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Andrea CAMILLERI (Italie)

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Message  gallo Sam 6 Déc 2008 - 12:34

De : nimbus (Message d'origine) Envoyé : 24/05/2003 21:12

Andrea Camilleri. " La forme de l'eau."
Fleuve noir. 223 pages .
Date de parution; 1994

Résumé: "Vigata, sicile orientale. Au bercail, lieu agreste fréquenté par les prostituées, les travestis et les dealers, on retrouve le corps de l'ingénieur Luparello, parrain politique de la région.
A sa manière nonchalante et peu orthodoxe, le commissaire Montalbano mène l'enquète, en ces zones grises où la loi et son contraire tissent des liens."
C'est un livre qui me laisse vraiment mi figue, mi-raisin !
Il y a du bon et du moins bon.
Le bon c'est l'écriture, le commissaire Montalbano éminemment sympathique, l'atmosphère sicilienne qui ressort bien, telle qu'on l'imagine.
Le moins bon, c'est l'histoire!
Montalbano enquète dans une situation où il n'y a pas meurtre, et quand plus tard il y a vraiment meurtre il n'intervient pas: on mettra cela sur le compte de la mafia.
De plus, la fin de l'histoire est très prévisible! dès qu'on nous présente, cinquante pages avant la fin , un nouveau personnage.
Pour conclure, je dirai: un livre gréable pour l'écriture et l'atmosphère.
Camilleri: oui, mais "la forme de l'eau" non.

Note: 3.5 / 5


De: Lagrande

Andrea Camilleri - La forme de l'eau
(Pocket, 2001, 252 pages)

Tiens, je vous met le résumé de la jaquette : "A Vigata, en Sicile orientale, pour s'en passer, il s'en passe des choses au "Bercail", mi-terrain vague, mi-décharge publique, hanté par les couples en mal de sensations fortes, où dealers et prostituées font leurs petites affaires. Un type qui trépasse entre les bras de sa dulcinée d'un moment, ce n'est pas monnaie courante, mais ça arrive. Mais lorsque le type s'appelle Luparello et que c'est le parrain politique local, tout le monde s'affole. La Mafia, les policiens, les autorités religieuses... Seul le Commissaire Montalbano, un homme bourru, flegmatique et terriblement sicilien garde son sang froid, habitué qu'il est à louvoyer dans des zones grises et glauques où la loi et son contraire ont tissé des liens étroits."

C'est un livre qui n'est pas nécessairement facile à lire puisqu'il y a une tonne de personnages, mais l'atmosphère qui y règne, le chaos typiquement italien, la façon de régler les choses à la sicilienne, c'est délicieux!

Note : 4/5
(Lagrande)


De : Plaisir_des_Mots (Message d'origine) Envoyé : 2004-06-19 12:25

Italien d'origine sicilienne, né en 1925, Andrea Camilleri a longtemps travaillé pour le théâtre, la radio et la télévision. Il a notamment réalisé des adaptations des enquêtes du commissaire Maigret. Ceci n'étonnera pas ceux qui l'ont déjà lu.

Depuis quelques années, la rumeur d'abord, l'intérêt des medias ensuite, ont donné naissance à ce qu'on appelle en Italie le "phénomêne Camilleri".

Si vous aimez les policiers où le suspense le dispute à l'humour et à la sensibilité, voilà un auteur qu'il vous faut lire ! Bonne lecture !

Michel.

Andrea Camilleri - L'excursion à Tindari
Pocket N° 12153, 2002 Ed. Fleuve Noir, 275 pages

Résumé
Cette fois, le commissaire Montalbano est confronté à deux enquêtes : l'assassinat d'un jeune don juan et la disparition d'un couple de retraités. Mais le plus bizarre, c'est que ces trois personnes habitaient le même immeuble... Y aurait-il un lien entre ces deux affaires ou bien ne s'agit-il que d'une coïncidence ? Pour résoudre ces énigmes, le commissaire aura bien besoin de baignades dans la mer et de longues méditations sous un olivier centenaire. Pour compliquer le tout, il est en butte aux tracasseries de sa hiérarchie, qui considère le commissariat de Vigàta comme mafieux. Heureusement, le commissaire Montalbano peut compter sur une équipe de collaborateurs particulièrement soudée. Encore que Mimi Angello, en semblant vouloir demander sa mutation, lui cause bien du souci...
Commentaires
Qu'il est sympathique, notre brave commissaire Montalbano ! En fait, d'enquête en enquête, je l'aime de plus en plus. Mais il faut dire que son père spirituel, Andrea Camilleri, ne ménage pas ses efforts pour qu'il en soit ainsi : chacun de ses livres (et L'excursion à Tindari ne déroge pas à cette règle) est un régal de suspense (après tout, c'est un policier !), d'humour et de sensibilité.
Vous ne connaissez pas le commissaire Montalbano ? Alors permettez-moi de faire les présentations. Quinquagénaire, sicilien dans l'âme et amoureux de son pays, toujours célibataire mais éternel fiancé de la génoise Livia, amateur de bonne chère, Salvo Montalbano est commissaire de police à Vigàta. Par ailleurs, il fait généralement preuve d'une empathie que l'on trouve rarement dans le milieu policier.Vous lui trouvez l'une ou l'autre ressemblance avec le héros de Simenon ? Alors vous ne serez pas étonné d'apprendre qu'il est parfois surnommé le Maigret Sicilien !
Seule petite ombre à ce tableau idyllique : la traduction... Bien sûr, la tâche n'est pas facile, et le traducteur (Serge Quadruppani) s'en explique dans la préface. Le problème vient principalement du fait que la langue de Camilleri joue sur trois niveaux. Le premier niveau est celui de l'italien "officiel", qui ne présente pas de difficulté particulière pour le traducteur. Le troisième niveau est celui du dialecte sicilien pur, qu'emploient les gens du peuple et parfois Montalbano. Le choix fait est alors de simplement traduire le dialecte en français, en reproduisant parfois, pour la saveur, les phrases en dialecte, à côté du français. Toujours pas de problème. La difficulté principale se présente au niveau intermédiaire, celui de l'italien sicilianisé, qui est à la fois celui du narrateur, de Montalbano et de la plupart des personnages. Il est truffé de termes qui ne sont pas du pur dialecte, mais plutôt des régionalismes. Pour ne pas se donner le ridicule de remplacer purement et simplement l'italo-sicilen par un parler régional français, le traducteur a renoncé à chercher terme à terme des équivalents à la totalité des régionalismes. Malheureusement,, dans sa préface, le traducteur reste assez vague sur l'alternative suivie. On ne peut donc que juger du résultat. Cela donne par exemple : "Même avec le scanneur de l'ami afiable, j'y suis pas arrivé. Si vosseigneurie le veut, je la porte à Cicco De Cicco passque ce truc avec criminilologique, ils le font demain." Ouf ! Heureusement que cela reste marginal !
Quoi qu'il en soit, il serait dommage de ne pas lire Andrea Camilleri en raison de ce petit problème de trauction somme toute assez mineur.
Note : 4,25 / 5


De : Friisette Envoyé : 13/07/2004 06:37
Andrea CAMILLERI - La forme de l'eau

4/5

À Vigata en Sicile, on retrouve le corps de l'ingénieur Luparello, un homme politique connu, dans une sorte de terrain vague où la faune urbaine se retrouve la nuit tombée pour la prostitution, le trafic de drogue, etc. La mort est vite considérée naturelle mais pourtant, le commisaire Montalbano a du mal à classer l'affaire. Il mènera donc son enquête sans vraiment enquêter afin de calmer ses soupçons.

C'était mon premier contact avec l'auteur et j'ai plutôt apprécié même si certains aspects m'ont parfois agacée. Par exemple, la politique et le système judiciaire italiens me sont apparus extrêmement complexes et ça ne s'est pas arrangé avec la lecture... Par contre, j'ai vraiment adoré l'atmosphère italienne et la tension palpable dans la poudrière sicilienne. J'ai aussi trouvé l'inspecteur franchement sympathique, malgré ses petits travers. Ce fut donc une lecture agréable malgré les irritants du début. D'ailleurs, plus ma lecture avançait plus mon rythme de lecture s'accélérait. C'est un signe qui ne trompe pas!

Ce ne sera donc pas mon dernier Camillieri !


De : Flo7717 Envoyé : 13/07/2004 12:22
Lu il y a plus d'un an :Andrea CAMILLERI - La concession du téléphone
(ne fait pas partie de la série Montalbano que je ne connais que de nom)

Vigàta, petite bourgade de Sicile, 1891. Filippo Genuardi, négociant en bois mais surtout jeune dandy consommateur d'innovations technologiques, veut se faire installer une ligne téléphonique. Il écrit pour cela au préfet de région, un Napolitain visiblement paranoïaque. Dans ses hilarantes demandes écrites, " Pippo " Genuardi fait une bête petite faute d'orthographe au nom du préfet et le voilà soupçonné d'être un dangereux agitateur. Suivra, par lettres interposées ou dialogues savoureux, un feu d'artifice de malentendus, mensonges, quiproquos, etc. La mafia locale mettra ainsi son grain de demi-sel dans cette curieuse aventure. Mais pourquoi diable Pippo tient-il tant à avoir le téléphone ?

Mon avis : Livre original à l’humour savoureux ! C’est un plaisir de se plonger dans ces quiproquos, malentendus divers, intrigues invraisemblables… Les personnages ont tous leur importance et sont fortement typés (à aucun moment on ne confondrait ces siciliens avec des allemands !). L'alternance écrits/dialogues est parfois lassante mais le récit est constamment émaillé de rebondissements et la fin est surprenante. On ne s'ennuie pas!

Bref, bon souvenir !


De : Sahkti1 Envoyé : 01/05/2006 11:53

Andra CAMILLERI, L'odeur de la nuit
Editions Fleuve Noir, ISBN 2265073946

Un comptable aux profits juteux et aux affaires louches disparaît sans laisser d'adresse, après avoir escroqué une bonne partie des habitants de Vigàta. Une affaire banale somme toute, sauf que Montalbano ne tarde pas à trouver plusieurs détails qui le laissent à penser qu'il s'agit d'autre chose qu'un règlement de comptes par la mafia avec un homme véreux.
Montalbano mène l'enquête. Tout en mangeant beaucoup! C'est fou le temps qu'il passe à manger dans ce roman, passant d'une tratorria à l'autre en se régalant (et le lecteur aussi en prime!) de petits plats qui sentent bon la cuisine sicilienne. Mais comme devrait le dire l'adage, c'est en mangeant que viennent les idées et petit à petit, tout se fait plus clair ans la tête du commissaire.
Pas trop ma tasse de thé ce Montalbano. D'abord parce que ça piétine un peu, il faut du temps pour que les choses se décantent, j'ai parfois du mal à suivre les raisonnements (et surtout les réactions) de Montalbano, je ne me sens pas très impliquée dans son enquête. Du coup, je reste quelque peu en-dehors. Je ne suis pas non plus une grande fan du langage employé. Une note intéressante et utile du traducteur en début d'ouvrage explique toutes les difficultés qui existent à traduire la langue de Camilleri, dialecte en partie inventé par lui qui ne rencontre que peu de concordances en français. C'est par moments assez lourd, je n'ai pas accroché.

Ma note: 2,5/5
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Message  gallo Sam 6 Déc 2008 - 12:35



De : Sahkti1 Envoyé : 01/05/2006 11:57

Andrea CAMILLERI et Marcello SORGI, Quelque chose me dit que... Entretiens avec Andrea Camilleri.
Editions Fayard, ISBN 2213611599

Camilleri est une vedette du polar italien. Dans ses entretiens avec Marcello Sorgi, Camilleri évoque ses débuts, son amour de la Sicile, ses personnages, sa conception de l’Italie ou de l’Etat, sa vision de la politique, plus particulièrement dans sa Sicile natale. Il revendique ses premières idées fascistes, puis son détachement, avant de devenir communiste. Hérésie familiale, opprobre de sa communauté religieuse. Le parcours de Camilleri est un reflet de la vie politique italienne dans les années 40-50.
Dans ce recueil d’échange de pensées, ce sont deux siciliens qui se racontent, avec cette intimité qui ne peut exister qu’entre eux. Camilleri se livre quant à sa manière de travailler et à son art de création d’un langage italo-sicilien qui a désarçonné plus d’un lecteur à la première page. Sans parler des traducteurs! Cette utilisation de dialecte dans l’œuvre de Camilleri est expliquée par son besoin de se mettre dans la peau de ses personnages, il veut savoir comment ils vivent, comment ils parlent, en particulier dans ses romans historiques.
Une rencontre très enrichissante.

Ma note: 3/5


De : Sahkti1 Envoyé : 01/05/2006 12:05

Andrea CAMILLERI, Le roi Zosimo
Editions Fayard, ISBN 2213614814

C'est un coup de coeur de Camilleri pour ce paysan sicilien portant pour nom Zosimo qui se révolta, au début du 18e siècle, contre l'armée piémontaise et devint roi de Girgenti (Agrigente), pendant un court laps de temps, aidé par le peuple. Un nouveau roi, une certaine forme d'ivresse du pouvoir mais surtout, un manque cruel de programme politique crédible et réalisable. Il n'en faut pas plus pour que l'utopie devenue réalité endosse le statut de rêve déchu.
Nous sommes ici loin du polar et entrons dans ce domaine réservé à l'histoire, qu'affectionne particulièrement Camilleri. En l'absence de biographie officielle et détaillée de Zosimo, Camilleri nous raconte cette histoire à sa manière.
Camilleri qui connaît parfaitement la Sicile et qui n'a pas son pareil pour décrire avec moult détails et anecdotes croustillantes le fossé qui sépare les riches propriétaires des nombreux paysans miséreux.
Dans l'édition originale, Camilleri a savamment mêlé le dialecte sicilien, l'italien littéraire et l'espagnol employé à l'époque (pour rappel, domination espagnole à ce moment-là). On peut en effet saluer la performance de Dominique Vittoz qui a restitué ce décalage entre ancienne et nouvelle langue en le recréant pareillement en français.
Le récit historique n'étant pas mon fort, je n'ai peut-être pas apprécié ce livre à sa juste valeur, mais l'histoire de ce paysan devenu roi m'a beaucoup intéressée, pour le brin de folie que contient cette aventure et pour la puissance qui a permis à ses paysans réunis de bouter hors le pouvoir officiel.

Ma note: 3/5


De : lalyre7032 Envoyé : 18/07/2006 15:38
La prise de Makalé Andrea Camilleri
Fayard

Une bourgade de Sicile en 1935,Michilino six ans,le personnage principal du roman,éduqué dans la haine du communisme et le culte du Duce,le garçon perçoit le monde à travers ces enseignements qui lui sont inculqués soit en famille,à l'église,à l'école ou dans son groupe qui est un encadrement fasciste de la jeunesse.Cet enfant doué de capacités intellectuelles et sexuelles ne décèle pas l'hypocrisie et ses contradictions,mais il écoute et agit selon ce qu'il croit comprendre,est victime de la violence faite au corps et à la conscience à cause de l'endoctrinement fasciste ce qui le poussera vers un drame.

Mon avis :Un très beau livre ou l'auteur dénonce le fanatisme et l'endoctrinement et avec beaucoup de sensibilité il effleure aussi la pédophilie, C'est un livre que je recommande vivement.
5/5


De : doriane99 Envoyé : 24/04/2007 19:00

Andrea CAMILLERI ; La prise de Makalé

1935, en Sicile, sous Mussolini. Nous partageons la vie quotidienne du petit Michilino, 6 ans, élevé dans la morale fasciste, à la fois "soldat de Jésus et du Duce".

"Mais tuer un homme, c'est pas un péché ?
- Il y a homme et homme, Michili'. Un communiste, c'est pas un homme, c'est un animal, et tuer un animal c'est pas un péché".

J'ai beaucoup aimé ce livre qui dénonce cette période de dictature, où les enfants étaient endoctrinés dès le plus jeune âge, à tel point que le meurtre lui semble être une oeuvre charitable. Elevé dans la morale fasciste, il a une vision du monde totalement déformée...

5/5
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Andrea CAMILLERI (Italie) Empty CAMILLERI

Message  Invité Lun 5 Jan 2009 - 8:51

CAMILLERI Andrea : « Chien de faïence »
[Il cane di terracotta] traduction de Serge Quadruppani
éd. Fleuve Noir, 1999 [Sellerio, 1996], 350p
policier
note : 3,5 sur 5
« Un bon plat sorti de la cuisine de Camilleri »

AMORCE : Un patron de bordel et ami d’enfance du commissaire Montalbano lui annonce qu’un mafieux veut le rencontrer. Alors que le commissaire va dubitatif à ce rendez-vous, se déroule dans un supermarché de Vigata un très curieux cambriolage, tandis que dans la cache d’une caverne qui sert de dépôt d’armes dorment les corps enlacés de deux amants….
COMMENTAIRES : Rassurez-vous toutes ces embrouilles bien agencées par Camilleri, ne vont pas empêcher le commissaire Montalbano de se priver de mostazzoli, de tabisca, de tinnirume, de ‘ncasciata … Reste à élucider un seul vrai mystère : la recette de ces spécialités culinaires siciliennes …

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Andrea CAMILLERI (Italie) Empty Andrea CAMILLERI Maruzza Musumeci

Message  lalyre Lun 17 Aoû 2009 - 16:58

Andrea CAMILLERI (Italie) 23600251_4472665Maruzza Musumeci
Andrea Camilleri
Fayard 2009
158 P.
C'est l'histoire de Gazio Manisco,un pauvre sicilien qui a émigré en Amérique très jeune ou il est jardinier pour la mairie de New-York.Un jour ,il est contacté par la mafia qui lui demande un service ,ce serait d'empoisonner les beaux arbres du parc pour qu'ils périssent et que ce parc public débarrassé des arbres devienne une zone à construire.Mais Gnazio refuse ,il sait que sa vie est en danger car les maffieux vont se venger alors il décide de rentrer au pays ,dans sa petite ville au nom imaginaire de Vigàta.Là personne ne le reconnaît mais ça ne fait rien car s'étant fait un beau pécule pendant son émigration ,il achète une terre au lieu dit "La Nymphe " en bordure de mer ,les gens du pays disent que le propriétaire précédent est mort de peur en entendant des gémissements près de l'olivier millénaire planté sur sa terre .Une vieille entremetteuse se présente à lui ,grâce à elle ,il fait la connaissance de Maruzza Musumeci,une jolie jeune femme qui n'a jamais voulu se marier car elle se croyait autrement que les autres ,elle se prenait pour une sirène .Ils se marient mais comment cela va t-il se passer ?? Gnazio saura t-il convaincre Maruzza qu'elle est une femme comme les autres ??

Ce livre m'a beaucoup amusée ,récit romanesque ou conte fantastique ? il est certain que ce texte est farci d'humour ,de situations drôles ,de mots bizarres qui je pense seraient peut-être de l'argot.....
Je vous en donne un exemple ;Gnazio se marcoura le menillon un bon moment,tentant de comprendre pourquoi Ulysse s'était péri.......C'est peut-être le style habituel de l'auteur qui ne doit pas être facile à traduire....Un livre que je recommande contre la déprime 4,5/5
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Message  Invité Lun 17 Aoû 2009 - 20:34

Il est terrible cet auteur...Qu'est ce qu'il m'a fait rire! Ta critique est un bon rappel pour un prochain livre à rire. Merci Lalyre et très intéressant Sirocco cette biographie. Flop

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Message  Invité Mer 23 Sep 2009 - 13:38

Andréa CAMILLERI : "La Disparition de Juda"

Andrea CAMILLERI (Italie) 2864245558

(Résumé tiré du site Évène.fr : )

" A Vigata, le vendredi saint de l'an 1890, est représenté le mystère de la Passion du Christ, dit 'Les Funérailles'.
Le comptable Pato, fonctionnaire irréprochable et époux exemplaire,
incarne avec humilité le personnage de Judas. Comme prévu, au moment de
la pendaison du mauvais apôtre, la trappe s'ouvre et Pato disparaît. Où
est passé Pato ? Fugue, assassinat, fracture spatio-temporelle ?
Houspillés par leurs supérieurs, menacés par les jeux des puissants, le délégué de la Sécurité
publique et le maréchal des carabiniers vont devoir oublier leurs
rivalités pour traquer lé vérité. Et quand ils l'auront trouvée, le
plus dur sera de savoir qu'en faire."

On suit l'enquête par les rapports et lettres que s'adressent entre eux les différents représentant de l'ordre sur l'île de Sicile. Ce qui est très drôle dans ce bouquin, c'est que toutes ces lettres sont censées être privées, les protagonistes ne se gênent donc pas pour indiquer aux enquêteur que révèler un élément dans l'investigation serait facheux, pour engueuler leurs subordonnés, ou pour cirer les pompes d'un supérieur.

En fait j'ai vraiment bien ri,et en plus ce n'est pas très long à lire. Pour se détendre.

4.5/5

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Message  Invité Mer 23 Sep 2009 - 13:57

Auteur inconnu pour moi, mais je note ce nom!

Le passage cité est fort attirant, il me rappelle ce commentaire de Robert Bourassa sur "Les commissions d`enquête":

- On n`y trouve pas ce qu`on cherche, mais on trouve toujours ce qu`on aurait préféré ne jamais savoir"

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Message  Ysla Sam 22 Mai 2010 - 17:42

LES ENQUETES DU COMMISSAIRE COLLURA
Le livre de poche 2010 (Fayard 2008), 126p

Andrea CAMILLERI (Italie) 9782253129165-G

Résumé : 8 nouvelles publiées durant l'été 1998 dans le quotidien La Stampa constituent ce livre. Toutes les nouvelles mettent en scène le flic Cecè Collura, devenu commissaire de bord sur un navire de croisière suite à une blessure et donc un congé forcé de la police. Dans chaque histoire, le commissaire est confronté à une situation mystérieuse dont les protagonistes sont les croisiéristes, situation qu'il va s'empresser de résoudre (s'empresser car le format du journal exigeait de l'auteur des textes courts, tous de même longueur d'ailleurs). Mixe entre La croisière s'amuse et Agatha Christie ? Je ne sais pas, je n'ai pas encore lu la célèbre romancière et je n'ai jamais été adepte de la série américaine...
Mon avis : Une lecture divertissante, qui permet en outre de profiter du voyage un temps sur un bateau de croisière sur la Méditerranée, quel luxe ! C'est la première fois que je lis Camilleri et cette introduction me donne envie de découvrir d'autres de ses livres. Le style est efficace, avec pas mal d'expressions populaires (française, ici, mais correspondant à des expressions italiennes j'imagine) et un certain humour. Les mystères sont légers dans l'ensemble et la résolution facile, mais ici c'est surtout l'ambiance, le contexte qui sont originaux. Et puis il y a des références, par exemple la première nouvelle met en scène un personnage inspiré de Silvio Berlusconi, non sans malice. Le livre se termine par une interview de l'auteur, très intéressante et qui vient compléter la lecture avec réussite.
Une lecture agréable pour l'été par exemple Andrea CAMILLERI (Italie) Icon_sunny

Ma note : 4/5
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Message  lalyre Mer 30 Juin 2010 - 16:53

Andrea CAMILLERI (Italie) 519mjAQmYvL._SL500_AA300_

Le grelot

Andrea Camilleri

Fayard avril 2010

206 pages



Présentation de l'éditeur

Vigàta, petite ville de Sicile, à l'aube du vingtième siècle. Fils de pêcheurs, Giurlà est placé à quatorze ans dans une chèvrerie de montagne. Là, il découvre un nouvel univers, aussi bien naturel qu'humain, et devient en quelques années, malgré son jeune âge, chef des chevriers. Sa solitude est garante d'une liberté inespérée, clé d'une initiation amoureuse peu banale. Grâce à Beba, Giurlà découvre toutes les facettes de l'amour et la force de la nature. Mais tout se complique lorsque Anita, la fille du maître, arrive à l'alpage pour ses vacances et que Giurlà est chargé de veiller sur elle à distance... Camilleri nous convie ici à une promenade presque exotique dans une Sicile étonnante, en altitude, fraîche et bucolique, où il met en scène des situations déconnectées de notre vingt et unième siècle : l'existence solitaire de Giurlà, savoureuse, joyeuse, indépendante, est le chemin à rebours d'une aliénation.

Mon avis

Un roman facile à lire dès que l’on s’est habitué à la langue surprenante de l’auteur. C’est l’histoire toute simple d’un jeune pêcheur deVigàta ,petite ville de Sicile , engagé comme chevrier dans les montagnes, très vite grâce à ses capacités il est nommé chef chevrier. Grâce à Beba, sa chèvre favorite ,il s’initie à l’amour et hum…..Hé oui voila Beba amoureuse de lui et lorsque la fille du patron arrive en montagne pour les vacances sur laquelle il doit veiller, les complications vont surgir car Beba est jalouse. J’ai lu ce roman assez court comme un conte, l’histoire est invraisemblable. Mais je me suis vraiment amusée pendant ma lecture ,peut-être certaines personnes seraient choquées par ce livre, c’est bien pour cela que je l’ai lu comme un conte. 4/5
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Message  Patience Mer 2 Nov 2016 - 21:05

LA REVOLUTION DE LA LUNE
Fayard - Ebook  177 pages


Ma note : 3,5/5


Quatrième de couverture : Palerme, en 1677, est la capitale d'un Sicile sous domination espagnole. Quand son vice-roi, don Angel de Guzmàn, meurt en pleine séance du Conseil, les notables siciliens cupides et dépravés exultent : cette brève vacance du pouvoir est une aubaine inespérée. Mais don Angel a laissé un testament, et le successeur qu'il désigne pour l'intérim n'est autre que... sa propre épouse, donna Eleonora di Mora. Si la stupeur est grande dans la ville, elle tourne vite à la fascination, car cette femme tirée de l'ombre se révèle d'une beauté envoûtante, d'une intelligence redoutable et d'une équanimité révolutionnaire.


Mon avis : Cette histoire est inspirée d'un fait historique. En effet, en 1677, une femme, Eleonora di Mora, a gouverné la Sicile pendant 27 jours.
Cette histoire raconte avec beaucoup d'humour, son combat contre un gouvernement corrompu et contrôlé par des politiciens qui se regardent le nombril. En moins d'un mois, elle a même réussi à gagner quelques batailles.
Je découvre la plume d'Andrea Camilleri avec ce roman, et j'avoue avoir été plutôt déstabilisée par son style. Son récit est rempli d'expressions italiennes, siciliennes et espagnoles. Tous le discours d'Eleonora est en grande partie en espagnol et ce que j'ai trouvé amusant c'est plutôt que d'avoir une traduction en note de bas de page, il y a toujours un personnage pour reformuler ses paroles au cas où un doute subsisterait. 
Ce style a un peu freiné mon engouement pour cette lecture, même si j'ai quand même apprécié.
Je tiens aussi à adresser une mention spéciale au traducteur qui a fait un travail d'un grande qualité.

_________________
Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Patience
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Message  Awara Dim 1 Juil 2018 - 18:59

LA FORME DE L’EAU
Andréa CAMILLERI
Traduit de l’italien par Serge Quadruppani et Maruzza Loria
Pocket, 2001, 251 pages


Je viens de lire en deux jours ce roman policier qui se passe à Vigata, en réalité Porto Empedocle où est né l’auteur, une ville de la province d’ Agrigente. C’est dans cette petite ville qu’opère le Commissaire Montalbano, un commissaire intuitif et incorruptible, ce qui semble assez exceptionnel dans ce coin du monde.
Un homme politique connu pour être une sorte de parrain local, est retrouvé par deux balayeurs dans un terrain vague, le Bercail, qui se transforme chaque nuit en lupanar et terrain de jeux des prostituées, travestis et dealers. Il est mort, le pantalon sur les genoux et semble avoir eu des relations sexuelles juste avant son décès. Le médecin légiste diagnostique qu’il a succombé à une crise cardiaque. L’ingénieur Silvio Luparello était un homme soucieux d’afficher sa respectabilité et le commissaire est étonné de ce qu’il ait eu envie de venir sur ce lieu pour rencontrer une prostituée ou qu’il ait eu envie d’y amener une conquête. Cela l’amène à enquêter sur une mort qui bien que scandaleuse, semble naturelle.
L’ enquête policière est menée rondement, mais j’ai été surtout été entraînée dans ma lecture par la verve d’écriture de l’auteur. Le traducteur d’Andréa Camilleri, dans la préface, explique la langue qu’il utilise, truffée d’idiome siciliens dont le charme semble difficile à rendre, mais ce qu’il rend de cette langue est bien savoureux.

Un roman très agréable à lire et je compte bien retrouver ce commissaire pour d’autres aventures.

Note: 4/5

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Message  Awara Mar 10 Juil 2018 - 9:46

Comme je compte faire un tour en Sicile prochainement, je continue ma lecture des aventures du commissaire Montalabano!

[color:c45b=#009966]CHIEN DE FAÏENCE
Andrea CAMILLERI
Traduit de l’italien (Sicile) par Serge Quadruppani
avec l’aide de Maruzza Loria
Pocket - 2018 - 287 pages


C’est la deuxième enquête du Commissaire Montalbano. Il arrête un mafieux célèbre Tano u grecu suite à un accord secret passé avec ce dernier qui souhaite se retirer des affaires avec honneur. Cela n’empêchera pas qu’il soit assassiné pendant son transfert, ce qui suppose la présence de taupes au sein de la police… Grâce à l’entente secrète entre les deux hommes, Montalbano peut démanteler un important trafic d’armes et, en même temps, résoudre une énigme criminelle vieille de cinquante ans, deux corps retrouvés enlacés, gardés par un chien de faïence, dans une caverne secrète.
On retrouve ses amis, le questeur, Ingrid, Anna qui est amoureuse de lui, son amour, Livia. Le commissaire est un homme cultivé, toujours aussi gourmand; on découvre au fil des pages des recettes typiquement siciliennes dont il se régale.
L’ enquête, menée rondement, est assez simple. Ce qui intéresse Montalbano dans ce livre, ce sont essentiellement les victimes de ce crime ancien qui semble mis en scène selon un rite qu’il cherche à comprendre.
On ne s’ennuie pas à la lecture de ce roman qui permet de découvrir la Sicile, ses paysages et ses habitants. Le traducteur a su rendre la langue parlée en Sicile par un langage truculent qui donne une saveur ensoleillée à ce roman.

Note : 4/5

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Message  kattylou Mar 10 Juil 2018 - 18:43

Jamais lu les enquêtes de Montalbano . A essayer à priori ils sont assez prenant car tu les as vite lus .

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Message  Awara Mar 10 Juil 2018 - 19:09

Agréables et faciles à lire. L'écriture est séduisante.
J'ai essayé de regarder les téléfilms tirés de ces romans, mais je suis nulle... Je ne sais pas faire.
Et pour les addicts des recettes de cuisine, je fais un index des recettes dévorées par le commissaire!

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