Stewart O'NAN (Etats-Unis)
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Stewart O'NAN (Etats-Unis)
De : zeta-b (Message d'origine) Envoyé : 2008-04-11 08:26
Le nom des morts
Points
Larry Markham est revenu de la guerre du Vietnam transformé à jamais. Ce n'est pas le pied dont on l'a amputé qui l'a si traumatisé qu'absent à sa propre vie il a découragé sa femme et sa famille. C'est toute cette année passée dans l'enfer de la guerre. 15 ans après, pour exorciser cette période il s'occupe d'un groupe de vétérans aussi cabossés que lui. Un membre de ce groupe s'échappe de l'hopital et menace sa vie, lui faisant retrouver ses vieux reflexes d'instinct de conservation, développés pendant son incorporation.
Je ne sais pas dire pourquoi, peut être l'écriture que j'ai trouvé à maintes reprises maladroite, ou le thème abordé, ou le vide de ce héros qui m'a contaminée, mais je n'ai pas été convaincue par ce livre. Des pages très fortes sur la guerre pourtant et certains aspects de sa relation amoureuse touchants. Mais je n'ai pas été complètement conquise, la dimension Thriller" était pour moi de trop. J'ai un autre O'Nan dans ma PAL, plus récent. A voir.
Note : 3/5
De : zeta-b Envoyé : 2008-04-27 03:56
Nos plus beaux souvenirs - Points
Prenez une famille classique : Emily la mère, qui vient de perdre son mari, Henry, le père de ses deux enfants : Kenneth et Margaret, la belle fille, Lise, épouse de Ken, mère de leurs deux enfants Ella et Sam. Margaret et ses deux enfants : Sarah et Justin. Sous oublier la tante Arlène, la sœur du défunt Henry, célibataire. le dernier membre de cette parenté étant Rufus le vieux chien d'Emily. Ils partent tous se retrouver une dernière fois, Emily a mis la maison en vente, dans le cottage familial, au bord du lac Chatauqua.
Cette famille est nouée par des liens d’amours exceptionnels et ce séjour aura un déroulement idyllique bercé par les souvenirs de leurs étés passés !!!
Et non. Si la tonalité de fond qui accompagne cette escapade d’une semaine n’est pas « famille je vous hais » elle n’est pas non plus « famille je vous aime ».
Des petites rancœurs, des détachements successifs, des non-dits et des incompréhensions, comme dans toutes les familles, on oscille entre tendresse et ressentiment. Chacun a son propre point de vue sur l’autre, chacun, perçoit son proche à sa façon, et on ne se parle ni ne s’explique plus que dans toute famille, où parfois il suffirait de communiquer vraiment pour résoudre les problèmes.
Récit détaillé de leurs sentiments et de leurs occupations journalières, rythmées par les aléas du temps, cette semaine constitue une histoire intimiste, ni très mouvementée ni très exaltante, mais dans laquelle on entre facilement et qu’on suit sans déplaisir. L’écriture de Stewart O’Nan s’est débarrassée de quelques maladresses et si elle n’a pas de charme particulier elle est cependant claire et facile.
Voilà c’est une famille classique, presque banale, des gens ordinaires dans des situations ordinaires, mais c’est comme la vie, la nôtre, la vôtre. Le cœur défaille un peu à cette lecture démontrant comme le temps passe vite, trop vite, et qu’il est si complexe de comprendre ceux que pourtant on aime le plus.
Note : 3,5/5
Le nom des morts
Points
Larry Markham est revenu de la guerre du Vietnam transformé à jamais. Ce n'est pas le pied dont on l'a amputé qui l'a si traumatisé qu'absent à sa propre vie il a découragé sa femme et sa famille. C'est toute cette année passée dans l'enfer de la guerre. 15 ans après, pour exorciser cette période il s'occupe d'un groupe de vétérans aussi cabossés que lui. Un membre de ce groupe s'échappe de l'hopital et menace sa vie, lui faisant retrouver ses vieux reflexes d'instinct de conservation, développés pendant son incorporation.
Je ne sais pas dire pourquoi, peut être l'écriture que j'ai trouvé à maintes reprises maladroite, ou le thème abordé, ou le vide de ce héros qui m'a contaminée, mais je n'ai pas été convaincue par ce livre. Des pages très fortes sur la guerre pourtant et certains aspects de sa relation amoureuse touchants. Mais je n'ai pas été complètement conquise, la dimension Thriller" était pour moi de trop. J'ai un autre O'Nan dans ma PAL, plus récent. A voir.
Note : 3/5
De : zeta-b Envoyé : 2008-04-27 03:56
Nos plus beaux souvenirs - Points
Prenez une famille classique : Emily la mère, qui vient de perdre son mari, Henry, le père de ses deux enfants : Kenneth et Margaret, la belle fille, Lise, épouse de Ken, mère de leurs deux enfants Ella et Sam. Margaret et ses deux enfants : Sarah et Justin. Sous oublier la tante Arlène, la sœur du défunt Henry, célibataire. le dernier membre de cette parenté étant Rufus le vieux chien d'Emily. Ils partent tous se retrouver une dernière fois, Emily a mis la maison en vente, dans le cottage familial, au bord du lac Chatauqua.
Cette famille est nouée par des liens d’amours exceptionnels et ce séjour aura un déroulement idyllique bercé par les souvenirs de leurs étés passés !!!
Et non. Si la tonalité de fond qui accompagne cette escapade d’une semaine n’est pas « famille je vous hais » elle n’est pas non plus « famille je vous aime ».
Des petites rancœurs, des détachements successifs, des non-dits et des incompréhensions, comme dans toutes les familles, on oscille entre tendresse et ressentiment. Chacun a son propre point de vue sur l’autre, chacun, perçoit son proche à sa façon, et on ne se parle ni ne s’explique plus que dans toute famille, où parfois il suffirait de communiquer vraiment pour résoudre les problèmes.
Récit détaillé de leurs sentiments et de leurs occupations journalières, rythmées par les aléas du temps, cette semaine constitue une histoire intimiste, ni très mouvementée ni très exaltante, mais dans laquelle on entre facilement et qu’on suit sans déplaisir. L’écriture de Stewart O’Nan s’est débarrassée de quelques maladresses et si elle n’a pas de charme particulier elle est cependant claire et facile.
Voilà c’est une famille classique, presque banale, des gens ordinaires dans des situations ordinaires, mais c’est comme la vie, la nôtre, la vôtre. Le cœur défaille un peu à cette lecture démontrant comme le temps passe vite, trop vite, et qu’il est si complexe de comprendre ceux que pourtant on aime le plus.
Note : 3,5/5
Invité- Invité
Re: Stewart O'NAN (Etats-Unis)
EMILY
Stewart O’NAN
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Paule Guivarch
Editions de l’olivier, 2012, 335 pages.
Dans ce livre Stewart O’Nan raconte pas à pas la vie d’Emily, une femme de la bonne société de Pittsburgh, âgée de 80 ans. Ses enfants ont quitté la maison enfants et se sont éloignés d’elle, les chemins qu’ils prennent la déconcertent et provoquent même chez elle une certaine culpabilité. Elle oscille entre joies et peines, accablement et envie de vivre. Ce pendant elle vit dans l’attente de leurs visites.
Cela ne l’empêche pas de profiter de chaque moment que lui offre son existence, un concert, une expo, un repas partagé avec sa belle-sœur avec laquelle elle a une relation privilégiée. Elle sait savourer un verre de vin, bu en écoutant un morceau de musique classique, son fidèle compagnon, son chien Rufus, à ses pieds.
La vie d’Emily est très bien relatée, les détails sont bien observés, l’analyse de ses motivations est extrêmement juste. Toutefois, l’ensemble de l’ouvrage s’accompagne d’une lenteur dans l’écriture et j’ai trouvé que ce livre se trainait en longueur, particulièrement vers la fin. Surtout que ce n’est pas vraiment une histoire, mais plutôt une succession de chroniques sur la vie d’une dame d’un certain âge.
Note 4/5
Stewart O’NAN
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Paule Guivarch
Editions de l’olivier, 2012, 335 pages.
Dans ce livre Stewart O’Nan raconte pas à pas la vie d’Emily, une femme de la bonne société de Pittsburgh, âgée de 80 ans. Ses enfants ont quitté la maison enfants et se sont éloignés d’elle, les chemins qu’ils prennent la déconcertent et provoquent même chez elle une certaine culpabilité. Elle oscille entre joies et peines, accablement et envie de vivre. Ce pendant elle vit dans l’attente de leurs visites.
Cela ne l’empêche pas de profiter de chaque moment que lui offre son existence, un concert, une expo, un repas partagé avec sa belle-sœur avec laquelle elle a une relation privilégiée. Elle sait savourer un verre de vin, bu en écoutant un morceau de musique classique, son fidèle compagnon, son chien Rufus, à ses pieds.
La vie d’Emily est très bien relatée, les détails sont bien observés, l’analyse de ses motivations est extrêmement juste. Toutefois, l’ensemble de l’ouvrage s’accompagne d’une lenteur dans l’écriture et j’ai trouvé que ce livre se trainait en longueur, particulièrement vers la fin. Surtout que ce n’est pas vraiment une histoire, mais plutôt une succession de chroniques sur la vie d’une dame d’un certain âge.
Note 4/5
_________________
Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7113
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Stewart O'NAN (Etats-Unis)
EMILY
Stewart O'Nan
Points 380 Pages
Résumé (4° de couverture)
Dans la vie d'Emily, il y a eu les repas animés, la ronde des jours et des choses à faire. Aujourd'hui, Emily est veuve. Ses enfants sont loin. Sa belle-sœur, Arlene, lui tient compagnie. Emily aime la musique classique, les musées, les petits déjeuners copieux du Eat'n Park. Sa santé est bonne. Elle ne manque de rien. À 80 ans, le temps semble infini et la solitude se change en une liberté inédite.
Mon avis
Connaissez-Vous la chanson d’Eddy Mitchell, « Potrait de Normann Rockwell ?
Si oui, rien n’évoque mieux le sujet et l’ambiance de ce livre. Allez, je vous la chante…
2.1
Elle ressemble à un portrait de Norman Rockwell.
Derrière les traits usés on devine qu'elle était belle.
Y'a encore dans ses yeux comme une p'tite étincelle,
Signe de vie et d'amour, un don tombé de ciel,
Juste là pour elle
C'est une vielle dame toute seule,
Qui serre son sac tout contre elle.
Il contient toute sa vie, ne voyage qu'avec elle.
Il renferme des trésors qui font figure de cire,
Des instants sublimés qui l'aident encore à vivre,
Dans ses souvenirs
Elle regarde le monde actuel,
Avec sa myopie jamais cruelle.
Comme dans un portrait d'Norman Rockwell,
Norman Rockwell
Elle n'attend rien de la vie,
Elle lui à tout donné puis repris.
Elle préfère l'univers Norman Rockwell,
Norman Rockwell
C'est une vielle dame toute seule,
Qui ne parle qu'à elle-même.
Qu'achète toujours 2 places, dans les trains qui l'emmène.
Une pour son compagnon qu'a quitté cette terre,
Un fantôme adorable sortant d'une aquarelle,
D'un Norman Rockwell.
C'est une vielle dame toute seule,
Qui serre son sac tout contre elle.
Inoffensive, peu pressée, que le bon dieu l'emmène.
Y'a encore dans ses yeux comme une p'tite étincelle,
Elle ressemble à un portrait de Norman Rockwell,
Norman Rockwell
Elle regarde le monde actuel,
Avec sa myopie jamais cruelle.
Comme dans un portrait d'Norman Rockwell,
Norman Rockwell
Elle n'attend rien de la vie,
Elle lui à tout donné puis repris.
Elle préfère l'univers Norman Rockwell,
Norman Rockwell
Merci de vos applaudissements !!! Merci !!!
Je vous conseille toutefois d’aller écouter la version originale qui vous mettra vraiment en condition.
Suite de « De nos plus beaux souvenirs » on retrouve Emily chez elle avec la nostalgie du temps passé, l’éloignement des enfants, la rupture de génération avec les petits enfants devenus des ados. Les bobos du quotidien. Les décès des amis. Le bon vieux chien fidèle qui n’est que le reflet d’elle-même.
J’ai lu ce livre comme on observe sa propre vie. Loin d’être à l’âge d’Emily (80 ans), je ne suis pas moins fils de parents âgés. J’en ressors (presque) culpabilisé de cette lecture tout bon fils que j’essaie d’être et reconnu comme tel d’ailleurs. Mais voilà, j’ai reconnu en eux du « Madame Emily Maxwell » et comme je suis acteur de leur vie…
Je sais qu’ils guettent mes venues, toujours trop espacées, derrière leurs rideaux, qu’ils insistent en me disant leur bonheur en me voyant, qu’ils regrettent de ne pas voir plus souvent leurs petites filles en comprenant leur âge et leurs occupations. Ils me relatent les potins de la résidence, auxquels je fais semblant de m’intéresser sans grand talent je pense. Et pleins de petites choses de ce genre…
La vie d’Emily peut paraitre anodine, limite quelconque. Mais c’est justement dans cette banalité que ressort toute la force de cette histoire. Elle nous concerne. En tout cas, elle m’a concerné au plus proche de ma sensibilité. Je n’aurai probablement pas ressenti cela il y a 10 ans, 15 ans… Enfin bref !!! Toute cette foison de nostalgie m’incite à une sorte de remise en question qui n’aboutira peut-être à pas grand-chose…
Une chose est certaine. Demain, je passe dire « bonjour » et je te déposerai ce livre Maman… Je sais que tu attends toujours avec grand plaisir de la lecture.
Ma note 3/5 (Seulement me direz-vous ? Oui parce que j'ai avant tout été plus touché par la manière dont le sujet a été écrit que par la qualité littéraire)
Stewart O'Nan
Points 380 Pages
Résumé (4° de couverture)
Dans la vie d'Emily, il y a eu les repas animés, la ronde des jours et des choses à faire. Aujourd'hui, Emily est veuve. Ses enfants sont loin. Sa belle-sœur, Arlene, lui tient compagnie. Emily aime la musique classique, les musées, les petits déjeuners copieux du Eat'n Park. Sa santé est bonne. Elle ne manque de rien. À 80 ans, le temps semble infini et la solitude se change en une liberté inédite.
Mon avis
Connaissez-Vous la chanson d’Eddy Mitchell, « Potrait de Normann Rockwell ?
Si oui, rien n’évoque mieux le sujet et l’ambiance de ce livre. Allez, je vous la chante…
2.1
Elle ressemble à un portrait de Norman Rockwell.
Derrière les traits usés on devine qu'elle était belle.
Y'a encore dans ses yeux comme une p'tite étincelle,
Signe de vie et d'amour, un don tombé de ciel,
Juste là pour elle
C'est une vielle dame toute seule,
Qui serre son sac tout contre elle.
Il contient toute sa vie, ne voyage qu'avec elle.
Il renferme des trésors qui font figure de cire,
Des instants sublimés qui l'aident encore à vivre,
Dans ses souvenirs
Elle regarde le monde actuel,
Avec sa myopie jamais cruelle.
Comme dans un portrait d'Norman Rockwell,
Norman Rockwell
Elle n'attend rien de la vie,
Elle lui à tout donné puis repris.
Elle préfère l'univers Norman Rockwell,
Norman Rockwell
C'est une vielle dame toute seule,
Qui ne parle qu'à elle-même.
Qu'achète toujours 2 places, dans les trains qui l'emmène.
Une pour son compagnon qu'a quitté cette terre,
Un fantôme adorable sortant d'une aquarelle,
D'un Norman Rockwell.
C'est une vielle dame toute seule,
Qui serre son sac tout contre elle.
Inoffensive, peu pressée, que le bon dieu l'emmène.
Y'a encore dans ses yeux comme une p'tite étincelle,
Elle ressemble à un portrait de Norman Rockwell,
Norman Rockwell
Elle regarde le monde actuel,
Avec sa myopie jamais cruelle.
Comme dans un portrait d'Norman Rockwell,
Norman Rockwell
Elle n'attend rien de la vie,
Elle lui à tout donné puis repris.
Elle préfère l'univers Norman Rockwell,
Norman Rockwell
Merci de vos applaudissements !!! Merci !!!
Je vous conseille toutefois d’aller écouter la version originale qui vous mettra vraiment en condition.
Suite de « De nos plus beaux souvenirs » on retrouve Emily chez elle avec la nostalgie du temps passé, l’éloignement des enfants, la rupture de génération avec les petits enfants devenus des ados. Les bobos du quotidien. Les décès des amis. Le bon vieux chien fidèle qui n’est que le reflet d’elle-même.
J’ai lu ce livre comme on observe sa propre vie. Loin d’être à l’âge d’Emily (80 ans), je ne suis pas moins fils de parents âgés. J’en ressors (presque) culpabilisé de cette lecture tout bon fils que j’essaie d’être et reconnu comme tel d’ailleurs. Mais voilà, j’ai reconnu en eux du « Madame Emily Maxwell » et comme je suis acteur de leur vie…
Je sais qu’ils guettent mes venues, toujours trop espacées, derrière leurs rideaux, qu’ils insistent en me disant leur bonheur en me voyant, qu’ils regrettent de ne pas voir plus souvent leurs petites filles en comprenant leur âge et leurs occupations. Ils me relatent les potins de la résidence, auxquels je fais semblant de m’intéresser sans grand talent je pense. Et pleins de petites choses de ce genre…
La vie d’Emily peut paraitre anodine, limite quelconque. Mais c’est justement dans cette banalité que ressort toute la force de cette histoire. Elle nous concerne. En tout cas, elle m’a concerné au plus proche de ma sensibilité. Je n’aurai probablement pas ressenti cela il y a 10 ans, 15 ans… Enfin bref !!! Toute cette foison de nostalgie m’incite à une sorte de remise en question qui n’aboutira peut-être à pas grand-chose…
Une chose est certaine. Demain, je passe dire « bonjour » et je te déposerai ce livre Maman… Je sais que tu attends toujours avec grand plaisir de la lecture.
Ma note 3/5 (Seulement me direz-vous ? Oui parce que j'ai avant tout été plus touché par la manière dont le sujet a été écrit que par la qualité littéraire)
Dkois- Nombre de messages : 3460
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Stewart O'NAN (Etats-Unis)
C'est ta critique que j'applaudis DKOIS!!!!
Une critique très personnelle qui m'a beaucoup touchée ...Dans laquelle je me suis reconnue.
Merci!
Une critique très personnelle qui m'a beaucoup touchée ...Dans laquelle je me suis reconnue.
Merci!
Re: Stewart O'NAN (Etats-Unis)
Oui, j’approuve, critique très émouvante! ... et je note les livres.
Pour moi aussi une maman âgée veuve et seule que j’essaie de visiter et d’inviter très souvent.
Pour moi aussi une maman âgée veuve et seule que j’essaie de visiter et d’inviter très souvent.
Chantal- Nombre de messages : 3216
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Stewart O'NAN (Etats-Unis)
Merci de ta critique DKOIS qui suscite des réactions de notre part et je trouve intéressants vos comptes-rendus de lectures. Je suis presque dans la tranche d'âge d'Emily et ce que j'ai surtout retenu, c'est que bien qu'elle ressente l'absence des ses enfants, elle ne s'enferme pas dans la rancoeur (j'en vois un paquet autour de moi...), sait profiter des joies que le quotidien lui offre et je trouve que c'est une belle leçon de vie.
Finalement, j'avais le souvenir d'un livre un peu ennuyeux, mais peut-être pas tant que cela????
Finalement, j'avais le souvenir d'un livre un peu ennuyeux, mais peut-être pas tant que cela????
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Lectures en cours:
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Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7113
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Stewart O'NAN (Etats-Unis)
Merci de vos commentaires !!! A la relecture, j'ai l'impression de m'avoir personnellement écrit. De m'être lâché avec un peu d'impudeur. Mais la littérature est aussi là pour cela : Réagir et partager
Awara : Oui, emporté par mes sentiments, j'ai complètement occulté la finalité de ce roman. A savoir qu'il se veut avant tout optimiste. Emily ne s'enferme pas sur elle même, elle fait face avec beaucoup d’opiniâtreté aux absences, aux bobos, à sa vieillesse. Voilà comme j'aimerai vieillir, en ayant toujours un but et des projets.
Ennuyeux ce livre ? Oui je pense, si on ne se sent pas concerné. Ce livre ne vient pas au lecteur, qui lui de son côté adhère ou pas. Moi, je me suis senti concerné pour les raisons exposées précédemment.
J'ai prêté ce livre à ma mère, qui pour le moment ce débat avec le dense et long Ambiguités de E.Perlmann. J'attends sa réaction. A moins qu'elle soit beaucoup plus pudique que moi pour avouer sa position et ses sentiments..
Awara : Oui, emporté par mes sentiments, j'ai complètement occulté la finalité de ce roman. A savoir qu'il se veut avant tout optimiste. Emily ne s'enferme pas sur elle même, elle fait face avec beaucoup d’opiniâtreté aux absences, aux bobos, à sa vieillesse. Voilà comme j'aimerai vieillir, en ayant toujours un but et des projets.
Ennuyeux ce livre ? Oui je pense, si on ne se sent pas concerné. Ce livre ne vient pas au lecteur, qui lui de son côté adhère ou pas. Moi, je me suis senti concerné pour les raisons exposées précédemment.
J'ai prêté ce livre à ma mère, qui pour le moment ce débat avec le dense et long Ambiguités de E.Perlmann. J'attends sa réaction. A moins qu'elle soit beaucoup plus pudique que moi pour avouer sa position et ses sentiments..
Dkois- Nombre de messages : 3460
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
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