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Août 2007: Seul dans Berlin de Hans Fallada

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Message  Prospéryne Jeu 20 Nov 2008 - 16:20

De : Sahkti1 (Message d'origine) Envoyé : 2007-07-24 15:40
Le livre choisi pour le mois d'août 2007 est le très beau Seul dans Berlin de Hans FALLADA.




Présentation de l'éditeur
Mai 1940, on fête à Berlin la campagne de France. La ferveur nazie est au plus haut. Derrière la façade triomphale du Reich se cache un monde de misère et de terreur. Seul dans Berlin raconte le quotidien d'un immeuble modeste de la rue Jablonski, à Berlin
Persécuteurs et persécutés y cohabitent. C'est Mme
Rosenthal, juive, dénoncée et pillée par ses voisins. C'est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille. Ce sont les Quangel, désespérés d'avoir perdu leur fils au front, qui inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers. De Seul dans Berlin, Primo Levi disait, dans Conversations avec Ferdinando Camon, qu'il était " l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie ". Aucun roman n'a jamais décrit d'aussi près les conditions réelles de survie des citoyens allemands, juifs ou non, sous le IIIe Reich, avec un tel réalisme et une telle sincérité.

Hans Fallada est le pseudonyme d'un auteur allemand, Rudolf Ditzen, né le 21 juillet 1893 à Greifswald et décédé à Berlin le 5 février 1947.



Une bibliographie:

Der junge Goedeschal, 1920
Anton und Gerda, 1923
Paysans, gros bonnets et bombes (Bauern, Bonzen und Bomben), 1931
Et puis après? (Kleiner Mann, was nun ?), 1932
Nous avions un enfant (Wir hatten mal ein Kind), 1934
Qui a mangé à la gamelle ? (Wer einmal aus dem Blechnapf frißt), 1934
Märchen vom Stadtschreiber, der aufs Land flog, 1935
Altes Herz geht auf die Reise, 1936
Hoppelpoppel - wo bist du?, Kindergeschichten, 1936
Loup parmi les loups (Wolf unter den Wölfen, 2 volumes),1937
Geschichten aus der Murkelei, Märchen, 1938
Gustave-de-Fer (Der eiserne Gustav), 1938
Süßmilch spricht, 1938
Petit homme grand homme (Kleiner Mann - großer Mann, alles vertauscht), 1939
Süßmilch spricht. Ein Abenteuer von Murr und Maxe, Erzählung, 1939
Der ungeliebte Mann, 1940
Das Abenteuer des Werner Quabs, Erzählung, 1941
Damals bei uns daheim, Erinnerungen, 1942
Heute bei uns zu Haus, Erinnerungen, 1943
le Buveur (Der Trinker, œuvre posthume publiée en 1950)
Fridolin der freche Dachs, 1944
Seul dans Berlin (Jeder stirbt für sich allein), 1947
Der Alpdruck, 1947
Zwei Lämmchen weiß wie Schnee, Berlin 1948
Ein Mann will nach oben, 1953
Die Stunde, eh´du schlafen gehst, 1954
Junger Herr - ganz groß, 1965
Gesammelte Erzählungen, Braunschweig 1967
Ausgewählte Werke in Einzelausgaben, 10 Bände, ab 1962
Heute bei uns Zuhaus, Neuausgabe von 1992
Frühe Prosa in zwei Bänden, Berlin 1993
Der Jungherr von Strammin, Berlin 1996
Drei Jahre kein Mensch, Strafgefangener Zelle 32, Berlin 1998, Erstausgabe
Don Quichotte de Poméranie - Edition française Albin Michel

Quelques liens pour en savoir plus :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Fallada
http://perso.orange.fr/mondalire/fallada.htm
http://www.fallada.de/ (site complet en allemand)
http://culture.revolution.free.fr/critiques/Hans_Fallada-Seul_dans_Berlin.html


De : Sahkti1 Envoyé : 2007-07-24 15:42
Hans FALLADA, Seul dans Berlin

Seul dans Berlin raconte la vie de gens comme vous et moi dans un immeuble de Berlin. Comme vous et moi… enfin presque. Nous sommes en 1940, c’est la guerre, nous sommes en Allemagne, l’Allemagne nazie.
A travers les histoires de ces personnages, c’est toute l’histoire de l’Allemagne qui défile. Notamment la tristesse d’une vieille femme qui vit seule au dernier étage, privée de tous ses biens et surtout de son mari. Arrêté parce que juif. Allemand mais juif. Elle côtoie la famille Persicke dont le fils est engagé dans les SS tandis que les Quangel, leurs voisins, ont perdu le leur à la guerre. Une guerre qui leur fait mal au ventre, ils en veulent à Hitler, ils ne le trouvent pas bon, alors ils le diront. A leur façon, des tracts distribués en douce, des mots disséminés de ci de là. Acte anodin mais ô combien important et courageux dans ce contexte.
Un immeuble à l’image de l’Allemagne, bigarré, composite, multiculturel, vivant dans la peur ou la soumission, pratiquant la résistance avec foi et dignité.
Un livre essentiel pour aborder cette période sombre de l’histoire, un roman-témoignage écrit par un auteur qui a souffert du régime nazi (ses livres ont été brûlés en autodafé) et a dû se cacher pendant toute la guerre. "Jeder stirbt für sich allein" a été publié très peu de temps avant sa mort.

Le témoignage de Hans Fallada, ses textes, sa vision du régime et de l’Allemagne sont essentiels. Il arrive souvent que l’on s’interroge sur la faible mobilisation allemande face à la montée nazie. Bien sûr, certains ont résisté et se sont battus mais dans l’ensemble, c’est une masse silencieuse qui a accompagné les années hitlériennes. En lisant Fallada et ses chroniques de la rue Jablonski, on comprend beaucoup mieux la vie de tous ces gens, leurs motivations, leurs craintes, leurs actes de résistance (ces cartes postales déposées dans les escaliers, un geste dangereusement fou quand on y pense et si important !).
Tous ces gens étaient enfermés dans un système qu’ils ne contrôlaient pas, leurs faits et gestes pouvaient à tout moment avoir raison d’eux et beaucoup ont vécu la peur au ventre sans oser le montrer.
Le texte de Hans Fallada est effrayant, terriblement réaliste, nous voici complètement immergés de l’autre côté et l’herbe n’y est pas plus verte qu’ailleurs. Alors il faut s’organiser, résister tant bien que mal, chacun à sa manière, goutte d’eau dans un océan qui ne demande qu’à grossir.
Pas étonnant que Primo Levi ait considéré Seul dans Berlin comme "un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie".
Pas de résistance militante ou politique ici, mais des actes quotidiens, de Monsieur et Madame Tout le Monde, des actes dignes et formidables que Hans Fallada souligne avec beaucoup de brio.
Les descriptions de ces personnages, de ces vies, de la bêtise humaine font réfléchir et c’est indispensable pour comprendre cette période mais aussi ce qui anime n’importe quel humain en pareille situation.

Ma note: 5/5


De : liza_lou55 Envoyé : 2007-08-12 05:31
Seul dans Berlin
(Folio, 556 pages)

Avant de devenir romancier, Hans Fallada (de son vrai nom Rudolf Ditzen) a exercé de multiples métiers comme gardien de nuit, exploitant agricole, gardien de nuit, comptable, reporter… De la même trempe et génération qu’écrivains comme Erich Maria Remarque ou Anna Seghers, Fallada fut notamment célèbre durant l’entre deux guerres mais se retira à la campagne pendant le règne du pouvoir nazi en Allemagne. Seul dans Berlin est son dernier roman et fut publié l’année de sa mort, en 1947.

Seul dans Berlin est un roman à part même si son thème et l’époque à laquelle il se rattache font irrémédiablement penser à Si c’est un homme de Primo Lévi ou au Journal d’Anne Franck. Ses protagonistes font cependant plus références à des personnages comme les résistants munichois de la "Rose Blanche".

Pourquoi Seul dans Berlin est il un roman aussi important dans la littérature et, encore plus, dans la conscience collective ? C’est que ce roman ne se contente pas de relater la résistance d’Allemands face au régime en place. Seul dans Berlin relate surtout le quotidien de citoyens allemands sous le régime nazi. En prenant comme point de repère un immeuble de la rue Jablonski à Berlin, Fallada dresse le portrait de multiples personnages qui subsistent tous les uns près des autres tout en étant tous diamétralement opposés dans leurs convictions et comportements. Comment ne pas être ému et révolté face au destin de la locataire juive Frau Rosenthal littéralement pillée et martyrisée par ses voisins les Persicke, dont le fils le plus jeune, Baldur, est un fervent adepte des Jeunesses Hitlériennes et ne vit que pour la gloire de l’Allemagne nazie ? On croise aussi au détour des couloirs Borkhausen qui vivote en dénonçant ses semblables, Eva Klugue, la postière anéantie en découvrant les exactions de son fils engagé dans les SS, le conseiller Fromm, brave homme tentant d’aider du mieux qu’il peut ses voisins. Surtout, on suit les Quangel, qui après la mort de leur fils unique au front, décident de se lever contre le régime d’Hitler et de distribuer dans tout Berlin des cartes dénonçant le nazisme.

En suivant chaque personnage, on comprend ce que Fallada avec ce roman a tenté de démontrer : que ces douze ans de nazisme (de 1933 date de prise de pouvoir d’Hitler à la fin de la seconde guerre mondiale) ont plus été pour les Allemands des années de souffrance que de gloire. Qu’il suffisait d’un mot de travers, d’une pensée « criminelle » pour être arrêté par la Gestapo et disparaître. Que la plupart des gens ont tenté de survivre en se faisant discrets, la peur au ventre, n’espérant en secret qu’une seule chose : la fin de la guerre et des privations de toutes sortes.

« Les Hergesell supportaient avec peine cette atmosphère dans laquelle il leur fallait vivre. Mais ils se répétaient que rien ne pouvait leur arriver, puisqu’ils n’entreprenaient rien contre l’Etat. « Les pensées sont libres », disaient-ils. Mais ils auraient dû savoir que ce n’était même plus le cas sous ce régime. »

La dernière partie du roman est peut-être la plus dure puisqu’elle montre les rouages du régime dans ce qu’il a de plus impitoyable. Particulièrement émouvant, le procès du Parti du Peuple fait aussi frissonner de par son absurdité et sa violence.

Roman difficile car terriblement vrai, Seul dans Berlin se révèle absolument indispensable à tous ceux qui souhaiteraient comprendre cette époque. Le roman se termine cependant par une note d’espoir car « c’est à la vie qu’il est dédié, à la vie qui sans cesse triomphe de la honte et des larmes, de la misère et de la mort. »

Ma note : 5/5


De : lalyre7032 Envoyé : 2007-08-12 10:15
J'ai copier/coller ce résumé que j'avais déposé dans le groupe en 2006 et que je n'ai pas relu faute de temps
Seul dans Berlin Hans Fallada Folio

L'action commence en mai 1940 à Berlin,au moment ou les nazis fêtent leur victoire en France.Dans une maison à appartements modestes sise dans un quartier populaire,l'évènement est accueilli de diverses façons selon les locataires.Il y à tout d'abord Herr Fromm,conseiller honoraire vivant seul,la famille Persicke qui célèbrent dans de joyeuses beuveries,ce nouveau succès du régime.Ces gens qui sont un exemple du citoyen nazi complotent d'aller terroriser leur voisine juive ,Mme Rosenthal,dont le mari a déja été emmené par la Gestapo et de s'emparer de tous ses biens.A un étage plus haut,habite le couple Quangel dont le mari Otto,est contremaître dans une usine de meubles reconvertie depuis la guerre dans la fabrication de cercueils.Ce couple vit paisiblement jusqu'au jour ou ils apprennent la mort de leur fils unique tué au front.Otto prenant conscience qu'il doit dénoncer les agissements des bourreaux au pouvoir, se met à écrire des tracts contre Hitler qu'il dépose au hasard jusqu'au jour ou.....et il n'y aura plus d'échappatoires pour ces gens qui n'imaginaient pas entraîner avec eux d'autres innocents,car la machine de la Gestapo est inéluctable et la terreur qui paralyse la population est implacable ou chacun s'observe,s'épie,il y a aussi des êtres abjectes,cupides,délateurs et profiteurs et les autres qui n'osent plus rien faire,terrorisés par la peur.

Mon avis: c'est un livre dont on n'en sort pas indemne car on comprend que le peuple allemand a laissé s'installer la pire dictature que l'on puisse imaginer principalement à cause de la terreur qui poussait à dénoncer pour ne pas être dénoncer soi-même.A lire absolument
5/5

Lalyre


De : Philcabzi5 Envoyé : 2007-08-20 07:43
Mieux vaut tard que jamais...

Seul dans Berlin

Note: 4.5/5

Mon avis:

Normalement, j'évite les récit de la Deuxième Guerre Mondiale. Pas que je sois insensible, mais c'est plutôt que la plupart des auteurs nous racontent l'Histoire de la même façon. Mais pas Hans Fallada. Il nous décrit tout simplement la vie d'un petit quartier de Berlin avec ses Juifs, ses SS, sa Jeunesse Hitlerienne, ses Résistants, ses indiférrents, ses profiteurs, etc. Il y a eut beaucoup de violence et de drame chez le peuple juif, c'est vrai, mais il ne faut pas oublier que ce n'est pas la totalité du peuple allemand qui ont appuyé cette guerre. Il y eut des victimes aussi chez les allemands, et Hans Fallada nous démontre clairement que ce peuple à aussi été cruel envers lui-même.

Ce roman m'a beaucoup touché. J'ai suivi cette histoire comme la chronique d'un temps passé et je me suis attaché a ces personnages tout en nuance, jamais vraiment bons, jamais vraiment méchants. Le seul bémol, sont les quelques longueurs tout au long du récit qui a ralentit ma lecture. Mais bien sûr, c'est pas évident de lire quelque chose comme ça après le dernier Harry!


De : celene721 Envoyé : 2007-08-26 03:14
Pour moi aussi, mieux vaut tard que jamais.
Ma note 4/5

C'est un livre que j'ai bien aimé et qui m'a beaucoup émue.

On connait un peu mieux l'histoire de ces alllemands qui ont vécu sous la guerre des périodes difficiles et qui ont souffert de la dictature d'Hitler, juifs persécutés, allemands qui ont perdu un enfant et qui essaient de lutter en faisant de la propagande anti-nazi. Il y a aussi ceux , qui comme dans toute guerre essaient de profiter de la situation.
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Message  Prospéryne Jeu 20 Nov 2008 - 16:21

De : Clochette1509 Envoyé : 2007-08-27 15:50
Seul dans Berlin - Hans Fallada
Folio

Mon avis :
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman. Je me suis, en effet, aperçu que l'on connaissait peu de choses sur la résistance allemande pendant la seconde guerre mondiale, et il est vrai que je suis assez friande de cette époque.
Ce roman est un véritable hymne à la résistance via les anecdotes de vie d'un immeuble situé rue Jablonski à Berlin. Beaucoup de travers y sont décrits : de la résistance passive par le biais de cartes assassines dénonçant les actes du "Fuhrer" à la vindicte de ce jeune adolescent qui va jusqu'à emprisonner son père pour se faire bien voir par ce même Fuhrer. Ou à la trahison du voisin "squatteur" pour qui tous les moyens sont bons pour s'enrichir, même à escroquer son propre fils.
Au cours de ma lecture, je me suis fait la réflexion que finalement on connaissait peu de choses sur la résistance allemande car ainsi nous avions tous l'impression que les allemands étaient consentants et j'ai vraiment trouvé que par le biais de ce roman, Hans Fallada nous démontrait exactement le contraire. (sachant que ce roman a été écrit juste après la fin de la guerre).

Je vous recopie un passage qui m'a particulièrement touchée, lorsque le commissaire Escherich réussit à faire avouer à Quangel que c'est bien lui qui déposait les cartes postales depuis bientôt 2 ans :
Le commissaire Escherich :
- Que vous êtes-vous imaginé ? Vous, simple ouvrier, vous avez voulu combattre le Fuhrer, derrière lequel se dressent le Parti, l'armée, les SS et les SA ?... Le Fuhrer qui a déjà vaincu la moitié du monde et qui, dans un an ou deux, sera venu à bout de notre dernier ennemi ? C'est ridicule ! Vous auriez du savoir en commençant que vous n'aviez aucune chance. C'est comme si un moucheron voulait lutter contre un éléphant. Je ne comprends pas cette erreur, de la part d'un homme raisonnable comme vous.
Quangel :
Non, vous ne comprendrez jamais. Peu importe qu'un seul combatte ou dix mille. Quand on se rend compte qu'il faut lutter, la question n'set pas de savoir si l'on trouvera quelqu'un à ses côtés. Il fallait que je lutte, et je suis prêt à recommencer....

Ma note : 5/5 - Coup de coeur


De : Azurelia7 Envoyé : 2007-09-03 09:50
Hans Fallada
Seul dans Berlin

Avec Seul dans Berlin, Hans Fallada réussit le pari de créer une histoire, des personnages sur une trame de fond difficilement exploitable, la guerre. Le lecteur suit ainsi le quotidien d'un immeuble de la rue Jablonski, à Berlin : Une famille SS, une vieille femme juive, quelques opportunistes, un couple désespéré par la perte de leur fils unique au front...
Difficile scénario, où l'on est confronté tant de fois à l'horreur pure et simple : "On lui fit connaître la faim et l'humiliation, et son esprit fut plongé dans un état de confusion totale. Uniquement soucieux de ce que ses persécuteurs voulaient entendre, il avoua les crimes les plus graves ; mais on lui montra aussitôt que ses aveux étaient pleins de contradictions. On le martyrisa de nouveau, dans l'espoir d'apprendre du petit bossu un crime resté inconnu de cette date. Car le commissaire Laub agissait selon le principe de l'époque : tout le monde avait quelque chose sur la conscience ; il suffisait de chercher assez longtemps pour obtenir un résultat."
C'est très émouvant, et si quelques passages prêtent cependant à sourire (les péripéties d'Enno Kluge pour travailler le moins possible, par exemple), ce n'est que d'un sourire amer. Car l'horreur est là, latente, et fait de ce roman un vrai témoignage des conditions de vie des citoyens allemands à cette époque. A lire absolument, au moins pour le devoir de mémoire.

Ma note : 5/5

Azurelia
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