Delphine de VIGAN (France)
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Re: Delphine de VIGAN (France)
Dodie escuse-moi , j'oublie toujours de mettre une note pour No et moi de Delphine de VIGAN, c'est 3,5/5
Je me fais le reproche de ne pas lire assez les auteurs français, merci de m'avoir offert cette occasion
Je me fais le reproche de ne pas lire assez les auteurs français, merci de m'avoir offert cette occasion
clarize- Nombre de messages : 2594
Location : FRANCE
Date d'inscription : 09/11/2008
Re: Delphine de VIGAN (France)
Les heures souterraines de Delphine de VIGAN
Livre acheté un peu par hasard chez FL dont la vendeuse ne m'a fait de des louanges. D'ailleurs je n'ai pas vraiment retrouvé dans ce livre l'histoire qu'elle m'a contée
Clochette a fait une très jolie critique du roman. La mienne sera plus courte, moins enthousiaste et plus mitigée...
Tout commence donc un 20 mai quelque part dans Paris. Nous allons suivre en parallèle la vie quotidienne de deux actifs de notre société moderne...
D'un coté il y a donc Laurence, veuve, la quarantaine dynamique, trois enfants qu'elle élève seule, assistance de direction épanouie dans une grosse boite parisienne. Tout va pour le mieux jusqu'à ce que son patron - qui ne va pas accepté d'avoir été contredit par son assistance- la prenne en grippe et lui enlève petit à petit-l'air de rien- toutes ses responsabilités et la mette au "placard". La description minutieuse du harcèlement au travail si difficile à prouver, de la remise en cause de Laurence, de sa souffrance, de sa descente aux enfers est très bien faite : c'est ce que j'ai aimé dans ce livre. On retrouve aussi ses collègues qui n'osent pas réagir... La DRH qui espère lui trouver un autre poste...
De l'autre côté, dans les quartiers populaires, il y a ce médecin qui a choisit de travailler pour "SOS médecin" , de soigner la maladie mais aussi la détresse des gens, leur solitude dans cette grande ville. Lui vient de quitter sa petite amie Léa car elle ne l'aime pas assez... Il souffre de cette séparation qu'il a voulue et son univers médical ne va pas l'aider à positiver...
Ces deux êtres, abimés par la vie, vont-ils finir par se rencontrer ?? C'est ce que je me suis demandée tout au long de ce court roman encore trop long pour moi... Car lorsque la situation de chacun est bien établie, je trouve qu'il ne se passe pas grand chose. Cette Laurence m'a même un peu agacée, on a envie de la secouer un peu... Pourquoi en avoir fait une veuve ? N'avait-elle pas assez de soucis comme ça ? Pour moi c'est un peu "too much"
Concernant la forme, il y a trop de répétitions, je n'ai pas aimé ce style "moderne", ces phrases courtes, cette écriture "plate" ne me convient pas. Et contrairement à Clarize, je comprends ainsi pourquoi je ne lis pas plus de jeunes auteurs français contemporains...
Vous l'aurez compris, j'ai apprécié le thème mais pas la façon de le traiter de Delphine de Vigan. Après un bon début, le soufflet est vite retombé...
Ma note : un petit 3/5
Livre acheté un peu par hasard chez FL dont la vendeuse ne m'a fait de des louanges. D'ailleurs je n'ai pas vraiment retrouvé dans ce livre l'histoire qu'elle m'a contée
Clochette a fait une très jolie critique du roman. La mienne sera plus courte, moins enthousiaste et plus mitigée...
Tout commence donc un 20 mai quelque part dans Paris. Nous allons suivre en parallèle la vie quotidienne de deux actifs de notre société moderne...
D'un coté il y a donc Laurence, veuve, la quarantaine dynamique, trois enfants qu'elle élève seule, assistance de direction épanouie dans une grosse boite parisienne. Tout va pour le mieux jusqu'à ce que son patron - qui ne va pas accepté d'avoir été contredit par son assistance- la prenne en grippe et lui enlève petit à petit-l'air de rien- toutes ses responsabilités et la mette au "placard". La description minutieuse du harcèlement au travail si difficile à prouver, de la remise en cause de Laurence, de sa souffrance, de sa descente aux enfers est très bien faite : c'est ce que j'ai aimé dans ce livre. On retrouve aussi ses collègues qui n'osent pas réagir... La DRH qui espère lui trouver un autre poste...
De l'autre côté, dans les quartiers populaires, il y a ce médecin qui a choisit de travailler pour "SOS médecin" , de soigner la maladie mais aussi la détresse des gens, leur solitude dans cette grande ville. Lui vient de quitter sa petite amie Léa car elle ne l'aime pas assez... Il souffre de cette séparation qu'il a voulue et son univers médical ne va pas l'aider à positiver...
Ces deux êtres, abimés par la vie, vont-ils finir par se rencontrer ?? C'est ce que je me suis demandée tout au long de ce court roman encore trop long pour moi... Car lorsque la situation de chacun est bien établie, je trouve qu'il ne se passe pas grand chose. Cette Laurence m'a même un peu agacée, on a envie de la secouer un peu... Pourquoi en avoir fait une veuve ? N'avait-elle pas assez de soucis comme ça ? Pour moi c'est un peu "too much"
Concernant la forme, il y a trop de répétitions, je n'ai pas aimé ce style "moderne", ces phrases courtes, cette écriture "plate" ne me convient pas. Et contrairement à Clarize, je comprends ainsi pourquoi je ne lis pas plus de jeunes auteurs français contemporains...
Vous l'aurez compris, j'ai apprécié le thème mais pas la façon de le traiter de Delphine de Vigan. Après un bon début, le soufflet est vite retombé...
Ma note : un petit 3/5
petitemartine- Admin
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Re: Delphine de VIGAN (France)
petitemartine a écrit:
Vous l'aurez compris, j'ai apprécié le thème mais pas la façon de le traiter de Delphine de Vigan. Après un bon début, le soufflet est vite retombé...
Tu exprimes exactement ce que j'ai pu ressentir à la lecture de ce livre par contre je trouve que les auteurs français contemporain n' ont pas tous cette manière d'écrire. Je pense à Delphine Bertholon, Laurence Plazenet pour ne citer que des femmes et les premières idées qui me viennent. Elles ont une réelle profondeur et ampleur dans leur écriture.
Re: Delphine de VIGAN (France)
Je ne connais pas les auteurs que tu cites Lacazavent, peut-être me plairaient-elles davantage car en ce moment je suis un peu déçue par les françaises... Je vais voir ce que je trouve sur elles !
Moi cette écriture me faisait penser à Laurence Tardieu, Karine Reysset, Marine Bramly... et leur façon d'écrire m'énerve un peu...
Moi cette écriture me faisait penser à Laurence Tardieu, Karine Reysset, Marine Bramly... et leur façon d'écrire m'énerve un peu...
petitemartine- Admin
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Re: Delphine de VIGAN (France)
Je ne connais pas Marine Bramly, mais je vois bien ce que tu veux dire. Moi aussi j'ai eu pas mal de déception avec les auteurs contemporain français mai aussi de très grand coup de coeur. C'est tout ou rien !
Re: Delphine de VIGAN (France)
No et moi
premier livre que je lis de cet auteur.
C'est une lecture facile que je conseillerais aux 12-18 ans. Pour les grands je la trouve un peu légère .
Il n'est pas facile pour un auteur de se mettre dans la peau d'une adolescente et Delphine De Vigan ne m 'a pas convaincue. Trop de clichés, même si l'intention était bonne et le thème intéressant.
le film tiré du roman sort ces jours ci .
je retenterai d'autres romans.
ma note 2,5/5
ps : je l'ai refilé à ma fille de 16 ans ça devrait lui plaire
_________________
résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
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Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Delphine de VIGAN (France)
NO ET MOI
Résumé :
Je ne le referai pas car il a déjà été fait plusieurs fois.
Mon avis :
J'ai aimé ce livre car le sujet est interressant, touchant. Les personnages sont attachants par leur personnalité et leur vécu. C'est une fiction qui est tellement vrai en même temps. Ce qui m'a dérangé dans ce livre c'est le style de l'auteure, un peu saccadé pour décrire les situations.
Ma note :
4/5
Résumé :
Je ne le referai pas car il a déjà été fait plusieurs fois.
Mon avis :
J'ai aimé ce livre car le sujet est interressant, touchant. Les personnages sont attachants par leur personnalité et leur vécu. C'est une fiction qui est tellement vrai en même temps. Ce qui m'a dérangé dans ce livre c'est le style de l'auteure, un peu saccadé pour décrire les situations.
Ma note :
4/5
Re: Delphine de VIGAN (France)
merci de cet avis, Caro, ça va ma belle ? Comment tu me trouves sur la photo ?
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 78
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Delphine de VIGAN (France)
Rien ne s’oppose à la nuit
Delphine de Vigan
JC Lattès Août 2011
437 pages
Présentation de l’éditeur
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »
Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.
Mon avis
Je ne vais pas faire de résumé car j’imagine que beaucoup d’entre vous ont lu ou vont lire l’histoire de cette famille. C’est une vraie tragédie et pourtant teintée d’humour que nous conte Delphine de Vigan, une enquête sur son passé familial ou les souvenirs lumineux côtoient les secrets les plus profonds. Des personnages attachants, j’ai eu peine à imaginer que la petite Lucile, belle et assez mystérieuse, que nous suivrons pendant toute sa vie, soit devenue cette femme tellement attachante et qu’est la mère de Delphine....Sans parler de la mère de Lucile, une femme courageuse et volontaire qui a souffert de la perte douloureuse de trois de ses fils, pendant ma lecture j’ai ressenti l’amour que Delphine porte à sa mère et sa grand-mère. Les oncles et les tantes dont elle fait raconter des faits qui se sont passés alors qu’elle n’était pas encore née, les enregistrements d’une partie de la vie de son grand-père Georges, sa jeune soeur Manon à laquelle elle est très liée, tous ces gens acceptent qu’elle écrive ce livre sur la famille. Car remuer le passé n’est pas toujours simple, des secrets restés enfouis pendant des années, la douleur de l’auteur que l’on peut imaginer lors de son parcours, mettre des mots qui disent beaucoup font mal et pourtant le livre est écrit avec beaucoup d’humilité et de pudeur, de tendresse et d’amour aussi....Mais enfin quelle histoire....Et quelle vie....Je suis en admiration pour Delphine que j’ai rencontrée peu de temps après la mort de sa mère, à cette époque je n’imaginais pas ce qu’elle avait vécu et là, après la lecture de son livre, je ne peux dire les sentiments que j’ai ressentis et sans parti pris, cette histoire restera en moi et vraiment elle mérite un gros coup de coeur....5/5
Delphine de Vigan
JC Lattès Août 2011
437 pages
Présentation de l’éditeur
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »
Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.
Mon avis
Je ne vais pas faire de résumé car j’imagine que beaucoup d’entre vous ont lu ou vont lire l’histoire de cette famille. C’est une vraie tragédie et pourtant teintée d’humour que nous conte Delphine de Vigan, une enquête sur son passé familial ou les souvenirs lumineux côtoient les secrets les plus profonds. Des personnages attachants, j’ai eu peine à imaginer que la petite Lucile, belle et assez mystérieuse, que nous suivrons pendant toute sa vie, soit devenue cette femme tellement attachante et qu’est la mère de Delphine....Sans parler de la mère de Lucile, une femme courageuse et volontaire qui a souffert de la perte douloureuse de trois de ses fils, pendant ma lecture j’ai ressenti l’amour que Delphine porte à sa mère et sa grand-mère. Les oncles et les tantes dont elle fait raconter des faits qui se sont passés alors qu’elle n’était pas encore née, les enregistrements d’une partie de la vie de son grand-père Georges, sa jeune soeur Manon à laquelle elle est très liée, tous ces gens acceptent qu’elle écrive ce livre sur la famille. Car remuer le passé n’est pas toujours simple, des secrets restés enfouis pendant des années, la douleur de l’auteur que l’on peut imaginer lors de son parcours, mettre des mots qui disent beaucoup font mal et pourtant le livre est écrit avec beaucoup d’humilité et de pudeur, de tendresse et d’amour aussi....Mais enfin quelle histoire....Et quelle vie....Je suis en admiration pour Delphine que j’ai rencontrée peu de temps après la mort de sa mère, à cette époque je n’imaginais pas ce qu’elle avait vécu et là, après la lecture de son livre, je ne peux dire les sentiments que j’ai ressentis et sans parti pris, cette histoire restera en moi et vraiment elle mérite un gros coup de coeur....5/5
lalyre- Nombre de messages : 5781
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Delphine de VIGAN (France)
Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan
JCLattès/ 437 pages
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute
nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inaboutie. »
Que ce livre est beau !
Je l'ai trouvé bouleversant par la pudeur et la tendresse qui déborde littéralement de toutes les pages.
Delphine de Vigan s''interroge sur la manière de mettre en mot les drames, elle raconte et se raconte.
Alternant récit et autobiographie, elle cherche sa place dans son histoire, nous emmenant à sa suite. On assiste alors à la construction de ce livre. Tisseuse de sentiment, écrit dans une plume riche et magnifique; Rien ne s'oppose à la nuit est un petit bijou qui se dévoile peu à peu.
Même si mon avis n'est pas très étoffée, c'est un livre qui me restera très très longtemps en mémoire .
À lire sans hésitation !
JCLattès/ 437 pages
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute
nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inaboutie. »
Que ce livre est beau !
Je l'ai trouvé bouleversant par la pudeur et la tendresse qui déborde littéralement de toutes les pages.
Delphine de Vigan s''interroge sur la manière de mettre en mot les drames, elle raconte et se raconte.
Alternant récit et autobiographie, elle cherche sa place dans son histoire, nous emmenant à sa suite. On assiste alors à la construction de ce livre. Tisseuse de sentiment, écrit dans une plume riche et magnifique; Rien ne s'oppose à la nuit est un petit bijou qui se dévoile peu à peu.
Même si mon avis n'est pas très étoffée, c'est un livre qui me restera très très longtemps en mémoire .
À lire sans hésitation !
5/5
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Delphine de VIGAN (France)
rien ne s'oppose à la nuit
rejoins Lalyre et lacazavent, c'est un beau livre....tout y est dit avec retenue et émotions....
ai bien aimé la manière dont l'auteur nous fait part de sa crainte à aborder le sujet de sa mère.
Comment écrire sur sa mère sans déformer, sans embellir ou au contraire sans un peu salir,
comment écrire pour ne pas heurter les autres membres de la famille?
Je trouve qu'elle s'en sort admirablement....
4.5/5
rejoins Lalyre et lacazavent, c'est un beau livre....tout y est dit avec retenue et émotions....
ai bien aimé la manière dont l'auteur nous fait part de sa crainte à aborder le sujet de sa mère.
Comment écrire sur sa mère sans déformer, sans embellir ou au contraire sans un peu salir,
comment écrire pour ne pas heurter les autres membres de la famille?
Je trouve qu'elle s'en sort admirablement....
4.5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Delphine de VIGAN (France)
RIEN NE S'OPPOSE A LA NUIT :
Jean-Claude Lattes - 437 pages.
Quel courage a Delphine de s'être lancée dans ce travail de mémoire, de recherches, d'essai(s) de réflexion, de compréhension de ce qui a amené sa mère progressivement vers le choix du suicide! Elle a mené une vraie enquête, en plus de ses propres souvenirs, en questionnant tous les membres de sa famille, en visionnant et écoutant les films, les photos, les cassettes, les documents INA...
Elle y a travaillé pendant des mois, n'en dormant pas ou mal..
Et au final, elle nous livre un récit unique, bouleversant, plein de pudeur, de tendresse, d'amour.
Son écriture est magique, elle m'a happée et j'étais complètement en symbiose avec l'auteure, qui parle de la dépression qui arrive lentement , s'installe pour ne plus jamais vraiment partir, du suicide, de la mort qui arrive soudainement ou qu'on choisit, de tout ce qui peut arriver à tout un chacun dans une vie.
Car personne n'est à l'abri, cela peut arriver à tout le monde, si ce n'est à soi, cela peut arriver à un membre proche de sa famille, n'importe quand.
Avec une écriture très belle, très lucide, très recherchée, elle nous relate aussi ses réactions, ses questionnements, son sentiment d'impuissance, quelquefois de cupalbilité, son inquiétude incessante vis à vis de sa mère. A travers l'histoire de sa famille, elle nous montre que la vie peut être très belle, mais aussi très cruelle.
Et cette appréhension de ne pas dire les choses comme il faut, de ne pas comprendre totalement ou véritablement, de blesser l'entourage, d'être trop expansive ou pas assez, mais ce besoin impérieux d'en parler et d'essayer de comprendre.
Livre-thérapie, livre-témoin, en tout cas pour moi, un livre-médecine qui m'a beaucoup aidé et m'aide encore beaucoup. Je l'ai lu en deux jours, il m'a fait un bien immense.
Merci Delphine.
5/5
Jean-Claude Lattes - 437 pages.
Quel courage a Delphine de s'être lancée dans ce travail de mémoire, de recherches, d'essai(s) de réflexion, de compréhension de ce qui a amené sa mère progressivement vers le choix du suicide! Elle a mené une vraie enquête, en plus de ses propres souvenirs, en questionnant tous les membres de sa famille, en visionnant et écoutant les films, les photos, les cassettes, les documents INA...
Elle y a travaillé pendant des mois, n'en dormant pas ou mal..
Et au final, elle nous livre un récit unique, bouleversant, plein de pudeur, de tendresse, d'amour.
Son écriture est magique, elle m'a happée et j'étais complètement en symbiose avec l'auteure, qui parle de la dépression qui arrive lentement , s'installe pour ne plus jamais vraiment partir, du suicide, de la mort qui arrive soudainement ou qu'on choisit, de tout ce qui peut arriver à tout un chacun dans une vie.
Car personne n'est à l'abri, cela peut arriver à tout le monde, si ce n'est à soi, cela peut arriver à un membre proche de sa famille, n'importe quand.
Avec une écriture très belle, très lucide, très recherchée, elle nous relate aussi ses réactions, ses questionnements, son sentiment d'impuissance, quelquefois de cupalbilité, son inquiétude incessante vis à vis de sa mère. A travers l'histoire de sa famille, elle nous montre que la vie peut être très belle, mais aussi très cruelle.
Et cette appréhension de ne pas dire les choses comme il faut, de ne pas comprendre totalement ou véritablement, de blesser l'entourage, d'être trop expansive ou pas assez, mais ce besoin impérieux d'en parler et d'essayer de comprendre.
Livre-thérapie, livre-témoin, en tout cas pour moi, un livre-médecine qui m'a beaucoup aidé et m'aide encore beaucoup. Je l'ai lu en deux jours, il m'a fait un bien immense.
Merci Delphine.
5/5
Chantal- Nombre de messages : 3216
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Delphine de VIGAN (France)
Tu l'as faite avec tes tripes, Chantal, cette critique et franchement, elle est très chouette (Mais tu prêches une convaincue !)
Clochette- Nombre de messages : 2135
Age : 50
Location : Nantes Bretagne
Date d'inscription : 25/10/2008
Re: Delphine de VIGAN (France)
Est-ce que ce livre n'est pas trop dur à lire, émotionnellement parlant je veux dire ? J'ai lu plusieurs critiques ultra positives mais j'avoue que j'ai peur d'être confrontée avec d'autres émotions...
_________________
Anne-Claire
anna44- Nombre de messages : 1736
Age : 42
Location : Québec (Qc)
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Delphine de VIGAN (France)
Anna : je pense que ça dépend beaucoup de ton histoire personnelle.
C'est un livre qui m' a vraiment touché, mais à lire l' avis de Chantal, je pense qu' il nous a marqué différemment.
Personnellement, je l' ai lu en essayant peut-être de mettre des mots sur une histoire de famille assez proche. J'étais toute petite à l'époque. On ne dit pas tout aux enfants et là les silences sont restés...
Triste, poignant mais avec tellement de pudeur et d'amour, pour moi il n'est ni larmoyant et ni un livre qui m'aurait mis le moral à zéro (paradoxalement).
C'est un livre qui m' a vraiment touché, mais à lire l' avis de Chantal, je pense qu' il nous a marqué différemment.
Personnellement, je l' ai lu en essayant peut-être de mettre des mots sur une histoire de famille assez proche. J'étais toute petite à l'époque. On ne dit pas tout aux enfants et là les silences sont restés...
Triste, poignant mais avec tellement de pudeur et d'amour, pour moi il n'est ni larmoyant et ni un livre qui m'aurait mis le moral à zéro (paradoxalement).
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
anna44- Nombre de messages : 1736
Age : 42
Location : Québec (Qc)
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Delphine de VIGAN (France)
Delphine de Vigan
Rien ne s’oppose à la nuit
Récit de la vie de l’auteur, vie marquée par les drames et la maladie mentale. Le style est simple, sans fioriture, et on est accroché à cause de la trame narrative. J’ai été à la fois dérangé et touché par la vie de la mère.
4,5/5
le réaliste-romantique
Rien ne s’oppose à la nuit
Récit de la vie de l’auteur, vie marquée par les drames et la maladie mentale. Le style est simple, sans fioriture, et on est accroché à cause de la trame narrative. J’ai été à la fois dérangé et touché par la vie de la mère.
4,5/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3221
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Delphine de VIGAN (France)
Rien ne s'oppose à la nuit
Delphine de Vigan nous offre à travers ce livre un témoignage bouleversant sur sa mère, Lucile qui s'est suicidée pour " mourir vivante" comme elle le précise dans sa dernière lettre.
La jeunesse de Lucile est indissociable de la vie de ses parents, un couple de bobos avant l'âge et de ses nombreux frères et soeurs. Pour cela l'auteur a mené une véritable enquête, récoltant les témoignages, fouillant dans les vieilles photos, les vieux films. A tout instant elle remet en question l'utilité de ce livre (pourtant indispensable pour qu'elle-même tourne une page douloureuse). Elle a peur de heurter ses oncles et tantes en ravivant les vieux souvenirs, les vieilles histoires que tout le monde veut oublier. Et pour cause: même si Delphine de Vigan s'efforce de mettre en avant les instants de bonheur, les jours heureux de cette famille, celle-ci traîne avec elle un long cortège de drames, de souffrance, de secrets.
Dès son jeune âge Lucile semble vivre comme repliée sur elle-même pour échapper à l'agitation de cette nombreuse famille. Arrivée à l'âge adulte et déjà mère de deux filles elle perd complètement pied et sombre dans une maladie psychiatrique terrible. Dorénavant Delphine ne pourra plus compter sur sa mère qui alternera des phases de délire, des périodes d'internement, des phases de stabilisation pendant lesquelles elle se battra pour réapprendre un métier.
J'ai trouvé que Lucile était une femme admirable, même si elle n'a pas tenu son rôle de mère comme il se devrait. Elle s'est battue toute sa vie contre une maladie qui l'a énormément fait souffrir psychologiquement.
A la fin de sa vie elle semble stabilisée, elle semble revivre, elle exerce même un métier qui lui permet de venir en aide aux autres et si on ne connaissait pas déjà la fin on se dirait: c'est formidable elle s'en est sortie.....Seulement le sort en a décidé autrement: elle doit de nouveau se battre contre un cancer cette fois-ci. Ce sera le combat de trop pour elle.
Quel livre émouvant, quel témoignage de courage et d'amour nous a livré Delphine de Vigan dans ce récit où se mêlent tendresse et pudeur.
Un énorme coup de coeur 5/5
Delphine de Vigan nous offre à travers ce livre un témoignage bouleversant sur sa mère, Lucile qui s'est suicidée pour " mourir vivante" comme elle le précise dans sa dernière lettre.
La jeunesse de Lucile est indissociable de la vie de ses parents, un couple de bobos avant l'âge et de ses nombreux frères et soeurs. Pour cela l'auteur a mené une véritable enquête, récoltant les témoignages, fouillant dans les vieilles photos, les vieux films. A tout instant elle remet en question l'utilité de ce livre (pourtant indispensable pour qu'elle-même tourne une page douloureuse). Elle a peur de heurter ses oncles et tantes en ravivant les vieux souvenirs, les vieilles histoires que tout le monde veut oublier. Et pour cause: même si Delphine de Vigan s'efforce de mettre en avant les instants de bonheur, les jours heureux de cette famille, celle-ci traîne avec elle un long cortège de drames, de souffrance, de secrets.
Dès son jeune âge Lucile semble vivre comme repliée sur elle-même pour échapper à l'agitation de cette nombreuse famille. Arrivée à l'âge adulte et déjà mère de deux filles elle perd complètement pied et sombre dans une maladie psychiatrique terrible. Dorénavant Delphine ne pourra plus compter sur sa mère qui alternera des phases de délire, des périodes d'internement, des phases de stabilisation pendant lesquelles elle se battra pour réapprendre un métier.
J'ai trouvé que Lucile était une femme admirable, même si elle n'a pas tenu son rôle de mère comme il se devrait. Elle s'est battue toute sa vie contre une maladie qui l'a énormément fait souffrir psychologiquement.
A la fin de sa vie elle semble stabilisée, elle semble revivre, elle exerce même un métier qui lui permet de venir en aide aux autres et si on ne connaissait pas déjà la fin on se dirait: c'est formidable elle s'en est sortie.....Seulement le sort en a décidé autrement: elle doit de nouveau se battre contre un cancer cette fois-ci. Ce sera le combat de trop pour elle.
Quel livre émouvant, quel témoignage de courage et d'amour nous a livré Delphine de Vigan dans ce récit où se mêlent tendresse et pudeur.
Un énorme coup de coeur 5/5
Re: Delphine de VIGAN (France)
Les heures souterraines de Delphine de Vigan
(Audiolib)
(Audiolib)
Mathilde est mère de 3 enfants, sa vie bascule quand son patron commence à la harceler parce qu'elle a eu le malheur de le contredire. C'est la descente aux enfers, elle est mise à l'écart, elle dépérit, elle déprime...
Thibault est médecin, il se déplace chez ses patients pour les soigner. Il vient de se séparer avec son amie qui ne l'aime pas mais cette rupture est difficile pour lui.
Mathilde est coincée dans sa situation, elle jongle entre son boulot où elle est harcelée, qui la fatigue moralement et ses enfants parfois si adultes. Entre ça, elle reste coincée des heures dans les transports, endroit sombre mais parfois éclairé d'espoir... Les heures souterraines de Thibault sont plutôt dans sa voiture où il est coincé à chaque fois qu'il se déplace chez un patient. C'est un roman sombre, qui parle de solitude, on s'imagine la rencontre entre deux vies mais c'est plutôt la routine quotidienne que Delphine de Vigan montre, même si celles-ci sont sinistres. De Vigan parvient à donner l'impression de l'habitude lassante en répétant souvent les faits de journée. On est pris par le tourbillon de leur vie mais heureusement, pas trop longtemps, on n'a pas de rayon de soleil dans ce court roman.
Note : 4/5
Thibault est médecin, il se déplace chez ses patients pour les soigner. Il vient de se séparer avec son amie qui ne l'aime pas mais cette rupture est difficile pour lui.
Mathilde est coincée dans sa situation, elle jongle entre son boulot où elle est harcelée, qui la fatigue moralement et ses enfants parfois si adultes. Entre ça, elle reste coincée des heures dans les transports, endroit sombre mais parfois éclairé d'espoir... Les heures souterraines de Thibault sont plutôt dans sa voiture où il est coincé à chaque fois qu'il se déplace chez un patient. C'est un roman sombre, qui parle de solitude, on s'imagine la rencontre entre deux vies mais c'est plutôt la routine quotidienne que Delphine de Vigan montre, même si celles-ci sont sinistres. De Vigan parvient à donner l'impression de l'habitude lassante en répétant souvent les faits de journée. On est pris par le tourbillon de leur vie mais heureusement, pas trop longtemps, on n'a pas de rayon de soleil dans ce court roman.
Note : 4/5
Shan_Ze- Admin
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Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Delphine de VIGAN (France)
Rien ne s'oppose à la nuit
Voilà un roman qui m'a beaucoup ému. Après le décès de sa mère,
Delphine de Vigan décide d'écrire sur celle-ci. A travers les
témoignages des membres de sa famille, l'auteur découvre l'histoire de
Lucile, sa mère qui a grandit au coeur d'une grande fratrie et a dû
faire face à beaucoup de disparition très jeune. Mystérieuse et
dépressive, Lucile s'est petit à petit éloignée des siens...
C'est un témoignage bouleversant de l'auteur qui m'a beaucoup touché.
Les liens familiaux bien que parfois très fort peuvent cacher des
failles douloureuses qui restent à vie.
Ma note: 5/5
Voilà un roman qui m'a beaucoup ému. Après le décès de sa mère,
Delphine de Vigan décide d'écrire sur celle-ci. A travers les
témoignages des membres de sa famille, l'auteur découvre l'histoire de
Lucile, sa mère qui a grandit au coeur d'une grande fratrie et a dû
faire face à beaucoup de disparition très jeune. Mystérieuse et
dépressive, Lucile s'est petit à petit éloignée des siens...
C'est un témoignage bouleversant de l'auteur qui m'a beaucoup touché.
Les liens familiaux bien que parfois très fort peuvent cacher des
failles douloureuses qui restent à vie.
Ma note: 5/5
Re: Delphine de VIGAN (France)
Rien ne s'oppose à la nuit
Je ne suis pas allée au bout de ce livre, pourtant j'ai adoré la 1° partie, mais la seconde traine en longueur, on nous répète toujours la même chose.
La première partie nous raconte la vie de Liane, la grand mère, une femme des années 50, moderne, plusieurs grossesses successives ne semble pas la faire veillir, au contraire elle reste dynamique malgré les douleurs que cette famille va connaitre.
Le seconde partie nous relate la vie de Lucille, la fille ainée, qui va sombrer dans la folie, les deuils et les malheurs vont continuer de pleuvoir, la narratrice ( l'auteur) nous fait part de sa vie avec une mère instable.
Cette seconde partie est moins prenant, trop biographique et répétitif, je suis allée au bout mais je n'ai plus envie d'aller au dela et de lire la 3°, j'ai peut être tord mais j'assume ; j'ai l'impression que j'en apprendrais pas plus. Même quand un secret nous est révélé, on reste dans le doute, d'où ce sentiment de ne pas avancer.
Je ne suis pas allée au bout de ce livre, pourtant j'ai adoré la 1° partie, mais la seconde traine en longueur, on nous répète toujours la même chose.
La première partie nous raconte la vie de Liane, la grand mère, une femme des années 50, moderne, plusieurs grossesses successives ne semble pas la faire veillir, au contraire elle reste dynamique malgré les douleurs que cette famille va connaitre.
Le seconde partie nous relate la vie de Lucille, la fille ainée, qui va sombrer dans la folie, les deuils et les malheurs vont continuer de pleuvoir, la narratrice ( l'auteur) nous fait part de sa vie avec une mère instable.
Cette seconde partie est moins prenant, trop biographique et répétitif, je suis allée au bout mais je n'ai plus envie d'aller au dela et de lire la 3°, j'ai peut être tord mais j'assume ; j'ai l'impression que j'en apprendrais pas plus. Même quand un secret nous est révélé, on reste dans le doute, d'où ce sentiment de ne pas avancer.
Re: Delphine de VIGAN (France)
il est ds la PAL, je vais le faire remonter ...
bien que le sujet en soit pas des plus rose, vos commentaires m'ont motivée pour le lire !!
bien que le sujet en soit pas des plus rose, vos commentaires m'ont motivée pour le lire !!
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
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Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Delphine de VIGAN (France)
Janvier 2008. La mère de Delphine de Vigan, Lucile, se suicide. Bouleversée, la jeune femme décidé d'écrire. Ecrire sur la vie de sa mère, pour surmonter la douleur et mieux comprendre cette femme qui a lutté toute sa vie contre une maladie mentale qui lui a valu plusieurs séjours à l’hôpital psychiatrique.
Que dire sur ce livre ? Difficile de trouver les mots pour parler de cette histoire si touchante. Pourtant, Delphine de Vigan, elle, a su trouver les mots justes pour raconter l'histoire de sa mère et lui rendre hommage.
La première partie, consacrée à l'enfance de Lucile, nous dépeint une famille presque idéale, une famille nombreuse avec une mère aimante et un père attentif. Mais bien sur, cette famille a eu sa part de drames et de secrets, et chaque membre de la famille s'en trouvera marqué.
C'est à l'age adulte que la maladie de Lucile va révéler toute sa gravité et compromettre son rôle de mère, à tel point qu'on tremble pour l'avenir de ses filles.
Tout cela, Delphine de Vigan l'évoque avec beaucoup de pudeur et surtout une grande tendresse vis-à-vis de sa mère et c'est surtout ça qui m'a touchée. Sans doute le plus bel hommage qu'il m'ait été donné de lire...
4.5/5
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Lyreek- Nombre de messages : 3099
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Re: Delphine de VIGAN (France)
Il me tente énormément ce livre... éventuellement peut-être. La mère d'une de mes amies, francaise aussi, s'est suicidée l'année dernière.......
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Mousseline
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Re: Delphine de VIGAN (France)
Rien ne s'oppose à la nuit
4/5
J'ai passé un bon moment de lecture avec ce livre que j'ai bien aimé sans toutefois être un coup de cœur. Delphine de Vigan raconte l'histoire de sa mère et toutes les circonstances qui ont fait qu,un jour elle s'est suicidée. D'autre part, l'auteure nous livre ses propres interrogations fasse au processus d'écriture de cet ouvrage. Certains passage sont très forts d'autres, répétitifs et sans grand intérêt. Ce livre aurait pu faire 100 pages de moins.
Le roman est parfois si intimiste qu'on s'y sent presque de trop. Comme si le livre n'avait pas été écrit dans le but d'être publié... Étrange sentiment pour un lecteur...
4/5
J'ai passé un bon moment de lecture avec ce livre que j'ai bien aimé sans toutefois être un coup de cœur. Delphine de Vigan raconte l'histoire de sa mère et toutes les circonstances qui ont fait qu,un jour elle s'est suicidée. D'autre part, l'auteure nous livre ses propres interrogations fasse au processus d'écriture de cet ouvrage. Certains passage sont très forts d'autres, répétitifs et sans grand intérêt. Ce livre aurait pu faire 100 pages de moins.
Le roman est parfois si intimiste qu'on s'y sent presque de trop. Comme si le livre n'avait pas été écrit dans le but d'être publié... Étrange sentiment pour un lecteur...
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