonne lecture, mais je suggère de  commencer par un autre.
   
3/5

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