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Simone de BEAUVOIR: Tous les hommes sont mortels

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Simone de BEAUVOIR: Tous les hommes sont mortels Empty Simone de BEAUVOIR: Tous les hommes sont mortels

Message  Prospéryne Sam 29 Nov 2008 - 20:28

De : gallomaniac (Message d'origine) Envoyé : 2007-03-12 15:31
Tous les hommes sont mortels / Simone de Beauvoir. Ma note sur mémoire 4,5/5
Gallimard 1946, Folio 1986, 528 pg.

Je n'ai pas eu le temps de relire ce roman mi-historique/mi-philosophique. Puisque c'est le seul roman pas encore commenté pendant le thème, je copie le résumé de mon exemplaire Folio et j'y ajoute une petite impression personnelle.

Résumé Folio:
"Carmona, cité italienne du XVe siècle, n'offre à son prince, Fosca, dévoré d'ambition, qu'un rayon d'action limité sur l'Italie. Pour élargir son ambition aux dimensions du monde il boit l'élixir d'immortalité que le hasard d'une rencontre met à sa portée. Son existence se confond alors avec la réalisation d'une oeuvre politique: il travaille à la gloire de sa ville mais ne réussit qu'`a favoriser les entreprises du roi de France, s'enfuit en Autriche et devient l'éminence grise de Charles Quint. Au XVIe siècle, il découvre des terres nouvelles en Amérique en compagnie de Jacques Cartier, à Paris deux siècles plus tard il fréquente les milieux proches des Encyclopésistes, en 1848 il assiste à la Revolution. Mais l'indifférence l'accable. Tout se défait entre ses mains, ses amours successives se corrompent. Il n'est plus de l'espèce humaine: <<Son regard dévaste l'univers: c'est le regard de Dieu, tel que je le refusai à quinze ans, le regard du celui qui nivelle et transcende tout, qui sait tout, peut tout et change l'homme en vers de terre. Límmortalité de Fosca équivaut à une damnation pure et simple: aussi étrangère et définitive au monde humain qui l'entoure qu'un météore chu des espaces sidéraux, elle est condamnée à ne jamais sentir la vérité de ce monde fini: lábsolu de toute conscience éphémère. A travers cette rêbverie sur une immortalité hors d'atteinte, ce qui est également mis en cause c'est le mythe de l'Humanité enfin une et réalisée léguée par Hegel au marxisme.>> "

Impression personnelle:
En fait, l'histoire commencait et finissait avec Régine, artiste au théatre. Après un long prologue "parisien", Fosca devenait l'amant de Régine, mais il prenait du recul dans cette liaison. Et pour cause: il a une vie tellement longue déjà, qu'il survivra Régine. Le passé de Fosca entrait dans le récit par à-coup, mais qu'en ordre chronologique. Au moment de ma lecture, je trouvais cela un peu étrange; et étrange aussi que Fosca se mettait à dormir 60 ans, comme si l'auteur avait besoin de raccourcir ce roman devenu trop long. Bien que j'avais lu le livre avec plaisir, je trouvais un certain manque de balance entre la longueur du rôle de Régine par rapport à l'histoire de Fosca. Mais c'était mon premier roman de De Beauvoir, et maintenant je comprends que ce que je trouvais des longueurs étaient des passages tirés de sa propre vie, ses propres souvenirs. Finalement, c'a été le roman que j'ai le plus apprécié, le récit le plus facile à saisir peut-être aussi, malgré sa construction, qui est complexe seulement à première vue. Ma note sur mémoire 4,5/5.
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