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Kader ABDOLAH (Iran/Pays-Bas)

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Message  Mousseline Sam 25 Oct 2008 - 15:11

De : gallomaniac (Message d'origine) Envoyé : 2008-03-17 11:50

De droom van Dawoed (Le rêve de Dawoed), récit de voyage de Kader ABDOLAH. Ma note 3,5/5
Livre en néerlandais. 2002, De Geus, édition pocket 2006, 190 pg.

Le journaliste Dawoed (=David), originaire d'Iran et vivant aux Pays-Bas, visite un workshop de poètes en Afrique du Sud. La montagne et les deux océans, Stellenbosch, Kaapstad et Durban, Potchefstroom et Oudshoorn, les universités et la "Maison des Pays-Bas", un flirt avec une poétesse sudafricaine, un auteur néerlandais divorcé et deprimé d'être séparé de ses enfants, des rencontres des habitants, des émigrés venus des Pays-Bas et des immigrés (réfugiés) noirs et iraniens, commerçants, fermes et la nature plus des rencontres imaginaires avec quelques personnalités: Afrique du Sud, Iran et les Pays-Bas donnent mille exemples de contrastes culturelles et politiques. Entre-temps, ses rêves sont pleines de souvenirs d'Iran et se peuplent de personnes de là-bas.

Ces rêves forment la base d'une construction littéraire originale: dans chaque chapitre jour de vie et nuit de rêve s'enchevêtrent. Ce que Dawoed a vecu le jour, se transforme en rêve la nuit; dans ce rêve 5 amis iraniens (2 filles et 3 gars; 3 morts executés et 2 emprisonnés; un des morts est le raconteur de ces rêves) revivent à leur tour des événements raconté par Dawoed. Par exemple: le jour, Daowed a rencontré un refugié Ougandais pauvre aux dents blancs et mains noires; dans le rêve de nuit, une des 5 amis tombe amoureuse de ce garçon aux dents blancs et mains noires et s'absente... Ainsi de suite. Kader Abdolah: l'auteur laisse faire les amis ce que Dawoed ne peut faire qu'en rêve: visiter quelques familles en Afrique du Sud, occasion pour l'auteur de raconter vie et morts des 5 amis islamites iraniens et imaginer pour les trois morts la possibilité d'une vie heureuse ici - trêve de nostalgie et trêve de regrets.

Chaque chapitre commence aussi par la citation d'un alinéa poétique d'un auteur classique Perse, qui traite de thèmes similaires: départ d'un voyageur, villes, étoiles, femmes, vieillards etc. La littérature est en plus présente par les poémes en sud-africain de la poétesse rencontrée et par des légendes iraniens integrés ici et là dans le récit. Ainsi, le livre devient multiple récit de voyage.

Kader Abdolah, actuel chef de file de la littérature d'immigrants aux Pays-Bas a dû apprendre le néerlandais presque en autodidacte; et si les phrases ne sont pas toutes parfaites, le ton émotif est juste : peu de mots et beaucoup de poesie pour évoquer beaucoup de sujets. Le livre annonce déjà l'auteur de qualité qu'il est devenu: son roman "La maison de la mosquée" (2005, traduction française 2008) est choisi par les lecteurs comme le deuxième meilleur roman néerlandais de tout temps tout de suite après "La découverte du ciel" de Harry Mulisch.
Ma note 3,5/5.

NB. le livre n'est pas traduit en français, mais pour le thème voyages, je me permets de le commenter ici. Lien wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Kader_Abdolah
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abdolah - Kader ABDOLAH (Iran/Pays-Bas) Empty La maison de la mosquée

Message  Mousseline Sam 25 Oct 2008 - 15:12

De : gallomaniac Envoyé : 2008-03-20 13:58

La maison de la mosquée, roman de Kader ABDOLAH. Ma note 5/5.
Lu en néerlandais: Het huis van de moskee, Ed. de Geus 2005, 415 pg
(edition de la traduction française: janvier 2008.)

Ce roman autobiographique et de témoignage se situe à Iran des années sous le Shah jusqu'à l'an 1990 (ou 2000) environ. Une vieille maison mitoyen d'une mosquée, une vieille famille ramifiée avec l'imam du mosquée, fonction héréditaire, deux grands-mères qui feront un jour leur pélérinage à la Mecque, le chef de famille qui dirige une grande entreprise de tapis de perse des plus artistiques, son frère le muezzin de la mosquée qui fait des poteries, les femmes-épouses, des fils étudiants et des filles à marier. Et le corneille (ou corbeau) de la maison. Tout cela bien ancré dans la vie d'une ville islamite de province avec ses us et coutumes qui règlent les rélations sociales, et celles entre hommes et femmes. Les caractères sont de toutes les couleurs: de l'exces rituel à l'exces de libertinage, du dévouement absolu à la revolte (nécessairement cachée). Quand le vieux imam meurt par exces de lavage rituel purifiant, l'imam intérimaire, beaufils du chef de la maison, d'une rigidité suspecte, en attendant que le fils hérétier finisse ses études d'imam. La radio, la télé, le cinéma font leur entreé dans la ville, mais pas sans secousses. D'abord il y a le régime oppressif du shah; ensuite, il y les nouveaux imams qui se forment à Qom et qui font opposition, mais qui sont d'une rigidité... le soir que la première cinema de la ville s'ouvre, l'iman intérimaire prêche la revolte contre cette nouveauté néfaste et on découvre alors le pouvoir quasiment absolu de cette fonction réligieuse. Et puis, il y a l'anti-américanisme qui unifie les groupes de gauche avec l'opposition des imams (- pour un temps et à leur perte ultérieure). Ce n'est encore le début: sous les jeunes imams, l 'opposition contre le shah va grandissant, jusqu'à sa fuite, mais l'arrivée de Khomeini n'améliore pas les choses: il installe l'imam intérimaire comme juge de la Sharia; une période d'inquisition islamitique s'ensuit avec des razzia's, des emprisonnements, des exécutions; et la rigidité réligieuse s'étend à travers le pays entier. Tous ces changements causent des divisions profondes entre les membres de la maisonnée, dont chacun s'y prend à sa façon. Dès le deuxième tiers du roman, la politique du pays prend sa place dans le récit et on apprend à travers les péripoles de cette famille beaucoup sur l'envers de l'histoire de l'Iran. Mais aussi et surtout des deux faces de l'Islam: le coté politique et dogmatique avec toutes les rigidités du fundamentalisme et l'impacte d'un contrôle sociale sans marge; et la grande sagesse qui se révèle dans la façon d'utiliser des textes du coran, dans certaines rites autour de la sexualité, de "pardon préventif", de rites de la mort approchant, de rites de deuil et de regret. Abdolah ne juge pas, il montre, et le livre finalement s'illumine d'une grande douceur et d'un optimisme vers l'avenir, avec un petit clin d'oeuil vers les Pays-Bas, évoqué par des tulipes sur un timbre-poste, dernière notice autobiographique.

L'auteur utilise des phrases courtes, assez simples de construction; comme s'il a sculpté avec des mots; l'effet en est assez poétique; la force émotive est grande et sans sentimentalité larmoiante. Le revers de la chose est que le style prend ici et là le ton d'un conte aux enfants; mais n'oublions pas que le néerlandais (et ensuite la traduction française) n'est pas la langue maternelle de l'auteur. La profondeur du livre n'y a rien perdu. Ma note 5/5.

Je traduis le mot de l'auteur en quatrième de couverture:
'J'ai écrit ce livre pour le monde occidental. Il s'agit de gens, d'art, de réligion, de sexualité, de cinéma, de l'importance de la radio et de la télé. J'ai essayé d'ouvrir les rideaux et de montrer l'islam comme une mode de vie. Ce que le livre montre, m'a surpris moi-même aussi. Dans "La maison de la mosquée", j'utilise des passages du coran. Ce qui me concerne est l'esprit du coran comme livre et le monde qui s'est formé autour de ce livre, pas le coran comme fil conducteur réligieux.'- Kader Abdolah
Ce n'est pas seulement le témoin qui parle, ici parle le penseur. Abdolah est actuellement (2008) en train d'écrire un livre sur le coran dans ce sens-là. Il sera probablement un des intellectuels qui vont moderniser la vision sur le coran par l'intérieur de la vie, la réligion et la culture islamite.
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Message  Mousseline Sam 25 Oct 2008 - 15:14

De : gallomaniac Envoyé : 2008-04-27 14:43

De boodschapper, een vertelling (Le messager, un recit) de Kader Abdolah. 266 pg. Ma note 4/5.
De Koran, een vertaling (Le coran, une traduction) de Kader Abdolah. 382 pg. (je ne donne pas de note pour la lecture).
Deux livres dans une cassette, De Geus, 1ère ed. 26 avril 2008 (donc sorti en librairie hier).

Le messager, un recit, c'est le recit de Zeeëd ebne Sales (Zeeëd zoon van Sales) qui enquête sur la vie de Mohammad (forme arabe de Mohammed). Zeeëd, fils adoptif de Mohammad et écrivain qui après sa mort a mis les 114 souria's dispersés du Coran en un seul livre: le Coran. Zeeëd visite un nombre de personnes qui ont été temoins de telle ou telle épisode de la vie de Mohammad et qui note leur temoignages chronologiquement (mais sans dates) en 91 petits chapîtres (= souria's). Mohammad est un petit aide-commerçant qui fait connaisance avec les livres prophétiques des Juifs et des Chrétiens, et qui veut donner aux arabes un Livre profétique pareil, installer le monothéisme et chasser les idoles. Ses femmes, de sa première femme Ghadidje à la tout jeune Ajeshe. Ses luttes et conquêtes. Mohammad dicte des souria's à toute occasion. Les premiers souria's sont révelés à Mekka où il lutte sans résultat contre les idoles dans le Kaabé. Sa critique des autres religions y compris le Christianisme. Le départ à Medina, les guerres entre Mekka et Medina, la conquête de Mekka suivi de ses grandes conquêtes et sa mort.
Le lecteur découvre que Mohammad a été un rebelle contre les pouvoirs et les moeurs des arabes de son temps; et ses premiers souria's vont dans ce sens: libération des esclaves, de la femme. Mais tout en lisant, j'ai eu l'impression que vers la fin, quand il a pris lui-même le pouvoir, ses souria's ont une teneur de retour aux traditions arabes. La femme va être de nouveau enfermée, l'íslam va être plus agressive: les juifs chassés, les infidèles mis au ban, la réligion islamite posée en exclusivité sur les pays conquis.

C'est l'homme Mohammad raconté par Abdolah aux néerlandais, aux européens, aux chrétiens. C'est un livre littéraire et de fiction, dans le style des auteurs Perses adapté au néerlandais moderne. Le style fait ainsi penser à L'alchemiste de Coelho: poétique avec une teneur mystique. C'est un melange de deux cultures; Abdolah espère ainsi inspirer la littérature néerlandaise à l'usage d'un language plus poétique. Excellent travail, intéressant pour le contenu, mais pas un coup de coeur pour moi. Ma note 4/5.

Parallèlement à ce livre Abdolah a traduit le Coran en forme écourté : il a réarrangé les souria's dans un ordre plus chronologique, a évité les doublures, modernisé la terminologie, peut-être adouci les expressions les plus dures. Et il a donné une intoduction à chaque chapître. Clin d'oeuil aux Pays-Bas, sa patrie d'adoption: en haut des souria's il a placé tantôt un sabot, une tulipe, une éolienne.... Il avertit que c'est un texte de Mohammad ét de Kader Abdolah, il l'accentue en y ajoutant une 115ème souria: la mort de Mohammad, et signe par là en vrai co-auteur.

J'ai lu à ce moment un peu plus d'un quart de Le Coran, une traduction. (Ce n'est pas un livre à lire d'un seul trait, j'ai tout de même voulu donner une impression simultanée des deux livres). Abdolah a mis l'accent sur la valeur littéraire et historique du texte. Disons qu'il a la précision de Flaubert: chaque mot est pesé, choisi avec soin pour arriver à un texte poétique. Il a réussi une traduction très lisible, a jouté des courtes explications. Dans ce sens, il a fait le Coran vraiment plus accessible au lecteur. Chapeau!

Petite remarque: la traduction raccourci me fait malgré tout un peu penser au genre "bible pour enfants". Mais est-ce un inconvéniant? on "comprend" le texte vraiment plus facilement. Je trouve plus inconvénant qu íl manque une liste de correspondance des chapitres avec une traduction néeerlandaise classique (je possède celle de 1953). J'aurais aimé pouvoir faire plus facilement la comparaison des traductions.

Les textes d'Abdolah (chroniques dans le journal) débordent souvent de positivité et d'optimisme. Les tetxes de ces deux livres aussi: ils sont écrit avec amour, ça se sent. Je souhaite avec Abdolah que ce diptique contribuera positivement à la discussion interréligieuse aux Pays-Bas ... et ailleurs.
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Message  Shan_Ze Lun 28 Fév 2011 - 10:14

La maison de la mosquée de Kader Abdolah
(Gallimard, 475 pages)

abdolah - Kader ABDOLAH (Iran/Pays-Bas) 51A0C9SvtpL._SL500_AA300_

La maison de la mosquée, c'est cette vaste demeure attenante à la mosquée de la ville. Ici, on est à Sénédjan, dans cette maison, il y a trois cousins : Aga Djan le chef du bazar, Alsabéri l'imam et le Muezzin ainsi que leurs familles. Dans tout l'Iran, la tension monte entre les partisans du shah, proche des Américains et ceux de l'ayatollah Khomeyni. Et bientôt, cette agitation arrive à Sénédjan...

J'ai beaucoup aimé suivre l'histoire de cette famille et à travers celle-ci, celle de l'Iran. Le style de l'auteur est simple à comprendre et au début du livre, on a un dessin de la mosquée vu du dessus et un récapitulatif des différents personnages de l'histoire. C'est un roman fort, on découvre certains passages du Coran, les habitudes de la maison et l'histoire agitée de l'Iran. Il y a de la violence, mais il y a aussi de la douceur, de la poésie dans ce roman. Un roman qui fait réfléchir, qui donne envie d'en savoir plus sur cette époque. Vraiment, une belle découverte que cet auteur.

Note : 5/5
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Message  Cyrielle Ven 4 Mar 2011 - 20:24

Je le note, merci Shan ze

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Message  catherine Ven 13 Mai 2011 - 1:50

La maison de la mosquée
Roman Gallimard
469 pages

"C’étaient des années tranquilles mais comment aurait-il pu savoir qu’une nouvelle époque allait bientôt s’ouvrir avec une rapidité inouïe ? Et qu’une tempête destructrice était imminente ? Une tempête furieuse qui le ferait plier et trembler comme un vieil arbre."

Résumé
La maison de la mosquée relate l'histoire de trois cousins iraniens (Aga Djan, riche et influent marchand de tapis, Alsabéri, imam, et Aga Shodja, le muezzin) et de leur famille. De générations en générations, les membres de cette famille se transmettent leur sagesse, leur histoire et leur mœurs religieux mais modérés. Étant plus portés vers le passé que vers l'avenir, ils ne se rendent pas compte de l'évolution de la société qui les entourent - l'influence grandissante de l'Amérique, l'arrivée de la télévision, la libéralisation de la femme... mais aussi la montée du fanatisme religieux en réponse à cette modernisation. Les membres de la famille seront déchirés par ces différentes influences, certains participant aux différents mouvements, d'autres étant dépassés par les événements.

Critique
Quel livre magnifique! Un livre à la fois rempli de magie et de désillusion. La magie de la croyance, les petits miracles qui sont rattachés à la concrétisation de prières ou qui sont simplement liés à la beauté du monde. Que de belles images, notamment lorsqu'on nous livre le secret des magnifiques couleurs et motifs des tapis persans. La désillusion de voir le monde s'écrouler autour de soi, de voir ses repères disparaître, ses amis changer. Comme quoi l'homme est capable des pires choses comme des plus belles...

J'ai été littéralement captivée par l'histoire des différents personnages, par la dérive d'un pays. Un très beau livre.

5/5 coeur coeur coeur

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Message  dodie Ven 13 Mai 2011 - 6:52

Que de belles critiques pour ce roman: je le note!
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Message  Shan_Ze Ven 13 Mai 2011 - 7:31

Contente que ce livre t'ait plu, Catherine ! J'ai bien envie de lire un autre de cet auteur !
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Message  Cyrielle Ven 18 Fév 2022 - 10:40

LA MAISON DE LA MOSQUEE


4.5/5


Voici un roman qui était dans ma wishlist depuis la critique de Shan-ze en 2011 !  Lorsque je l'ai vu dispo dans ma nouvelle médiathèque j'ai sauté de joie et dessus. Et je n'ai pas été déçu !

La maison de la mosquée est un roman choral familial où l'on va donc suivre la vie des habitants de la maison de la mosquée, hihi, dans une petite ville iranienne.
Mais ce roman est bien plus que ça, c'est aussi l'histoire d'un pays et particulièrement de la révolution iranienne qui a eu lieu durant les années 70. Avec la montée de l'extrémisme religieux, la chute du Shah qui était considéré à la solde des américains et la modification très rapide des mœurs du pays.

J'ai adoré ce roman, déjà pour la découverte de la culture iranienne très riche que je ne connaissais pas, pour les personnages attachants et parfois haut en couleur comme les grands mère, le sage Aga Djan et le jeune Shahbal. Mais aussi pour l'aspect plus sombre avec la montée de l'extrémisme religieux que l'on sent poindre assez vite avec l'arrivée de Galgal, le nouveau imam.

Le roman se déroule sur 10 ans et on se rend très bien compte à quel point les changements politiques, religieux, de la vie quotidienne ont été rapide. L'auteur retranscrit parfaitement la rapidité avec laquelle les gens sont capables de tourner le dos à leurs amis et même parfois à leur famille. L'absurdité des extrêmes religieux est également bien décrite, les horreurs que les hommes font au nom de Dieu...

J'ai appris beaucoup de chose sur l'Iran mais aussi sur l'Histoire contemporaine de notre monde. Si vous êtes comme moi, si vous aimez découvrir, apprendre en lisant une belle histoire, touchante, La maison de la mosquée est fait pour vous !

Un roman qui fera partie de mes meilleures lectures de l'année !

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