Guillermo ROSALES (Cuba/Etats-unis)
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Guillermo ROSALES (Cuba/Etats-unis)
De :Cryssilda_ Envoyé : 05/04/2004 00:06
Mon Ange de Guillermo Rosales
Edition Babel, 125 pages
L'histoire : Un exilé Cubain aux Etats Unis, atypique, se trouve jeter dans un "boarding home", une sorte d'asile pour fous car c'est la dernière solution possible pour sa famille. De là va commencer une pessimiste descente en enfer...
Ce roman est absolument magnifique ! Ce livre est un témoignage de ce qu'a réellement vécu Guillermo Rosales et qui a fini par se suicider peu après sa sortie de l'asile...
Ce roman est une grosse critique de l'attitude de certains Cubains une fois aux Etats Unis, ceux qui sont tellement bien intégrés dans la société américaine qu'ils en oublient qui ils sont et d'où ils viennent. C'est également une critique des Etats Unis, ce n'est pas le rêve pour chaque immigrant là bas...
Je vous conseille ce livre à 100 %, un gros coup de coeur. Un livre fort fort fort, tellement fort qu'il en est déprimant.
Cryssilda
De :Sahkti1 Envoyé : 21/04/2006 14:53
Guillermo ROSALES, Mon ange
William Figueras est le héros de ce livre poignant. Guillermo Rosales en est l'auteur. Entre les deux hommes, beaucoup de parallèles et un destin tragique.
Comme Rosales, William est écrivain. Cubain. Contraint à l'exil. Fuyant le communisme. William fuit Cuba et atterrit à Miami, il y découvre l'enfer, la misère. On le dit fou, il est peut-être simplement trop lucide sur cette réalité sordide qui l'entoure. Le voilà enfermé chez les fous, lui qui rêve de liberté. Cet asile privé est une véritable horreur et en même temps, il déborde de tant d'humanité, celle de ces pensionnaires désincarnés.
Un roman qui fait frissonner, d'autant plus qu'il est autobiographique, que tout cela est terrible et qu'on cotoie d'immensément près le drame du désespoir et de la perte de ses illusions. On n'en sort pas indemne. J'ai ressenti une profonde révolte en refermant le livre. D'abord lorsque William ne quitte pas une première fois ce boarding home. Et puis à la fin, devant cette injustice si flagrante qui le frappe à nouveau et anéantit toute envie d'envol. Couper les ailes à un oiseau... Rosales optera pour un grand départ "volontaire", Figueras pour l'enfermement résigné. Dans les deux cas, un beau gâchis et une profonde tristesse.
Ma note: 5/5
Guillermo Rosales (La Havane, 1946 - Miami 1993) est l'auteur de deux romans et de quelques contes inédits. Reinaldo Arenas et Carlos Victiria célèbrent dans leurs oeuvres cet ami génial et fou qui s'est donné la mort. (Editions Babel)
Mon Ange de Guillermo Rosales
Edition Babel, 125 pages
L'histoire : Un exilé Cubain aux Etats Unis, atypique, se trouve jeter dans un "boarding home", une sorte d'asile pour fous car c'est la dernière solution possible pour sa famille. De là va commencer une pessimiste descente en enfer...
Ce roman est absolument magnifique ! Ce livre est un témoignage de ce qu'a réellement vécu Guillermo Rosales et qui a fini par se suicider peu après sa sortie de l'asile...
Ce roman est une grosse critique de l'attitude de certains Cubains une fois aux Etats Unis, ceux qui sont tellement bien intégrés dans la société américaine qu'ils en oublient qui ils sont et d'où ils viennent. C'est également une critique des Etats Unis, ce n'est pas le rêve pour chaque immigrant là bas...
Je vous conseille ce livre à 100 %, un gros coup de coeur. Un livre fort fort fort, tellement fort qu'il en est déprimant.
Cryssilda
De :Sahkti1 Envoyé : 21/04/2006 14:53
Guillermo ROSALES, Mon ange
William Figueras est le héros de ce livre poignant. Guillermo Rosales en est l'auteur. Entre les deux hommes, beaucoup de parallèles et un destin tragique.
Comme Rosales, William est écrivain. Cubain. Contraint à l'exil. Fuyant le communisme. William fuit Cuba et atterrit à Miami, il y découvre l'enfer, la misère. On le dit fou, il est peut-être simplement trop lucide sur cette réalité sordide qui l'entoure. Le voilà enfermé chez les fous, lui qui rêve de liberté. Cet asile privé est une véritable horreur et en même temps, il déborde de tant d'humanité, celle de ces pensionnaires désincarnés.
Un roman qui fait frissonner, d'autant plus qu'il est autobiographique, que tout cela est terrible et qu'on cotoie d'immensément près le drame du désespoir et de la perte de ses illusions. On n'en sort pas indemne. J'ai ressenti une profonde révolte en refermant le livre. D'abord lorsque William ne quitte pas une première fois ce boarding home. Et puis à la fin, devant cette injustice si flagrante qui le frappe à nouveau et anéantit toute envie d'envol. Couper les ailes à un oiseau... Rosales optera pour un grand départ "volontaire", Figueras pour l'enfermement résigné. Dans les deux cas, un beau gâchis et une profonde tristesse.
Ma note: 5/5
Guillermo Rosales (La Havane, 1946 - Miami 1993) est l'auteur de deux romans et de quelques contes inédits. Reinaldo Arenas et Carlos Victiria célèbrent dans leurs oeuvres cet ami génial et fou qui s'est donné la mort. (Editions Babel)
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