Jonathan TROPPER (Etats-Unis)

Tu as sans doute raison Petitemartine, je suis une vieille raleuse !
De fait je n'ai rien contre un livre un peu léger, seulement distrayant, il m'est arrivé d'aimer beaucoup certains, mais là j'ai trouvé qu'on sentait vraiment les grosses ficelles marketing, jusqu'à ces scènes chaudasses dont maintenant plus aucun auteur qui veut vendre ne nous fait grâce.
Comment te dire, je m'attendais à mieux de cet auteur, son "livre de Joe" m'avait fait espérer qu'une fois connu, il abandonnerait ce côté clinquant pour aller un peu en profondeur, on ne lui demande pas non plus de nous écrire un chef d'oeuvre, mais comme je le dis toujours on peut faire de jolis livres, sans grosse prises de tête, mais cependant intelligents. Là, pour moi, la sauce n'a vraiment pas pris, c'était tellement conventionnel et téléguidé ce qui se passait, jusqu'à la scène comico-dramatique entre le mari de la voisine et le veuf ! que ce roman m'a fortement irrité. Mais j'ai pris les précautions d'usage en avertissant de ma partialité, c'est juste mon point de vue et je suis certaine qu'il peut contenter un autre lecteur(trice).

Et dire que c'est le T de mon challenge ABC !

Zozinette je crois vraiment que chaque lecteur porte sur le livre un oeil différent qui est lié à ses goûts, ses expériences, son état d'esprit au moment de la lecture, et pleins d'autres facteurs.
Chaque personne aura son opinion sur un livre et cette opinion qui peut être complètement divergente d'un autre lecteur aura des bases réelles et justifiées par tout ce que j'ai évoqué plus haut. Il se trouve que ce livre là, à ce moment là, je ne l'ai pas aimé, mais rien ne dit que toi tu ne l'aimeras pas pour d'aussi bonnes raisons que les miennes. J'aurais le plaisir de lire ton avis quand tu l'auras découvert.

Je suis tout à fait d'accord Zéta. Ce petit " débat" me donne plutôt envie de découvrir par moi-même, ce sera d'ailleurs ma première rencontre avec cet auteur ( Le livre de Joe est quelque part dans ma Pal mais comme monsieur n'a pas encore eu le temps de réparer l'étagère, je délaisse cette partie de ma Pal ! )

Ta critique m'intrigue Zeta. C'est vrai que j'avais trouvé Le livre de Joe assez agaçant, cela dit, bizarrement (un peu de masochisme peut-être), cet auteur m'attire...
Je pense que, comme zozinette, je le lirai quand même pour me faire mon opinion

Anna ce roman existe en livre de poche, donc la dépense pour le découvrir est moindre et il est vrai que rien ne vaut son propre avis pour déterminer ce qui nous plait ou pas. En plus je n'ai pas beaucoup raconté l'histoire et c'est difficile de se faire un avis sur ce que j'en ai dit. J'avais en fait envie de légèreté quand j'ai acheté le roman de Tropper et de Hornby, j'ai donc été plus que servie . Je lirai aussi ta critique, parce que si c'est agréable quand on est d'accord, c'est bien intéressant aussi quand on ne l'est pas

C'est ici que l'on se quitte de Jonathan Tropper



Quatrième de couverture :

Morton Foxman s'en est allé. Mais avant de mourir, il a exprimé une dernière volonté : que sa famille célèbre la shiv'ah. Sept jours de deuil, ensemble, sous le même toit. Une perspective peu réjouissante pour ce clan qui ne s'est pas retrouvé ainsi réuni depuis... depuis quand déjà ? Judd, qui nage en pleine déprime après avoir découvert sa femme en flagrant délit d'adultère, s'apprête à vivre ce qui pourrait être la pire semaine de sa vie. Il rejoint sa mère, aux talons et décolleté vertigineux; sa soeur Wendy accompagnée de ses gosses hyperactifs et de son mari continuellement scotché à son BlackBerry ; son frère aîné, Paul, atrabilaire, et sa charmante épouse, avec qui Judd a pris un peu de bon temps par le passé; et enfin Phillip, le vilain petit canard, qui se fait aussi rare que discret sur ses activités... Des caractères diamétralement opposés contraints de cohabiter pendant sept jours et sept nuits. Les non-dits, les rancoeurs couvent. Et chacun de prendre sur lui pour ne pas péter les plombs. Famille, je vous hais ! Heureusement, il y en a au moins un qui n'est plus là pour voir ça...

Mon avis : J'ai bien aimé le dernier livre de Jonathan Tropper même si je trouve qu'il a de plus en plus de mal à se renouveler. On retrouve un peu toujours les mêmes thèmes réccurents : la famille autour du décès, des personnages déjantés, des disputes et cette fois ci pas mal de sexe ce que m'a fait rire au début mais que j'ai trouvé finalement à la longue assez lourd et vulgaire au fur et à mesure de ma lecture. Je pense qu'il aurait pu faire plus subtil

4.5/5

Tout peut arriver, Jonathan Tropper

Résumé : Zach, trentenaire New-Yorkais a, à première vue, tout pour être heureux : une fiancée belle et intelligente à souhait, un appartement luxueux qu'il partage avec son ami d'enfance millionnaire et un boulot tranquille mais qui lui rapporte suffisamment d'argent.
Ce fragile équilibre va se voir bousculer : est-ce dû au hasard ou à des choix qui vont bouleverser sa vie ?...

Commentaire : Il s'agit là de mon 2e Jonathan Tropper (et pour situer tout de suite mon sentiment, probablement le dernier). On y retrouve les mêmes thèmes que dans Le livre de Joe : le luxe de Central Park contre-balancé par une auto-destruction quasi masochiste du "Héros". Le ton est pleurnichard, le suspense quasi inexistant et le "scenario" sans grand intérêt.
La lecture est certes un peu plus agréable que celle du "Livre de Joe" mais l'histoire y est bien moins prenante.
Il mérite à peine le qualificatif de livre de "plage" puisque même dans cette catégorie, il y a bien mieux à lire...
Petit bémol à ma critique négative : le personnage du père amène une vraie bouffée d'oxygène et un grain de folie à cette histoire bien fade !

Ma note : 2.25/5

Le livre de Joe

10/18, 2006, 411 pages

Résumé : Joe Goffman, jeune auteur, a tout pour lui : un magnifique appartement à Manhattan, des aventures sentimentales en série, une décapotable dernier cri et une fortune importante grâce au succès de son premier roman, Bush Falls. Ce best-seller, inspiré de son adolescence dans une petite ville du Connecticut ridiculisait les mœurs de ses ex-voisins et dénonçait leur hypocrisie et leur étroitesse d’esprit. Mais appelé au chevet de son père mourant, il voit ressurgir ce passé. Face à l’hostilité d’une ville entière, Joe va devoir affronter ses propres contradictions et peut-être enfin trouver sa place…

Critique : Autant vous le dire tout de suite, j’ai été conquis par ce roman se situant quelque part entre fiction et autobiographie, sans doute, espérons le pour l’auteur, plus proche de la fiction. La mise en perspective du travail d’écrivain est tout à fait passionnante entre sources d’inspiration et affabulations, on est littéralement transporté entre rire et émotion. Ce qui fait la force de ce roman, c’est qu’il est à la fois drôle, terriblement féroce, mais est également très émouvant. Rarement un auteur hétérosexuel n’a abordé avec autant de justesse, au-delà de tout cliché et de toute sensiblerie, la question de l’homophobie et de l’homosexualité en particulier à l’adolescence. La construction du récit, faite de flash-back, est très intelligente et maintient habilement le suspense. On est bouleversé et amusé par ce récit d’un auteur en pleine errance affective et créatrice. Un très beau roman, une formidable découverte.

4,5/5

C’est ici que l’on se quitte-Jonathan Tropper

Dès les premières pages , le ton et l’humour sont là, je retrouve le style de l’auteur.

Même si la découverte de Judd est tragique, le façon dont il l’a décrit, est tordante de rire, j’avais du mal à lire, les yeux embués de larmes. Tout le livre est uns suite d’anecdotes comiques, cette famille obligée de rester ensemble une semaine enchaîne les situations burlesques et catastrophes.

J’ai passé un bon moment à lire ce livre, je sais qu’avec Jonathan Tropper, je vais me détendre et rire, celui est dans la même lignée que les précédents sans ennui malgré la similitude du style. Vivement le prochain

Tout peut arriver - Jonathan Tropper
Fleuve noir - 384 pages

Zach, trentenaire new-yorkais, a tout pour être heureux : une belle fiancée, un bon boulot et un appartement sympa qu'il partage avec son meilleur ami millionnaire. Mais, un jour, Zach découvre une tache de sang dans ses urines. Croyant être atteint d'un cancer, il va petit à petit remettre en cause des pans entiers de sa vie...

Un livre sympa et distrayant mais qui m'a moins plu que Le livre de Joe. Globalement, c'est quand même assez léger. Mais, ça se lit bien et j'avoue avoir bien ri aux malheurs de Zach, notamment lorsqu'il est confronté aux frasques de son père!
Bref, pas le livre de l'année, mais un moment de détente agréable.

3,5/5

Oh mais je le note !!!!!!

Le livre de JOE
Joe est un homme beau riche et célèbre.et egoiste Il vit à Manhattan dans un superbe appartement, et ses plus longues histoires durent 6 semaines.Un appel de son frère Brad l’informant que leur père est dans le coma va tout changer .
Après 17 ans d’absence Il reprend la direction de Bush Falls petite ville du Connecticut où il a grandi . Mais il n’est pas franchement accueilli à bras ouvert car si il est célèbre c’est grâce à son Best seller et la version cinématographique dans lequel il règle ses compte avec les habitants y , compris sa famille, raconte les exploits sexuels des uns , ses propres fantasmes, les dérives d’autres Bref tout le monde en prend pour son grade Et il est accueilli avec un milk shake à travers la figure
Avec ce retour aux sources il se retrouve face à sa jeunesse ; et particulièrement cet été de 1986 où son meilleur ami Wayne a découvert son homosexualité avec Sammy, et lui où il a vécu pleinement sa passion avec Carly
L’auteur alterne un chapitre sur l’époque actuelle où l’auteur va devoir gérer sa situation de « paria »et un chapitre qui relate les évènements de 1985 à 1986. Les histoires avec les différents personnages sont tour à tour drôles, émouvantes ,nostalgiques. Dès les première pages nous sommes embarquées dans l’histoire et pour ceux qui l’ont vécu c’est un retour aux années 80 avec comme fil rouge les chansons de Bruce Springteen . J'ai beaucoup aimé ce roman
4.75/5

TOUT PEUT ARRIVER
Jonathan TROPPER
10/18 376 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
En apparence, Zach fait partie des nantis. Il vient de passer le cap de la trentaine, partage son lit avec Hope, la plus belle des fiancées, son appartement, avec Jed le millionnaire, et travaille dans une société de services. Mais si on creuse un peu, rien ne va plus. Du matin au soir, Zach pense à Tamara, la veuve de son meilleur ami. Son colocataire passe ses journées à fumer des joints dans le plus simple appareil, vautré devant la télé. Et son boulot consiste à rester suspendu au téléphone pour servir de réceptacle aux récriminations de ses clients... Tout ça avec le sourire, bien sûr ! Puis, un beau jour, Zach va devoir résoudre de vrais problèmes. Des déraillements de santé inquiétants, et surtout, la réapparition, après des années d’absence, d’un père extravagant... Pourtant, il devrait bien savoir d’expérience que tout peut arriver !
 
Mon avis
 
Tropper a le don de vous faire avaler les pires situations avec le sourire. Voici le constat fait à la fermeture de ce livre.
 
Traitant des relations humaines en tout genre (parentales, fraternelles, amoureuses, amicales…) dans ce qu’elles peuvent avoir de plus profond et de conflictuel, l’auteur nous emmène dans tous les sentiments possibles de manière grave et burlesque sans jamais perdre de crédit. Certaines personnes luttent  face à leurs pires problèmes avec l’humour ou l’autodérision. Ce livre  est leur témoin. Aussi, parce que je fais partie de ceux-là, je peux affirmer que ce roman est beaucoup plus profond qu’il n’y parait
 
Pour exemple, voici la situation mentale dans lequel le personnage central, Zach, se trouve quand il se prend la vie en pleine figure (nous ne sommes qu’à la page 44). Je cite : « Quand on commence à envier les dépressions des autres, il est sans doute grand temps de reconsidérer sa propre existence »
Ou
Quand il apprend qu’il n’a pas le cancer et qu’il n’a plus d’excuse pour faire face à ses problèmes : « Personne ne remet en question les agissements d’un malade du cancer. Cela vous confère une sorte d’immunité diplomatique »


Ce livre est truffé de ce genre de dialogue et pourtant…on lit le sourire aux lèvres.
 
Ce livre est un régal !!!
 
Ma note 4 / 5

Il faudrait vraiment que je lise cet auteur ! Merci Dkois !

UNE DERNIERE CHOSE AVANT DE PARTIR
Jonathan TROPPER
10/18 357 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
La vie vaut-elle toujours le coup d'être vécue ? Lorsqu'on s'appelle Silver, quarantenaire divorcé et ex-rock star sans le sou, qu'on est à la fois un fils et un père minable, et qu'on apprend que l'on doit se faire opérer de toute urgence, la réponse est catégorique. Pas question de passer sur le billard ! Silver a autre chose en tête : profiter du temps qu'il lui reste pour ne pas laisser à ses proches l'image d'un raté...
 
L’auteur, le livre et moi
 
Inutile de ma demande commente les livres cet auteur sont arrivés dans mes mains en 2017 avec le roman « Le livre de Joe ». Probablement une sorte d’instinct profondément ancré en moi pour trouver les bons auteurs Américains. Le fait est que ce présent roman est ma 5° lecture de J.Tropper. Ne me souviens pas d’avoir été déçu ne serait qu’une fois. Alors dans une période de lassitude qui était la mienne à l’issue de ma précédente lecture, la question était de savoir si cette valeur sur de ma P.A.L serai un détonateur ?
 
Mon avis
 
  Vaudeville de temps modernes à la sauce U.S. Voici un résumé pratique de ce roman. J’ajouterai que rares sont les auteurs qui comme Jonathan Tropper, manient un esprit de parfaite dérision et la tragédie. Car il s’agit bien de cela. Sujet central : La mort et autour d’elle, les relations humaines et familiales, les échecs, les regrets, l’amour. Dit comme cela, on peut s’attendre à un livre lourd de tristesse. Et bien pas du tout. C’est le sourire aux lèvres qu’on suit les aventures de Silver, sorte de piedsnickelés des relations humaines. Un petit bijou à lire.
 
Ma note  4.5 / 5

LE LIVRE DE JOE
Jonathan Tropper
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nathalie Peronny
1O/18  - 2007  -  412 pages


Après 17 années d'absence,  Joe Goffmann, un jeune écrivain à succès, revient à Bush Falls, une petite ville du Connecticut. Il a fuit Bush Falls parce qu'il avait des relations difficiles avec son père, plus encore depuis le décès de sa mère. Celui-ci, gloire locale du basket, acceptait mal d'avoir un fils peu sportif. De plus, Joe s'était lié d'amitié avec un garçon ouvertement homosexuel. Dans cette petite ville, le basket est érigé en activité virile et incontournable pour les garçons, leur réussite comme joueur étant un indice de leur popularité. 
Joe vient d'être rappelé d'urgence parce que son père est mourant. Entre temps, il est devenu un écrivain célèbre et son livre a été porté au cinéma. Mais, il a écrit une fiction qui s'appuie sur ses souvenirs d'enfance. Il a utilisé son livre pour régler quelques comptes. Il y décrit une ville avec les mesquineries de sa population, ses turpitudes. En particulier, il a égratigné la figure emblématique et charismatique du coach de l'équipe de basket. Un crime de lèse-majesté.  Les habitants déversent sur lui leur rancœur et leur haine.  Lui et sa voiture sont les victimes de faits malveillants, voire criminels.
Si il s'attendait à un retour chahuté par ses ex concitoyens, il ne pensait pas pour autant être, lui,  envahi par l'émotion, non seulement en retrouvant certains amis (dont son ancienne petite amie qu'il n'a cessé d'aimer), mais aussi en renouant avec son frère et en particulier avec son père. Il établit un contact chaleureux avec son neveu dans lequel il se retrouve. Ce retour est l'occasion pour lui de faire le point sur une vie qu'il a fuit.
Ce livre est une réflexion sur l'amitié, l'homosexualité, l'homophobie, le sida, les relations familiales, la pression sociale, mais aussi sur la création littéraire. Après ce premier livre, Joe a eu du mal à écrire un bon roman;  son séjour à Bush Falls lui permet de rebondir et de réactiver sa créativité.
J'ai beaucoup aimé ce livre, même si je lui ai trouvé parfois quelques longueurs.

Note: 4,5/5

J'avais aussi beaucoup aimé c'est un roman que je relirai certainement

C'était une relecture ; beaucoup de choses oubliées. Je suis contente de l'avoir ressorti de mes étagères.