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James Lee BURKE (Etats-Unis)

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Message  gallo Ven 5 Déc 2008 - 10:28

De : Claudeg061 (Message d'origine) Envoyé : 08/07/2003 10:06

Ca y est j'ai terminé mon cinquième James Lee Burke.
Et c'est vraiment celui que j'ai le mieux aimé: Une saison pour la peur.

La série des Dave Robicheaux se déroule en Louisiane, dans les bayoux du pays cajun. Ancien du Vietnam, Robicheaux est un flic alcoolique qui tente de sortir de l'ornière grâce aux AA. Profondément ancré dans ses problèmes, vivant des cauchemars les yeux ouverts, Robicheaux connait la peur et la haine. Nous sommes loin des Agatha Christie où tout est logique et minutieusement calculé afin de mener le lecteur vers le dénouement. Burke aime a promener son lecteur dans les superbes paysages de la région de La Nouvelle-Orléans, il flâne et nous fait partager son amour de son pays. Même les enquêtes se déroulent la paille au coin de la bouche, le regard perdu dans les cumulus et les fesses serrées. Nous suivons Robicheaux empêtré dans ses fantômes et effrayé par chaque nuit et par toutes les ombres qui peuplent le monde. Et ce n'est pas l'arrivée dans sa vie de la petite Alafair et de Bootsie (son amour d'adolescent) qui rassure cet homme inquiet et tourmenté. Humphrey Boggart avait un chapeau et un manteau, Dave Robicheaux est nu comme un ver
Je vous conseille de lire les livre dans l'ordre chronologique, l'auteur fait des références (bien que cela ne gène pas la lecture des différents titres):
La pluie de néon,
Prisonniers du ciel,
Black Cherry Blues,
Une saison pour la peur et
une tache sur l'éternité
Ils ont tous été publié aux éditions Rivages/noir


De : nirvana1050 Envoyé : 17/11/2004 19:16
La rose du Cimarron
James Lee Burke revient avec une nouvelle série mettant cette fois-ci en scène, un avocat, Billy Bob Holland.
Ce n'est pas tant pour l'intrigue que l'on accroche au roman de James Lee Burke, mais pour la qualité du climat si noir qu'il sait instaurer, pour la densité de ses personnages, aux motivations complexes, pour la frontière si légère qu'il établit entre le passé et le présent, le rêve et la réalité. Ici, les hommes parlent aux fantômes de leurs amis morts, toujours là pour donner un bon conseil. Ici, il n'y a pas que des bons et des méchants, il y a aussi des héros fatigués.
L'intrigue, comme je le disais est simple: Billy Bob Holland, vient d'une lignée d'hommes violents; son père et son grand-père, décédés, le hantent toujours. Quand une jeune fille est violée puis assassinée , tout semble accuser son petit ami, présent sur les lieux. Mais il s'agit du fils illégitime de Billy Bob, qui, convaincu de son innocence, aura fort à faire pour rétablir la justice dans cette petite ville où la corruption règne en maître.

J'ai bien aimé, mais j'ai eu parfois du mal à me retrouver dans la galerie des personnages, dont certains manquaient parfois de profondeur.
Ma note: 3,5/5


De : louisemyheart (Message d'origine) Envoyé : 01/11/2005 10:47

James Lee BURKE - LA ROSE DU CIMARRON

Billy bob holland est avocat dans une petite ville sauvage de l'ouest des Etats Unis et se trouve confronté à un meurtre de jeune fille dont le suspect n'est autre que son fils illégitime. Durant son enquête, il va devoir affronter son passé et remuer une ville qui croule sous la corruption.
Après Dave Robicheaux, personnage charismatique de Burke, voici un nouvel anti-héros miné par un passé de culpabilité et d'horreurs;situé dans un Ouest sauvage et primitif, ce roman nostalgique et violent nous parle d'une certaine Amérique qui n'a pas fini de chasser ses démons; c'est aussi un polar emprunt d'une grande tristesse et dont l'intrigue n'est qu'un prétexte à une redécouverte d'un grand auteur du Sud.

4/5


De : Claudeg061 Envoyé : 21/03/2006 16:03

La pluie de néon JL Burke Rivages/noir

Qu'est-ce qui fait qu'un auteur soit reconnu par le public et qu'un autre ne le soit pas? Souvent se sont des critiques plus ou moins bien intentionnées, un roman adapté par un cinéaste à succès ou alors un ton trop décallé qui se perd dans le silence.
JL Burke a ramé à contre courant pour s'imposer. Tour à tour professeur, ouvrier et foreur de puits de pétrole, l'écrivain originaire de Houston c'est lentement imposé comme un des auteurs majeurs de sa génération pour devenir selon certain et non des moindres (Michael Connolly en personne) le plus important auteur de polar des 20 dernières années. L'hommage appuyé cache mal le temps qu'il a fallut à cet écrivain pour être reconnu par ses pairs.
Il n'est pas homme a se complaire dans la description de crimes odieux comme certains, il ne veut pas donner de leçon sur une amérique puritaine... Il ne fait que décrire un Sud profond avec ses blancs et ses noirs, ses discriminations et ses haines, son histoire et ses souffrances.
Avec un style aiguisé qui cisèle des fleurs à chaque page, Burke nous emmène dans la Louisiane d'avant Katrina et d'avant les petits intellos européens qui s'ouvrirent sur le monde en étant étonné de voir un monde pauvre au pays de l'oncle Sam. Bien avant tous ces flash médiatiques, Burke nous parle d'une ville violente (la plus violente des USA) et de l'état le plus pauvre du grand pays. Il nous en parle avec bonté, avec tendresse mais jamais avec complaisance...
Un tout grand roman

5/5
Claude


De : Claudeg061 Envoyé : 17/04/2006 20:25

Prisonniers du ciel JL Burke rivages/noir

Dans ce second volume nous retrouvons Dave Robicheaux, l'ancien lieutenant de police de la Nouvelle-Orléans qui a rendu son insigne. Vivant dans un coin du bayou près de la ville de New-Iberia, Robichaux s'est marié et coule des jours heureux entre son affaire de location de bateaux de pêche et la maison que son père a construite de ses mains. Mais, alors qu'il pêche avec sa femme au large du golfe, un avion s'écrase dans la mer non loin. L'ancien lic sauvera un seul passager: une petite fille salvadorienne. Il ne le sait pas encore mais cette rencontre va faire basculer sa vie dans l'horreur et la mort et lui faire croiser la route d'un ancien tonton-macoute et de macs trempant dans le trafic de cam...
Un des meilleurs Burke, une plongée en hapnée dans l'enfer et surtout un boulversement dans la vie de Robicheaux.

Claude


De : Claudeg061 Envoyé : 04/06/2006 16:49
Voici la bibliographie complète à ce jour de James Lee Burke tirée de son site officiel:
PEGASUS DESCENDING (non traduit), The next Robicheaux, July, 2006!
Crusader's Cross (non traduit), July 2005, A Dave Robicheaux novel
In the Moon of Red Ponies (non traduit), June, 2004 Billy Bob Holland novel
LAST CAR TO ELYSIAN FIELDS (non traduit), (Robicheaux) Simon & Schuster Fall, 2003
White Doves at Morning (non traduit), Simon and Schuster (November 2002)
Jolie Blon's Bounce (Rivages/thriller), (Robicheaux) Simon & Schuster; June 2002
Bitterroot (non traduit), (Billy Bob Holland) Simon & Schuster 2001
Purple Cane Road (Rivages/trhriller), (Robicheaux) Random House Inc; 2000
Heartwood (Rivages/noir), (Billy Bob Holland) Doubleday, 1999
Sunset Limited (Rivages/noir), (Robicheaux) Doubleday, 1998
Cimarron Rose La rose de Cimarron (Rivages/noir), (Billy Bob Holland) Hyperion Press - 1997
Cadillac Jukebox (Rivages/noir), (Robicheaux) Hyperion, 1996
Burning Angel Le brasier de l'ange (Rivages/noir), (Robicheaux) Hyperion, 1995
Dixie City Jam Dixie city (Rivages/noir), (Robicheaux) Hyperion, 1994
In the Electric Mist with Confederate Dead Dans la brume eléctrique avec les morts confédérés Rivages/noir), (Robicheaux) Hyperion, 1993
A Stained White Radiance Une tache sur l'éternité (Rivages/noir), (Robicheaux) Hyperion, 1992
A Morning for Flamingos (Une saison pour la peur) (Rivages/noir), (Robicheaux) 1990
Black Cherry Blues (Rivages/noir), (Robicheaux) Little Brown, 1989
Heaven's Prisoners Prisonniers du ciel (Rivages/noir), (Robicheaux) Henry Holt, 1988
The Neon Rain La pluie de néon (Rivages/noir), (Ist in the Robicheaux series) Henry Holt & Company, 1987
The Lost Get Back Boogie Le boogie des rêves perdus (Rivages/noir), LSU Press, 1986
The Convict Le bagnard (Rivages/ecrits noirs), LSU Press 1985
Two for Texas (non traduit), Pocket Books; NY; 1982
Lay Down My Sword and Shield (non traduit), Thomas Y. Crowell & Co; NY; 1971
To The Bright and Shining Sun Vers une aube radieuse (Rivages/noir), Scribner's, 1970
Half of Paradise (non traduit), Houghton Mifflin Company, 1965.
Jim's first novel!


De : Claudeg061 Envoyé : 28/06/2006 13:20
Un tache sur l’éternité JL Burke. Rivages/noir

Dave Robicheaux connaît la famille Sonnier depuis toujours. Il est allé à l’école avec Weldon, a servi au Viêt-Nam avec Lyle et a même été l’amant de Drew. Aujourd’hui Weldon est marié et vit de ses puits de pétrole, Lyle est devenu prédicateur. Quant à Drew, elle a fondé une section d’Amnesty International et trompe sa solitude avec des amants de passage.

Un jour, la maison de Weldon est mise à sac par trois tueurs de la Mafia de La Nouvelle-Orléans et on retrouve Drew clouée par une main dans son arrière-cour. Dave a le sentiment que les Sonnier sont marqués par un passé maudit, mais il est déterminé à l’exorciser avant qu’il ne prenne l’avenir en otage.

Les romans de James Lee Burke ont une constance, c’est toujours une plongée dans le passé. C’est la mise en lumière que l’image que l’on garde de celui-ci est souvent fausse et tronquée par une mémoire qui gomme les angles, les couacs, où les blessures apparaissent comme des victoires. Robicheaux, son personnage principal, n’est pas uniquement un ancien alcoolique (comme l’auteur) c’est, surtout, un de ses hommes qui aiment à travestir sa mémoire. Et même s’il a souvent des bitures blanches, il veut en permanence retrouver une partie de ce temps, d’avant qu’il ne détruise son existence dans des bars louches. Hélas pour lui tout cela n’existe plus et le présent vient le lui rappeler à chaque nouveaux tournants. Très souvent aussi, le passé resurgit une grimace à la bouche, avec un odeur de fiente et de pourriture car le passé du Sud des USA est un passé marqué par l’infamie et le mensonge. Il ne reste souvent à Robicheaux que son épouse et sa petite fille et une nature en pleine déliquescence, engloutie par la main de l’homme mais qui garde à tout jamais ses effluves sereines. Ce roman est un roman de la vérité, celle qui se cache même dans les pires tourments. C’est aussi un cri de pardon qui souvent résonne contre les falaises d’une carrière laissée à l’abandon. Un grand roman humain.

Claude


De : Claudeg061 Envoyé : 05/09/2006 11:34
Dans la brume électrique avec les morts confédérés JL Burke Rivages/noir

Une équipe de cinéma s’est installée à New Iberia pour y tourner un film épique sur la guerre de Sécession, avec la star hollywoodienne Elrod Sykes. Arrêté par Dave Robcheaux pour conduite en état d’ivresse, l’acteur affirme au policier qu’il a vu, pendant le tournage d’une scène dans un marais, le corps momifié d’un noir enchaîné. Dave est tenté de croire à ce récit invraisemblable car trente-cinq ans plus tôt, il a été le témoin impuissant de l’assassinat d’un homme de couleur par deux blancs. Le corps n’avait jamais été retrouvé. Le shérif se moque bien d’un crime vieux de trente-cinq ans, mais lorsque Dave se retrouve devant le squelette de la victime, il comprend que le souvenir de ce meurtre n’a cessé de le hanter… En fait il comprend peu à peu que la guerre de Sécession ne s’est jamais arrêtée et que la bataille de New Iberia continue, avec une rare violence.

Burke est un des ces grands auteurs américains qui n’a pas peur de questionner le passé trouble de sa nation et de retourner le couteau dans la plaie. C’est un de ces grands hommes de lettres qui, sans tambour ni trompette, œuvre afin que la conscience blanche ne sombre pas dans une paralysée de la mémoire. Jamais pour lui on ne pourra oublier que le blanc c’est toujours comporté comme une brute par rapport au gens de couleurs, que l’esclavage était une mauvaise cause a défendre et qu’elle le fut le plus généralement par des hommes épris de justice et d’honneur. Il site JB Hood, R Lee, Stonewall Jackson… James Lee Burke est un auteur sudiste qui parle de ce qu’il connaît le mieux, la difficulté de vivre avec un passé lourd tout en construisant le futur en espérant qu’un jour le fossé ne sera plus aussi profond. Il aimerait que jamais il n’y eut de parois en bois qui séparaient les blancs des noirs dans les juke joint (les bars où se produisaient les bluesmen noirs) qu’il fréquentait quand il était jeune et qui empêchaient le blanc qu’il était de voir un groupe de blues ou de jazz jouer sur scène parce qu’il y avait la ségrégation… C’est de cela dont Burke parle et est le témoin : la culpabilité des blancs qui arrivent mal à offrir plus que des mots…

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Message  gallo Ven 5 Déc 2008 - 10:35



De : zeta-b Envoyé : 10/09/2006 20:33
Dixie City de James Lee Burke - 3,8/5

Une aventure de Dave Robicheaux dont avait parlé Claude et Yvon. Série noire que je ne connais pas et que j’avais envie de découvrir.

Je le dis tout de go j’ai aimé

Chimère m’avait amusé quand elle avait dit qu’elle en avait marre des histoires de templiers et de complot nazi. C’était bien observé, il est vrai que beaucoup d’auteurs puisent un peu facilement leurs intrigues dans ce vivier
Bon là il s’agit de Nazi…. Mais c’est bien fait.

Je préfère ne pas raconter l’intrigue mais je peux dire qu’il y a un méchant redoutable, le petit monde qui gravite autour de Robicheaux, qui doit être de tous les épisodes mais que moi je découvrais, permet au lecteur de s’attacher aux personnages livres après livres.

J’achèterai les autres parce que j’aime bien découvrir un nouvel auteur de policier.

J’ai remarqué par contre quelques phrases interminables un peu mal foutues mais peut-être est-ce la traduction.

A l’occasion j’aimerai que les amateurs déclarés de cet auteur me dise pourquoi ils semblent préférer les livres de cet auteur à ceux de Connelly, je trouve qu’ils laissent une même impression, que leurs héros sont frères et qu’ils sont également bons.


De : Claudeg061 Envoyé : 11/09/2006 03:30
Bonjour Zeta,

En effet Bosch et Robicheaux paraissent être frères. Ce qu’ils sont en vérité. Michael Connelly n’ayant jamais caché son admiration pour James Lee Burke. Dans Le dernier coyotte il fera lire Le pluie de néon à un de ces personnages. Il y a peu, il dira de l’auteur texan (Burke s’il a longtemps vécu en Louisiane est né à Houston) comme étant le romancier " noir " le plus important de ces 20 dernières années.

Cependant là où Connelly s’attache presque uniquement a faire vivre et a décrire ses enquêtes, Burke lui est plus un peintre de sa société. C’est bien la vie de cette Louisiane du Sud, profondément ancrée dans on passé esclavagiste et de compromission à tous les étages avec la pègre (on le voix encore avec la reconstruction après Katerina ; les grosses entreprises de travaux se déchirent les deniers publics, avec quelle magouilles !) qui est son personnage principal. Il veut être un témoin de ce qui fut et ne sera plus. Il le dit très bien dans La brume électrique avec les morts conféfdérés. Il y a, aussi, le style Burke, là où tu le trouves longuet, certains n’hésitent pas à le comparer à Faulkner ou Greene.

De plus aucun de ses romans ne m’a jamais déçu, même si je trouve que, par exemple Dixie city n’est pas son meilleur. Je lui préfère Cadillac juke box, Le brasier de l’ange ou encore Dans la brume électrique… et Prisonniers du ciel…

Claude


De : zeta-b Envoyé : 15/11/2006 11:55
James Lee BURKE: "Une saison pour la peur" - "Sunset limited" - "Purple cane road"

trois JLB à la suite, quand on aime on compte pas, et je n'ai pas été déçue. Plutôt même plus charmée que par "Dixie City" qui, en effet n'est pas son meilleur.
Pas besoin de vous résumer les intrigues ; il suffit, je pense, de vous dire que c'est du très bon polar américain, que les personnages ont une réelle existence, qu'ils sont complexes et attachants, que les intrigues se tiennent et qu'une fois commencés, on est bien accrochés.
Bien-sur comme Dave Robicheaux est un héros récurrent on sait qu'il ne risque pas de mourir malgré les dangers qu'il court à chaque nouveau épisode. Cela peut diminuer l'attrait pour certains, mais pour moi c'est rassurant (j'ai horreur de voir décéder les héros....)
Enfin c'est le genre de roman noir américain qui vous donne envie de traîner vos guettres sur les traces des personnages et (malgré Papy Bush) d'aller visiter cette amérique qui, quand le roman est bon, nous fait tant rêver.


De : Cocotte8017 Envoyé : 29/11/2006 02:49
James Lee BURKE : La pluie de néon
(Rivages, 1999, 377 pages)

Dave Robicheaux est un lieutenant ex-alcoolo qui a vécu la guerre du Vietnam. Lorsqu'il tentera de se mêler de l'enquête de la mort d'une jeune femme qu'il a découvert noyée dans le bayou, le cauchemar commence.

Encore un bon polar! Je ne me lasse pas du roman noir américain qui nous transporte et nous fait découvrir les dessous sombres d'un endroit, en l'occurence ici la Louisianne, où règne une violence qui fait peur. L'intrigue n'est pas classique, mais bien menée avec son lot de surprises. Le rythme est effréné et nous pousse à toujours lire, lire et lire. Un peu comme James Ellroy, l'auteur nous présente un personnage principal assez tordu et violent au passé qui ne cesse de le hanter. Un personnage très bien développé!

Ma note : 4,25/5


De : Claudeg061 Envoyé : 09/01/2007 18:56
Dixie city de James Lee Burke Rivages/noir

Les trafiquants de drogue de La Nouvelle-Orléans sont devenus la cible d’un tueur fou, et Batist, l’employé de Robicheaux, est accusé du dernier meurtre commis. Afin de payer sa caution, Dave, accepte de retrouver l’épave d’un sous-marin allemand coulé au large de New-Iberia dont il est shérif adjoint. La recherche de cette épave va faire renaître des haines anciennes, enfouies depuis un demi-siècle. Racisme, sadisme, antisémitisme, perversité, corruption politique et policière sont les contrepoints d’une quête-enquête complexe, brutale et rapide. Burke, que le LA Times salue comme " notre meilleur styliste contemporain ", nous fait plonger au cœur des ténèbres humaines, à l’image de Dave acharné à explorer les profondeurs de la " Grande salé " pour sauver son ami.

C'est étonnant comme les re-lecture peuvent faire évoluer votre jugement. J’ai lu que cette enquête de Dave Robicheaux était une enième enquête mettant en scène des nazis. Je pense que le lecteur qui a dit cela et moi n’avons pas lu le même roman. Ou plutôt que ce lecteur s’est focalisé sur l’enquête alors que le livre est bien plus de chose. Encore une fois, quand il s’agit de James Lee Burke nous avons à faire à un roman écrit comme une peinture japonaise, ou mieux comme une estampe de Hokusaï. Couleurs variées, composition parfaite, ambiance, atmosphère des paysages, détail de la peinture. Ce roman ne départ pas dans la série mais là où même dans une titre comme " Une tâche sur l’éternité " le soleil et la chaleur irradiait et emportait tout, ici c’est la pluie qui cherche à laver les pavés de Dixie city. Ce roman est un roman brutal, un conte funèbre et crépusculaire sur le mal absolu, celui qui peut tout corrompre si on n’y prend pas garde. Pas seulement le mal qui vient de dehors mais celui qui sommeille comme une hydre et qui si il est réveillé, si on lui laisse la possibilité de se nourrir de sa propre fureur, emporte toute humanité sur son passage. Et si au final les barracudas se mangent entre-eux, Robicheaux est confronté à une enquête qui mettra à mal ses propres fondements moraux. Sans aucun doute, " Dixie City " est le roman le plus dur du grand styliste américain.


De : Claudeg061 Envoyé : 09/01/2007 18:57

Deux petites nouvelles concernant JL Burke:

1. En Juillet sortira un roman de la série des Robicheaux qui se déroulera juste après le passage de Katrina et qui se nommera "The tin roof blowdown".

2. Bertrand Tavernier a acheté les droits de "Dans la brûme électrique avec les morts confédérés" et devrait adapter le roman pour l'année 2008. Le film est en préproduction.

Claude


De : odilette84 Envoyé : 30/01/2007 21:09
James Lee BURKE : Le boogie des rêves perdus

C’est mon premier Burke
Je n’ai qu’un mot …excellent !

Cet auteur est un véritable écrivain. La poésie de ses textes, les descriptions de paysages (MONTANA), son amour du Blues, tout concourt à créer un climat particulier au roman.
Je ne reprendrai pas le résumé car il a déjà été fait par Yvon .
J’ai vraiment ce type de roman.
Rien ne va comme on voudrait, la fatalité est toujours présente…
C’est mon premier coup de cœur de l’année.
Merci à Yvon et Claude de m’avoir fait connaître cet auteur
Ma note : 5/5


De : odilette84 Envoyé : 14/02/2007 21:27
James Lee BURKE - La rose du Cimarron

Le héros est plutôt un anti-héros, hanté par son passé, une histoire familiale difficile, une amitié perdue, une grande culpabilité, plusieurs boulots dans la justice...
Le cadre est à la fois l'Amérique profonde raciste, et l'Amérique riche et corrompue.
L'intrigue est un prétexte à la dénonciation d'un fonctionnement bancal du système.
je ne ferai pas le résumé car il a déjà été fait plus haut.
Ce roman est mon deuxième BURKE, j'avoue avoir été déroutée par la complexité de l'intrigue et l'imbrication des différents intérêts des personnages. Il y en a beaucoup d'ailleurs !
Burke s'est attaché à décrire méticuleusement la tenue vestimentaire de chacun , chaque fois qu'il apparait dans l'histoire...utile ? pas sûr ...
Bref, je ne suis pas aussi emballée que par le "BOOGIE...", mais j'ai bien aimé quand même ce roman.
On ne peut s'empêcher de penser à Harry Bosch...
ma note : 3,5/5


De : odilette84 Envoyé : 11/03/2007 14:17
James Lee BURKE - LA PLUIE DE NEON

où l'on rencontre Dave Robicheaux...
J'avoue avoir été un peu déçue...je n'ai pas tout tout saisi, l'intrigue était assez complexe.
Je pense qu'il faut "entrer" dans le fonctionnement de l'auteur et de ses héros. J'avais eu moins de mal avec Billy Bob Holland...
MAIS je ne m"avoue pas vaincue, cet auteur m'attire trop pour m'arrêter là !
par contre ...des huitres en sandwiches...beurk... ;-D
ma note : 2,5/5


De : Claudeg061 Envoyé : 02/04/2007 09:11
« Le brasier de l’ange » de James Lee Burke. Rivages/noir

« Les Fontenot ont été métayers de la famille Bertrand pendant plusieurs générations, mais Moleen, l’actuel propriétaire, veut les expulser. Alors que la plantation Bertrand est déjà envahie par les bulldozers, la vieille Bertie Fontenot soutient qu’elle possède un titre de propriété sur ces terres où, selon la légende, Jacques Lafitte aurait enterré de l’or. Au même moment, Sonny Boy Marsallus, un chien fou dont les exploits au Salvador et au Guatemala lui ont valu une réputation de « survivant indestructible », confie à Dave Robicheaux son journal intime en lui demandant de le garder au cas où il lui arriverait malheur. Or c’est Della, la petite amie de Marsallus, qui est victime de tueurs particulièrement barbares. Dave mène l’enquête aux côtés de sa collègue Helen Soileau et de son vieux complice Celte Purcel, et plus il s’efforce d’atteindre la vérité, plus elle lui échappe et plus la menace se précise contre lui et sa famille. »

Qu’est-ce qui fait qu’un auteur vous prenne autant que peut me prendre James Lee Burke ? C’est autant un style personnel limpide « comme une chaînette de plaque d’identité que l’on glisse dans son trou », ce sont autant des références vous parle de jazz et de blues, c’est un héros qui doute, qui louvoie entre ses certitudes, parfois abruptes, et ses inquiétudes qui mettent jusqu’à ses amis mal à l’aise. C’est aussi, plus que les enquêtes, ces fouilles de l’âme sudiste, les fouilles répétées de son histoire. Il faut se reconnaître dans les romans de Burke, c’est comme ces dédales de la Nouvelle-Orléans, vous passez de Decatur, à St Charles, vous vous retrouvez dans le Garden District où dans le Park Audubon a admirer la faune de l’Etat. Tout est dans la subtilité, dans la couleur du crépis et dans ses briques qui apparaissent sous le plâtre qui tombent. Comme la nature, il faut savoir saisir au vol l’âme de ces personnages. Ce roman-ci est un chant coupable sur la Louisiane, c’est le roman qui parle le plus des stigmates du racisme sudiste. Burke y montre sans pudeur l’hypocrisie des blancs incapables d’aller vers les gens de couleurs autrement que masqués, incapables d’avoir des rapports sains et honnêtes. Il montre le cynisme qui détruit une terre riche qu’il aime tant. Il ne reste au final que les anges pour protéger les vivants…


De : odilette84 Envoyé : 17/05/2007 22:08
James Lee BURKE : Heartwood

une nouvelle enquête pour Billy Bob Holland.
J'aurais du mal à résumer l'intrigue : un homme accusé à tort par un grand ponte du coin. L'épouse du grand ponte ancien amour de Billy Bob, le fils du grand ponte, petite frappe aux mauvaises fréquentations tels sont les personnages centraux.
j'ai du mal à en dire plus même si le livre m'a intéressée.
ma note : 3/5


De : Claudeg061 Envoyé : 14/08/2007 16:08
« Cadillac juke-box » de James Lee Burke. Rivages/thriller

« Les marais de Louisiane dégagent parfois des relents de haine, dont on voudrait bien se débarrasser définitivement, quitte à trouver un bouc émissaire sur lequel faire porter la responsabilité de toute la communauté. C’est ce rôle que l’on a confié à Aaron Crown en l’accusant du meurtre d’un militant des droits civiques dans les années soixante. De la prison d’Angola où il purge sa peine, Aaron Crown demande à Dave Robicheaux de l’aider à retrouver la liberté. Mais dans le climat électrique qui enveloppe l’élection du prochain gouverneur, la résurgence de sombres affaires peut coûter à Buford LaRose sa candidature et Dave Robicheaux va jouer le trouble-fête en prenant la défense d’un homme que tout accable. Parce qu’il refuse de se fier aux apparences polies d’un pays qui camoufle les cadavres sous le gazon des belles propriétés sudistes, dave veut découvrir ce qui s’est passé cette nuit-là, il y a trente ans. Ais il va également devoir affronter les souvenirs d’une époque où les vapeurs d’alcool brouillaient sa mémoire. »

Il y a beaucoup de mélancolie chez Burke, c’est sans doute la raison pour laquelle je suis si attaché à cet auteur. C’est vrai que je n’ai été que moyennement pris par ce roman-ci, cela est peut-être dû au fait que c’était une relecture et que je me souvenais très bien de l’histoire. Cependant Burke est toujours aussi dur avec la société dans laquelle il vit et ne semble pas faire grand cas des pseudo-gourous et des libéraux qui cachent mal leur turpitude. Il y a une grande désillusion derrière ce grand ciseleur de mots. Un fait remarquable dans ce texte c’est que la pluie est omniprésente, je ne suis pas certain qu’on puisse la comparer à celle d’Eastwood, un pluie qui lave la crasse (voir la superbe scène finale d’Unforgiven), je trouve que la pluie chez Burke noie plus qu’elle nettoie… C’est une pluie que l’on devine chaude, peu chargée en air, qui asphyxie. Dans un monde d’eau c’est une charge supplémentaire qui ne fait qu’ajouter à l’élément déjà dominant. Un autre fait remarquable chez Burke c’est que son personnage est quelqu’un d’ancré dans ses certitudes, d’assez carré et qui à chaque « aventure » doit confronter sa « vision » du monde et la réalité qui le déstabilise. Les apparences sont très trompeuses Dave… Très !

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Burke - James Lee BURKE (Etats-Unis) Empty Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)

Message  gallo Ven 5 Déc 2008 - 10:42

De : odilette84 Envoyé : 20/08/2007 14:27
James Lee BURKE : Black Cherry Blues

Dave Robicheaux, pour aider à un de ses amis se trouve pris au coeur d'une affaire masaine et violente. Cette histoire se passe en Louisiane, masi aussi au Montana, sur le territoire des indiens BlackFoot.
Je ne veux pas résumer l'histoire.
A la fin de ce livre, je sais que Dave est un héros qui me plait. Sa volonté de justice, sa fidélité en amitié, sa souffrance d'ancien alcoolique, son passé douloureux, tout contribue à nous le rendre attachant.
Comme le dit Claude, précédemment (et j'en apprécie beaucoup l'analyse) ici aussi, la pluie joue un grand rôle. Pas une scène sans orage, averse, bruine. Elle fait partie de l'ambiance.
Enfin, JLB est un grand poète. Il sait nous faire partager son amour de la nature.
ma note 4,5/5


De : odilette84 Envoyé : 08/09/2007 15:35
James Lee BURKE : Une saison pour la peur

encore un bon roman dans l'univers de Dave Robicheaux.
Cette fois il frôle la mort de très près, et tout en essayant de sauver un jeune de la chaise électrique, notre héros cherchera vengeance; Pour cela il infiltrera un réseau de traffic de drogue et se trouvera très proche d'un "méchant" très attachant...

difficile à résumer !
j'ai passé un très bon moment, ce livre m'a convaincue qu'il est très important de lire les "Dave Robicheaux" dans l'ordre, car l'auteur fait de nombreuses références au passé.
ma note : 4/5


De : Claudeg061 Envoyé : 10/12/2007 13:01
« Vers une aube radieuse » de James Lee Burke. Rivages/noir

« Perry savait qu’aucun James ou Hatfield de la famille n’avait jamais craint les exploitants de mines, les gros bras de la compagnie, les briseurs de grèves armés de leur manche de hache, ou même la garde nationale. Son grand-père disait qu’il était de la famille de Frank James, le hors-la-loi qui s’était caché dans le Cumberland après avoir cambriolé une banque avec Jesse en Virginie de l’ouest… »

« Vers une aube radieuse » est le second roman écrit par James Lee Burke, qui avait déjà édité un petit livre à la Fac où il a étudié. Mais ce roman-ci peut être considéré comme son entrée en écriture. Edité en 1970, « Vers une aube radieuse » n’a pas pour cadre la Louisiane mais les collines boisées du Kentucky. Ecrit à la fin des années 60 il a pour thème, les conflits dans mines de charbon en pleine tourmente. Les mineurs y sont confrontés aux propriétaires qui veulent remplacer certaines équipes par des machines. Contrairement à ce que nous pourrions croire ce n’est pas un roman de mineurs, à peine un roman social, plutôt un roman sur le refus de la fatalité, sur le désir de combattre l’adversité. Ce n’est cependant pas un roman de la rédemption. Il y a chez Burke, déjà, une certaine forme de lassitude et de résignation qui transparaît dès son premier travail sérieux. Les personnages se débattent dans leurs contradictions et au sein d’un milieu social défavorisé, abandonné par les élites qui peinent à comprendre la réalité amère qui mène la vie de ces laissés pour compte du mirage américain. C’est un roman noir, sans ombre, comme si vous rasiez les murs afin qu’on vous confonde avec les briques et les parpaings. Auteur mélancolique, Burke nous offre un constat et le portrait d’une région défavorisée, thème qu’il reprendra par la suite avec La Louisiane.

Autre thème qu’il reprendra par la suite, c’est celui de la nature. A la différence près que dans ce roman-ci elle n’est pas encore pervertie par l’homme. Burke parle bien des mines à ciel ouvert, mais sans s’étendre sur le phénomène comme il pourrait le faire maintenant. La nature est encore grandiose et donne plus qu’un décor au texte. C’est un personnage qui peut angoisser, la forêt, est à ce titre omniprésente, la montagne et les falaises surplombent tout le roman.

On aurait pu attendre moins d’un premier roman qui se révèle toujours délicat pour son auteur et si je lui préfère tout de même « Dans la brume électrique… », je n’ai pas boudé mon plaisir.

Claude


De : lalyre7032 Envoyé : 08/01/2008 14:33
Sunset limited - James Lee Burke
Rivages/thriller 2002 319 P.

Le père de Mégan et Cisco Flint avait eu le grand tort de vouloir défendre des personnes exploitées,pour cela il fut assassiné,cloué à une porte de garage ,ni la police,ni les habitants n'avaient cherché à connaître les coupables.Dix ans après les faits,Mégan est devenue une photographe célèbre,son frère Cisco tente de réussir dans le cinéma,Revenus au pays,ils essayent d'oublier le passé,mais la haine subsiste dans ce coin de Louisiane.Pour Dave Robineaux et son assistante Hélène,tout commence toujours par une affaire ou la mort violente fait la Une des journaux.Il y a un terrible secret chez la puissante famille Terrebore....pourquoi la fille Lila cherche t-elle à le noyer dans l'alcool ? D'autres questions se posent ....Ou Cisco a t-il trouvé l'argent pour financer le film qu'il tourne ?Qui sont ces personnages louchent qui tournent autour de lui ?C'est notre ami Dave Robineaux qui trouvera la clé de ces énigmes,mais en cherchant la vérité,ou cette quête va t-elle le conduire ??

La violence, la haine raciale ,les non-dits sont très fort ressentis pendant la lecture,des personnages immoraux ,oiseaux de malheur sont décrits avec une certaine finesse,bref un bon roman noir . 4/5
Lalyre


De : Claudeg061 Envoyé : 28/02/2008 17:06
« Le boogie des rêves perdus » de James Lee Burke. 1978

« Le blues, c’est comme la mort, ça vous habite, ça vit avec vous, tous les jours, partout, disait le bluesman Sam « Ligthnin’ » Hopkins. Iry Paret, jeune guitariste louisianais, le sait depuis toujours. Il sort du pénitencier ‘Angola où il a purgé une peine pour homicide involontaire, et lorsqu’il revient dans sa famille, il se rend compte qu’il n’a plus sa place. Son frère et sa sœur sont obsédés par la réussite matérielle et son père agonise, seul dans la vieille plantation délabrée. A la mort du père, Iry Paret comprend qu’il ne peut rester en Louisiane et part pour le Montana où l’attend Buddy Riordan, son ancien compagnon de détention. En arrivant là-bas, c’est un autre monde qu’il découvre… »

Sur certains sites de voyage il y a des photos des vieilles plantations de Louisiane. Il y en a une, La « Le Beau House », à laquelle j’ai tout de suite pensé en lisant ce roman. C’est une vieille plantation abandonnée ; un quadrilatère patiné par les années, aux fenêtres condamnées et au toit prenant l’eau. C’est tout à fait l’idée que je me faisais de la plantation des Paret. Cette demeure n’est pas seulement une image c’est l’âme du roman. Si Iry doit quitter la Louisiane ce n’est pas pour retrouver la sérénité. La vie c’est pas ainsi que cela se joue. Il faut montrer « patte blanche » avant de goûter au calme.

James Lee Burke ne serait le romancier de la nostalgie que cela n’intéresserait personne. Les couloirs des musées, les trottoirs des villes et les zinc des bars sont emplis de ces gens qui trouvent que tout était mieux avant. Ce que regrette l’écrivain c’est que le fil qui unit l’homme à la Terre soit de plus en plus ténu, que l’animal humain c’est renier pour la course au profit et qu’exploiter la nature soit devenu son sport principal. Cette course qui fait dire au responsable de conditionnel d’Iry Paret que le métier de musicien est un métier à risque et qu’il replongera à tous les coups. Il est clair que pour le romancier texan la musique fait échos à la nature, qu’elle est une des façons de garder le contact avec le monde, avec les montagnes, avec les vallées et les torrents qui courent comme des échines vitales.

A travers Iry et son ami Buddy, Burke nous questionne a propos de la mort. Il dit avec justesse que la jeunesse ne semble jamais s’imaginer qu’un jour elle perdra tout, que la mort n’est pas pour elle a part pour les plus pessimistes. Si Iry semble être épargné, Buddy est un personnage marqué par le destin, comme si le long roman était en réalité son ode funèbre. On sait qu’il ne s’en tirera pas, qu’il est marqué comme un animal qui se rend à l’abattoir. « The lost get-back boogie » est un roman pessimiste car pour survivre et renaître après la prison, Iry doit tout prendre à son ami, un ami qui reconnaîtra que le peu qu’il leur restera de commun sera les années passées en prison. Constat amer et désabusé.

Burke est le romancier qui en ce moment me parle le plus. Dans sa langue je trouve l’échos de mes propres questions et des réponses que j’apporte avec mon expérience de la vie. C’est un homme mélancolique qui regarde la nature comme si c’était une infime part du paradis perdu. J’éprouve les mêmes sentiments face aux collines pluvieuses qui entourent mon village. Et lorsque je me ballade dans les bois de l’Ardenne Belge je pense à ses mots. Je sais par avance que le jour où il mourra je perdrai un ami de longue date…

Claude


De : lalyre7032 Envoyé : 20/04/2008 19:40
La pluie de nèon - James Lee Burke
Rivages/noir 377 P.

Le lieutenant Robichaux,surnommé Belle mèche enquête sur la mort d'une jeune prostituée noire dont le cadavre fut repêché dans le Bayou.Ce qui complique les choses c'est qu'avant de passer sur la chaise électrique,Johnny Massina lui a révèlé que la maffia "Les Colombiens "veulent sa tête car Robichaux ,ancien alccolique entêté mais grand coeur semble un peu trop se mêler de ce qui ne le regarde pas.C'est un policier sympathique mais toujours en conflit avec ses chefs ,avec des souvenirs du Vietnam qui viennent sans cesse le hanter,assez brutal ,il vit seul sa femme l'ayant quitté.Sur fond de trafics d'armes,de corruptions,Robichaux parviendra t-il à faire connaître la vérité sur la mort de la jeune femme sans se mettre en danger???

Littèrature policière en Louisiane avec des retours sur les horreurs au Vietnam,c'est une bonne intrigue toutefois assez violente ou la corruption fait la loi ,ou les méchants n'ont évidemment pas le beau rôle ni les pouvoirs fédéraux non plus d'ailleurs alors à vous de voir......4/5
Lalyre


De : Mousseliine Envoyé : 06/08/2008 01:59

James Lee BURKE - La pluie de néon
(Rivages noir, 1999, 377 pages)


Dave Robicheaux a retrouvé le corps d'une jeune femme noire dans les bayous. Bien plus qu'une simple affaire de meurtre, cette découverte le mène dans une machination internationale. Il en prend plein la gueule, il se confronte à des caïds de la drogue sud-américains, la mafia, la corruption politique...

Oui l'histoire est très prenante, complexe, on est tenu en haleine constamment. Dave Robicheaux est un personnage très attachant, ses faiblesses lui donnent un aspect humain.

Mais j'ai tout autant aimé découvrir la Louisiane, on a presque l'impression que c'est un récit de voyage tellement James Lee Burke nous en met plein les sens. Et là c'est certain qu'un de ces jours j'irai découvrir en vrai La Louisiane et La Nouvelle-Orléans.

Note : 4,5/5
(Mousseline)
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Message  Cocotte Mar 23 Déc 2008 - 0:57

De : Burke - James Lee BURKE (Etats-Unis) Cool_global_nickBurke - James Lee BURKE (Etats-Unis) Cliza_lou55Envoyé : 2008-12-21 09:51
Dans la brume électrique avec les morts confédérés
(Rivages noir, 2003, 480 pages)

Elrod Sykes, star Hollywoodienne en tournage à New Iberia en Louisiane, raconte à Dave Robicheaux qu'il a découvert le cadavre d'un homme noir dans les bayous. Dave se retrouve d'autant plus impliqué dans cette affaire qu'il avait été témoin dans les années 50 d'un véritable lynchage d'un Noir enchainé par deux hommes blancs. Mais qui se soucie d'un Nègre, et encore plus d'un crime vieux de plus de 40 ans? Pas le shériff en tout cas, qui voit d'un mauvais oeil Dave s'intéresser un peu trop près à cette affaire ce qui, par conséquent, remue un peu trop le passé et ses secrets inavouables. Et si tout cela avait à voir avec ce psychopate qui enlève et assassine les prostituées dans les environs?

Première incursion dans l'univers de James Lee Burke en ce qui me concerne et je ne suis pas déçue! Je suis tout à fait d'accord avec ceux qui décrivent les récits de Burke comme des romans coups de poing où la violence, la haine, le ressentiment et la colère sont décrits avec des mots crus et d'une rare acuité. L'histoire se passe de nos jours en Louisiane, pays dont l'histoire a été façonnée par les grandes plantations coloniales et l'esclavage. D'ailleurs, généralement, l'image que l'on se fait de ce pays est plus celui de Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell plutôt que ce ce que nous relate Burke ici... Car c'est un monde dur, cruel, où la ségrégation raciale, même si elle a été abolie, demeure encore dans les esprits... Burke n'hésite pas à appuyer sur la plaie, à aller là où ça fait mal, en montrant que, oui, en effet, la guerre de Sécession ne s'est en effet pas arrétée, que la haine entre les races est encore et toujours là. Les différents rappels de la guerre civile qui a ensanglanté les Etats-Unis à la fin du XIXème siècle est relatée avec précision par Burke, avec les hallucinations de Robicheaux sur les soldats confédérés.

La guerre de Sécession est finie; la ségrégation raciale abolie depuis les années 50 aussi. Pour autant, Burke nous montre que la misère et le rejet frappent toujours autant la population noire; quant à la culpabilité et au ressentiment ambiant, ils demeurent encore présent aujourd'hui. La société américaine décrite ici est en effet bien loin des clichés habituels transportés par les films hollywoodiens puisque Robicheaux doit faire face à des policiers ripoux, des gangsters sans foi ni loi, des collègues impitoyables. Un monde où la mort d'un Noir laisse indifférent, même aujourd'hui, tandis que dans la brume électrique, les morts confédérés parlent à Robicheaux de leurs doutes, leurs espoirs et leurs craintes, sentiments qui flottent encore aujourd'hui dans les bayous et villages de Louisiane.

Un roman fort et captivant, qui, par certains aspects, m'a parfois fait pensé à James Ellroy. Du polar comme je l'aime; mais surtout un auteur inoubliable dont les romans sont de véritables détonateurs de la pensée humaine.

Ma note : 4,5/5
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Message  odilette84 Ven 2 Jan 2009 - 16:12

Purple Cane Road
Burke - James Lee BURKE (Etats-Unis) 41S0mpW0ACL._SL500_AA240_

Présentation de l'éditeur (Amazon) :
Elle s'appelait Mae Robicheaux, née Guillory. Elle avait quitté son foyer pour fuir un mari alcoolique, alors que son fils n'était encore qu'un gamin. Elle était devenue serveuse dans une boîte de Purple Cane Road et, un jour, avait trouvé la mort à quelques kilomètres de là, dans des circonstances jamais éclaircies. C'est le meurtre d'un petit maquereau nommé Zipper Clum qui fait remonter toute l'histoire à la surface, et c'est ainsi que Dave Robicheaux se met en quête des assassins de sa mère. Emouvante plongée dans le passé du personnage fétiche de James Lee Burke, Purple Cane Road est l'un des chefs-d'œuvre
de l'auteur.


encore un roman où notre héros retourne dans le passé.
Dave ROBICHEAUX a eu une enfance difficile et l'occasion lui est donnée au détour d'une affaire, d'élucider la mort de sa mère ...
Flics véreux, prostituées au grand coeur, vapeurs d'alcool, violence et pluies sur le bayou... tous les ingrédients sont là...
je me suis de nouveau laissée séduire par JL Burke...
ma note : 4/5
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Message  Mousseline Ven 2 Jan 2009 - 20:32

Bizarre... encore un autre auteur qui prend comme intrigue la mort de la mère du héros.

Il y James Ellroy avec Le Dahlia noir... mais ici la mère de Ellroy a été réellement assassinée.

Michael Connelly avec je ne sais plus quel livre... et voilà James Lee Burke!

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Message  odilette84 Ven 2 Jan 2009 - 22:21

Mousseline, je me suis fait exactement la même réflexion que toi...
j'ai juste oublié de le noter dans ma critique
merci d'avoir réparé cet oubli Wink
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Burke - James Lee BURKE (Etats-Unis) Empty La pluie de néon de James Lee BURKE

Message  clarize Sam 15 Aoû 2009 - 23:26

Burke - James Lee BURKE (Etats-Unis) 9782743605513 James Lee Burke ©️ Rivages 1999




La pluie de néon The neon rain James Lee Burke, Freddy Michalski



  • Roman (poche). Paru en 10/1999

Avant de passer sur la chaise électrique, Johnny Massina rapporte au lieutenant Dave Robicheaux que sa tête serait mise à prix par les Colombiens. Il semble que Dave ait eu le tort de fourrer son nez là où il ne fallait pas, et d'insister. Robicheaux a en effet découvert le cadavre d'une jeune...


Quand on parle de littérature policiere et bien cela en est vraiment avec James Lee BURKE. Le parsonnage principale Dave Robicheaux est trés attachant , humaim . Ces descriptions sont trés belle , il ya l'intrigue , mais surtout ce voyage en Lousiane avec ses senteurs,couleurs,peurs,sueurs,pleures ,lableurs,horreurs ...

voici unpassage que j'ai aimé:
Les palmiers étaient mauves sur fond de cieltremblant; le lac au milieu de l'hippodrome avait pris au piege la lune et les étoiles, et lorsque sa surface se prit à frémir sous une rafale de vent venant du golfe, l'eau se zébra de trainée vif argent; je sentais une odeur de chênes, de mousse et de fleurs de nuit.

Note 5/5

PS : Je suis allée voir des critiques sur cet auteur et j'en ai lu pas mals, signé Odilette de provence wink

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Message  odilette84 Ven 21 Aoû 2009 - 19:05

Jolie Blon's Bounce


Burke - James Lee BURKE (Etats-Unis) 51W1Qloo8NL._SL500_SS100_

résumé Amazon :
La mort violente d'un enfant provoque très souvent une tragédie familiale. Une adolescente prénommée Amanda a été tuée de deux balles, violée et abandonnée dans un champ de canne à sucre. Puis une prostituée, fille d'un mafieux local, subit le même sort. Très vite,
les soupçons se portent sur un musicien noir, le chanteur de blues Tee Bobby Hulin. Bien que Robicheaux ne le porte pas dans son coeur, il ne croit pas à sa culpabilité. Or l'avocat de Hulin n'est autre que Perry Lasalle, qui appartient à une riche famille de planteurs de New Iberia.
Les Lasalle, Robicheaux les connaît, et surtout, il connaît la sinistre réputation de l'homme qui fut leur contremaître : un être sadique nommé Legion Guidry. Comme dans Sunset Limited et Purple Cane Road, Dave Robicheaux va trouver en travers de sa route une incarnation diabolique qui semble douée d'ubiquité. Peu à peu, son enquête se transforme en
duel contre un véritable génie du mal...
Le titre de cette onzième aventure de Dave Robicheaux, policier à New Iberia, Louisiane, fait référence, comme souvent chez Burke, à la musique du sud : Jolie Blon's Bounce est une chanson de 1946, et l'un des protagonistes de l'histoire est un chanteur de blues Cajun.

mon commentaire :

Mon problème avec JL BUrke, c'est que je ne lis pas ses livres dans l'ordre de leur parution...car c'est mon papa qui me les prête !!
donc je suis toujours un peu déphasée d'un livre sur l'autre quant aux personnages récurrents et leur histoire dans l'histoire...ici par exemple, la fille de Dave part à l'université..;dans le dernier que j'avais lu elle était encore une petite fille ...
il me faut donc une légère adaptation.

Ce qui est certain, par contre, c'est que le héros, Dave Robicheaux, ne change pas vraiment, d'un livre à l'autre, hanté par ses souvenirs du Vietnam, l'envie d'alcool au bord des lèvres, cet homme est en lutte permanente avec lui même.
Ce personnage empli de doutes, j'en suis fan !

Il y a une constante chez JL BUrke : les affaires auxquelles s'attache Dave, sont forcément en lien avec son passé ou le passé du lieu où il vit, ce qui permet à l'auteur de dépeindre à la fois la société contemporaine de la Louisiane (et malheureusement elle n'est pas très rose...), mais aussi la société passée avec toute la dimension historique esclavagiste si présente encore actuellement dans la relation noirs blancs, anciennes familles etc etc ...
Cela donne à ses romans une mélancolie que j'ai rarement retrouvée chez les auteurs de polars.
Une autre constante (et là je me répète...) c'est l'amour de JL Burke pour ce pays. J'admire toujours sa poésie à décrire les paysages, faune et flore divers, le Bayou et ses brêmes gobant les moustiques au clair de lune, les éclairs de chaleur éblouissants , la pluie torrentielle, la brume grise du petit matin dans les marquises de chênes ou les pacaniers...
Tout cela concourt à créer une ambiance particulière au roman et dans laquelle on se retrouve à l'aise à chaque nouvel ouvrage, car elle nous est devenue familière au fil du temps.

Après cela, que dire du polar en lui même, sinon que les amateurs ne seront pas déçus et que Dave , fidèle à lui même ne se contentera pas de résoudre l'enquête mais en profitera pour régler quelques petits comptes à droit à gauche. N'omettons pas qu'il ne va toujours pas bien et qu'il poursuit sa quête face aux fantômes de son passé...quand un coin de voile se lève, le noir se fait ailleurs ...

J'ai par contre un très mauvais point pour l'éditeur...Rivages noirs ...j'ai vraiment le sentiment que dans cette collection il manque un chapitre !!
le dernier, juste avant l'épilogue...
frustrant non ?
Dave monte en voiture pour aller tout régler , on n'attend que ça, l'intensité dramatique est à son comble...arrivera-t-il à temps (même si on sait que oui...)
et hop !!
chapitre suivant ...épilogue
où l'on apprend ce que sont devenus chacun des protagonistes et que certains sont morts..comment ? mystère et boule de gomme ...

cela n'enlève en rien la qualité du roman
je mets donc 4,75
(le boogie des rêves perdus reste indétronable !)

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Message  Liza_lou Ven 21 Aoû 2009 - 19:09

Ah quelle belle critique Odilette! Tu en parles si bien! Et là, tu ne me donnes qu'une seule envie : me procurer au plus vite un JL Burke! J'avais tellement aimé Dans la brume électrique avec les morts confédérés! Il faut absolument que je lise un autre de ses romans, vite!!! bounce
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Message  odilette84 Ven 21 Aoû 2009 - 19:11

woua
tu es rapide toi !!
je viens de la poser !! wink wink
merci du compliment
I love you

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Message  clarize Ven 21 Aoû 2009 - 19:36

Odilette, super ta critique, je me suis déjà faite avoir par les chronologies de divers auteur que là, j'ai bien étudier le cas Burke. C'est noté. PAL

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Message  zeta Ven 21 Aoû 2009 - 19:36

Odilette est sans conteste la reine pour parler de J.L. Burke.
Moi aussi j'aime bien ces romans, mais j'aimerais comme toi lire la série dans l'ordre et à la suite. En fait tous les Robicheaux que j'ai lus je les ai empruntés à la bibliothèque. Je ne peux donc pas les relire et c'est dommage que même une fois l'intrigue dévoilée, il reste tous les autres aspects qui sont encore plus intéressants (ceux que tu soulignes).
Et puis à ma connaissance ils n'existent pas en format poche (ou alors c'est pas du poche classique) et j'achète rarement des livres plus onéreux.
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Message  clarize Ven 21 Aoû 2009 - 19:51

Zeta, je te comprend pour le coté onéreur mais souvent je craque , ce matin même, je suis aller chez le marchand de journaux, il y a toujuurs quelques livres, les sorties récentes,des poches et je fouine toujours dedans,j'ai trouvé en 10/18 "La lamentation du prépuce" de Shalom AUSLANDER, ben j'ai craqué ,je l'ai acheté, je le reconnais, je me limite aux poches mais c'est difficile , il y a tellement de tentations PAL

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Message  Mousseline Sam 22 Aoû 2009 - 0:41

Malhreusement je n'ai pas trouvé le 2e livre de la série, ni en bouquineries, ni en librairies. Il va falloir que je commande.

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Message  Rosario Sam 22 Aoû 2009 - 9:10

Odilette, quelle critique !! Dès lundi, je file à la bibliothèque ! non, zut, il faut que j'attende l'ouverture mardi après-midi... Je n'ai rien lu de James Lee Burke, aussi je vais essayer de les faire suivre (si j'en trouve assez !). J'adore les polars, le roman noir, ce serait sympa si l'idée passait, après l'Inde.

Bon week-end ratoncitos ! pourvu que la chaleur ne revienne pas, c'est trop dur pour ma vieille peau !

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Message  Mousseline Lun 12 Oct 2009 - 12:43

Zeta mais oui... Les livres de James Lee Burke se vendent en poche, excepté bien sûr les nouvelles parutions.

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Burke - James Lee BURKE (Etats-Unis) Empty Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)

Message  odilette84 Dim 15 Nov 2009 - 11:22

dernier tramway pour les champs élysées



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Amazon :
Par une soirée pluvieuse en cette fin d'été, Dave Robicheaux se sent d'humeur morose. Même s'il ne boit plus, il cherche à retrouver la chaleur et l'ambiance des bars qui le renvoient à la Louisiane de son enfance. Assis au comptoir chez Goldie Bierbaum, il voit entrer un jeune homme au crâne rasé. Un petit dealer qui joue aussi dans des pornos, un type pas regardant sur les besognes qu'on le charge d'exécuter. Qui lui a ordonné d'aller tabasser sauvagement le père Jimmie Dolan, prêtre à la réputation sulfureuse et ami de Robicheaux ? L'agression perpétrée contre le père Dolan va emmener Dave Robicheaux sur des chemins imprévus, à la rencontre du fantôme de Junior Crudup, un bluesman incarcéré à Angola dans les années trente.
Un mystère plane toujours sur le destin de ce musicien génial, jamais ressorti de la prison où il purgeait sa peine. Qu'est-il devenu ? Enigme d'autant plus troublante que la petite-fille du chanteur est aujourd'hui sur le point d'être dépossédée de sa ferme
par une société qui gère les résidus toxiques de l'industrie
pétrolière.
Robicheaux se sait en terrain mouvant lorsqu'il s'aperçoit que le propriétaire de cette société n'est autre que Merchie Flannigan. Un nom qu'il connaît. Flannigan a en effet épousé Theodosha LeJeune, issue
d'une riche famille, et... ancien amour de Dave Robicheaux. Dans ce beau roman crépusculaire, marqué par l'absence et la mort, James Lee Burke confronte son alter ego Robicheaux à une descente aux Enfers. Sur
les Champs-Elysées de La Nouvelle-Orléans, pas de félicité mais une ligne de tramway désaffectée, à l'image du terrible destin de Junior Crudup.
Le grand styliste qu'est Burke n'a rien perdu de son lyrisme pour évoquer les maux du Sud américain à travers une intrigue magistralement construite.

mon commentaire :
comme d'habitude avec JL Burke on se retrouve en terrain connu.
Si l'ambiance de ses polars ne change pas, on pourrait presque dire que les ingrédients non plus ...crime passé non élucidé, belle du sud qui a autrefois séduit notre héros, envie d'alcool difficile à maitriser, sensibilité à fleur de peau et souvenirs du Vietnam en fond de toile, le tout sur blues du Bayou.
L'auteur présente une image de la Louisiane actuelle avec sa violence, ses zones de non-droit, l'incivilité permanente et le cynisme des riches blancs exploitant la pauvreté.
Cette évolution est notable depuis quelques ouvrages , un point de vue plus "politique"...
j'ai toutefois moins accroché à l'intrigue que j'ai trouvée à la fois déjà vue et très embrouillée.
Même le lyrisme de l'auteur m'a cette fois paru un peu pénible, bref pas le meilleur Burke ...
J'ai manqué quelques épisodes entre ma dernière lecture de JL Burke et cet ouvrage . Certains évènements m'ont donc échappé. j'ai rapidement recollé les morceaux, mais l'évolution du héros est très notable . Il est devenu plus religieux et n'hésite pas à prier ou à aller à la messe, il est aussi plus désespéré que jamais ...


ma note : 3/5

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Message  Bernard Ven 8 Jan 2010 - 18:40

JOLIE BLON'S BOUNCE

James Lee Burke

Rivages/Noir - 2002 - 470 pages

Bien. Il faut passer après Odilette, ça va être coton, comme on dit en Louisiane...

Compte tenu de son excellent résumé, je m'abstiendrai de le faire.

Mon avis :

C'est ma première lecture de cet auteur et waouh, ça décoiffe! On dirait du Ellroy. J'ai beaucoup aimé et j'ai lu à une cadence infernale, plus vite si j'avais pu. Il y a une telle force dans ce livre, notamment dans les dialogues, que je me suis senti soufflé par une tornade. Nous avons ici quelqu'un qui vous fait partager ses moindres émotions comme si elles étaient vôtres. L'ensemble est admirablement décrit, les coups de poings comme la pêche, les bayous comme la sécheresse ou la moiteur et la chemise qui vous colle à la peau (la mienne).
On vit la dépendance alcoolique comme "Belle Mêche", le surnom de Robicheaux, et j'ai assisté à ses côtés aux réunions AA. Rien n'est laissé au hasard, l'enquête, comme un rouleau compresseur, se poursuit inlassablement malgré les manquements de Robicheaux à la discipline, ses incartades et ses désobéissances. On retrouve toute la puissance d'écriture d'un Ellroy ou d'un Rankin dans ce livre et, je suppose dans les autres opus de Burke.
Le sud des Etats Unis est là, il vous agrippe, il vous tient et il ne vous lâchera pas, la discrimination latente avec le boomerang des protagonistes arrogants et cherchant l'insulte et la bagarre, ne peut pas laisser sans réaction et même sort-on indemne d'un tel livre ? C'est à mon avis le pire des états du sud, d'après ce que j'ai lu car je ne connais pas les Etats Unis.
J'ai relevé l'élégance du style dans la dignité des parents de la jeune fille assassinée, la hargne du père mafieux dont la fille, prostituée a été tuée, la morgue du petit fils Lasalle, le hobereau du comté, la beauté intérieure de la grand-mère, noire, de Tee Bobby, le jeune blue's man accusé du viol et du meurtre d'Amanda, l'humanité de Robicheaux, qui s'élève contre et se heurte à tous dans sa quête de la vérité et la qualité des caractères de tous les protagonistes de cette histoire, second rôle ou simple figurant. Ce sud là est effrayant mais tellement attirant...

C'est de la belle ouvrage, je dis à bientôt à Belle-Mêche.

Il manque effectivement Odilette un chapitre, comme j'ai le temps, j'écrirai à Rivages et tiendrai le club au courant.

Note : 4,75/5

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Message  odilette84 Ven 8 Jan 2010 - 19:30

je n'ai qu'un mot ...
remarquable Bernard Burke - James Lee BURKE (Etats-Unis) 401775

j'aurais aimé avoir écrit ton commentaire tellement il contient toute la force du monde de Burke !
tu viens d'entrer dans le club des amateurs de JL Burke
je te conseille de te procurer le boogie des rêves perdus une autre ambiance mais tellement beau roman noir !
je trouve qu'il s'inscrit assez bien dans le thème Nature writing

au fait, le résumé est piqué sur Amazon ...je ne l'ai pas écrit !

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Message  Bernard Sam 9 Jan 2010 - 12:04

Merci sincèrement du compliment et du conseil, Odilette.

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Message  Bernard Sam 16 Jan 2010 - 17:35

BLACK CHERRY BLUES

Rivages - 1989 - 410 pages


Dixie Lee Pugh, ancienne gloire du rockabilly, de la country et du blues cajun, rencontre, fortuitement, Dave Robicheaux, son ami d'enfance, à qui il confie avoir des ennuis. Robicheaux lui conseille de prévenir la police.
Bien malgré lui, Dave va être entraîné dans une aventure (est-ce vraiment une aventure ?) qui le conduira de la Louisiane au Montana suite à des menaces adressées à sa fille adoptive, Alafair. Il sera, même accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Au Montana il se heurtera aux malfaisants du coin et, pour se disculper, pourchassera celui qu'il soupçonne d'en vouloir à la vie de sa fille.
Il aura à se rendre dans la réserve Blackfeet, où deux indiens ont disparu et leur soeur violentée puis assassinée, accompagné "du peuple de l'eau" et "les voix qui parlent sous la pluie", celles d'Annie, sa femme sauvagement tuée en son absence et de son père déchiqueté dans une explosion sur une plate-forme de forage.


Mon avis :

C'est le livre du sac trop lourd à porter que l'on ne peut poser nulle part. C'est le livre du remord, de la culpabilité, des deuils non faits, mais aussi de la haine et la violence, de l'amour et de l'affection, de l'amitié. Burke est doué pour cela, il fait porter au lecteur la misère qu'a Robicheaux sur l'épaule, afin de le soulager. Il fait partager au lecteur sa rancoeur, sa haine, sa vengeance, mais aussi ses peines et son honnêteté foncière et irrévocable.
Traqué, abaissé, ruiné, avili, meurtri, blessé, Robicheaux ne change pas un iota de sa conduite, buté, teigneux, mais résolu et honnête. C'est lui qui sait, qui a raison. Et qu'est-ce que ça veut dire, d'abord, de menacer une gamine avec une seringue hypodermique souillée et, ensuite, de l'observer dans la cour de recréation de son école ?
Il aura une aventure de passage avec une jeune et belle indienne aux tresses noires, dont il tombera amoureux, qui paiera de sa vie d'avoir deviné l'indicible. Cletus, le vieux comparse de Dave, qui lui aussi aime cette belle Darlene, se trompera de cible, éliminera un affranchi qui s'avérera ne pas être le bon alors que Dave, lui sait...
De page en page, l'intrigue se fait plus prenante, montant à la gorge à vous étouffer, jusqu'à l'insoutenable et la délivrance. Robicheaux ira jusqu'au bout de ses doutes, de ses peurs, de ses convictions les plus intimes pour arriver à ne plus souffrir de rêveries qui l'empêchent de dormir. Il lui faudra une force surhumaine pour ne pas replonger dans ce premier verre qui est le triste détonateur du retour à l'alcoolisme, démon qui l'habite dans son tréfonds, prêt à jaillir comme un diable de sa boite.
Dans une plume impeccable, une intrigue haute en couleurs, des dialogues comme des coups de poing, des descriptions dignes des meilleurs auteurs classiques, Burke signe ici une oeuvre stupéfiante, généreuse et ô combien passionnante.
Que Dave Robicheaux entoure de colliers de belles-de-nuit les cous graciles des belles qui ne hanteront plus ses nuits.

Note : 4,75/5 (je réserve le 0,25 restant pour le prochain)

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Message  odilette84 Sam 16 Jan 2010 - 18:07

Bernard ...
il n'y a pas à dire
Burke - James Lee BURKE (Etats-Unis) Icon_cheers Burke - James Lee BURKE (Etats-Unis) Icon_cheers TU ES TRES DOUE pour parler des livres de J L BURKE !! Burke - James Lee BURKE (Etats-Unis) Icon_cheers Burke - James Lee BURKE (Etats-Unis) Icon_cheers

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Message  Bernard Sam 16 Jan 2010 - 18:21

Merci Odilette, je prends ça comme un compliment venant d'une spécialiste.
C'est quand même toi qui m'a fait découvrir Burke, je ne l'oublie pas.

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Message  Fabienne Dim 21 Mar 2010 - 16:38

DANS LA BRUME ELECTRIQUE

James Lee Burke Rivages/noir 480 pages

Ma note : 3/5

Mon premier James Lee Burke et sûrement pas le dernier. J'aime ce personnage de flic un peu paumé mais intègre et profondément humain. J'aime le style de Lee Burke avec toutes ses descriptions sur la Louisiane, les bayous et l'atmosphère, si particulière, qu'il arrive à faire passer de son livre.
L'histoire est prenante et il est difficile de lâcher ce livre avant la fin.

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