Magda SZABO - Le faon
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Magda SZABO - Le faon
Le faon de Magda SZABO
236 pages
Quatrième de couverture :
Eszter est une comédienne célèbre. Pourtant, les frustrations de son enfance - entre des parents ruinés mais de très vieille aristocratie - renaissent et s'exacerbent quand elle découvre qu'Angela, l'ancienne gamine trop parfaite de son village natal, est l'épouse de l'homme qu'elle aime, et qui l'aime. Le Faon dit la jalousie, plus, la haine, vécue comme un maléfice, à l'égard d'un être qui symbolise tout ce que la petite fille que fut Eszter n'a pas connu, n'a pas été. Son monologue est celui d'une femme qui se donne, se confesse, et qui expie.
Pour donner votre avis, n'hésitez pas, cliquez sur répondre
236 pages
Quatrième de couverture :
Eszter est une comédienne célèbre. Pourtant, les frustrations de son enfance - entre des parents ruinés mais de très vieille aristocratie - renaissent et s'exacerbent quand elle découvre qu'Angela, l'ancienne gamine trop parfaite de son village natal, est l'épouse de l'homme qu'elle aime, et qui l'aime. Le Faon dit la jalousie, plus, la haine, vécue comme un maléfice, à l'égard d'un être qui symbolise tout ce que la petite fille que fut Eszter n'a pas connu, n'a pas été. Son monologue est celui d'une femme qui se donne, se confesse, et qui expie.
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Re: Magda SZABO - Le faon
Le faon
Magda Szabo
Viviane Hamy
254 P.
Eszter est une comédienne confirmée ,pourtant elle n'est pas heureuse .S'adressant à son amant qui est le mari d'Angela qu'elle a toujours détestée ,c'est un long monologue ou elle exprime les frustrations de son enfance ,entre des parents aristocrates mais ruinés ,très jeune elle fait la connaissance d'Angela ,une gamine de son âge qui a tout pour plaire.Eszter en est profondément jalouse,même plus elle la hait et lorsque Angela reçoit un faon en cadeau ,sa jalousie ne connaît plus de limite ,pour faire du mal à Angela,un soir Eszter se faufile jusqu'à la cabane ou est enfermé le faon,le libère,le lendemain on le retrouve mort sur la voie du chemin de fer.Eszter hait la diffèrence qu'il y a entre elles ,Angela a tout ce qu'elle désire alors que ,elle n'a même pas de chaussures pour aller à l'école.Angela quitte la ville ,la guerre éclate ,Eszter perd son père ,sa maison est détruite ,la guerre terminée elle se retrouve à Budapest ou elle fait du théâtre ,devenue une grande actrice ,elle possède tout ,mais lui manque l' amour, qu' elle trouve enfin chez un écrivain qui est le mari d'Angela.....Et l'on n'ose imaginer le sort de cet homme qu'Angela aime ....
Ce monologue est celui d'une femme qui se confesse ,d'une actrice pétrie de jalousie et de haine à l'égard d'un être bon et généreux qui symbolise tout ce qu'elle n'a jamais eu.Ce monologue m'a paru comme un délire obsédant chez cette femme ,je dirais plutôt un mèlange d'égarements et de ressassements ou jamais aucun moment de bonheur ou simplement de joie m'ont mise mal à l'aise .Car éprouve t-elle réellement de l'amour pour son amant ???Je ne le pense pas ,car moi je n'y ai ressenti que de la vengeance .......4/5
Magda Szabo
Viviane Hamy
254 P.
Eszter est une comédienne confirmée ,pourtant elle n'est pas heureuse .S'adressant à son amant qui est le mari d'Angela qu'elle a toujours détestée ,c'est un long monologue ou elle exprime les frustrations de son enfance ,entre des parents aristocrates mais ruinés ,très jeune elle fait la connaissance d'Angela ,une gamine de son âge qui a tout pour plaire.Eszter en est profondément jalouse,même plus elle la hait et lorsque Angela reçoit un faon en cadeau ,sa jalousie ne connaît plus de limite ,pour faire du mal à Angela,un soir Eszter se faufile jusqu'à la cabane ou est enfermé le faon,le libère,le lendemain on le retrouve mort sur la voie du chemin de fer.Eszter hait la diffèrence qu'il y a entre elles ,Angela a tout ce qu'elle désire alors que ,elle n'a même pas de chaussures pour aller à l'école.Angela quitte la ville ,la guerre éclate ,Eszter perd son père ,sa maison est détruite ,la guerre terminée elle se retrouve à Budapest ou elle fait du théâtre ,devenue une grande actrice ,elle possède tout ,mais lui manque l' amour, qu' elle trouve enfin chez un écrivain qui est le mari d'Angela.....Et l'on n'ose imaginer le sort de cet homme qu'Angela aime ....
Ce monologue est celui d'une femme qui se confesse ,d'une actrice pétrie de jalousie et de haine à l'égard d'un être bon et généreux qui symbolise tout ce qu'elle n'a jamais eu.Ce monologue m'a paru comme un délire obsédant chez cette femme ,je dirais plutôt un mèlange d'égarements et de ressassements ou jamais aucun moment de bonheur ou simplement de joie m'ont mise mal à l'aise .Car éprouve t-elle réellement de l'amour pour son amant ???Je ne le pense pas ,car moi je n'y ai ressenti que de la vengeance .......4/5
lalyre- Nombre de messages : 5793
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Magda SZABO - Le faon
J'ai hésité à lire ce livre et même après avoir lu ta critique j'hésite toujours. Je ne suis pas sûr que ce livre me plaira, mais je devrais peut-être tenter ?
Re: Magda SZABO - Le faon
lacazavent a écrit:J'ai hésité à lire ce livre et même après avoir lu ta critique j'hésite toujours. Je ne suis pas sûr que ce livre me plaira, mais je devrais peut-être tenter ?
Des 3 livres de Magda Szabo que j'ai lu ,c'est le faon que j'ai le moins aimé.....Je comprends ton hésitation Lacazavent
lalyre- Nombre de messages : 5793
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Magda SZABO - Le faon
J'ai eu le même ressenti que Lalyre en ce qui concerne ce livre qui m'a laissé perplexe. Une telle jalousie doublée de méchanceté, du début à la fin du récit, c'est difficile à supporter. Un extrait parmi tant d'autres du même genre :
"Hier, tandis que je me tenais en face d'elle, pas une fois elle n'a levé les yeux vers moi ; elle ne pouvait supporter mon regard. J'ai failli éclater de rire : je me figurais sa tête si je lui disais que je m'étais préparée à ce moment présent depuis toujours. A ce moment où je la verrais glisser vers la mort, sans défense, sans recours, comme n'importe quelle femme. N'y avait-il pas de quoi rire à l'idée que ce jour aurait dû être le plus beau jour de ma vie ?"
Par ailleurs, j'ai malheureusement été incapable de donner un nom à l'homme qui était tant convoité par la narratrice et marié avec son amie. Si quelqu'un pouvait me le dire où bien m'expliquer ? Lalyre peut-être...
Note : 3/5
"Hier, tandis que je me tenais en face d'elle, pas une fois elle n'a levé les yeux vers moi ; elle ne pouvait supporter mon regard. J'ai failli éclater de rire : je me figurais sa tête si je lui disais que je m'étais préparée à ce moment présent depuis toujours. A ce moment où je la verrais glisser vers la mort, sans défense, sans recours, comme n'importe quelle femme. N'y avait-il pas de quoi rire à l'idée que ce jour aurait dû être le plus beau jour de ma vie ?"
Par ailleurs, j'ai malheureusement été incapable de donner un nom à l'homme qui était tant convoité par la narratrice et marié avec son amie. Si quelqu'un pouvait me le dire où bien m'expliquer ? Lalyre peut-être...
Note : 3/5
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Magda SZABO - Le faon
Cet homme avait-il un nom ? j'ai la mémoire qui flanche,me souviens plus très biencecile a écrit:J'ai eu le même ressenti que Lalyre en ce qui concerne ce livre qui m'a laissé perplexe. Une telle jalousie doublée de méchanceté, du début à la fin du récit, c'est difficile à supporter. Un extrait parmi tant d'autres du même genre :
"Hier, tandis que je me tenais en face d'elle, pas une fois elle n'a levé les yeux vers moi ; elle ne pouvait supporter mon regard. J'ai failli éclater de rire : je me figurais sa tête si je lui disais que je m'étais préparée à ce moment présent depuis toujours. A ce moment où je la verrais glisser vers la mort, sans défense, sans recours, comme n'importe quelle femme. N'y avait-il pas de quoi rire à l'idée que ce jour aurait dû être le plus beau jour de ma vie ?"
Par ailleurs, j'ai malheureusement été incapable de donner un nom à l'homme qui était tant convoité par la narratrice et marié avec son amie. Si quelqu'un pouvait me le dire où bien m'expliquer ? Lalyre peut-être...
Note : 3/5
lalyre- Nombre de messages : 5793
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Magda SZABO - Le faon
Cet homme avait-il un nom ? j'ai la mémoire qui flanche,me souviens plus très bien
Merci Lalyre, tu dois avoir raison, c'est un homme dont on ne connait pas l'identité
Durant une grande partie du roman j'ai cru que c'était PIPO
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Magda SZABO - Le faon
"Eszter est une comédienne célèbre. Pourtant, les frustrations de son
enfance - entre des parents ruinés mais de très vieille aristocratie -
renaissent et s'exacerbent quand elle découvre qu'Angela, l'ancienne
gamine trop parfaite de son village natal, est l'épouse de l'homme
qu'elle aime, et qui l'aime. Le Faon dit la jalousie, plus, la haine,
vécue comme un maléfice, à l'égard d'un être qui symbolise tout ce que
la petite fille que fut Eszter n'a pas connu, n'a pas été. Son
monologue est celui d'une femme qui se donne, se confesse, et qui
expie." (4e de couverture)
Encore
une fois j'ai été happé par la plume de Magda Szabo. C'est le monologue
d'une femme pétrie de jalousie qui tour à tour parle au présent,
revient sur son passé. Parfois violente parfois touchante, elle nous
parle de son enfance, et de cette petite fille si parfaite qu'elle
jalouse tant. Il est parfois difficile de s'y retrouver au milieu de
toutes ses digressions mais la plume de Magda Szabo sait toujours nous
rattraper au vol!
4/5
enfance - entre des parents ruinés mais de très vieille aristocratie -
renaissent et s'exacerbent quand elle découvre qu'Angela, l'ancienne
gamine trop parfaite de son village natal, est l'épouse de l'homme
qu'elle aime, et qui l'aime. Le Faon dit la jalousie, plus, la haine,
vécue comme un maléfice, à l'égard d'un être qui symbolise tout ce que
la petite fille que fut Eszter n'a pas connu, n'a pas été. Son
monologue est celui d'une femme qui se donne, se confesse, et qui
expie." (4e de couverture)
Encore
une fois j'ai été happé par la plume de Magda Szabo. C'est le monologue
d'une femme pétrie de jalousie qui tour à tour parle au présent,
revient sur son passé. Parfois violente parfois touchante, elle nous
parle de son enfance, et de cette petite fille si parfaite qu'elle
jalouse tant. Il est parfois difficile de s'y retrouver au milieu de
toutes ses digressions mais la plume de Magda Szabo sait toujours nous
rattraper au vol!
4/5
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