Pascale ROZE (France)
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Pascale ROZE (France)
De : MarieProze Envoyé : 18/04/2005 12:10
Le chasseur zéro
Pascale Roze
Le livre de poche, 187 pp., initialement publié en 1996.
Laura Carlson habite chez ses grands-parents à Paris dans un environnement morose et spartiate. Sa mère est profondément dépressive. Avec la complicité d’une amie, l’adolescente contraindra sa famille à lui révéler le mystère de la mort de son père, officier américain disparu en 1945 suite à l’écrasement d’un kamikaze japonais sur son porte-avion. Cette révélation trouble l’adolescente devenue femme vivant désormais à la frontière de la paranoïa. Sa première relation amoureuse avec Bruno en sera fortement imprégnée.
Le ton est juste. L’écriture est refoulée sous un voile qui cache une violence crispée. Le lecteur attend l’explosion qui peut éclater à tout moment. Un cri, un hurle, une accusation, un reproche incontournable. Rien. Laura est stoïque et la plume de Pascale Roze ne la trahie pas.
Roze a mis plus de deux ans pour écrire ce premier roman coupé au couteau. Il fut couronné du prestigieux prix Goncourt en 1996, éloge mérité qui a de quoi donner espoir aux nouveaux romanciers. Encore faut-il avoir le talent de Roze.
4,5/5
De : MarieProze Envoyé : 18/04/2005 12:33
Un homme sans larmes
Pascale Roze
Stock, 2005, 173 pp.
Pascale Roze avait envie de comprendre Horace, poète de l'Antiquité, dont l'écriture, selon elle, s'attache à communiquer le bonheur de vivre, non seulement justifié par une philosophie, "mais où l'auteur se livre lui-même en tant qu'objet, en tant qu'exemple".
Un homme sans larmes est le résultat d'un acte de lecture, celui de Pascale Roze, narratrice. Au début, j'étais décontenancée (et je le suis restée longtemps). Est-ce un roman ? Une biographie ? Une autobiographie ? Un essai ? Finalement, le livre est plutôt un genre fourre-tout: présentation d'éléments biographiques du poète, explications de quelques repères contextuels (épicurisme, philosophie dominante de l'époque), traduction d'oeuvres de Horace, dit Flaccus, commentaires et interprétations des morceaux choisis. On y trouve même une bibliographie ! Bref, un livre qui tente de nous convaincre qu'un homme de l'Antiquité a su mettre sa philosophie du bonheur en pratique au jour le jour. Encore faut-il partager cette philosophie ! Pascale Roze ne nous dit pas si Horace était réellement heureux et les données biographiques sont plutôt minces pour en arriver à un tel constat. Par contre, la narratrice-auteure semble s'en satisfaire et au final, c'est surtout d'elle dont il est question.
Je suis restée sur ma faim. La violence retenue de Roze a disparu, l'écriture a perdu son côté brut. Dans son acharnement à comprendre Horace et à livrer ses arguments pour justifier son interprétation, l'écriture de Pascale Roze est demeurée trop hermétique. À croire que le bonheur ne peut être un thème consacré à cette auteure qui signe ici une oeuvre loin du coup de poing du Chasseur zéro et qui semble chercher refuge chez la critique savante en vue d'une consécration. La trouvera-t-elle ? C'est peut-être encore tôt pour le savoir...
3/5
Le chasseur zéro
Pascale Roze
Le livre de poche, 187 pp., initialement publié en 1996.
Laura Carlson habite chez ses grands-parents à Paris dans un environnement morose et spartiate. Sa mère est profondément dépressive. Avec la complicité d’une amie, l’adolescente contraindra sa famille à lui révéler le mystère de la mort de son père, officier américain disparu en 1945 suite à l’écrasement d’un kamikaze japonais sur son porte-avion. Cette révélation trouble l’adolescente devenue femme vivant désormais à la frontière de la paranoïa. Sa première relation amoureuse avec Bruno en sera fortement imprégnée.
Le ton est juste. L’écriture est refoulée sous un voile qui cache une violence crispée. Le lecteur attend l’explosion qui peut éclater à tout moment. Un cri, un hurle, une accusation, un reproche incontournable. Rien. Laura est stoïque et la plume de Pascale Roze ne la trahie pas.
Roze a mis plus de deux ans pour écrire ce premier roman coupé au couteau. Il fut couronné du prestigieux prix Goncourt en 1996, éloge mérité qui a de quoi donner espoir aux nouveaux romanciers. Encore faut-il avoir le talent de Roze.
4,5/5
De : MarieProze Envoyé : 18/04/2005 12:33
Un homme sans larmes
Pascale Roze
Stock, 2005, 173 pp.
Pascale Roze avait envie de comprendre Horace, poète de l'Antiquité, dont l'écriture, selon elle, s'attache à communiquer le bonheur de vivre, non seulement justifié par une philosophie, "mais où l'auteur se livre lui-même en tant qu'objet, en tant qu'exemple".
Un homme sans larmes est le résultat d'un acte de lecture, celui de Pascale Roze, narratrice. Au début, j'étais décontenancée (et je le suis restée longtemps). Est-ce un roman ? Une biographie ? Une autobiographie ? Un essai ? Finalement, le livre est plutôt un genre fourre-tout: présentation d'éléments biographiques du poète, explications de quelques repères contextuels (épicurisme, philosophie dominante de l'époque), traduction d'oeuvres de Horace, dit Flaccus, commentaires et interprétations des morceaux choisis. On y trouve même une bibliographie ! Bref, un livre qui tente de nous convaincre qu'un homme de l'Antiquité a su mettre sa philosophie du bonheur en pratique au jour le jour. Encore faut-il partager cette philosophie ! Pascale Roze ne nous dit pas si Horace était réellement heureux et les données biographiques sont plutôt minces pour en arriver à un tel constat. Par contre, la narratrice-auteure semble s'en satisfaire et au final, c'est surtout d'elle dont il est question.
Je suis restée sur ma faim. La violence retenue de Roze a disparu, l'écriture a perdu son côté brut. Dans son acharnement à comprendre Horace et à livrer ses arguments pour justifier son interprétation, l'écriture de Pascale Roze est demeurée trop hermétique. À croire que le bonheur ne peut être un thème consacré à cette auteure qui signe ici une oeuvre loin du coup de poing du Chasseur zéro et qui semble chercher refuge chez la critique savante en vue d'une consécration. La trouvera-t-elle ? C'est peut-être encore tôt pour le savoir...
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Re: Pascale ROZE (France)
Lonely child de Pascale Roze
Odile Mourtier a bien vécu. Quatre-vingt-dix années derrière elle. Dans un livre de Laure Danielli, elle s'est reconnue ainsi que le jeune Amazouz, garçon recueilli par son grand-père. En partant à la recherche de son grand-père, elle découvre un homme qu'elle ne connaissait pas et une relation particulière entre lui et Amazouz.
Première fois que je lis Pascale Roze, l'écriture m'a un peu déstabilisée au début mais je me suis habituée et j'ai apprécié cette narration tranquille, pas de dialogues, des phrases courtes, l'alternance entre passé et présent. le présent, il est simple : les concerts, les aides des filles pour se déplacer et l'arrivée de Tariq. J'ai aimé l'évocation des souvenirs, cette distance entre elle et son aïeul et au contraire, la complicité avec Amazouz. Un peu moins accroché à la description de la vie militaire mais la douceur du récit m'a bercé. Y a-t-il une part de réalité dans ce récit ? Vivier a bien composé Lonely child qui colle parfaitement à l'histoire d'Amazouz. Beaucoup de questionnements mais aussi de certitudes pour cette vieille dame.
Note : 4/5
Shan_Ze- Admin
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Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
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