Jean-Christophe RUFIN (France)
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Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
LE GRAND COEUR
Mon avis:
Un très bon roman historique qui m'a permis de connaitre Jacques coeur qui qui a eu un destin assez extraordinaire.
L'originalité est que l'auteur se met dans la peau de Jacques coeur grand argentier du roi Charles VII rendant cette biographie très vivante. J'ai lu le livre d'une traite et J'ai particulièrement bien aimé les descriptions détaillées des gestes et regards du roi lors de leurs rencontres à différentes étapes de leur "relation".
Je suis certaine que plusieurs rats seraient intéressé par ce récit
Ma note 4.5/5
Mon avis:
Un très bon roman historique qui m'a permis de connaitre Jacques coeur qui qui a eu un destin assez extraordinaire.
L'originalité est que l'auteur se met dans la peau de Jacques coeur grand argentier du roi Charles VII rendant cette biographie très vivante. J'ai lu le livre d'une traite et J'ai particulièrement bien aimé les descriptions détaillées des gestes et regards du roi lors de leurs rencontres à différentes étapes de leur "relation".
Je suis certaine que plusieurs rats seraient intéressé par ce récit
Ma note 4.5/5
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
LE GRAND COEUR :
Gallimard - 497 pages.
Il y avait longtemps que je n'avais pas lu un roman historique de cette qualité.
J'ai énormément aimé l'écriture, très concise, et toujours pleine d'intelligence. J'ai aimé la construction du récit qui nous ramenait par périodes dans l'île de Chios où Jacques Coeur a fini sa vie. J'ai aimé toute cette analyse des intrigues de cour, des intrigues de religion, du développement du commerce avec l'Orient.
Le récit est très vivant, et immerge le lecteur dans la vie de l'époque. Un livre qu'on lâche avec regret.
Me reste à visiter le palais de Jacques Coeur et le château d'Agnès....
5/5 (pour Jacques , c'est normal !)
Gallimard - 497 pages.
Il y avait longtemps que je n'avais pas lu un roman historique de cette qualité.
J'ai énormément aimé l'écriture, très concise, et toujours pleine d'intelligence. J'ai aimé la construction du récit qui nous ramenait par périodes dans l'île de Chios où Jacques Coeur a fini sa vie. J'ai aimé toute cette analyse des intrigues de cour, des intrigues de religion, du développement du commerce avec l'Orient.
Le récit est très vivant, et immerge le lecteur dans la vie de l'époque. Un livre qu'on lâche avec regret.
Me reste à visiter le palais de Jacques Coeur et le château d'Agnès....
5/5 (pour Jacques , c'est normal !)
Chantal- Nombre de messages : 3220
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Je note !
J'aimerais bien le découvrir. Votre passion fait envie.
J'aimerais bien le découvrir. Votre passion fait envie.
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Le collier rouge
Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte.
Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère.
Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes.
Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame...
(4e de couverture)
Un petit roman poignant et une histoire étonnante sur la fidélité écrit tout en finesse. Bref un bon moment de lecture.
Un petit coup de coeur pour moi 5/5
Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte.
Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère.
Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes.
Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame...
(4e de couverture)
Un petit roman poignant et une histoire étonnante sur la fidélité écrit tout en finesse. Bref un bon moment de lecture.
Un petit coup de coeur pour moi 5/5
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Le grand Coeur
J.C. Rufin nous raconte à travers les mémoires imaginaires de Jacques Coeur l'histoire de cet homme au destin exceptionnel.
Né à Bourges dans la petite bourgeoisie, il rêve très tôt de voyager, l'Orient en particulier l'attire.
Il fonde son entreprise de commerce international qui devient vite florissante et sa fortune devient colossale. Charles VII le nomme Argentier et grâce à lui trouve l'argent nécessaire pour mettre un terme définitif à la guerre de cent ans.
Mais sa réussite suscite des jalousies à commencer par celle du roi même. Accusé de trahison, il est jeté en prison, torturé, jusqu'à son évasion et son exil sur une île grecque.
A travers l'histoire de Jacques Coeur c'est une période de l'histoire de France qui nous est contée à un moment où le pays est en plein changement: le guerre de cent ans est fini, le pouvoir de l'argent devient supérieur à celui des biens terriens, l'Orient devient une région avec laquelle on peut commercer ......
Avec Jacques coeur on découvre aussi ce que pouvait être la vie à la Cour du roi de France avec ses fastes mais aussi ses trahisons.
On découvre un personnage en avance sur son époque, curieux et visionnaire, fidèle en amitié. Il vivra une idylle secrète avec Agnès Sorel, la maîtresse de Charles VII.
Un très beau roman historique écrit avec beaucoup de talent!
Ma note 4/5
J.C. Rufin nous raconte à travers les mémoires imaginaires de Jacques Coeur l'histoire de cet homme au destin exceptionnel.
Né à Bourges dans la petite bourgeoisie, il rêve très tôt de voyager, l'Orient en particulier l'attire.
Il fonde son entreprise de commerce international qui devient vite florissante et sa fortune devient colossale. Charles VII le nomme Argentier et grâce à lui trouve l'argent nécessaire pour mettre un terme définitif à la guerre de cent ans.
Mais sa réussite suscite des jalousies à commencer par celle du roi même. Accusé de trahison, il est jeté en prison, torturé, jusqu'à son évasion et son exil sur une île grecque.
A travers l'histoire de Jacques Coeur c'est une période de l'histoire de France qui nous est contée à un moment où le pays est en plein changement: le guerre de cent ans est fini, le pouvoir de l'argent devient supérieur à celui des biens terriens, l'Orient devient une région avec laquelle on peut commercer ......
Avec Jacques coeur on découvre aussi ce que pouvait être la vie à la Cour du roi de France avec ses fastes mais aussi ses trahisons.
On découvre un personnage en avance sur son époque, curieux et visionnaire, fidèle en amitié. Il vivra une idylle secrète avec Agnès Sorel, la maîtresse de Charles VII.
Un très beau roman historique écrit avec beaucoup de talent!
Ma note 4/5
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
IMMORTELLE RANDONNÉE :
Editions Guérin, Chamonix ! 259 pages.
Sur le chemin de Compostelle en prenant l'itinéraire de la côte et en partant d'Hendaye.
Récit très vivant, souvent avec beaucoup d'humour, et aussi beaucoup de recul et de réflexions très objectives et même critiques sur le côté mode, sur le côté "commercial" du phénomène, ainsi que sur ce chemin qui n'en ai plus un, puisqu'il se retrouve aussi souvent le long des autoroutes, au milieu des banlieues ou des zones industrielles…. Je suivais l'itinéraire avec internet en recherchant les photos des différents endroits parcourus et je me suis fait ainsi mon petit voyage à moi (il y a aussi de superbes paysages et de très beaux villages).
Il y a de très belles pages sur la spiritualité, sur le bonheur qui, grâce et avec cette marche longue et continue en solitaire, permet au randonneur de pouvoir faire le vide dans son esprit, d' oublier souffrances et désirs, et de pouvoir ressentir l'essence même de la vie, de sentir que l'on fait partie d'un "tout". Et toujours avec cet auteur, une écriture concise et pleine d'intelligence.
4,5/5
Editions Guérin, Chamonix ! 259 pages.
Sur le chemin de Compostelle en prenant l'itinéraire de la côte et en partant d'Hendaye.
Récit très vivant, souvent avec beaucoup d'humour, et aussi beaucoup de recul et de réflexions très objectives et même critiques sur le côté mode, sur le côté "commercial" du phénomène, ainsi que sur ce chemin qui n'en ai plus un, puisqu'il se retrouve aussi souvent le long des autoroutes, au milieu des banlieues ou des zones industrielles…. Je suivais l'itinéraire avec internet en recherchant les photos des différents endroits parcourus et je me suis fait ainsi mon petit voyage à moi (il y a aussi de superbes paysages et de très beaux villages).
Il y a de très belles pages sur la spiritualité, sur le bonheur qui, grâce et avec cette marche longue et continue en solitaire, permet au randonneur de pouvoir faire le vide dans son esprit, d' oublier souffrances et désirs, et de pouvoir ressentir l'essence même de la vie, de sentir que l'on fait partie d'un "tout". Et toujours avec cet auteur, une écriture concise et pleine d'intelligence.
4,5/5
Chantal- Nombre de messages : 3220
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Check-Point
Jean-Christophe Rufin
Gallimard 10 avril 2015
Quatrième de couverture
Maud, vingt et un ans, cache sa beauté et ses idéaux derrière de vilaines lunettes. Elle s'engage dans une ONG et se retrouve au volant d'un quinze tonnes sur les routes de la Bosnie en guerre.
Les quatre hommes qui l'accompagnent dans ce convoi sont bien différents de l'image habituelle des volontaires humanitaires. Dans ce quotidien de machisme, Maud réussira malgré tout à se placer au centre du jeu. Un à un, ses compagnons vont lui révéler les blessures secrètes de leur existence.
Et la véritable nature de leur chargement.
À travers des personnages d'une force exceptionnelle, Jean-Christophe Rufin nous offre un puissant thriller psychologique. Et l'aventure de Maud éclaire un des dilemmes les plus fondamentaux de notre époque. À l'heure où la violence s'invite jusqu'au cœur de l'Europe, y a-t-il encore une place pour la neutralité bienveillante de l'action humanitaire? Face à la souffrance, n'est-il pas temps, désormais, de prendre les armes?
Mon avis
Nous sommes en 1995, un convoi humanitaire, deux camions, cinq personnes dont une jeune femme partent vers la Bosnie en guerre au secours des populations réfugiées dans des mines. Des frontières mouvantes dirigées par des chefs locaux, des points de contrôle, des check-points ou il vaut mieux rester calme. Dans les cabines des camions, difficile de cohabiter surtout lorsque l’un d’entre eux parle de caisses ajoutées au chargement….Mais de quoi s’agit-il ? Dans la première centaine de pages, le convoi progresse lentement, peu de choses se passent, cependant la tension monte dans le huis clos des cabines et le côté humanitaire semble être oublié, ce qui fait changer l’atmosphère du roman qui se transforme en thriller. Dissension, haine et méfiance s’installent entre les protagonistes, alors que je suivais leur progression dans ces vastes paysages dangereux et surtout lors de la poursuite en pleine montagne, j’ai vraiment tremblé car ma sympathie allait vers les occupants de l’un des deux camions. Un roman semé d’intrigues, une atmosphère lourde, une poursuite palpitante en font une lecture prenante, Bien qu’à mon avis ce livre ne me paraît pas l’un des meilleurs de J.C. Rufin…4/5
Jean-Christophe Rufin
Gallimard 10 avril 2015
Quatrième de couverture
Maud, vingt et un ans, cache sa beauté et ses idéaux derrière de vilaines lunettes. Elle s'engage dans une ONG et se retrouve au volant d'un quinze tonnes sur les routes de la Bosnie en guerre.
Les quatre hommes qui l'accompagnent dans ce convoi sont bien différents de l'image habituelle des volontaires humanitaires. Dans ce quotidien de machisme, Maud réussira malgré tout à se placer au centre du jeu. Un à un, ses compagnons vont lui révéler les blessures secrètes de leur existence.
Et la véritable nature de leur chargement.
À travers des personnages d'une force exceptionnelle, Jean-Christophe Rufin nous offre un puissant thriller psychologique. Et l'aventure de Maud éclaire un des dilemmes les plus fondamentaux de notre époque. À l'heure où la violence s'invite jusqu'au cœur de l'Europe, y a-t-il encore une place pour la neutralité bienveillante de l'action humanitaire? Face à la souffrance, n'est-il pas temps, désormais, de prendre les armes?
Mon avis
Nous sommes en 1995, un convoi humanitaire, deux camions, cinq personnes dont une jeune femme partent vers la Bosnie en guerre au secours des populations réfugiées dans des mines. Des frontières mouvantes dirigées par des chefs locaux, des points de contrôle, des check-points ou il vaut mieux rester calme. Dans les cabines des camions, difficile de cohabiter surtout lorsque l’un d’entre eux parle de caisses ajoutées au chargement….Mais de quoi s’agit-il ? Dans la première centaine de pages, le convoi progresse lentement, peu de choses se passent, cependant la tension monte dans le huis clos des cabines et le côté humanitaire semble être oublié, ce qui fait changer l’atmosphère du roman qui se transforme en thriller. Dissension, haine et méfiance s’installent entre les protagonistes, alors que je suivais leur progression dans ces vastes paysages dangereux et surtout lors de la poursuite en pleine montagne, j’ai vraiment tremblé car ma sympathie allait vers les occupants de l’un des deux camions. Un roman semé d’intrigues, une atmosphère lourde, une poursuite palpitante en font une lecture prenante, Bien qu’à mon avis ce livre ne me paraît pas l’un des meilleurs de J.C. Rufin…4/5
lalyre- Nombre de messages : 5793
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Check-Point
En 1995, la Bosnie est en pleine guerre et les populations civiles sont parfois amenées à se réfugier dans des endroits improbables comme des anciennes mines pour échapper au massacre.
Maud, une jeune femme mal à l'aise dans les relations humaines s'engage dans une ONG. Elle part en mission depuis Lyon avec quatre hommes pour rejoindre un village bosniaque. Nous suivons ce convoi de deux camions sur les routes du pays en guerre. A chaque instant, ils s'exposent au danger malgré leur" étiquette" de convoi humanitaire. Les zones occupées par les différents camps sont délimitées par des frontières virtuelles et le passage de l'une à l'autre se fait au niveau de check-point dont le franchissement se fait souvent au bon vouloir des hommes qui les gardent.
Le convoi progresse et au fur et à mesure les diverses personnalités se dévoilent: Lionel, l'humanitaire idéaliste, Marc et Alex, anciens militaires ayant combattu en Bosnie et Vauthier personnage antipathique et à la fonction mystérieuse.
La difficulté de la mission, les conditions climatiques, le huis-clos imposé attisent les soupçons, les dissensions, les désirs de vengeance, lorsqu'un évènement imprévu survient et transforme cette équipée en poursuite infernale.
J.C.Rufin a mis son immense talent de conteur pour nous donner sa vision de "l'action humanitaire" en 2015, lui qui s'y s'est impliqué personnellement, y compris en Bosnie.
L'action humanitaire peut-elle rester neutre à une époque où les guerres ne se situent plus seulement dans des contrées africaines ou orientales lointaines mais nous frappent directement ou indirectement? Peut-on se contenter de convois de nourriture, médicaments....? A-t-on le droit de fournir des armes à des peuples opprimés?
4/5
En 1995, la Bosnie est en pleine guerre et les populations civiles sont parfois amenées à se réfugier dans des endroits improbables comme des anciennes mines pour échapper au massacre.
Maud, une jeune femme mal à l'aise dans les relations humaines s'engage dans une ONG. Elle part en mission depuis Lyon avec quatre hommes pour rejoindre un village bosniaque. Nous suivons ce convoi de deux camions sur les routes du pays en guerre. A chaque instant, ils s'exposent au danger malgré leur" étiquette" de convoi humanitaire. Les zones occupées par les différents camps sont délimitées par des frontières virtuelles et le passage de l'une à l'autre se fait au niveau de check-point dont le franchissement se fait souvent au bon vouloir des hommes qui les gardent.
Le convoi progresse et au fur et à mesure les diverses personnalités se dévoilent: Lionel, l'humanitaire idéaliste, Marc et Alex, anciens militaires ayant combattu en Bosnie et Vauthier personnage antipathique et à la fonction mystérieuse.
La difficulté de la mission, les conditions climatiques, le huis-clos imposé attisent les soupçons, les dissensions, les désirs de vengeance, lorsqu'un évènement imprévu survient et transforme cette équipée en poursuite infernale.
J.C.Rufin a mis son immense talent de conteur pour nous donner sa vision de "l'action humanitaire" en 2015, lui qui s'y s'est impliqué personnellement, y compris en Bosnie.
L'action humanitaire peut-elle rester neutre à une époque où les guerres ne se situent plus seulement dans des contrées africaines ou orientales lointaines mais nous frappent directement ou indirectement? Peut-on se contenter de convois de nourriture, médicaments....? A-t-on le droit de fournir des armes à des peuples opprimés?
4/5
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Je note, je note.
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3236
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Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Ruffin Jean-Christophe
Le tour du monde du roi Zibeline
Gallimard 6 avril 2017
ISBN 978 2 07 017864 3
367 pages
Quatrième de couverture
"Mes amis, s'écria Benjamin Franklin, permettez-moi de dire que, pour le moment, votre affaire est strictement incompréhensible. Nous ne demandons qu'à vous l'expliquer, dit Auguste. Et d'ailleurs nous avons traversé l'Atlantique pour cela. Eh bien, allez-y. C'est que c'est une longue histoire. Une très longue histoire, renchérit Aphanasie, sa jeune épouse que Franklin ne quittait plus des yeux. Elle traverse de nombreux pays, elle met en scène des drames et des passions violentes, elle se déroule chez des peuples lointains dont les cultures et les langues sont différentes de tout ce que l 'on connaît en Europe... Qu'à cela ne tienne ! Au contraire, vous mettez mon intérêt à son comble". Comment un jeune noble né en Europe centrale, contemporain de Voltaire et de Casanova, va se retrouver en Sibérie puis en Chine, pour devenir finalement roi de Madagascar... Sous la plume de Jean-Christophe Rufin, cette histoire authentique prend l'ampleur et le charme d'un conte oriental, comme le XVIIIe siècle les aimait tant.
Mon avis
Ce roman à deux voix est un fabuleux récit de voyages et d’aventures écrit à partir de la biographie d’Auguste Benjowski, qui fut le voyageur le plus célèbre du XVlllème siècle. Ces deux voix qui sont celles du couple Auguste et Aphanasie contant leurs tribulations au vieux Benjamin Franklin. Beaucoup de romanesque allégeant des détails de ces voyages interminables pour accoster sur des îles presque désertes ou sur d’autres ou ils sont mal accueillis par des sauvages. Cependant accostant à Madagascar, c’est là qu’ils décident de s’installer et deviendra le roi Zibeline. Ce regard porté sur ce couple dont Gustave de nationalité hongrois et polonaise devient le roi de Madagascar nous livre que tous deux sont des explorateurs portés par l’aventure et cela au prix de mille dangers, n’hésitant pas à faire de la planète, un terrain d’explorations. Lors de découvertes de terres inconnues et de cultures différentes, nos deux voyageurs attachants prenaient pour des peuples, ce qui n’étaient que de simples tribus. Il n’empêche qu’Aphanasie pleine de ressources était une femme hors du commun. Une belle histoire d’amour, d’aventures périlleuses et d’explorations écrites avec la jolie plume de J.C. Rufin n’a pu que me plaire. Il faut ajouter que des cartes se trouvant en fin du livre n’a pu que rendre encore plus agréable les voyages avec ce couple. 4,5/5
Le tour du monde du roi Zibeline
Gallimard 6 avril 2017
ISBN 978 2 07 017864 3
367 pages
Quatrième de couverture
"Mes amis, s'écria Benjamin Franklin, permettez-moi de dire que, pour le moment, votre affaire est strictement incompréhensible. Nous ne demandons qu'à vous l'expliquer, dit Auguste. Et d'ailleurs nous avons traversé l'Atlantique pour cela. Eh bien, allez-y. C'est que c'est une longue histoire. Une très longue histoire, renchérit Aphanasie, sa jeune épouse que Franklin ne quittait plus des yeux. Elle traverse de nombreux pays, elle met en scène des drames et des passions violentes, elle se déroule chez des peuples lointains dont les cultures et les langues sont différentes de tout ce que l 'on connaît en Europe... Qu'à cela ne tienne ! Au contraire, vous mettez mon intérêt à son comble". Comment un jeune noble né en Europe centrale, contemporain de Voltaire et de Casanova, va se retrouver en Sibérie puis en Chine, pour devenir finalement roi de Madagascar... Sous la plume de Jean-Christophe Rufin, cette histoire authentique prend l'ampleur et le charme d'un conte oriental, comme le XVIIIe siècle les aimait tant.
Mon avis
Ce roman à deux voix est un fabuleux récit de voyages et d’aventures écrit à partir de la biographie d’Auguste Benjowski, qui fut le voyageur le plus célèbre du XVlllème siècle. Ces deux voix qui sont celles du couple Auguste et Aphanasie contant leurs tribulations au vieux Benjamin Franklin. Beaucoup de romanesque allégeant des détails de ces voyages interminables pour accoster sur des îles presque désertes ou sur d’autres ou ils sont mal accueillis par des sauvages. Cependant accostant à Madagascar, c’est là qu’ils décident de s’installer et deviendra le roi Zibeline. Ce regard porté sur ce couple dont Gustave de nationalité hongrois et polonaise devient le roi de Madagascar nous livre que tous deux sont des explorateurs portés par l’aventure et cela au prix de mille dangers, n’hésitant pas à faire de la planète, un terrain d’explorations. Lors de découvertes de terres inconnues et de cultures différentes, nos deux voyageurs attachants prenaient pour des peuples, ce qui n’étaient que de simples tribus. Il n’empêche qu’Aphanasie pleine de ressources était une femme hors du commun. Une belle histoire d’amour, d’aventures périlleuses et d’explorations écrites avec la jolie plume de J.C. Rufin n’a pu que me plaire. Il faut ajouter que des cartes se trouvant en fin du livre n’a pu que rendre encore plus agréable les voyages avec ce couple. 4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5793
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Rufin Jean-Christophe
Le suspendu de Conakry
Editions Flammarion 28 mars 2018
308 pages
Quatrième de couverture
Comment cet Aurel Timescu peut-il être Consul de France ? Avec son accent roumain, sa dégaine des années trente et son passé de pianiste de bar, il n a pourtant rien à faire au Quai d Orsay. Il végète d ailleurs dans des postes subalternes. Cette fois, il est en Guinée, lui qui ne supporte pas la chaleur. Il prend son mal en patience, transpire, boit du tokay et compose des opéras... Quand, tout à coup, survient la seule chose au monde qui puisse encore le passionner : un crime inexpliqué. Suspendu, ce plaisancier blanc ? À quoi ? Au mât de son voilier, d accord. Mais avant ? Suspendu à des événements mystérieux. À une preuve d amour qui n arrive pas. À un rêve héroïque venu de très loin... En tout cas, il est mort. Son assassinat resterait impuni si Aurel n avait pas trouvé là l occasion de livrer enfin son grand combat. Contre l injustice.
Mon avis
C’est avec un talent certain que J.C. Rufin nous conte l’histoire du sympathique Aurel, un personnage, haut en couleur, membre du service consulaire de l’ambassade de France, précisément à Conakry. S’habillant avec des vêtements chaud malgré la chaleur et d’un physique ridicule, Aurel lors de ses tribulations, nous entraîne avec sa clairvoyance et son intelligence dans l’enquête sur la mort du suspendu, cela au grand dam de la police. Cet homme au charme désuet, aime le vin blanc, est émotif car il tombe souvent en larmes, il émeut, surprend par ses réparties savoureuses et sa douceur, par ses obsessions et ses marottes, il aime la musique, j’ai particulièrement apprécié la dernière scènes avec le piano. Mais avec tout cela, arrivera t-il à trouver l’auteur de cet horrible meurtre ? Vraiment je recommande ce polar pas très violent qui est le premier d’une trilogie avec Aurel qui certainement sera toujours le principal personnage….4/5
Le suspendu de Conakry
Editions Flammarion 28 mars 2018
308 pages
Quatrième de couverture
Comment cet Aurel Timescu peut-il être Consul de France ? Avec son accent roumain, sa dégaine des années trente et son passé de pianiste de bar, il n a pourtant rien à faire au Quai d Orsay. Il végète d ailleurs dans des postes subalternes. Cette fois, il est en Guinée, lui qui ne supporte pas la chaleur. Il prend son mal en patience, transpire, boit du tokay et compose des opéras... Quand, tout à coup, survient la seule chose au monde qui puisse encore le passionner : un crime inexpliqué. Suspendu, ce plaisancier blanc ? À quoi ? Au mât de son voilier, d accord. Mais avant ? Suspendu à des événements mystérieux. À une preuve d amour qui n arrive pas. À un rêve héroïque venu de très loin... En tout cas, il est mort. Son assassinat resterait impuni si Aurel n avait pas trouvé là l occasion de livrer enfin son grand combat. Contre l injustice.
Mon avis
C’est avec un talent certain que J.C. Rufin nous conte l’histoire du sympathique Aurel, un personnage, haut en couleur, membre du service consulaire de l’ambassade de France, précisément à Conakry. S’habillant avec des vêtements chaud malgré la chaleur et d’un physique ridicule, Aurel lors de ses tribulations, nous entraîne avec sa clairvoyance et son intelligence dans l’enquête sur la mort du suspendu, cela au grand dam de la police. Cet homme au charme désuet, aime le vin blanc, est émotif car il tombe souvent en larmes, il émeut, surprend par ses réparties savoureuses et sa douceur, par ses obsessions et ses marottes, il aime la musique, j’ai particulièrement apprécié la dernière scènes avec le piano. Mais avec tout cela, arrivera t-il à trouver l’auteur de cet horrible meurtre ? Vraiment je recommande ce polar pas très violent qui est le premier d’une trilogie avec Aurel qui certainement sera toujours le principal personnage….4/5
lalyre- Nombre de messages : 5793
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Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Check point de Jean-Christophe Rufin
Note : 4.5/5
Comment un banal convoi humanitaire dans les Balkans tourne mal... Deux camions, quatre hommes, une femme et des affinités qui se nouent entre certains et de l'antipathie entre d'autres. le voyage avance et petit à petit, des tensions et des suspicions naissent. Les expériences sont différentes, certains plus silencieux que d'autres et finalement, il y la rupture. Un road trip captivant au final, on suit les équipes sans pouvoir se décider sur celui qui est dans son bon droit. Chaque difficulté sur le terrain oppresse le lecteur pour savoir comment va se poursuivre cette aventure dangereuse.
Une lecture qui fait découvrir les conditions de vie dans les Balkans et l'engagement humanitaire (jusqu'à quel point ?) sous forme d'un thriller psychologique assez passionnant. Bien envie de découvrir plus l'auteurs en lisant ses autres livres (Rouge brésil, Immortelle randonnée, Globalia...)
Une lecture qui fait découvrir les conditions de vie dans les Balkans et l'engagement humanitaire (jusqu'à quel point ?) sous forme d'un thriller psychologique assez passionnant. Bien envie de découvrir plus l'auteurs en lisant ses autres livres (Rouge brésil, Immortelle randonnée, Globalia...)
Note : 4.5/5
Shan_Ze- Admin
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Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
"Immortelle randonnée -Compostelle malgré moi-" folio 2017 280 pages
A la question "pourquoi êtes-vous parti?" J.C. Rufin, bien embêté, aurait pu répondre "parce que", ou aussi "le besoin de marcher", ou...
"Comment expliquer, à ceux qui ne l'ont pas vécu, que le chemin a pour effet sinon pour vertu de faire oublier les raisons qui ont amené à s'y engager".
"Il (le Chemin) s'impose, il vous saisit, vous violente et vous façonne (...) La plupart des pèlerins sont d'ailleurs convaincus qu'ils n'ont rien décidé par eux-mêmes, mais que les choses se sont imposées à eux. (...) On est parti, voilà tout".
Avoir mille raisons ou ne pas en avoir, quelle importance finalement. L'initiative est aussi simple que de pousser une porte derrière laquelle on ne sait pas ce qu'on va trouver; une fois ouverte, on avance, c'est tout. L'aventure est d'abord personnelle, de toute façon; c'est se retrouver avec soi-même. Il n'y a pas de meilleure méthode d'introspection que la marche. Surtout que, comme il l'explique à la fin, il n'était nullement question d'écrire un livre sur cette expérience au moment il il a conçu le projet. L'idée du livre lui a été suggérée par des amis quelques temps plus tard. Le Chemin était donc une initiative complètement désintéressée. Il fallait le souligner.
J'ai découvert le pèlerinage de Compostelle; avec ses dessous marketing, les combines peu glorieuses de "tricheurs" sans scrupules et les souffrances quotidiennes de marcheurs obstinés. Mais ce qui rehausse l'attrait de ce périple, c'est bien sûr les rencontres de personnages pittoresques et les situations inattendues qui ne manquent pas d'émailler le récit. Parce que j'aime bien cette idée, que tout en marchant, un auteur nous donne à découvrir, l'Histoire, un pays et les gens qui l'habitent. Et puis et constate que l'auteur, tout académicien qu'il est, n'a pas eu peur de se mettre "à nu", ou disons de dévoiler un peu de son caractère, de ses entêtements capricieux, dans la sueur et la souffrance; ce qui le rend proche de son lecteur.
Me voilà donc réconcilié avec J.C. Rufin!
Note: 4/5
A la question "pourquoi êtes-vous parti?" J.C. Rufin, bien embêté, aurait pu répondre "parce que", ou aussi "le besoin de marcher", ou...
"Comment expliquer, à ceux qui ne l'ont pas vécu, que le chemin a pour effet sinon pour vertu de faire oublier les raisons qui ont amené à s'y engager".
"Il (le Chemin) s'impose, il vous saisit, vous violente et vous façonne (...) La plupart des pèlerins sont d'ailleurs convaincus qu'ils n'ont rien décidé par eux-mêmes, mais que les choses se sont imposées à eux. (...) On est parti, voilà tout".
Avoir mille raisons ou ne pas en avoir, quelle importance finalement. L'initiative est aussi simple que de pousser une porte derrière laquelle on ne sait pas ce qu'on va trouver; une fois ouverte, on avance, c'est tout. L'aventure est d'abord personnelle, de toute façon; c'est se retrouver avec soi-même. Il n'y a pas de meilleure méthode d'introspection que la marche. Surtout que, comme il l'explique à la fin, il n'était nullement question d'écrire un livre sur cette expérience au moment il il a conçu le projet. L'idée du livre lui a été suggérée par des amis quelques temps plus tard. Le Chemin était donc une initiative complètement désintéressée. Il fallait le souligner.
J'ai découvert le pèlerinage de Compostelle; avec ses dessous marketing, les combines peu glorieuses de "tricheurs" sans scrupules et les souffrances quotidiennes de marcheurs obstinés. Mais ce qui rehausse l'attrait de ce périple, c'est bien sûr les rencontres de personnages pittoresques et les situations inattendues qui ne manquent pas d'émailler le récit. Parce que j'aime bien cette idée, que tout en marchant, un auteur nous donne à découvrir, l'Histoire, un pays et les gens qui l'habitent. Et puis et constate que l'auteur, tout académicien qu'il est, n'a pas eu peur de se mettre "à nu", ou disons de dévoiler un peu de son caractère, de ses entêtements capricieux, dans la sueur et la souffrance; ce qui le rend proche de son lecteur.
Me voilà donc réconcilié avec J.C. Rufin!
Note: 4/5
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Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Le tour du monde du roi Zibeline
J.C.Rufin a un grand talent de conteur qui n'est plus à démontrer. Basé sur la véritable histoire d'Auguste Benjowski, il nous propose un roman d'aventures, de voyages, d'expéditions improbables pour l'époque.
A travers le récit à deux voix que font Auguste et son épouse Aphanasie à Benjamin Franklin pour lui demander son aide, l'auteur nous plonge dans l'univers des grands explorateurs et aventuriers du XVIIIème siècle.
Auguste Benjowski est un jeune noble d'Europe centrale devenu très jeune officier de l'armée. Fait prisonnier il séjourne au Kamtchatka où il rencontre Aphanasie, un personnage hors du commun pour l'époque, aventurière dans l'âme et prête à aider l'évasion d'Auguste et à suivre son amoureux dans des conditions périlleuses jusqu'à des contrées inconnues.
L'aspect romanesque du récit, rapporté par Aphanasie, permet de faire une pause entre deux récits d'expéditions et son approche non colonialiste, mal perçu des autorités au XVIIIème siècle soulève la question bien complexe de l'ingérence.
Un roman d'aventures, d'amour aussi au rythme soutenu servi par une très belle plume.
Ma note 4/5
J.C.Rufin a un grand talent de conteur qui n'est plus à démontrer. Basé sur la véritable histoire d'Auguste Benjowski, il nous propose un roman d'aventures, de voyages, d'expéditions improbables pour l'époque.
A travers le récit à deux voix que font Auguste et son épouse Aphanasie à Benjamin Franklin pour lui demander son aide, l'auteur nous plonge dans l'univers des grands explorateurs et aventuriers du XVIIIème siècle.
Auguste Benjowski est un jeune noble d'Europe centrale devenu très jeune officier de l'armée. Fait prisonnier il séjourne au Kamtchatka où il rencontre Aphanasie, un personnage hors du commun pour l'époque, aventurière dans l'âme et prête à aider l'évasion d'Auguste et à suivre son amoureux dans des conditions périlleuses jusqu'à des contrées inconnues.
L'aspect romanesque du récit, rapporté par Aphanasie, permet de faire une pause entre deux récits d'expéditions et son approche non colonialiste, mal perçu des autorités au XVIIIème siècle soulève la question bien complexe de l'ingérence.
Un roman d'aventures, d'amour aussi au rythme soutenu servi par une très belle plume.
Ma note 4/5
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
"Le grand coeur" Folio 2013 575 pages
Jacques Coeur: un personnage de l'Histoire de France qui demeurait pour moi un parfait inconnu. Je le rattachais à Charles VII et à la Guerre de Cent ans, le reste étant très flou, noyé dans la période tumultueuse de la fin du Moyen-Age.
En quelques mots: Jacques Coeur naît à Bourges en 1400, sont père est un modeste pelletier qui fournit en fourrure de prix les princes et les ducs. Depuis son enfance, Jacques est donc confronté à la haute société. Son mariage avec la fille du Prévôt Leodepart lui ouvre des portes, mais impliqué dans une histoire de falsification de monnaie, il doit fuir le pays et s'exile quelques temps en Orient. Il y découvre un monde propice au commerce. Revenu en France, il est chargé par le roi Charles VII de réorganiser les caisses du royaume: chasser l'anglais de France demande des fonds! Jacques Coeur met en place un système commercial (avec flottille maritime, comptoirs relais, émissaires commerciaux, etc...) avec l'Orient et les pays limitrophes de la France. Ses réseaux fonctionnent à merveille. Il s'enrichit plus que jamais il n'aurait imaginé; rachète des châteaux, des propriétés et devient le principal créancier non seulement de toute une partie de l'aristocratie française, mais aussi du roi en personne! Charles VII peut ainsi compter sur des finances importantes pour doter son armée de moyens efficaces et modernes et faire enfin plier l'envahisseur anglais.
C'est alors que Jacques Coeur devient le confident d'Agnès Sorel, la favorite du roi. C'en est trop. Trop de puissance, trop de réussite, trop de richesse. Il tombe en disgrâce et est emprisonné par ordre du roi; son empire commercial s'effondre, ses biens sont confisqués. Il s'évade et trouve refuge sur une île grecque. Il y mourra.
C'est un portrait absolument captivant qu'en fait J.C Rufin, à la croisée du roman historique et de la biographie. Dans la postface, il explique avoir "respecté les faits lorsqu'ils étaient connus", il ne lui restait qu' "à faire vivre les personnages et écrire leur rôle"... Et il est vrai qu'à la lecture, on ressent totalement ce mélange de réalité historique et de récit d'aventure. Parce que -si on s'en tient à l'auteur-, Jacques Coeur a eu un destin peu commun, fait de voyages, de découvertes, de réussite, d'amours, de périls... Il a côtoyé quelques uns des plus hauts dignitaires du monde connu à l'époque, a complètement changé la donne des relations entre l'Orient et l'Occident, a amassé une fortune qui a permis au Roi de France de mettre fin à une guerre qui durait depuis une centaine d'année. Voilà donc là des matériaux inépuisables et variés pour fournir une lecture pleine d'attraits, où l'épique n'est jamais très loin, comme la passion et les sentiments d'ailleurs, le tout enrubanné dans une écriture élégante qui ne lasse pas.
J'ai donc été largement conquis par ce livre. D'autant plus qu'il nous fait baigner dans un Moyen-Age qu'on a souvent peine à imaginer, parce que lointain, flou, mystérieux. Ici, Rufin propose un tableau crédible de cette période, du contexte historique, et d'un personnage hors du commun qu'on a aucune peine à trouver attachant.
Note: 4.5/5
Jacques Coeur: un personnage de l'Histoire de France qui demeurait pour moi un parfait inconnu. Je le rattachais à Charles VII et à la Guerre de Cent ans, le reste étant très flou, noyé dans la période tumultueuse de la fin du Moyen-Age.
En quelques mots: Jacques Coeur naît à Bourges en 1400, sont père est un modeste pelletier qui fournit en fourrure de prix les princes et les ducs. Depuis son enfance, Jacques est donc confronté à la haute société. Son mariage avec la fille du Prévôt Leodepart lui ouvre des portes, mais impliqué dans une histoire de falsification de monnaie, il doit fuir le pays et s'exile quelques temps en Orient. Il y découvre un monde propice au commerce. Revenu en France, il est chargé par le roi Charles VII de réorganiser les caisses du royaume: chasser l'anglais de France demande des fonds! Jacques Coeur met en place un système commercial (avec flottille maritime, comptoirs relais, émissaires commerciaux, etc...) avec l'Orient et les pays limitrophes de la France. Ses réseaux fonctionnent à merveille. Il s'enrichit plus que jamais il n'aurait imaginé; rachète des châteaux, des propriétés et devient le principal créancier non seulement de toute une partie de l'aristocratie française, mais aussi du roi en personne! Charles VII peut ainsi compter sur des finances importantes pour doter son armée de moyens efficaces et modernes et faire enfin plier l'envahisseur anglais.
C'est alors que Jacques Coeur devient le confident d'Agnès Sorel, la favorite du roi. C'en est trop. Trop de puissance, trop de réussite, trop de richesse. Il tombe en disgrâce et est emprisonné par ordre du roi; son empire commercial s'effondre, ses biens sont confisqués. Il s'évade et trouve refuge sur une île grecque. Il y mourra.
C'est un portrait absolument captivant qu'en fait J.C Rufin, à la croisée du roman historique et de la biographie. Dans la postface, il explique avoir "respecté les faits lorsqu'ils étaient connus", il ne lui restait qu' "à faire vivre les personnages et écrire leur rôle"... Et il est vrai qu'à la lecture, on ressent totalement ce mélange de réalité historique et de récit d'aventure. Parce que -si on s'en tient à l'auteur-, Jacques Coeur a eu un destin peu commun, fait de voyages, de découvertes, de réussite, d'amours, de périls... Il a côtoyé quelques uns des plus hauts dignitaires du monde connu à l'époque, a complètement changé la donne des relations entre l'Orient et l'Occident, a amassé une fortune qui a permis au Roi de France de mettre fin à une guerre qui durait depuis une centaine d'année. Voilà donc là des matériaux inépuisables et variés pour fournir une lecture pleine d'attraits, où l'épique n'est jamais très loin, comme la passion et les sentiments d'ailleurs, le tout enrubanné dans une écriture élégante qui ne lasse pas.
J'ai donc été largement conquis par ce livre. D'autant plus qu'il nous fait baigner dans un Moyen-Age qu'on a souvent peine à imaginer, parce que lointain, flou, mystérieux. Ici, Rufin propose un tableau crédible de cette période, du contexte historique, et d'un personnage hors du commun qu'on a aucune peine à trouver attachant.
Note: 4.5/5
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Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Rufin J.C.
Les sept mariages d’Edgar et Lutmilla
Galimard février 2019
ISBN 978 2 07 274313 9
374 pages
Quatrième de couverture
Sept fois ils se sont dit oui. Dans des consulats obscurs, des mairies de quartier, des grandes cathédrales ou des chapelles du bout du monde. Tantôt pieds nus, tantôt en grand équipage. Il leur est même arrivé d’oublier les alliances. Sept fois, ils se sont engagés. Et six fois, l’éloignement, la séparation, le divorce…
Edgar et Ludmilla... Le mariage sans fin d’un aventurier charmeur, un brin escroc, et d’une exilée un peu "perchée", devenue une sublime cantatrice acclamée sur toutes les scènes d’opéra du monde. Pour eux, c’était en somme : "ni avec toi, ni sans toi". À cause de cette impossibilité, ils ont inventé une autre manière de s’aimer.
Pour tenter de percer leur mystère, je les ai suivis partout, de Russie jusqu’en Amérique, du Maroc à l’Afrique du Sud. J’ai consulté les archives et reconstitué les étapes de leur vie pendant un demi-siècle palpitant, de l’après-guerre jusqu’aux années 2000. Surtout, je suis le seul à avoir recueilli leurs confidences, au point de savoir à peu près tout sur eux.
Parfois, je me demande même s’ils existeraient sans moi.» J.C.Rufin
Mon avis
Ce roman m’a fait penser à un conte d’amour et de passion, l’auteur par la voix du narrateur nous relate le cheminement de ce couple terrible lors de l’époque des Trente Glorieuses ou l’on découvre l’ambiance de cette époque, on y trouve des personnages célèbres, entre autres Bernard Tappie et la Callas. J.C.Rufin avec une extrême simplicité nous dévoile qu’il est le gendre du couple, ayant épousé Ingrid leur fille (ceci dans le roman) mes recherches n’ont abouti sur rien d’autre. Dans ce roman ce sont deux récits ou l’ont suit les vies d’Edgar et Ludmilla, on ressent tout de même le récit autobiographique, découvrant des personnages touchants et singuliers, mais comme l’avoue l’auteur, raconter l’histoire d’Edgard et Ludmilla, c’est d’abord la faire comprendre et accepter, cependant ils permettent de préserver son intimité mais aussi celle de l’autre. Mais ils font bien plus : ils apportent au récit leur couleur singulière et leur force propre. Et encore il déclare : Je n’aurais pas eu le courage de briser cette convention en racontant directement ma propre histoire, l’aveu, chez moi, prend toujours le masque de la fiction. Il faut dire que nos deux héros démarrent de rien, ils connaîtront une carrière brillante et médiatisée avant de subir de nombreux revers et une remise en cause profonde, car chaque divorce est une nouvelle épreuve pour leur amour, cependant pourquoi ont-ils divorcé autant de fois ? Et bien on l’apprend en cours de lecture, ce qui est certain, c’est que je me suis bien amusée et jamais je ne me suis ennuyée car ce roman est un vrai tourbillon ou se mélange tendresse, sincérité, humanité et humilité ainsi que les contraintes et les difficultés dont l’amour dans le couple sera construit et renforcé par chaque épreuve, car on comprend qu’ils sont viscéralement attachés l’un pour l’autre pour toujours. J’ai ressenti beaucoup d’émotion lors du dernier mariage à la fin de ce très beau roman écrit avec tendresse et indulgence par J.P.Rufin car faut-il dire qu’aucun de ses romans ne m’a jamais déçue et celui-çi en particulier, sera cette fois encore un gros coup de coeur. 5/5
Les sept mariages d’Edgar et Lutmilla
Galimard février 2019
ISBN 978 2 07 274313 9
374 pages
Quatrième de couverture
Sept fois ils se sont dit oui. Dans des consulats obscurs, des mairies de quartier, des grandes cathédrales ou des chapelles du bout du monde. Tantôt pieds nus, tantôt en grand équipage. Il leur est même arrivé d’oublier les alliances. Sept fois, ils se sont engagés. Et six fois, l’éloignement, la séparation, le divorce…
Edgar et Ludmilla... Le mariage sans fin d’un aventurier charmeur, un brin escroc, et d’une exilée un peu "perchée", devenue une sublime cantatrice acclamée sur toutes les scènes d’opéra du monde. Pour eux, c’était en somme : "ni avec toi, ni sans toi". À cause de cette impossibilité, ils ont inventé une autre manière de s’aimer.
Pour tenter de percer leur mystère, je les ai suivis partout, de Russie jusqu’en Amérique, du Maroc à l’Afrique du Sud. J’ai consulté les archives et reconstitué les étapes de leur vie pendant un demi-siècle palpitant, de l’après-guerre jusqu’aux années 2000. Surtout, je suis le seul à avoir recueilli leurs confidences, au point de savoir à peu près tout sur eux.
Parfois, je me demande même s’ils existeraient sans moi.» J.C.Rufin
Mon avis
Ce roman m’a fait penser à un conte d’amour et de passion, l’auteur par la voix du narrateur nous relate le cheminement de ce couple terrible lors de l’époque des Trente Glorieuses ou l’on découvre l’ambiance de cette époque, on y trouve des personnages célèbres, entre autres Bernard Tappie et la Callas. J.C.Rufin avec une extrême simplicité nous dévoile qu’il est le gendre du couple, ayant épousé Ingrid leur fille (ceci dans le roman) mes recherches n’ont abouti sur rien d’autre. Dans ce roman ce sont deux récits ou l’ont suit les vies d’Edgar et Ludmilla, on ressent tout de même le récit autobiographique, découvrant des personnages touchants et singuliers, mais comme l’avoue l’auteur, raconter l’histoire d’Edgard et Ludmilla, c’est d’abord la faire comprendre et accepter, cependant ils permettent de préserver son intimité mais aussi celle de l’autre. Mais ils font bien plus : ils apportent au récit leur couleur singulière et leur force propre. Et encore il déclare : Je n’aurais pas eu le courage de briser cette convention en racontant directement ma propre histoire, l’aveu, chez moi, prend toujours le masque de la fiction. Il faut dire que nos deux héros démarrent de rien, ils connaîtront une carrière brillante et médiatisée avant de subir de nombreux revers et une remise en cause profonde, car chaque divorce est une nouvelle épreuve pour leur amour, cependant pourquoi ont-ils divorcé autant de fois ? Et bien on l’apprend en cours de lecture, ce qui est certain, c’est que je me suis bien amusée et jamais je ne me suis ennuyée car ce roman est un vrai tourbillon ou se mélange tendresse, sincérité, humanité et humilité ainsi que les contraintes et les difficultés dont l’amour dans le couple sera construit et renforcé par chaque épreuve, car on comprend qu’ils sont viscéralement attachés l’un pour l’autre pour toujours. J’ai ressenti beaucoup d’émotion lors du dernier mariage à la fin de ce très beau roman écrit avec tendresse et indulgence par J.P.Rufin car faut-il dire qu’aucun de ses romans ne m’a jamais déçue et celui-çi en particulier, sera cette fois encore un gros coup de coeur. 5/5
lalyre- Nombre de messages : 5793
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Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Les sept mariages d'Edgar et Ludmilla
Jean-Christophe Rufin
Quatrième de couverture
Sept fois ils se sont dit oui. Dans des consulats obscurs, des mairies de quartier, des grandes cathédrales ou des chapelles du bout du monde. Tantôt pieds nus, tantôt en grand équipage. Il leur est même arrivé d’oublier les alliances. Sept fois, ils se sont engagés. Et six fois, l’éloignement, la séparation, le divorce… Edgar et Ludmilla… Le mariage sans fin d’un aventurier charmeur, un brin escroc, et d’une exilée un peu » perchée « , devenue une sublime cantatrice acclamée sur toutes les scènes d’opéra du monde. Pour eux, c’était en somme : » ni avec toi, ni sans toi « . A cause de cette impossibilité, ils ont inventé une autre manière de s’aimer. Pour tenter de percer leur mystère, je les ai suivis partout, de Russie jusqu’en Amérique, du Maroc à l’Afrique du Sud. J’ai consulté les archives et reconstitué les étapes de leur vie pendant un demi-siècle palpitant, de l’après-guerre jusqu’aux années 2000. Surtout, je suis le seul à avoir recueilli leurs confidences, au point de savoir à peu près tout sur eux. Parfois, je me demande même s’ils existeraient sans moi.
Mon avis
Une très belle histoire d’amour! Un amour non conventionnel, compliqué, parfois en pointillé mais un amour qui dure à sa façon toute une vie.
Dès les premières pages , j’ai été embarqué dans l’histoire. En plein guerre froide, quatre amis vont traverser l’ URSS en voiture pour montrer au monde occidental la vie quotidienne dans le monde soviétique. C’est pendant ce voyage qu’Edgar et Ludmilla vont se rencontrer. Une rencontre totalement farfelue et improbable qui vaut franchement le détour. Sans avoir échangé un seul mot (de toute façon, ils ne parlent pas la même langue), ils vont tombés amoureux et ne pas cesser de se quitter et se retrouver pendant les cinquante années suivantes.
C’est leur gendre qui nous raconte leur histoire et on sent toute la tendresse qu’il éprouve à leur égard. Il nous fait aimer Edgar et Ludmilla même dans leurs pires moments. Car leur vie sera tout sauf lisse et tranquille. Le destin les amènera au sommet mais ne les préservera pas des revers de fortune. J’ai beaucoup aimé le personnage de Ludmilla, son passé en Ukraine, la façon dont elle s’est adaptée à la vie en France, sa découverte de sa passion pour la musique et ses difficultés à créer une relation avec sa fille. C’est un personnage très touchant, d’une volonté sans faille mais aussi d’une grande fragilité. Le personnage d’Edgar m’a plu lorsqu’il était jeune homme, moins lorsqu’il se lance dans des activités pas franchement catholiques. Mais son amour pour Ludmilla est sincère bien que parfois maladroit.
Le livre est très bien écrit et se présente comme une biographie. L’auteur nous parle des recherches qu’il a faites, des personnes qu’il a rencontrées et interrogées pour reconstruire l’histoire d’Edgar et Ludmilla. Ça rend les personnages très vivants, très réels comme s’ils avaient vraiment existé.
Bref, j’ai passé un excellent moment en compagnie d’Edgar et Ludmilla et j’ai particulièrement aimé la fin qui clôt parfaitement leur belle et si romanesque histoire d’amour.
4,5/5
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Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
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Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
On me l'a offert récemment; je vais le rapporter lors de mon prochain voyage.
Awara- Nombre de messages : 7131
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Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Il était passé dans la grande librairie je ne l'avais pas noté mais en lisant ton avis Lyreek il donne envie
_________________
La Terre - Zola
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Ça fait un moment que j'entends parler de ce livre, je le note.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
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Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
LE COLLIER ROUGE
Jean Christophe RUFINFolio 162 Pages
Résumé : (4° de couverture)
Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte.
Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère.
Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes.
Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame...
Plein de poésie et de vie, ce court récit, d'une fulgurante simplicité, est aussi un grand roman sur la fidélité.
Être loyal à ses amis, se battre pour ceux qu'on aime, est une qualité que nous partageons avec les bêtes. Le propre de l'être humain n'est-il pas d'aller au-delà et de pouvoir aussi reconnaître le frère en celui qui vous combat?
Mon avis
Jean-Christophe Rufin fait parti de ces auteurs dont je me suis éloigné. Pourquoi ? Moi-même je ne le sais pas. Peut-être par lassitude ? Peut-être pour avoir abusé de son style à une certaine période ? Allez savoir… les relations littéraires, comme les relations humaines, sont si compliquées !!!
Mais d’en entendre et d’en lire régulièrement du bien, l’idée d’une sorte de réconciliation m’est apparue. « Le collier rouge » a porté de main et la demande d’une somme modique pour l’acquérir suffirent à mettre en pratique cette idée. Reste à savoir si cette même idée s’avéra bonne ou mauvaise ?
Bonne ou mauvaise, la réponse arrivera quand bon sera le moment, mais ma première impression fut d’avoir en main un autre J.C.R. Loin les gros pavés d’antan (Rouge Brésil, Sauver Ispahan, …) à la 4° de couverture ambitieuse. Non, un livre plutôt mince de taille et un résumé inspirant une histoire simple et mystérieuse.
Pour une fois commençons par la fin, où l’auteur nous informe, à la suite d’une conversation avec un de ses amis, je cite : « Cependant, de toutes les aventures qu’il me racontait pendant ces jours oisifs, je n’en ai retenu qu’une seule. C’était une anecdote simple et très courte mais j’ai tout de suite senti qu’elle constituait un de ces petits cristaux de vie rares, à partir desquels il est possible de construire un édifice romanesque.
Cette histoire était celle de son grand-père. Revenu en héros de la guerre de 14, décoré de la Légion d’honneur, il avait commis un jour de boisson un acte inouï pour l’époque, une transgression qui lui avait valu d’être arrêté et jugé… »
A partir de cet événement, que je qualifierai de spectaculaire et provocateur sans en dire bien évidemment plus (Et Dieu sait si ce n'est pas l'envi qui me manque), J.C.R va construire son œuvre politique et idéologique autour de la guerre 14/18 de manière romanesque (l’amour en fond de décor ne manquera pas de prendre le devant de la scène).
Bien construit et bien étayé, ce roman est tout simplement efficace et ne fait pas objet à la lecture « intermédiaire » que je pensais entamer !!
A Bientôt Monsieur Rufin, j'ai surement manqué tant de bons épisodes !!
Ma note 4 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3495
Age : 61
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Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Sept histoires qui reviennent de loin
Certaines et certains d'entre vous savent que je suis fan de J.C.Rufin, mais je ne connaissais pas ce recueil de nouvelles (le seul qu'il ait écrit apparemment). C'est donc le nouvelliste que j'ai découvert à travers ces sept courts récits.
Sept nouvelles qui nous font voyager géographiquement et temporellement. Sept personnages principaux, très différents les uns des autres. La nostalgie du passé, l'espoir d'un lendemain meilleur sont les thèmes centraux. Les histoires sont émouvantes ou drôles mais à chaque fois, l'auteur arrive à nous dresser un portrait précis, ciselé du personnage. En quelques pages, nous le connaissons comme si nous le suivions depuis des centaines de pages.
Je ne suis par forcément très fan des nouvelles, car j'aime m'imprégner de l'histoire, j'aime faire un petit bout de chemin avec les protagonistes. Mais là, j'avoue que ce style ne m'a pas du tout gêné et que je ne suis jamais restée sur ma faim.
Le style de l'auteur est toujours au rendez-vous: une belle écriture fluide, des mots qui tombent juste.
Une bien belle lecture. Ma note 5/5
Certaines et certains d'entre vous savent que je suis fan de J.C.Rufin, mais je ne connaissais pas ce recueil de nouvelles (le seul qu'il ait écrit apparemment). C'est donc le nouvelliste que j'ai découvert à travers ces sept courts récits.
Sept nouvelles qui nous font voyager géographiquement et temporellement. Sept personnages principaux, très différents les uns des autres. La nostalgie du passé, l'espoir d'un lendemain meilleur sont les thèmes centraux. Les histoires sont émouvantes ou drôles mais à chaque fois, l'auteur arrive à nous dresser un portrait précis, ciselé du personnage. En quelques pages, nous le connaissons comme si nous le suivions depuis des centaines de pages.
Je ne suis par forcément très fan des nouvelles, car j'aime m'imprégner de l'histoire, j'aime faire un petit bout de chemin avec les protagonistes. Mais là, j'avoue que ce style ne m'a pas du tout gêné et que je ne suis jamais restée sur ma faim.
Le style de l'auteur est toujours au rendez-vous: une belle écriture fluide, des mots qui tombent juste.
Une bien belle lecture. Ma note 5/5
Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Il,me semble que je l’ai dans ma PAL s’il y est, je vais le remonter !
Chantal- Nombre de messages : 3220
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Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Ruffin Jean-Christophe
Les trois femmes du consul
lGallimard 8 avril 2021
270 pages
Quatrième de couverture
A Maputo, capitale du Mozambique, aucun client n'ose s'aventurer à l'hôtel dos Camaroes. Le patron est un vieux Français odieux, connu pour son goût du whisky. Quand il est retrouvé mort dans sa piscine, la police soupçonne arbitrairement une des trois femmes qui gravitaient autour de lui. Aurel Timescu, consul à l'ambassade de France, décide de s'en mêler. Calamiteux diplomate, il se révèle un redoutable enquêteur lorsqu'il pressent une injustice. Il va plonger dans le climat trouble de ces passions africaines. Et nous faire découvrir un des grands drames écologiques de la planète...
Mon avis
Et quand Aurel s’en mêle, il sait parfaitement endormir son monde, sans rie faire, jusqu’au moment ou un nouvel évènement le motive subitement. Etant très sensible au charme féminin, il va s’intéresser de près à trois femmes qui furent proches de la victime. Françoise qui fut mariée avec la victime, revient de France pour réclamer sa part d’héritage, il semblerait qu’elle soit coupable du meurtre puisque là voilà emprisonnée, mais Aurel a le coeur sur la main et qu’il ne supporte pas l’injustice c’est pour cela qu’il va s’intéresser aux deux autres femmes, Fatoumatta la seconde femme du défunt puis Lucrécia âgée de 19 ans qui vivait avec lui. Aurel toujours modeste et efficace, enquête alors qu’il n’est pas policier mais sait faire endormir la vigilance du Consul, Didier Mortereau. Que dire de plus de roman policier sans policier, j’ai l’impression que J-C Ruffin écrit ce genre de roman entre les grands titres qui paraissent irrégulièrement mais qui sont d’une tout autre qualité, bref je n’ai pas très apprécié cette lecture….3,5/5
Les trois femmes du consul
lGallimard 8 avril 2021
270 pages
Quatrième de couverture
A Maputo, capitale du Mozambique, aucun client n'ose s'aventurer à l'hôtel dos Camaroes. Le patron est un vieux Français odieux, connu pour son goût du whisky. Quand il est retrouvé mort dans sa piscine, la police soupçonne arbitrairement une des trois femmes qui gravitaient autour de lui. Aurel Timescu, consul à l'ambassade de France, décide de s'en mêler. Calamiteux diplomate, il se révèle un redoutable enquêteur lorsqu'il pressent une injustice. Il va plonger dans le climat trouble de ces passions africaines. Et nous faire découvrir un des grands drames écologiques de la planète...
Mon avis
Et quand Aurel s’en mêle, il sait parfaitement endormir son monde, sans rie faire, jusqu’au moment ou un nouvel évènement le motive subitement. Etant très sensible au charme féminin, il va s’intéresser de près à trois femmes qui furent proches de la victime. Françoise qui fut mariée avec la victime, revient de France pour réclamer sa part d’héritage, il semblerait qu’elle soit coupable du meurtre puisque là voilà emprisonnée, mais Aurel a le coeur sur la main et qu’il ne supporte pas l’injustice c’est pour cela qu’il va s’intéresser aux deux autres femmes, Fatoumatta la seconde femme du défunt puis Lucrécia âgée de 19 ans qui vivait avec lui. Aurel toujours modeste et efficace, enquête alors qu’il n’est pas policier mais sait faire endormir la vigilance du Consul, Didier Mortereau. Que dire de plus de roman policier sans policier, j’ai l’impression que J-C Ruffin écrit ce genre de roman entre les grands titres qui paraissent irrégulièrement mais qui sont d’une tout autre qualité, bref je n’ai pas très apprécié cette lecture….3,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5793
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Re: Jean-Christophe RUFIN (France)
Rufin Immortelle Randonnée
Ce n’est pas un roman qu’a écrit Rufin il nous raconte la son chemin de St Jacques de Compostelle trouve ce livre plein d’anecdotes parfois assez drôles je ne connnaissais pas le fameux crédential tamponné à chaque étape et qui atteste que le pèlerin a au moins fait 100 km . Certains sont à vélo, d’autres le font par petits bouts...chaque chemin est différent
J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’humilité et de spiritualité Rufin a quitté l’habit d’ambassadeur pour se fondre dans la foule des pélerins à pied la barbe hirsute et les vêtements sales et puants de Enfin l’auteur décrit de très beaux paysages mais aussi pas mal de bitume je pensais que cette randonnée était plus dans la nature
4/5
Ce n’est pas un roman qu’a écrit Rufin il nous raconte la son chemin de St Jacques de Compostelle trouve ce livre plein d’anecdotes parfois assez drôles je ne connnaissais pas le fameux crédential tamponné à chaque étape et qui atteste que le pèlerin a au moins fait 100 km . Certains sont à vélo, d’autres le font par petits bouts...chaque chemin est différent
J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’humilité et de spiritualité Rufin a quitté l’habit d’ambassadeur pour se fondre dans la foule des pélerins à pied la barbe hirsute et les vêtements sales et puants de Enfin l’auteur décrit de très beaux paysages mais aussi pas mal de bitume je pensais que cette randonnée était plus dans la nature
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La Terre - Zola
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