Maud TABACHNIK (France)
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Maud TABACHNIK (France)
Message original : Papillon Y1 - 27/02/2005 - 12:58
Le sang de Venise de Maud Tabachnik
J'ai Lu - 283 pages
Résumé :
Venise, 1575. Quelques jours avant Pâques, le corps mutilé d'un enfant est découvert à deux pas du ghetto juif. Aussitôt la rumeur enfle, relayée par un franciscain fanatique : cet enfant est la victime d'un crime rituel commis par les juifs qui ont besoin de sang pur pour confectionner leurs galettes de Pâques. Ce meurtre étrange place la Sérénissime République dans une position délicate : si un juif est reconnu coupable, c'est toute la communauté juive qui devra être exclue de la ville. Or Venise a terriblement besoin de l'argent des banquiers juifs pour mener ses affaires. Exiler les juifs reviendrait à contenter Rome et le Pape, mais à déplaire aux turcs avec lesquels la République entretient de florissantes affaires commerciales. Quand un deuxième cadavre d'enfant est retrouvé, le peuple de Venise menace d'envahir le ghetto…
Mon avis :
Il y a très longtemps que j'avais envie de lire Maud Tabachnik, figure montante de la littérature policière féminine et quelle déception ! Ce roman est d'une platitude totale ! Le style est plat ; l'énigme policière est réduite au minimum et cousue de fil blanc. Dès la page 76, j'avais découvert le coupable. L'énigme se dénoue quasiment toute seule et se termine en grand guignol. Les personnages ont très peu d'épaisseur psychologique et se réduisent à des caricatures : la jeune juive révoltée, le père noble, le médecin corrompu, le grande dame libertine, le moine fanatique. Le tout donne une histoire très manichéenne avec de gentils juifs innocents et de méchants chrétiens…
En fait, il faut lire cette histoire davantage comme un roman historique que comme un roman policier, car l'auteur a le mérite de parfaitement faire revivre la Venise du XVIème siècle avec ses palais fastueux, ses fêtes somptueuses, ses artistes talentueux, ses canaux, ses ruelles et ses ponts. Et son ghetto. Car les vénitiens, s'ils furent les seuls en Europe à ne pas chasser les juifs, trouvèrent cependant raisonnable de les enfermer dans ce qui fut le premier ghetto de l'histoire. C'est donc une période peu glorieuse que nous raconte Maud Tabachnik dans ce roman, où régnait à travers toute l'Europe un violent antisémitisme et où les juifs étaient souvent utilisés comme boucs émissaires responsables de toutes les catastrophes. Manière de nous rappeler que notre vingtième siècle n'a hélas rien inventé ?
Ma note : 2,5/5
De: Nateva
Le sang de Venise
En 1575 à Venise cohabitent non sans heurts juifs et chrétiens. Alors que de
nombreux pays européens ont expulsé les juifs hors de leurs frontières, les
juifs vénitiens résident toujours dans le ghetto, leur richesse et leurs
activités commerciales contribuant à la prospérité de la ville. Cependant,
Rome souhaiterait s'en débarrasser et lorsque plusieurs meurtres d'enfants
surviennent peu avant la Pâque juive, l'occasion d'accuser la communauté est
une aubaine. Trois membres dirigeants sont pris en otage et incarcérés en
attendant que le ou les coupables juifs soient dénoncés et livrés par les
leurs aux chrétiens. Rachel, jeune juive rebelle fera intervenir ses
relations pour combattre l'injustice qui frappe son peuple.
On aurait pu s'attendre à une énigme policière complexe étant donnée
l'atmosphère de complot de l'époque, eh bien pas du tout. La résolution
tient en deux lignes. Rachel que l'on pressent tout d'abord comme une
héroïne manque de charisme. L'auteure passe d'un personnage à un autre ne
laissant de chacun qu'une ébauche. La peste vient s'abattre à la fin du
roman parce qu'il n'y a plus rien à dire à la 200ème page et que ça donne
une parfum d'époque inéluctable. Ce roman m'a paru trop superficiel même si
la peinture sociale est intéressante part de nombreux aspects. Pour ma part,
je déplore le manque d'annotations pour les mots italiens qui sont légion,
tant qu'à faire preuve d'érudition, autant la faire partager.
(Nateva)
Message de Sahkti1 le 4/09/2006 à 16:16
Maud TABACHNIK, Un été pourri
Sam Goodman, enquêteur de Boston à la mère encombrante (mère juive à la limite de la caricature je trouve) doit démasquer l'assassin de quatre hommes dont les parties génitales sont tranchées après leur égorgement.
Il réalise, assez tard, que certains de ses proches ont des infos dont il ne dispose pas; le malaise s'installe. Ces hommes tués ont un point commun: leur violence, verbale ou physique envers les femmes. Mais y a-t-il un seul assassin?
Une idée intéressante, une écriture certes fluide et agréable mais tout est convenu et aisément devinable. Ma première promenade avec cet auteur, je renouvelerai sans doute l'expérience, histoire de confirmer ou non mon impression de " sans plus" et ne pas juger sur base d'un seul titre.
J'ai regretté ici que tout se déroule de manière si attendue. Même la fin n'en est pas vraiment une, malgré le fait que Tabachnik ménage ses effets. C'était une lecture agréable mais ni surprenante ni prenante. A suivre.
Ma note: 3/5
Message de lobadetolosa le 18/11/2006 à 13:42
Le sang de venise
Au début, cela commence par un vrai polar dans la venise de la renaissance, on trouve des cadavres d'enfants vidés de leur sang, on accuse les juifs, une jeune juive Rachel veut mener l'enquête ; mais après cela devient tout simplement de l'historique avec l'arrivée de la peste dans la cité lacunaire, comment elle est apparue...
Dans ce sens je suis déçue car le polar est rapidement mis de côté et la justification des meurtres est pau crédible par rapport à l'ensemble du livre SPOILER c'est un vampire FIN
Sinon au niveau historique malgré une écriture peu recherchée, ce livre met en avant la vie des juifs italiens dans les ghettos, l'arrivée de la peste noire...
Note : 2/5
Le sang de Venise de Maud Tabachnik
J'ai Lu - 283 pages
Résumé :
Venise, 1575. Quelques jours avant Pâques, le corps mutilé d'un enfant est découvert à deux pas du ghetto juif. Aussitôt la rumeur enfle, relayée par un franciscain fanatique : cet enfant est la victime d'un crime rituel commis par les juifs qui ont besoin de sang pur pour confectionner leurs galettes de Pâques. Ce meurtre étrange place la Sérénissime République dans une position délicate : si un juif est reconnu coupable, c'est toute la communauté juive qui devra être exclue de la ville. Or Venise a terriblement besoin de l'argent des banquiers juifs pour mener ses affaires. Exiler les juifs reviendrait à contenter Rome et le Pape, mais à déplaire aux turcs avec lesquels la République entretient de florissantes affaires commerciales. Quand un deuxième cadavre d'enfant est retrouvé, le peuple de Venise menace d'envahir le ghetto…
Mon avis :
Il y a très longtemps que j'avais envie de lire Maud Tabachnik, figure montante de la littérature policière féminine et quelle déception ! Ce roman est d'une platitude totale ! Le style est plat ; l'énigme policière est réduite au minimum et cousue de fil blanc. Dès la page 76, j'avais découvert le coupable. L'énigme se dénoue quasiment toute seule et se termine en grand guignol. Les personnages ont très peu d'épaisseur psychologique et se réduisent à des caricatures : la jeune juive révoltée, le père noble, le médecin corrompu, le grande dame libertine, le moine fanatique. Le tout donne une histoire très manichéenne avec de gentils juifs innocents et de méchants chrétiens…
En fait, il faut lire cette histoire davantage comme un roman historique que comme un roman policier, car l'auteur a le mérite de parfaitement faire revivre la Venise du XVIème siècle avec ses palais fastueux, ses fêtes somptueuses, ses artistes talentueux, ses canaux, ses ruelles et ses ponts. Et son ghetto. Car les vénitiens, s'ils furent les seuls en Europe à ne pas chasser les juifs, trouvèrent cependant raisonnable de les enfermer dans ce qui fut le premier ghetto de l'histoire. C'est donc une période peu glorieuse que nous raconte Maud Tabachnik dans ce roman, où régnait à travers toute l'Europe un violent antisémitisme et où les juifs étaient souvent utilisés comme boucs émissaires responsables de toutes les catastrophes. Manière de nous rappeler que notre vingtième siècle n'a hélas rien inventé ?
Ma note : 2,5/5
De: Nateva
Le sang de Venise
En 1575 à Venise cohabitent non sans heurts juifs et chrétiens. Alors que de
nombreux pays européens ont expulsé les juifs hors de leurs frontières, les
juifs vénitiens résident toujours dans le ghetto, leur richesse et leurs
activités commerciales contribuant à la prospérité de la ville. Cependant,
Rome souhaiterait s'en débarrasser et lorsque plusieurs meurtres d'enfants
surviennent peu avant la Pâque juive, l'occasion d'accuser la communauté est
une aubaine. Trois membres dirigeants sont pris en otage et incarcérés en
attendant que le ou les coupables juifs soient dénoncés et livrés par les
leurs aux chrétiens. Rachel, jeune juive rebelle fera intervenir ses
relations pour combattre l'injustice qui frappe son peuple.
On aurait pu s'attendre à une énigme policière complexe étant donnée
l'atmosphère de complot de l'époque, eh bien pas du tout. La résolution
tient en deux lignes. Rachel que l'on pressent tout d'abord comme une
héroïne manque de charisme. L'auteure passe d'un personnage à un autre ne
laissant de chacun qu'une ébauche. La peste vient s'abattre à la fin du
roman parce qu'il n'y a plus rien à dire à la 200ème page et que ça donne
une parfum d'époque inéluctable. Ce roman m'a paru trop superficiel même si
la peinture sociale est intéressante part de nombreux aspects. Pour ma part,
je déplore le manque d'annotations pour les mots italiens qui sont légion,
tant qu'à faire preuve d'érudition, autant la faire partager.
(Nateva)
Message de Sahkti1 le 4/09/2006 à 16:16
Maud TABACHNIK, Un été pourri
Sam Goodman, enquêteur de Boston à la mère encombrante (mère juive à la limite de la caricature je trouve) doit démasquer l'assassin de quatre hommes dont les parties génitales sont tranchées après leur égorgement.
Il réalise, assez tard, que certains de ses proches ont des infos dont il ne dispose pas; le malaise s'installe. Ces hommes tués ont un point commun: leur violence, verbale ou physique envers les femmes. Mais y a-t-il un seul assassin?
Une idée intéressante, une écriture certes fluide et agréable mais tout est convenu et aisément devinable. Ma première promenade avec cet auteur, je renouvelerai sans doute l'expérience, histoire de confirmer ou non mon impression de " sans plus" et ne pas juger sur base d'un seul titre.
J'ai regretté ici que tout se déroule de manière si attendue. Même la fin n'en est pas vraiment une, malgré le fait que Tabachnik ménage ses effets. C'était une lecture agréable mais ni surprenante ni prenante. A suivre.
Ma note: 3/5
Message de lobadetolosa le 18/11/2006 à 13:42
Le sang de venise
Au début, cela commence par un vrai polar dans la venise de la renaissance, on trouve des cadavres d'enfants vidés de leur sang, on accuse les juifs, une jeune juive Rachel veut mener l'enquête ; mais après cela devient tout simplement de l'historique avec l'arrivée de la peste dans la cité lacunaire, comment elle est apparue...
Dans ce sens je suis déçue car le polar est rapidement mis de côté et la justification des meurtres est pau crédible par rapport à l'ensemble du livre SPOILER c'est un vampire FIN
Sinon au niveau historique malgré une écriture peu recherchée, ce livre met en avant la vie des juifs italiens dans les ghettos, l'arrivée de la peste noire...
Note : 2/5
petitelune- Nombre de messages : 540
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Re: Maud TABACHNIK (France)
Gémeaux de Maud Tabachnik
Quatrième de couverture :
Deux tocards, débiles et violents ! Au premier coup d'œil, Genosi a catalogué les frères Hunter. Mais quand on a la police et la mafia aux fesses, on n'a pas le choix...
Le Corse grimpe donc à bord du mobile home pourri des Hunter, direction San Francisco. Avec, en prime, un massacre par étape.
Chargé d'arrêter Genosi pour divers méfaits commis au Massachusetts, Sam Goodman débarque sur la côte Est. Il y retrouve Sandra Khan, la journaliste du San Francisco News, encore sous le choc de ses aventures à Boulder City.
Rien de tel qu'une nouvelle enquête pour vous remettre d'aplomb ! C'est du moins ce que prétend Sam. Il n'y a plus qu'à remonter la piste sanglante des trois allumés. Jusqu'au bout de l'horreur...
Mon avis : C'est marrant mais on entend très peu parler de Maud Tabachnik sur le net et je suis assez étonnée car je suis fan de cette auteur de thrillers en plus elle est française ce qui ne gache rien. C'est dur, sanglant, violent. Maud Tabachnick a deux personnages fétiches : Sam Goodman, lieutenant de la brigade criminelle, et Sandra Khan, journaliste homosexuelle et leurs histoires se situent toujours aux Etats-Unis.
J'aime beaucoup 10/10
Re: Maud TABACHNIK (France)
Le cinquième jour de Maud Tabachnik
Le livre de poche
New-York, la mère de la petite Gloria la confie à un parfait inconnu sous prétexte que son fils va travailler chez cet homme dès le lendemain. Mal lui en a pris puisqu'elle recevra quelques jours plus tard une lettre lui décrivant dans le menu détail la manière dont sa fille a péri.
Un jeune homosexuel est retrouvé égorgé et ses doigts et ses parties génitales ont été découpés.
Un jeune handicapé est porté disparu près du lieu du meurtre et retrouvé quelques jours plus tard sauvagement assassiné avec un pic à glace.
Toutes ces affaires ont un lien commun que va tenter de mettre à jour l'Inspecteur Stan Levine, bon père de famille mariée à une juive pratiquante (et je peux vous assurer que ce détail a son importance !).
Tout va basculer lorsqu'il choisi, pour appâter le meurtrier, de le provoquer. Celui s'en prend alors à sa famille.
Une accumulation de faits sordides racontés dans le menu détail sans aucun parti pris, ni aucune émotion, comme des cas cliniques. Je peux vous assurer que j'étais écoeurée et que j'avais surtout du mal à comprendre où l'auteur voulait en venir : une telle accumulation d'horreurs gratuitement, car l'histoire est finalement longue à se mettre en place.
Et puis tout s'accélère et prend enfin tournure lorsque que le héros choisit de provoquer le tueur et là enfin, on comprend les raisons du meurtrier et son but pour atteindre ses objectifs, on suit pas à pas en retenant son souffle le compte-à-rebours jusqu'au 5ème jour, on prie pour l'inspecteur et sa famille jusqu'à l'issue finale.
Bref, je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé (malgré la première partie gratuite !) et je trouve que dans l'ensemble, c'est plutôt même un bon polar mené tambour battant avec des évènements qui se tiennent et l'on ne tombe pas dans le grand-guignolesque. Bon, la fin est un peu précipitée mais malgré tout tient la route.
Pour info, ce polar est quand même basé sur un fait réel, et je peux vous assurer que se dire qu'il a réellement perpétré de telles horreurs, ça fait froid dans le dos,
Il y a une suite qui vient de sortir "Ne vous retournez pas" et je pense sincèrement que je la lirai...
Ma note : 4/5
Le livre de poche
New-York, la mère de la petite Gloria la confie à un parfait inconnu sous prétexte que son fils va travailler chez cet homme dès le lendemain. Mal lui en a pris puisqu'elle recevra quelques jours plus tard une lettre lui décrivant dans le menu détail la manière dont sa fille a péri.
Un jeune homosexuel est retrouvé égorgé et ses doigts et ses parties génitales ont été découpés.
Un jeune handicapé est porté disparu près du lieu du meurtre et retrouvé quelques jours plus tard sauvagement assassiné avec un pic à glace.
Toutes ces affaires ont un lien commun que va tenter de mettre à jour l'Inspecteur Stan Levine, bon père de famille mariée à une juive pratiquante (et je peux vous assurer que ce détail a son importance !).
Tout va basculer lorsqu'il choisi, pour appâter le meurtrier, de le provoquer. Celui s'en prend alors à sa famille.
Une accumulation de faits sordides racontés dans le menu détail sans aucun parti pris, ni aucune émotion, comme des cas cliniques. Je peux vous assurer que j'étais écoeurée et que j'avais surtout du mal à comprendre où l'auteur voulait en venir : une telle accumulation d'horreurs gratuitement, car l'histoire est finalement longue à se mettre en place.
Et puis tout s'accélère et prend enfin tournure lorsque que le héros choisit de provoquer le tueur et là enfin, on comprend les raisons du meurtrier et son but pour atteindre ses objectifs, on suit pas à pas en retenant son souffle le compte-à-rebours jusqu'au 5ème jour, on prie pour l'inspecteur et sa famille jusqu'à l'issue finale.
Bref, je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé (malgré la première partie gratuite !) et je trouve que dans l'ensemble, c'est plutôt même un bon polar mené tambour battant avec des évènements qui se tiennent et l'on ne tombe pas dans le grand-guignolesque. Bon, la fin est un peu précipitée mais malgré tout tient la route.
Pour info, ce polar est quand même basé sur un fait réel, et je peux vous assurer que se dire qu'il a réellement perpétré de telles horreurs, ça fait froid dans le dos,
Il y a une suite qui vient de sortir "Ne vous retournez pas" et je pense sincèrement que je la lirai...
Ma note : 4/5
Clochette- Nombre de messages : 2135
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Re: Maud TABACHNIK (France)
L'étoile du Temple
[img][/img]
J'ai lu - 1997 - 317 pages
Policier
Résumé :
1306,
Ville de Troyes. Thibaut, comte de Champagne est allé guerroyer avec le
roi, Philippe le Bel. En son absence son cousin Philippe, aidé du
bailli Jean le Pieux, son demi frère, régentent la comté.
Un templier
vénitien porteur d'un présent de la sérénissime au Roi Philippe, le
grand Jaïpur, fabuleux diamant, est assassiné et dévalisé aux abords de
la ville, sur les terres du diamantaire juif Aaron Meyerson.
Persuadé que ce dernier est l'assassin, Jean le fait arrêter et mettre en prison.
Rachel, fille d'Aaron, aidée par son ami Salomon, est décidée à innocenter son père.
Mon avis :
Utilisant
la langue d'alors, M. Tabachnick nous régale avec ce roman bien ficelé
et très agréable en lecture. On appréciera le souci du détail, la
vraisemblance dans l'intrigue même si les principaux protagonistes sont
imaginés. Les descriptions historiques, aussi bien de la foire de
Troyes, de l'ordre du Temple et ses commanderies, de la vie de tous les
jours, us et coutumes, féodalité, amour courtois, mais aussi haine
envers les juifs, le Temple et les nantis.
Le style est léger,
entrainant. L'histoire intéressante et l'intrigue bien menée. Le
dénouement est imprévu, il ne pouvait, cependant, pas y en avoir
d'autre.
4/5
B
[img][/img]
J'ai lu - 1997 - 317 pages
Policier
Résumé :
1306,
Ville de Troyes. Thibaut, comte de Champagne est allé guerroyer avec le
roi, Philippe le Bel. En son absence son cousin Philippe, aidé du
bailli Jean le Pieux, son demi frère, régentent la comté.
Un templier
vénitien porteur d'un présent de la sérénissime au Roi Philippe, le
grand Jaïpur, fabuleux diamant, est assassiné et dévalisé aux abords de
la ville, sur les terres du diamantaire juif Aaron Meyerson.
Persuadé que ce dernier est l'assassin, Jean le fait arrêter et mettre en prison.
Rachel, fille d'Aaron, aidée par son ami Salomon, est décidée à innocenter son père.
Mon avis :
Utilisant
la langue d'alors, M. Tabachnick nous régale avec ce roman bien ficelé
et très agréable en lecture. On appréciera le souci du détail, la
vraisemblance dans l'intrigue même si les principaux protagonistes sont
imaginés. Les descriptions historiques, aussi bien de la foire de
Troyes, de l'ordre du Temple et ses commanderies, de la vie de tous les
jours, us et coutumes, féodalité, amour courtois, mais aussi haine
envers les juifs, le Temple et les nantis.
Le style est léger,
entrainant. L'histoire intéressante et l'intrigue bien menée. Le
dénouement est imprévu, il ne pouvait, cependant, pas y en avoir
d'autre.
4/5
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Bernard- Nombre de messages : 3697
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Re: Maud TABACHNIK (France)
Un été pourri - Maud Tabachnik
Le thermomètre s'est envolé. Boston suffoque sous la canicule. La nuit, quand les habitants aspirent à un peu de fraîcheur, un tueur en série rôde. Ses victimes ? Des hommes, qu'il égorge et émascule. Ni traces, ni témoins. La presse s'empare de l'affaire. Le maire, en pleine campagne électorale, fait pression : il faut trouver le coupable, et vite. Mais les flics patinent. Chargé du dossier, l'inspecteur Sam Goodman n'a aucune piste. Il avait déjà suffisamment de problèmes entre sa mamma juive et les femmes qui perturbent sa vie ! Une journaliste spécialisée dans les affaires criminelles, Sandra Khan, mène l'enquête de son côté. Avec, très rapidement, une longueur d'avance sur Sam. Comme si elle en savait beaucoup plus qu'elle ne voulait le dire... Que cherche-t-elle au juste ?
Mon avis : J'aime beaucoup Maud Tabachnik et je n'ai jamais été déçue même si j'ai plus ou moins aimé certains de ses livres. Ma préférence va toujours à l'excellentissime "Le cinquième jour" mais j'ai aussi beaucoup aimé "Le festin de l'araignée". En ce qui concerne "Un été pourri", j'ai passé un excellent moment de lecture. Je l'ai dévoré.
Ce livre tourne autour de cinq personnages, deux hommes et trois femmes : un flic, un journaliste, une avocate, une secrétaire et une journaliste.
Nos deux hommes sont amoureux de femmes bien ambigües , l'une d'elles élevée dans la bigoterie aura bien du mal à vivre avec ses pulsons sexuelles, l'autre semble avoir du mal à entamer une relation stable avec le sexe opposé quant à la dernière elle préfère de loin les filles.
Des hommes sont retrouvés émasculés à Boston mais bien que l'enquête piétine, le lecteur sait déja vers qui vont les soupçons sans jamais pouvoir se faire une réelle opinion. Une intrigue rondement menée qui nous induit en erreur et l'on finit par soupçonner personne et tout le monde à la fois.
Excellent, je me suis régalée du début jusqu'à la fin. J'ai beaucoup aimé le côté énigmatique des personnages et de l'enquête. Un rythme soutenu, des dialogues, c'est facile à lire. Je le conseille à tout ceux qui aime l'auteur.
Petites citations du livre :
- "Mort ? souffla le PDG.
- Quelle idée. C'est généralement recommandé d'avoir la tête à moitié décollée du tronc et les couilles dans le ruisseau "
- "Je fais partie d'une population à haut risque et à fort taux d'emmerdements. Alors si vous me demandez si je fais de l'humour tout le temps, je repondrais oui, parce que nous sommes toujours emmerdés.
Le thermomètre s'est envolé. Boston suffoque sous la canicule. La nuit, quand les habitants aspirent à un peu de fraîcheur, un tueur en série rôde. Ses victimes ? Des hommes, qu'il égorge et émascule. Ni traces, ni témoins. La presse s'empare de l'affaire. Le maire, en pleine campagne électorale, fait pression : il faut trouver le coupable, et vite. Mais les flics patinent. Chargé du dossier, l'inspecteur Sam Goodman n'a aucune piste. Il avait déjà suffisamment de problèmes entre sa mamma juive et les femmes qui perturbent sa vie ! Une journaliste spécialisée dans les affaires criminelles, Sandra Khan, mène l'enquête de son côté. Avec, très rapidement, une longueur d'avance sur Sam. Comme si elle en savait beaucoup plus qu'elle ne voulait le dire... Que cherche-t-elle au juste ?
Mon avis : J'aime beaucoup Maud Tabachnik et je n'ai jamais été déçue même si j'ai plus ou moins aimé certains de ses livres. Ma préférence va toujours à l'excellentissime "Le cinquième jour" mais j'ai aussi beaucoup aimé "Le festin de l'araignée". En ce qui concerne "Un été pourri", j'ai passé un excellent moment de lecture. Je l'ai dévoré.
Ce livre tourne autour de cinq personnages, deux hommes et trois femmes : un flic, un journaliste, une avocate, une secrétaire et une journaliste.
Nos deux hommes sont amoureux de femmes bien ambigües , l'une d'elles élevée dans la bigoterie aura bien du mal à vivre avec ses pulsons sexuelles, l'autre semble avoir du mal à entamer une relation stable avec le sexe opposé quant à la dernière elle préfère de loin les filles.
Des hommes sont retrouvés émasculés à Boston mais bien que l'enquête piétine, le lecteur sait déja vers qui vont les soupçons sans jamais pouvoir se faire une réelle opinion. Une intrigue rondement menée qui nous induit en erreur et l'on finit par soupçonner personne et tout le monde à la fois.
Excellent, je me suis régalée du début jusqu'à la fin. J'ai beaucoup aimé le côté énigmatique des personnages et de l'enquête. Un rythme soutenu, des dialogues, c'est facile à lire. Je le conseille à tout ceux qui aime l'auteur.
Petites citations du livre :
- "Mort ? souffla le PDG.
- Quelle idée. C'est généralement recommandé d'avoir la tête à moitié décollée du tronc et les couilles dans le ruisseau "
- "Je fais partie d'une population à haut risque et à fort taux d'emmerdements. Alors si vous me demandez si je fais de l'humour tout le temps, je repondrais oui, parce que nous sommes toujours emmerdés.
Désert barbare, de Maud Tabachnik
Dès les premières pages, j’ai été sensible à l’écriture de l’auteur, que je ne connaissais que de réputation. Le roman commence par une description aussi précise que fouillée d’un terrain vague et de son environnement immédiat. En trois phrases, tout le talent de l’écrivain saute aux yeux :
« Le terrain vague qui précédait les bâtiments industriels était jonché de parpaings, de ferrailles rouillées, d’objets de rebut à l’utilité mal définie. Un vieux tracteur arrivé d’on ne sait où était appuyé sur une barrière défoncée qui donnait sur la rue ; une herbe drue soulevait les plaques de béton de ce qui avait été autrefois un parking.
Les squats les plus proches étaient à une centaine de mètres et les rues adjacentes affichaient une ligne quasi continue de boutiques fermées par des planches ou laissées à l’abandon, donnant au quartier une image de fin du monde. »
Avec ces quelques mots, le décor est planté et nous devinons que ce suspense, avec son écriture à l’acide sulfurique, n’aura rien de mièvre. Et en effet, Maud Tabachnik nous emporte très vite dans un tourbillon de violence, de sang et de larmes à faire passer Maxime Chattam pour un écrivain de la bibliothèque rose. Sauf qu’il n’y a chez elle aucune violence racoleuse ou gratuite mais une description précise et documentée d’une certaine réalité de la société américaine, qui pourrait laisser croire que l’auteur vit outre-Atlantique, alors qu’elle est bel et bien française.
L’histoire se déroule dans un lieu hors norme, le désert de Sonora, en Arizona. Un désert grand comme la moitié de la France, dont les conditions climatiques sont particulièrement éprouvantes puisque la température peut monter dans la journée à 47 °C, un désert habité à la fois par de sympathiques bestioles (tarentules, crotales, scolopendres géants et venimeux) et par une faune de truands de tous ordres qui trouvent là l’endroit idéal pour se planquer des autorités.
Dans un lieu pareil, tout peut arriver. Et tout arrive en effet, y compris la rencontre fortuite autant qu’improbable entre la narratrice, Sandra Khan, journaliste au San Francisco Cronicle, et son ami de longue date, le flic dandy de Boston Sam Goodman.
La première est à la recherche de Cindy, la fille disparue d’un couple de milliardaires, qui s’est enfuie avec Fox, gourou d’une secte. Un type sévèrement allumé, admirateur de Charles Manson et, comme lui, tueur en série.
Sam Goodman, de son côté, veut mettre la main sur le Haïtien Mercantier, un trafiquant d’enfants, de femmes, d’armes et de drogues diverses ayant des appuis dans la hiérarchie policière, qui semble s’être réfugié dans le Sonora. Les routes de Fox, Cindy et Mercantier vont se croiser dans ce désert à peine vivable, tout comme celles de Sandra et Sam, et il va s’ensuivre une cascade d’événements qui maintiendront constamment une tension dramatique forte, savamment entretenue par l’auteur.
Car Maud Tabachnik maitrise parfaitement toutes les ficelles de l’écriture et en joue avec une grande habileté. Les descriptions des lieux et des personnages sont précises, réalistes, ce qui donne de la crédibilité à son histoire, qui n’est pas dépourvue d’un humour discret, de bon aloi. En même temps, elle n’hésite pas à créer une situation de rencontre invraisemblable entre les deux héros, comme pour dire au lecteur : « ne soyez pas dupe, tout cela n’est qu’un roman, je fais ce que je veux même si ça vous semble tiré par les cheveux, l’objectif final est de vous faire passer un bon moment, rien de plus ». Et elle y parvient, la diablesse, avec une virtuosité incontestable, en alternant les points de vue des différents personnages en un découpage très cinématographique, comme si elle pensait à une possible adaptation en image de son récit, toujours très visuel. De plus, la narratrice, Sandra, nous raconte en direct ce qu’elle voit en utilisant le présent, alors que le point de vue privilégié de Sam est décrit au passé, ce qui évite une certaine monotonie dans la lecture et donne à la narration de Sandra une très grande force. Bien sûr, nous devinons que Sandra et Sam finiront par se retrouver quelque part dans le désert, et c’est même un des éléments qui constitue le suspense du livre. Comment, dans quelle condition : le lecteur est dans l’attente, le suspense est là, toujours présent.
Les relations de Sandra avec son amie Nina, le chiot battu par une brute dans un bistrot et qu’elle va adopter, les sentiments de compassion qu’elle éprouve pour Brad, un employé de banque dont toute la famille a été assassinée par la bande de Fox, les horreurs du désert qu’elle nous décrit, tout cela concourt à faire de Sandra Khan un personnage sympathique, d’une grande humanité, ce qui permet au lecteur d’être embarqué avec elle dans cette histoire et de la suivre avec intérêt. La fin du roman, inattendue, bascule franchement du côté du noir, et en fait un livre qui chevauche sans complexe sur plusieurs genres.
C’est en tout cas un très bon suspense, que je recommande chaudement aux amateurs de sensations fortes et d’écriture musclée. Je suis heureux d’avoir découvert Maud Tabachnik avec ce Désert barbare, c’est maintenant un auteur que je vais suivre de près.
Désert barbare« Le terrain vague qui précédait les bâtiments industriels était jonché de parpaings, de ferrailles rouillées, d’objets de rebut à l’utilité mal définie. Un vieux tracteur arrivé d’on ne sait où était appuyé sur une barrière défoncée qui donnait sur la rue ; une herbe drue soulevait les plaques de béton de ce qui avait été autrefois un parking.
Les squats les plus proches étaient à une centaine de mètres et les rues adjacentes affichaient une ligne quasi continue de boutiques fermées par des planches ou laissées à l’abandon, donnant au quartier une image de fin du monde. »
Avec ces quelques mots, le décor est planté et nous devinons que ce suspense, avec son écriture à l’acide sulfurique, n’aura rien de mièvre. Et en effet, Maud Tabachnik nous emporte très vite dans un tourbillon de violence, de sang et de larmes à faire passer Maxime Chattam pour un écrivain de la bibliothèque rose. Sauf qu’il n’y a chez elle aucune violence racoleuse ou gratuite mais une description précise et documentée d’une certaine réalité de la société américaine, qui pourrait laisser croire que l’auteur vit outre-Atlantique, alors qu’elle est bel et bien française.
L’histoire se déroule dans un lieu hors norme, le désert de Sonora, en Arizona. Un désert grand comme la moitié de la France, dont les conditions climatiques sont particulièrement éprouvantes puisque la température peut monter dans la journée à 47 °C, un désert habité à la fois par de sympathiques bestioles (tarentules, crotales, scolopendres géants et venimeux) et par une faune de truands de tous ordres qui trouvent là l’endroit idéal pour se planquer des autorités.
Dans un lieu pareil, tout peut arriver. Et tout arrive en effet, y compris la rencontre fortuite autant qu’improbable entre la narratrice, Sandra Khan, journaliste au San Francisco Cronicle, et son ami de longue date, le flic dandy de Boston Sam Goodman.
La première est à la recherche de Cindy, la fille disparue d’un couple de milliardaires, qui s’est enfuie avec Fox, gourou d’une secte. Un type sévèrement allumé, admirateur de Charles Manson et, comme lui, tueur en série.
Sam Goodman, de son côté, veut mettre la main sur le Haïtien Mercantier, un trafiquant d’enfants, de femmes, d’armes et de drogues diverses ayant des appuis dans la hiérarchie policière, qui semble s’être réfugié dans le Sonora. Les routes de Fox, Cindy et Mercantier vont se croiser dans ce désert à peine vivable, tout comme celles de Sandra et Sam, et il va s’ensuivre une cascade d’événements qui maintiendront constamment une tension dramatique forte, savamment entretenue par l’auteur.
Car Maud Tabachnik maitrise parfaitement toutes les ficelles de l’écriture et en joue avec une grande habileté. Les descriptions des lieux et des personnages sont précises, réalistes, ce qui donne de la crédibilité à son histoire, qui n’est pas dépourvue d’un humour discret, de bon aloi. En même temps, elle n’hésite pas à créer une situation de rencontre invraisemblable entre les deux héros, comme pour dire au lecteur : « ne soyez pas dupe, tout cela n’est qu’un roman, je fais ce que je veux même si ça vous semble tiré par les cheveux, l’objectif final est de vous faire passer un bon moment, rien de plus ». Et elle y parvient, la diablesse, avec une virtuosité incontestable, en alternant les points de vue des différents personnages en un découpage très cinématographique, comme si elle pensait à une possible adaptation en image de son récit, toujours très visuel. De plus, la narratrice, Sandra, nous raconte en direct ce qu’elle voit en utilisant le présent, alors que le point de vue privilégié de Sam est décrit au passé, ce qui évite une certaine monotonie dans la lecture et donne à la narration de Sandra une très grande force. Bien sûr, nous devinons que Sandra et Sam finiront par se retrouver quelque part dans le désert, et c’est même un des éléments qui constitue le suspense du livre. Comment, dans quelle condition : le lecteur est dans l’attente, le suspense est là, toujours présent.
Les relations de Sandra avec son amie Nina, le chiot battu par une brute dans un bistrot et qu’elle va adopter, les sentiments de compassion qu’elle éprouve pour Brad, un employé de banque dont toute la famille a été assassinée par la bande de Fox, les horreurs du désert qu’elle nous décrit, tout cela concourt à faire de Sandra Khan un personnage sympathique, d’une grande humanité, ce qui permet au lecteur d’être embarqué avec elle dans cette histoire et de la suivre avec intérêt. La fin du roman, inattendue, bascule franchement du côté du noir, et en fait un livre qui chevauche sans complexe sur plusieurs genres.
C’est en tout cas un très bon suspense, que je recommande chaudement aux amateurs de sensations fortes et d’écriture musclée. Je suis heureux d’avoir découvert Maud Tabachnik avec ce Désert barbare, c’est maintenant un auteur que je vais suivre de près.
Maud Tabachnik
Albin-Michel
19,80 €
Invité- Invité
Re: Maud TABACHNIK (France)
Encore une critique qui fait mouche et un auteur de plus à découvrir!!!!!! Pauvre PAL! Merci Shamash
Re: Maud TABACHNIK (France)
Si vous voulez mieux connaître Maud Tabachnik, voici un entretien sur son dernier roman et sontravail d'écrivain : Entretien avec Maud Tabachnik
Invité- Invité
Re: Maud TABACHNIK (France)
Le cinquième jour
Quatrième de couverture : New York. Gloria, une fillette, naïvement confiée par les siens à un visiteur occasionnel, disparaît. Une lettre, un peu plus tard, leur détaillera sa fin abominable. Au même moment, on découvre un jeune prostitué égorgé, amputé de ses doigts et de ses parties génitales. Cependant que le jeune Albert, déficient mental léger, fait une étrange rencontre au cours d'une promenade, et disparaît à son tour... Au croisement de ces faits divers : Nichols, archiviste, père de famille, prototype du citoyen ordinaire. Nichols, qui va entamer avec Stan Levine, le flic lancé à sa poursuite, un duel que l'auteur de La Mémoire du bourreau mène implacablement jusqu'au bout de l'horreur.
Mon avis : je ne vais pas y aller par quatre chemins : j'ai détesté ce roman. J'y ai vu une accumulation de situations plus horribles les unes que les autres. Aucun détail ne nous est épargné, c'est sanglant, écoeurant, à la limite du supportable. J'ai trouvé que les personnages n'avaient aucune finesse, j'étais face à des caricatures. Quant à l'intrigue, elle est pour moi inexistante. Seul point positif : le suspens est bien tenu.
Je suis allée au bout car j'ai beaucoup de mal à abandonner un livre, mais je suis ravie de passer à autre chose.
Ma note : 0/5
Quatrième de couverture : New York. Gloria, une fillette, naïvement confiée par les siens à un visiteur occasionnel, disparaît. Une lettre, un peu plus tard, leur détaillera sa fin abominable. Au même moment, on découvre un jeune prostitué égorgé, amputé de ses doigts et de ses parties génitales. Cependant que le jeune Albert, déficient mental léger, fait une étrange rencontre au cours d'une promenade, et disparaît à son tour... Au croisement de ces faits divers : Nichols, archiviste, père de famille, prototype du citoyen ordinaire. Nichols, qui va entamer avec Stan Levine, le flic lancé à sa poursuite, un duel que l'auteur de La Mémoire du bourreau mène implacablement jusqu'au bout de l'horreur.
Mon avis : je ne vais pas y aller par quatre chemins : j'ai détesté ce roman. J'y ai vu une accumulation de situations plus horribles les unes que les autres. Aucun détail ne nous est épargné, c'est sanglant, écoeurant, à la limite du supportable. J'ai trouvé que les personnages n'avaient aucune finesse, j'étais face à des caricatures. Quant à l'intrigue, elle est pour moi inexistante. Seul point positif : le suspens est bien tenu.
Je suis allée au bout car j'ai beaucoup de mal à abandonner un livre, mais je suis ravie de passer à autre chose.
Ma note : 0/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1465
Age : 39
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Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Maud TABACHNIK (France)
Quelle horreur Pas pour moi et vu ta critique, Pistoufle, je ne l'ouvrirai même pas.
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Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7131
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Re: Maud TABACHNIK (France)
Non ce n'est surtout pas pour toi Awara. Cela m'arrive rarement mais c'est je crois le seul livre que j'ai déchiré avant de le jeter à la poubelle, tellement il m'a écoeuré. D'accord avec ton avis Pistoufle.
zeta- Admin
- Nombre de messages : 4463
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Date d'inscription : 25/12/2008
Re: Maud TABACHNIK (France)
Vous m'intriguez beaucoup avec ce roman. Après avoir lu et adoré American Psycho qui a aussi son lot d'abomination, je serai curieuse de lire celui-ci, pour voir...
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Re: Maud TABACHNIK (France)
et bien moi je vais passer mon chemin !
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Maud TABACHNIK (France)
Si tu veux Cyrielle, je peux te l'envoyer... J'avoue ne pas trop savoir quoi en faire... Pas spécialement envie de le garder...
Pistoufle- Nombre de messages : 1465
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Maud TABACHNIK (France)
Pourquoi pas ! C'est gentil de ta part, je n'ose pas forcément l'acheter étant donné vos avis mais je suis vraiment tentée d'y jeter un oeil .
Avec plaisir alors
Avec plaisir alors
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Challenge US : 29/51
Re: Maud TABACHNIK (France)
LE CINQUIEME JOUR
Stan LEVINE capitaine dans la police de New York et certainement futur Chef de la Police se retrouve confronter à une tueur en série particulièrement abominable, qui après avoir torturé ses victimes, les dévore.
Il va tout faire pour mettre la main sur ce monstre jusqu'à ce que la traque se retourne contre lui...
Ce n'est pas un thriller a mettre dans les mains des âmes sensibles. Les tortures infligées aux victimes ainsi que celles que s'infligent le tueur sont particulièrement horrible.
Mais tous les ingrédients d'un bon thriller sont là. Du suspense, des flics prêts à tout, un tueur sanguinaire et une traque qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement.
4/5
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Challenge US : 29/51
Je pars demain pour une destination inconnue. L'exodus, 1947
Poche: 300 pages
Editeur : Archipoche (5 février 2014)
Collection : Suspense
Langue : Français
ISBN-10: 235287579X
ISBN-13: 978-2352875796
Dimensions du produit: 11 x 1,8 x 17,8 cm
Présentation de l'éditeur
Dans la nuit du 29 juin 1946, la petite colonie juive de Yagour, près d'Haïfa, est réveillée par des soldats britanniques à la recherche d'immigrés clandestins. Un officier vient saisir les armes et arrêter les récalcitrants. Opération brutale, répétée dans plusieurs kibboutz de Palestine mandataire...
Quelques mois plus tard, à Lyon, Serge Menacé, fils de déportés, prend contact avec l'abbé Glasberg, fondateur de l'Amitié chrétienne venue en aide aux Juifs pendant la guerre, pour lui confier une mission délicate. Il s'agit d'obtenir du ministère de la Marine l'autorisation d'embarquer plus de 4 500 rescapés des camps à bord d'un navire affrété en port de Sète par la Haganah - l'armée juive clandestine -, avec le soutien financier d'associations américaines. Son nom : le President Warfield, bientôt rebaptisé Exodus. Destination : la Terre promise, au défi des quotas imposés par les Britanniques, qui ont fixé à 1 500 les certificats d'entrée pour l'année 1947...
Étayé par une documentation historique précise, ce roman à suspense raconte l'épopée de l'Exodus : l'une des aventures humaines qui résume le mieux le courage d'entreprendre et la volonté de vivre.
Commentaire:
Ce roman est très bien documenté et il retrace l'épopée de l'Exodus, en partant des premiers préparatifs au devenir des personnages quelques années après. Je ne connaissais que vaguement l'histoire de l'Exodus et ce roman m'a beaucoup appris sur le sujet, les faits sont parfaitement respectés (j'ai vérifié de nombreux points sur internet afin d'en savoir davantage) et seuls les caractères des personnages, qui ont réellement existé, est romancé, l'auteur ayant imaginé leurs sentiments et réactions. Pour le reste tout est vrai et c'est effrayant de voir les enjeux économiques internationaux se refermer ainsi sur des juifs qui ont déjà tant souffert. Comme toujours découvrir l'Histoire permet de mettre en perspective l'actualité et ce roman m'a permet ainsi de réfléchir non seulement à la création de l'état d' Istraël et à son contexte, mais aussi à ce que peuvent vivre encore maintenant les migrants, notamment ceux qui souffrent sur un bateau à proximité de pays dont chacun rejette à son voisin le devoir de les secourir….
5/5
nauticus45- Nombre de messages : 2411
Age : 47
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