YAN Geling (Chine)
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YAN Geling (Chine)
Louvaluna Ven 28 Nov 2008 - 20:20
De : lalyre7032 (Message d'origine) Envoyé : 12/02/2007 16:42
La fille perdue du bonheur Geling Yan 10/18
Challenge 2007
C'est l'histoire de Fusang,qui jeune femme chinoise de grande beauté qui fut kidnappée et emmenée à San-Francisco en 1860,elle sera alors vendue aux enchères et deviendra l'une des plus célèbres prostituées de Chinatown.Diables blancs et Chinois sont tous fascinés par sa beauté,ses pieds minuscules chaussés de satin et par sa façon de croquer les graines de pastèques.Chris,un jeune adolescent est amoureux d'elle et Da Yong,l'homme aux poignards ,brigand chinois craint de tous,succombe aussi à ses charmes.Devenue le symbole de la dépravation,elle recueille chez elle le jeune Chris mais gare à Da Yong car il l'a enlevée pour l'enfermer dans une maison close.
Mon avis : L'auteur nous entraîne dans ce roman en parlant à Fusang devenue âgée et malade,ce sont des pèriodes de son existence qu'elle lui rappelle avec un soupçon de poésie sur un fond de violence et de racisme.j'ai peiné pour lire ce livre jusqu'à la fin car il m'a paru très long.Bref je n'ai pas trop aimé.
3/5
Lalyre
Vu chez Club/Culture
À travers cette histoire touchante et captivante, l’histoire de San Francisco se dessine et nous sommes témoins de l’émergence du « Chinatown ».
Un mélange d’amour/haine. Yan a fait son travail. Plusieurs années de recherche l’ont inspirée, mêlant l’imagination à travers une histoire d’amour impossible entre Chris et Fusang, les deux personnages principaux. Ils portent en eux tous les tabous que nourrissent la société.
Le lecteur s’aperçoit que de jeunes garçons, âgés entre 8ans et 14 ans, ont été initiés – plus de 50% visitaient régulièrement les bordels Chinois -, que des milliers de jeunes filles Chinoises sont mortes dans des conditions affreuses, oubliées à jamais.
Geling Yan pénètre dans les ténèbres de San Francisco à travers cette haine morbide que les blancs nourrissaient pour ces Chinois qui les ont enrichis en travaillant dans des mines et à la construction du chemin de fer….
Un volet d’histoire oublié ? C’est là la force de Yan. En fouillant l’histoire, elle a découvert des secrets dont plusieurs sont devenus « légendes ». Elle fait renaître l’histoire de toute une population, des hommes et des femmes venus d’ailleurs.
De : doriane99 Envoyé : 30/09/2007 23:46
La fille perdue du bonheur
10/18, Trad Nathalie Zimmermann, 291p
1860, Fusang, jeune fille chinoise est kidnappée. Elle est emmenée à San Francisco et y deviendra la prostituée la plus populaire de Chinatown. L'auteure du livre, américaine d'origine chinoise, a fait de nombreuses recherches sur cette période, à la recherche de ses racines, et tente de faire revivre l'histoire de Fusang. Tout au long de l'histoire, l'auteure s'adresse à la belle prostituée.
Une narration originale, tantôt l'auteure parle à Fusang : "tu..." , tantôt elle se contente de nous retracer son histoire. Fusang a, bien involontairement, provoqué l'amour de Chris, jeune américain ("diable blanc") qui, dès 12 ans fréquentait les maisons closes. Mais elle a su capturer aussi l'amour de Da Yong, malfrat régnant sur la pègre chinoise.
Une histoire intéressante même si j'ai été déçue du manque de caractère de l'héroïne qui semble subir sa vie et ne fait montre de sentiments qu'à la toute fin du livre. Le statut des Chinois, exploités dans les usines, victimes d'attaques raciales incessantes, méprisés, est très bien rendu. Les réflexions douces-amères de l'auteure laissant croire que les choses ont peu changé, sont simplement devenues un peu plus latentes donnent un peu de modernité à l'histoire (même si tout ça me semble parfois exagéré, il est difficile de comparer l'oeil méprisant d'un douanier et les sévices endurés par les immigrés chinois à la fin du siècle dernier).
Une lecture dépaysante.
3.75/5
La fille perdue du bonheur Geling Yan 10/18
Challenge 2007
C'est l'histoire de Fusang,qui jeune femme chinoise de grande beauté qui fut kidnappée et emmenée à San-Francisco en 1860,elle sera alors vendue aux enchères et deviendra l'une des plus célèbres prostituées de Chinatown.Diables blancs et Chinois sont tous fascinés par sa beauté,ses pieds minuscules chaussés de satin et par sa façon de croquer les graines de pastèques.Chris,un jeune adolescent est amoureux d'elle et Da Yong,l'homme aux poignards ,brigand chinois craint de tous,succombe aussi à ses charmes.Devenue le symbole de la dépravation,elle recueille chez elle le jeune Chris mais gare à Da Yong car il l'a enlevée pour l'enfermer dans une maison close.
Mon avis : L'auteur nous entraîne dans ce roman en parlant à Fusang devenue âgée et malade,ce sont des pèriodes de son existence qu'elle lui rappelle avec un soupçon de poésie sur un fond de violence et de racisme.j'ai peiné pour lire ce livre jusqu'à la fin car il m'a paru très long.Bref je n'ai pas trop aimé.
3/5
Lalyre
Vu chez Club/Culture
À travers cette histoire touchante et captivante, l’histoire de San Francisco se dessine et nous sommes témoins de l’émergence du « Chinatown ».
Un mélange d’amour/haine. Yan a fait son travail. Plusieurs années de recherche l’ont inspirée, mêlant l’imagination à travers une histoire d’amour impossible entre Chris et Fusang, les deux personnages principaux. Ils portent en eux tous les tabous que nourrissent la société.
Le lecteur s’aperçoit que de jeunes garçons, âgés entre 8ans et 14 ans, ont été initiés – plus de 50% visitaient régulièrement les bordels Chinois -, que des milliers de jeunes filles Chinoises sont mortes dans des conditions affreuses, oubliées à jamais.
Geling Yan pénètre dans les ténèbres de San Francisco à travers cette haine morbide que les blancs nourrissaient pour ces Chinois qui les ont enrichis en travaillant dans des mines et à la construction du chemin de fer….
Un volet d’histoire oublié ? C’est là la force de Yan. En fouillant l’histoire, elle a découvert des secrets dont plusieurs sont devenus « légendes ». Elle fait renaître l’histoire de toute une population, des hommes et des femmes venus d’ailleurs.
De : doriane99 Envoyé : 30/09/2007 23:46
La fille perdue du bonheur
10/18, Trad Nathalie Zimmermann, 291p
1860, Fusang, jeune fille chinoise est kidnappée. Elle est emmenée à San Francisco et y deviendra la prostituée la plus populaire de Chinatown. L'auteure du livre, américaine d'origine chinoise, a fait de nombreuses recherches sur cette période, à la recherche de ses racines, et tente de faire revivre l'histoire de Fusang. Tout au long de l'histoire, l'auteure s'adresse à la belle prostituée.
Une narration originale, tantôt l'auteure parle à Fusang : "tu..." , tantôt elle se contente de nous retracer son histoire. Fusang a, bien involontairement, provoqué l'amour de Chris, jeune américain ("diable blanc") qui, dès 12 ans fréquentait les maisons closes. Mais elle a su capturer aussi l'amour de Da Yong, malfrat régnant sur la pègre chinoise.
Une histoire intéressante même si j'ai été déçue du manque de caractère de l'héroïne qui semble subir sa vie et ne fait montre de sentiments qu'à la toute fin du livre. Le statut des Chinois, exploités dans les usines, victimes d'attaques raciales incessantes, méprisés, est très bien rendu. Les réflexions douces-amères de l'auteure laissant croire que les choses ont peu changé, sont simplement devenues un peu plus latentes donnent un peu de modernité à l'histoire (même si tout ça me semble parfois exagéré, il est difficile de comparer l'oeil méprisant d'un douanier et les sévices endurés par les immigrés chinois à la fin du siècle dernier).
Une lecture dépaysante.
3.75/5
Louvaluna- Nombre de messages : 1131
Location : France (Est)
Date d'inscription : 28/10/2008 -
La fille perdue du bonheur - Yan Geling
Aurore Sam 26 Déc 2009 - 12:09
La fille perdue du bonheur de Yan Geling
(Plon, 2002, 290 p.)
(Plon, 2002, 290 p.)
Lalyre et Doriane en ont déjà fait des résumés très complets. Fusang, celle qui occupe tous les débats dans ce livre est une prostituée de luxe vendue par ses parents puis volée. Bringuebalée comme un objet, elle semble se satisfaire à chaque fois des situations et arbore toujours un fier sourire à tous ses détrousseurs. Nous sommes à la fin du XIXème siècle et c'est à Chinatown, à San Francisco que l'histoire se poursuit. Car si Canton est le point de départ, c'est l'Amérique qui est le centre du récit.
Trimballée à des enchères pour être vendue, exhibée comme une marchandise puis volée, récupérée et menacée... on s'y perd ! Qui se cache derrière cet imperturbable sourire? Chris, jeune adolescent de 12 ans vient à la fréquenter et la suit pendant de nombreuse année car cette étrangère à la beauté inégalable reste une énigme. Toujours soumise, jamais difficile et se satisfaisant de ses conditions de vie, on a du mal à la cerner. Pour ponctuer le tout, vient s'ajouter la brute c'est-à-dire Da Yong, brigand de grand chemin qui a son contact va peu à peu s'adoucir.
Disons que cette lecture me laisse une impression douce amère. Je l'ai trouvé trop emplie de stéréotypes : les chinois tous avec une natte, les femmes quasiment toutes objets et les Américains qui sont les porte-feuilles sur pattes. Et j'ai particulièrement détesté Fusang cette héroïne qui, malgré la beauté dont elle rayonne, semble être l'incarnation du "sois belle et tais-toi !".
Au fil de la trame on se dit : il va bien y avoir un moment où elle va ouvrir la bouche et s'exprimer. Il n'en est rien, cette poule de Chinatown reste jusqu'au bout le produit rapporté jaune qui suit tout le monde. Même à l'heure des grands choix, elle reste dans une semi-indécision, comme si seuls les éléments extérieurs pouvaient décider de son destin. On en sort frustré !
Trimballée à des enchères pour être vendue, exhibée comme une marchandise puis volée, récupérée et menacée... on s'y perd ! Qui se cache derrière cet imperturbable sourire? Chris, jeune adolescent de 12 ans vient à la fréquenter et la suit pendant de nombreuse année car cette étrangère à la beauté inégalable reste une énigme. Toujours soumise, jamais difficile et se satisfaisant de ses conditions de vie, on a du mal à la cerner. Pour ponctuer le tout, vient s'ajouter la brute c'est-à-dire Da Yong, brigand de grand chemin qui a son contact va peu à peu s'adoucir.
Disons que cette lecture me laisse une impression douce amère. Je l'ai trouvé trop emplie de stéréotypes : les chinois tous avec une natte, les femmes quasiment toutes objets et les Américains qui sont les porte-feuilles sur pattes. Et j'ai particulièrement détesté Fusang cette héroïne qui, malgré la beauté dont elle rayonne, semble être l'incarnation du "sois belle et tais-toi !".
Au fil de la trame on se dit : il va bien y avoir un moment où elle va ouvrir la bouche et s'exprimer. Il n'en est rien, cette poule de Chinatown reste jusqu'au bout le produit rapporté jaune qui suit tout le monde. Même à l'heure des grands choix, elle reste dans une semi-indécision, comme si seuls les éléments extérieurs pouvaient décider de son destin. On en sort frustré !
3/5
Aurore- Nombre de messages : 2290
Age : 37
Location : Amiens
Date d'inscription : 27/02/2009 -
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