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GOETHE (Allemagne)

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Message  Lacazavent Lun 8 Déc 2008 - 13:04

De : Stephermanicus Envoyé : 19/09/2005 17:23
Faust

Un histoire fantastique.

L'histoire :
Goethe raconte l'histoire de Faust un personnage de légende qui a peut-être vécu. Faust est un être humain qui fait l'objet d'un pari entre Dieu et Satan. Il s'agit d'un pièce de théâtre. La version que j'ai lue serait la traduction la plus fidèle réalisée par Gérard de Nerval

Mon avis :
Une pièce de théâtre c'est évidemment un autre style de lecture qu'un roman. C'est évidemment écrit en vieux français, sous forme de vers. Ce n'est donc pas toujours facile à lire. Mais c'est très intéressant, on découvre certaisn aspects de l'hisoitre que par de vagues sous entendus : il faut être très attentif quand on lit de crainte de rater quelque chose. J'ai été très intéresser par cette lecture : il s'agit d'un genre (pièce de théâtre) que je lis exceptionnellement. MAis elle m'a beaucoup plus, il y a de très beau effets de style, des rimes évidemment qui rendent la lecture très agréable. L'histoire en elle même est très intéressante et très belle.

Ma note : 4,5/5



De : louve-épine Envoyé : 10/04/2006 21:39

Rahlala, j'aurais adoré qu'il y ait déjà une critique du livre dont je vais parler, ça m'aurait facilité la tâche, je n'aurais eu qu'à dire "oui, oui, je pense pareil", ni vue ni connue...
Raté !

Un dernier détail : je ne vois pas comment parler de ce roman sans évoquer un point tragique de l'histoire, alors si vous n'avez jamais entendu parler de ce livre, et si vous avez envie de garder le peu de "suspense" que vous pourriez y trouver, ne lisez pas ma critique !


Les souffrances du jeune Werther

folio classique, 184 pages

Histoire d'être originale, je commence par dire deux mots sur l'histoire :
Werther est jeune, il s'habille en bleu et jaune, et tombe irrésistiblement amoureux de Charlotte dès qu'il la voit, un soir, alors qu'ils partaient à un bal... Mais Charlotte est fiancée à Albert. Et Werther de désespérer, par le biais de lettres envoyées à son ami Wilhelm (on n'a d'ailleurs jamais écho de ses réponses), car il brûle d'amour pour une femme qui ne lui est pas destinée...

"Quelquefois je ne puis comprendre comment un autre peut l'aimer, ose l'aimer, quand je l'aime si uniquement, si profondément, si pleinement, quand je ne connais rien, ne sais rien, n'ai rien qu'elle !"

Les deux premières parties du roman sont entièrement épistolaires, et on y suit les états d'âme (de plus en plus noirs et fous) du jeune Werther... Le dernier fragment prend une nouvelle tournure : Werther étant mort, le soi-disant éditeur tente de mener l'enquête pour comprendre ce geste désespéré, et regroupe différents éléments sur le suicidé, sur Charlotte, sur l'entourage...

Lorsque ce livre a été publié, en 1774, on a entendu parler d' "apologie du suicide"... c'est là qu'on voit que les temps ont bien changé, personnellement, je n'y ai vu aucun encensement de ce genre...

J'ai eu peur de m'ennuyer. Goethe écrit très bien, y'a pas de doute là-dessus, mais j'ai pris peur devant les envolées lyriques, devant les larmes de Werther qui s'emporte à chaque page, les sentiments exacerbés dignes d'un monde merveilleux et paisible. Sauf qu'ici, il n'y a pas de happy end. Le problème, c'est que l'immense travail sur le style, sur la construction des phrases (mais en même temps, au XVIIIe, c'est un peu normal...), étouffe à mon goût la vérité brute de l'histoire, le côté tragique - mais je reconnais aussi que c'est parce que je n'ai pas l'habitude de lire de grrrands textes classiques.
J'ai été touchée à partir de la troisième partie, ce qui me fait vraiment croire que je n'ai pas d'affinité avec le genre épistolaire (je le soupçonnais depuis un moment - mais je trouve ça triste de ne pas aimer !). J'ai senti un climat d'urgence, de vraie souffrance, et j'ai lu ces quarante dernières pages sans pouvoir m'en détacher.

Pour écrire ce roman, Goethe s'est inspiré de sa propre vie et de celle d'une de ses connaissances, un certain Karl Wilhelm Jerusalem qui, suite à un chagrin d'amour, s'est logé une balle dans la tête...
C'est sûr, ce livre n'est pas hilarant. C'est même pire que ça parce que j'en suis arrivée à être touchée par le geste de Werther (sans le légitimer pour autant)...

"Lever le rideau, et passer derrière... voilà tout ! Pourquoi frémir ? pourquoi hésiter ? Est-ce que parce qu'on ignore ce qu'il y a derrière ?... parce qu'on n'en revient point ?... et que c'est le propre de notre esprit de supposer que tout est confusion et ténèbres là où nous ne savons pas d'une manière certaine ce qu'il y a ?"

Avant de conclure, je ne peux pas m'empêcher de citer les dires de Goethe, à propos de la rumeur comme quoi des "milliers d'hommes" se seraient suicidés après la lecture de Werther : "On condamne une oeuvre qui, mal comprise par quelques esprits bornés, a tout au plus débarrassé le monde d'une douzaine d'imbéciles et de propres-à-rien !" ... Hum.

Et pour montrer que Goethe ne faisait aucune apologie suicidaire, quelques mots plus positifs de l'écrivain allemand : "Le chef-d'oeuvre de l'homme, c'est de durer."

4 / 5



De : van1709 Envoyé : 05/09/2007 18:40
Les souffrances du jeune Werther

Alors que Werther quitte sa mère, on suit à travers ses lettres à son ami, sa rencontre avec une jeune femme Lotte. Bien que la sachant promise à un autre, Albert, Werther ne peut s’empêcher de tomber sous le charme de Lotte. Chaque instant passé auprès d’elle est une véritable joie, mais la réalité prend vite le dessus et commence alors une longue souffrance à laquelle il ne peut échapper.

Ca faisait longtemps que je voulais le lire et maintenant que c’est chose faite je suis plutôt satisfaite. Toute l’histoire est racontée à travers les lettres que Werther écrit à son ami. On observe tout d’abord la joie, la passion de Werther pour Lotte, ses réflexions. Puis vient la souffrance puisque Lotte est déjà promise à un autre, la souffrance de la voir, puis de la quitter. Cette souffrance est palpable, insupportable. Ce livre est court et n’est pas dur à lire - contrairement à ce qu’on pourrait penser - on évite donc les longueurs qui auraient pu vite devenir insupportable étant donné l’histoire.

Note : 4/5


De : Philcabzi5 Envoyé : 09/10/2007 13:48

Demandez moi pas pourquoi mais Les souffrances du jeune Werther ont été pour moi LE livre qui m'a fait devenir la lectrice que je suis. J'ai été tellement émue par ce petit roman que j'ai maintenant peur de le relire et de ne pas retrouver les mêmes émotions! Je me souviens que j'ai fini de lire le livre alors que je gardais des enfants (je devais avoir 15 ou 16 ans) tard le soir et que lorsque les parents sont arrivés, j'étais en larmes!!!



De : s-lewerentz Envoyé : 16/02/2008 20:35
Les souffrances du jeune Werther / Johann Wolfgang Goethe
(Die Leiden des jungen Werthers, 1774), éd. Garnier-Flammarion, 1968, 182 p.



Un livre considéré comme le premier roman « romantique », époque Sturm und Drang de la fin du 18e – début 19e s. en Allemagne. Une histoire belle et triste au style qui peut paraître un peu vieillot (mais c’est aussi son charme) mais dont les thèmes sont toujours actuels : passion (amour sans issue), souffrance, suicide, obstination, beauté et sublime. Evidemment, on peut trouver tout ces sentiments très exagérés mais je dois dire que j’ai trouvé l’écriture très poétique ; c’est émouvant et touchant. De même, j’ai apprécié aussi le fait qu’il s’agit d’un récit épistolaire – dommage qu’il soit à sens unique.


A noter que le texte est inspiré d’un fin réel et aussi en grande partie de la vie de Goethe lui-même.
« Il est pourtant bien certain que dans ce monde, rien ne rend un homme nécessaire, si ce n’est l’amour. »

3.5/5


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Message  Invité Mar 21 Juil 2009 - 23:54

Goethe: Faust

Je voudrais juste écrire un petit mot par réaction à ce qui a été posté sur ce livre, car j'ai l'impression que cela ne peut pas bien rendre compte de l'importance du livre de Goethe, qui n'est pas seulement un classique, mais surtout un livre fondateur...

D'abord il faut remarquer que l'oeuvre de goethe est tortueuse. D'un point de vue très terre à terre, je l'ai trouvée illisible quand je l'avais lu il y a de ça quelques années, mais cela est surement du à sa conception: c'est une pièce écrite sur près de 40 ans, elle comporte 2 parties, dont la plus connue est la première (et celle qu'on peut considéré comme la vraie histoire de Faust), alors que la deuxième est beaucoup plus tardive et personelle à goethe.
De plus, le thème provient de la renaissance (à ce propos, le Dr Faustus de Marlowe est une pièce beaucoup plus plaisante à lire), et le concept Faust subi sous la plume de Goethe une métamorphose totale, qui fait de cet archétype de la renaissance (remise en cause de l'autorité divine et soif de connaissance-libido sciendi dirait augustin), un archétype des lumières qui n'est plus tributaire de Dieu.
Mais ce n'est pas tellement ma lecture qui m'a permis de comprendre une infime partie de ce livre: il y quelques mois j'ai entendu une conférence d'un mec super fort sur la question, ce qui m'a un peu ouvert les yeux sur les enjeux de ce livre, sans la compréhension desquels je pense que toute lecture est impossible.
Donc voici ce que j'ai retenu parmis les quelques choses évoquées:
-Faust est le pendant intellectuel de Dom Juan, qui lui explore la sensualité. A eux deux, ils forment les 2 principaux mythes modernes, au même titre qu'ulysse par exemple dans l'antiquité.
-Goethe transforme le propos de la pièce: tandis que faust allait en enfer jusqu'à sa version de 1832 après avoir dit "verweile dich du bist so schoen" (arrete toi tu es si beau) à mephisto, les anges viennent le chercher chez goethe. Cela signifie une rupture théologique, car le Mal n'est plus vue comme une entité indépendante et menaçant l'humanité, mais comme une partie du bien, qui sert les desseins de Dieu. D'ailleurs mephisto dit:
"ein teil der kraft, die stets das boese will und stets das gute schaft" il veut le mal mais fait le bien malgré lui, car il entre dans l'ordre de l'univers.
-Par ailleurs, le livre est complétement à clefs, clefs qui je pense mérité qu'on les cherche, car elles constituent la substance même du l'oeuvre. A titre d'exemple, dans le dialogue introductif entre dieu et Mephisto, toute une partie de la genèse serait décrite en 2 ou 3 pages... Ou, quand faust entreprend de construire une gigantesque ville en gagnant sur la mer, cela renvoit directement a la création des polders en Hollande à l'époque de l'écriture du livre... etc.
Bref, je pense qu'il est impossible de vraiment juger ou aimer ce livre sincérement sans un plus ample travail dessus, mais comme c'est surement le cas de la majorité des livres et qu'il faut sacrifier à la coutume, je lui attriburais un 5/5.

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Message  nauticus45 Lun 21 Déc 2009 - 19:58

Paradoxalement, c'est la portée de ce livre qui a fait qu'il m'a déçu. En effet je connaissais les "Souffrances du jeune Werther" comme un des modèles des romantiques, et c'est vrai qu'on y retrouve beaucoup de qualités chères à leur coeur: l'amour sincère mais impossible, l'extrême sensibilité des personnages, l'omniprésence de la nature tel un ode permanent à la vie, le rejet par le "héros" romantique d'une vie routininière et matérialiste,... Or, si tous ces éléments sont là il n'y a malheureusement rien de plus, en fait tout ce que je lisais était pour moi tellement prévisible que ça m'a gâché mon plaisir! La seule découverte agréable de ce livre c'est la rupture entre le genre épistolaire et le récit de l'éditeur qui cherche a comprendre comment Werther décide de sa tragique fin, ça rompt un peu le rythme et ça m'a un peu réveillée.

2,5/5 (la moyenne parce-que ce livre est quand même une jolie illustration de l'état d'esprit des romantiques, mais qu'il n'est que malheureusement que ça pour moi)
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Message  Lyreek Dim 27 Nov 2011 - 12:52

GOETHE (Allemagne) Lessou10

Les souffrances du jeune Werther - Goethe
Folio - 184 pages

Classique de la littérature allemande, ce roman est pour grande partie épistolaire sauf qu'on ne lit pas une correspondance entre deux personnages mais seulement les lettres de Werther à son ami Wilhem dont on ne lit jamais les réponses.
Habituellement, j'apprécie les romans épistolaires, là un peu moins, parce que finalement c'est plus un journal qu'autre chose.
J'avoue avoir eu du mal à finir le livre malgré sa brièveté. Déjà à cause du style, très exalté, Werther est romantique à l’extrême et se complaît dans son malheur. Ensuite, parce que l'histoire en elle-même est sans surprise.
Bref, je suis contente d'avoir lu ce classique mais il ne restera pas dans les annales.

3/5

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Message  géromino Sam 26 Oct 2019 - 9:26

"Faust" GF Flammarion 1984   175 pages
       Traduction de Gérard de Nerval
                                  GOETHE (Allemagne) 9k=
                       Les personnages de Faust et de Méphistophélès sont mythiques, mais je ne connaissais pas l'histoire en détails.
                       Le livre s'ouvre sur une esquisse biographique de Goethe qui permet de situer les grandes dates de l'écrivain; suit une préface très explicative sur la part historique et la légende du personnage de Faust, la rédaction de la pièce (on apprend qu'il y a eu deux Faust, car Goethe a écrit une suite au premier), et quelques notes sur la traduction de Gérard de Nerval.
                       En préambule, un premier texte: Prologue sur le théâtre (que j'ai passé rapidement). Puis, plus intéressant, Prologue dans le ciel, qui est le noeud de l'histoire: Le Seigneur et Méphistophélès devisent au sujet de Faust. Le Diable fait le pari qu'il détournera le docteur du droit chemin vertueux auquel il s'attache, pour l'abîmer dans la dépravation et le vice, et en faire son serviteur. Le Seigneur, confiant en l'âme valeureuse de son protégé, donne son accord. 
                       Faust, lassé par les sciences terrestres qui ne lui apportent plus rien, est en recherche d'autres aspirations. Méphistophélès lui promet de satisfaire tous ses désirs terrestres; en contrepartie, il devra le servir dans l'au-delà. Faust accepte le pacte. Méphistophélès l'emmène dans des cabarets douteux, puis l'entraîne chez une sorcière qui lui offre une potion de jeunesse éternelle. Le docteur tombe amoureux de la jolie Marguerite; il la séduit grâce à de somptueux bijoux (fournis par le Démon). Au désespoir de s'être abandonnée auprès de cet homme, Marguerite noie l'enfant de leur union et est emprisonnée. Faust épris de remords tente de la délivrer du cachot, mais le Démon entraîne Faust; ils disparaissent tous les deux.


                       C'est tout bonnement grandiose! Quelquefois je me suis perdu dans une narration philosophique par moments plutôt confuse; le texte décliné en version théâtrale impose une gymnastique de lecture inhabituelle (encore qu'on s'y fait); il y a parfois des raccourcis ou des choses non exprimées qui escamotent des faits importants et il m'a fallu relire quelques passages plusieurs fois pour bien tout assimiler. Voilà pour les aspects contrariants. 
                        Mais il y a quelque chose qui s'empare de vous et qui vous entraîne jusqu'au dénouement dramatique final. Il y a des passages époustouflants dont les images s'imposent à l'esprit, comme la scène du Sabbat des sorcières ou celle du cachot: c'est puissant! Le lyrisme superbe (certainement dû à la traduction de Gérard de Nerval) apporte dans ces moments-là un éclat d'émerveillement; et là, c'est savoureux! 
                        Je me suis rappelé mes lectures de Tintin, quand la Castafiore chante "L'air des bijoux" de Gounod. Je n'avais jamais su à quoi rattacher cette allusion. En fait, il s'agit de la scène où Marguerite découvre la cassette de bijoux offerts par Faust et les essaye sur elle. Voilà une lacune de comblée!
                        Après une lecture pareille, il ne manque qu'une chose: le visuel et le son pour apprécier pleinement l'oeuvre et s'y fondre. Sur le Net, on peut voir des passages de différents opéras. Encore faut-il être en mesure d'apprécier les performances vocales des acteurs (mais là, j'ai un peu de difficultés parfois à tout comprendre!). La musique, elle, est envoûtante et somptueuse.


Note: 4/5
                        
                       

_________________
                                                                                                                                                                              

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Message  Le petit montagnard Lun 26 Sep 2022 - 9:54

Faust

GOETHE (Allemagne) Goethe10

Le Dr Faust, présenté par l'auteur comme le type le plus parfait de l'intelligence et du génie humain, sachant tout science, ayant pensé toute idée, n'ayant plus rien à apprendre ni à voir sur Terre, n'aspire plus qu'à la connaissance des choses surnaturelles, et ne peut plus vivre dans le cercle borné des désirs humains. Sa première pensée est donc de se donner la mort. Il se souvient que Dieu a défendu le suicide et se résigne à vivre de la vie de tous, jusqu'à ce que le Seigneur daigne l'appeler à lui. Ce moment suprême de détresse est choisi par le Diable pour le tenter: profitant de la curiosité sublime de Faust, il vient lui offrir toutes les ressources magiques et surnaturelles dont il dispose et lui escomptera ainsi les merveilles de la vie future. (préface de Gérard de Nerval de 1840)

Découverte de ce texte devenu un grand classique de la littérature allemande mais aussi internationale. Il s'agit en fait d'une pièce de théâtre écrite en vers, aux très nombreux tableaux et personnages. Je n'ai lu que la première partie, il faudra que je trouve la seconde. L'écriture, ou la traduction, n'est pas difficile mais certains faits ne sont pas décrits, juste évoqués plus loin dans le texte. Il faut donc bien rester concentré pour comprendre l'évolution de l'histoire. La relecture de la préface de Gérard de Nerval permet d'ailleurs de comprendre certains passages. Une fois l'histoire comprise, on peut s'intéresser à la portée philosophique, voire mystique, du texte. C'est parfois un peu obscure, ce qui pour moi est le propre de la philosophie. Il est question du bien et du mal, mais aussi du besoin du mal pour avoir le bien. Je n'ai jamais vu la pièce de théâtre jouée sur scène, mais j'ai par contre vu l'opéra qui en a été tiré avec la fameuses scène des bijoux. 

A découvrir pour les curieux.  

3/5
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