Eric COLLIER (CANADA)
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Shan_Ze
cecile
géromino
odilette84
8 participants
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Eric COLLIER (CANADA)
la rivière des castors
livre voyageur de Géromino
Résumé trouvé sur livredoccasion.com que je trouve bien meilleur et plus fidèle que la 4° de couverture du livre
Dans la nature, tout se tient, tout s'enchaîne. Pour avoir négligé cette loi fondamentale, l'homme a bien souvent anéanti d'immenses richesses. C'est ce qui s'est passé à la fin du siècle dernier en Colombie
britannique, quand les chasseurs exterminèrent inconsidérément les castors pour vendre leurs peaux. Or, la destruction de ces animaux dérégla totalement le régime des eaux que les barrages, qu'ils construisaient auparavant sur les rivières, régularisaient tout comme le font des ouvrages d'art que l'on construit dans ce but dans nos régions.
Quand Éric Collier, l'auteur de ce livre, s'établit dans un district de la Colombie britannique, il y trouva une nature désolée, des forêts toujours menacées par des incendies, des prairies sans herbe: bref, une région en train de mourir.
Seul, sans autre conseil que celui d'une vieille Indienne qui lui vantait l'ancienne prospérité du pays, sans autre aide que celle de sa femme, Collier se mit à reconstituer d'anciens barrages de castors. Les résultats ne se firent pas attendre longtemps: lentement, la région renaissait à la vie. Mais ce n'est que lorsque le gouvernement canadien eut mis à sa disposition quelques couples de castors que la vraie prospérité vint s'y installer. Ces animaux industrieux devinrent de précieux auxiliaires pour la construction des barrages et pour
l'aménagement de lao contrée. La sécheresse fut conjurée, les forêts et les prairies reverdirent; elles devinrent giboyeuses, et la rivière poissonneuse...
Le livre d'Éric Collier offre aussi un tableau très vivant de la rude vie du Nord canadien: Chaleur des étés, rigueur des hivers, angoisse des solitaires en butte aux rigueurs d'une nature aussi impitoyable qu'elle est belle.
Mon commentaire :
C’est une belle aventure qui nous est racontée ici.
Il fallait un énorme courage pour oser ainsi s’installer au coeur de la forêt et y construire sa vie. Il est vrai que nous parlons des années 1920, tout était à construire et l’homme était plus téméraire, moins timoré et moins assisté qu’aujourd’hui.
Les longues distances à cheval dans le froid et la neige lui faisaient d’autant moins peur qu’il n’avait pas d’autre choix pour rejoindre la civilisation. L’électricité, les voitures n’existaient pas au coeur de ce grand nord Canadien.
On gagnait sa vie de la traite des fourrures.
Soucieux de l’équilibre naturel de la forêt, c’est la volonté d’un homme qui nous est racontée ici. Bien entendu tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes et il est assez difficile de croire que tout se soit si bien passé pendant ces 22 années . On peut dire que rien de grave n'est arrivé à cette famille et c'est tant mieux...
Dommage que je n’ai pas trouvé de site relatifs à cette expérience, d’autant plus louable que grâce aux castors c’est tout un écosystème qui est revenu à la vie.
J’aime toujours autant la description des animaux dans leur élément naturel.
Merci, merci Géro
Ma note 4/5
photos de Castors à suivre !!
_________________
résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Eric COLLIER (CANADA)
photos de castors au travail !!
barrage de castor et hutte
sacré dentition !!
son élément, l'eau !!
barrage de castor et hutte
sacré dentition !!
son élément, l'eau !!
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Eric COLLIER (CANADA)
Content que le livre t'ait plus Odilette. et de bien belles photos! On croirait du travail de bûcheron!
géromino- Nombre de messages : 5600
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Eric COLLIER (CANADA)
Magnifique ! Ils sont mignons ces castors
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Eric COLLIER (CANADA)
La rivière des castors d'Eric Collier
(J'ai Lu documents, 350 pages)
Le projet, un peu fou, soufflé par la grand-mère de sa femme va décider Eric Collier de changer de vie. En famille, ils vont aller s'installer à Meldrun Creek, en Colombie britannique.
J'ai beaucoup aimé suivre cette famille sur une vingtaine d'années. Beaucoup de travail et de difficultés avant d'arriver à l'objectif voulu. Malgré une écriture (et parfois une traduction) pas très passionnante, des anecdotes incroyables sur cette vie à Meldrum Creek qui nous empêche de lâcher le livre. Il m'a parfois fait penser aux bisons de Broken Heart (même si j'ai préféré ce dernier)...
Merci Géromino pour ce LV !
4.25/5
(J'ai Lu documents, 350 pages)
Le projet, un peu fou, soufflé par la grand-mère de sa femme va décider Eric Collier de changer de vie. En famille, ils vont aller s'installer à Meldrun Creek, en Colombie britannique.
J'ai beaucoup aimé suivre cette famille sur une vingtaine d'années. Beaucoup de travail et de difficultés avant d'arriver à l'objectif voulu. Malgré une écriture (et parfois une traduction) pas très passionnante, des anecdotes incroyables sur cette vie à Meldrum Creek qui nous empêche de lâcher le livre. Il m'a parfois fait penser aux bisons de Broken Heart (même si j'ai préféré ce dernier)...
Merci Géromino pour ce LV !
4.25/5
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9247
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Eric COLLIER (CANADA)
Eric Collier La rivière aux cartors
J'ai lu / 370 pages
J'ai tout bonnement adoré ce livre, j'ai d'ailleurs eu beaucoup beaucoup de difficulté à m'en détacher avant la fin. Avec ce livre j'ai
replongé avec délice dans mes lectures de jeunesse, je suis revenue au moment ou je dévorai les livres sur les indiens, sur la place des
hommes dans la nature et la forêt, sur la vie des animaux de la forêt. Aussi, j'étais vraiment impatiente que les castors fassent leur entrée dans le roman, plus j'avançais dans ma lecture et plus je commençais à croire que c'était une formule détournée pour désigner ce couple courageux et amoureux de la nature ! J' aurais certainement été un peu déçu s'il en avait été ainsi tout au long du livre mais à mon soulagement les castors ont enfin fait leur apparition. Malgré le propos parfois répétitif, je me suis régalée avec cette histoire d'hommes, de castors, de coyotes, d'ours, de loup, de rats musqués …etc
4,75/5
Parce qu'il n'y a pas que des castors :
le coyote
Le vison
Le rat musqué
Et pour terminer, une très belle photo de l'hiver dans une forêt de Colombie Britannique tiré du site de Nicolas Dory. N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil sur ces photos elles sont justes MAGNIFIQUES, c'est ICI
J'ai lu / 370 pages
J'ai tout bonnement adoré ce livre, j'ai d'ailleurs eu beaucoup beaucoup de difficulté à m'en détacher avant la fin. Avec ce livre j'ai
replongé avec délice dans mes lectures de jeunesse, je suis revenue au moment ou je dévorai les livres sur les indiens, sur la place des
hommes dans la nature et la forêt, sur la vie des animaux de la forêt. Aussi, j'étais vraiment impatiente que les castors fassent leur entrée dans le roman, plus j'avançais dans ma lecture et plus je commençais à croire que c'était une formule détournée pour désigner ce couple courageux et amoureux de la nature ! J' aurais certainement été un peu déçu s'il en avait été ainsi tout au long du livre mais à mon soulagement les castors ont enfin fait leur apparition. Malgré le propos parfois répétitif, je me suis régalée avec cette histoire d'hommes, de castors, de coyotes, d'ours, de loup, de rats musqués …etc
4,75/5
Parce qu'il n'y a pas que des castors :
le coyote
Le vison
Le rat musqué
Et pour terminer, une très belle photo de l'hiver dans une forêt de Colombie Britannique tiré du site de Nicolas Dory. N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil sur ces photos elles sont justes MAGNIFIQUES, c'est ICI
Re: Eric COLLIER (CANADA)
Content que le livre t'ait plu, Lacazavent . Je viens d'aller sur le site que tu signales: les photos sont sublimes!!!
géromino- Nombre de messages : 5600
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Eric COLLIER (CANADA)
Superbes et magnifiques photos. Que la nature est belle !
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
La Rivière des Castors - J'ai lu - 3,5/5
Eric Collier, sa femme et son jeune enfant s'installent en Colombie Britannique, sur un territoire immense, où le jeune homme a obtenu une concession de chasse. Outre qu'il lui faudra vivre une existence d'authentique pionnier dans un dénuement extrême, il va tenter de recomposer l'habitat des castors qui ont été exterminés et dont l'absence se fait cruellement sentir pour l'écosystème de cette région.
Arrivé en 1931 à Meldrum Creek avec un chariot et des chevaux, Eric, sa femme Lilian, d'origine indienne vont devoir apprendre à vivre en autarcie complète et construire leur habitation, sommaire ! Cette partie de l'expérience est passionnnante.
Pour beaucoup d'urbains, elle représente un véritable rêve, mais il faut pourtant un courage inflexible pour s'accoutumer à la solitude, aux contraintes climatiques (-50 en hiver dans cette région), aux tâches titanesques sans cesse renouvelées.
J'ai, par contre, eu du mal avec l'autre aspect du document, Eric Collier est chasseur et vend les fourrures. Quand je lis qu'il récolte en une saison de chasse qui dure environ trois mois plus 70 peaux de rats musqués par jour, qu'à la fin, les castors réintroduits il vend plus de 400 peaux de ces animaux .... j'imagine tous ces animaux pris dans les pièges mortels qui leur assurent une fin douloureuse. Plus, tous les autres animaux sauvages qui sont abattus par lui pour leur fourrure (coyottes, lynx, visons, loutres).
Qu'on chasse pour se nourrir dans ces conditions de vie je le trouve normal .... le reste m'est plus difficile à comprendre et à apprécier.
On a eu il y a quelques années un début de désaffection de la fourrure, des campagnes de pub étaient menées par de jeunes mannequin pour inciter les éventuels acheteurs à renoncer à ce produit de luxe. Mais depuis quelque temps, la fourrure fait un retour en force chez les grands couturiers. Les people ne sachant plus comment se distiguer du commun des mortels, grâce à leur richesse, recommencent à porter des peaux somptueuses, y compris ces même mannequins qui avaient posé pour PETA. Quand on pense à la façon dont les animaux sont piégés et tués, animaux sauvages ou d'élevage .... je trouve cela particulièrement répugnant.
Eric Collier ne montre aucune cruauté particulière, mais j'ai n'ai pu m'empêcher de songer que malgré tout il participait à sa façon à la disparition des espèces qu'il chassait .... comme les castors qui avaient aussi disparu à cause du commerce de leur peau.
Avec ces réserves, j'ai aimé ce livre qui nous parle de vie sauvage, de paysages inviolés, de la beauté de la nature. Mais encore une fois, ce document montre que l'homme est le plus grand et le plus déraisonnable prédateur de la planète.
Arrivé en 1931 à Meldrum Creek avec un chariot et des chevaux, Eric, sa femme Lilian, d'origine indienne vont devoir apprendre à vivre en autarcie complète et construire leur habitation, sommaire ! Cette partie de l'expérience est passionnnante.
Pour beaucoup d'urbains, elle représente un véritable rêve, mais il faut pourtant un courage inflexible pour s'accoutumer à la solitude, aux contraintes climatiques (-50 en hiver dans cette région), aux tâches titanesques sans cesse renouvelées.
J'ai, par contre, eu du mal avec l'autre aspect du document, Eric Collier est chasseur et vend les fourrures. Quand je lis qu'il récolte en une saison de chasse qui dure environ trois mois plus 70 peaux de rats musqués par jour, qu'à la fin, les castors réintroduits il vend plus de 400 peaux de ces animaux .... j'imagine tous ces animaux pris dans les pièges mortels qui leur assurent une fin douloureuse. Plus, tous les autres animaux sauvages qui sont abattus par lui pour leur fourrure (coyottes, lynx, visons, loutres).
Qu'on chasse pour se nourrir dans ces conditions de vie je le trouve normal .... le reste m'est plus difficile à comprendre et à apprécier.
On a eu il y a quelques années un début de désaffection de la fourrure, des campagnes de pub étaient menées par de jeunes mannequin pour inciter les éventuels acheteurs à renoncer à ce produit de luxe. Mais depuis quelque temps, la fourrure fait un retour en force chez les grands couturiers. Les people ne sachant plus comment se distiguer du commun des mortels, grâce à leur richesse, recommencent à porter des peaux somptueuses, y compris ces même mannequins qui avaient posé pour PETA. Quand on pense à la façon dont les animaux sont piégés et tués, animaux sauvages ou d'élevage .... je trouve cela particulièrement répugnant.
Eric Collier ne montre aucune cruauté particulière, mais j'ai n'ai pu m'empêcher de songer que malgré tout il participait à sa façon à la disparition des espèces qu'il chassait .... comme les castors qui avaient aussi disparu à cause du commerce de leur peau.
Avec ces réserves, j'ai aimé ce livre qui nous parle de vie sauvage, de paysages inviolés, de la beauté de la nature. Mais encore une fois, ce document montre que l'homme est le plus grand et le plus déraisonnable prédateur de la planète.
zeta- Admin
- Nombre de messages : 4463
Location : Gironde - France
Date d'inscription : 25/12/2008
Re: Eric COLLIER (CANADA)
Tout à fait Zeta. De plus la nature est immuable, l'homme l'environne et non le contraire. Belle critique.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Eric COLLIER (CANADA)
La rivière des castors
Le récit de l'installation d'une famille dans une région éloignée de la Colombie-Britannique à partir des années 1930. Ils partent de zéro pour s'installer, doivent de construire une maison et vivre avec ce que la forêt a à leur offrir.
Un récit vraiment intéressant. Il est difficile d'imaginer (en tout cas pour moi) que des gens puissent s'installer dans une telle solitude et vivre n marge du monde ainsi. Je dois dire que j'admire la débrouillardise de ces gens, ça nous montre à quel point la vie en ville nous fait perdre nos habilités à survivre dans la nature. Moi, je ne survivrais pas longtemps!
Je dois dire que j'ai vécu des sentiments similaires à ceux de Zeta quant à tous ces animaux tués pour leur fourrure. Je me dis qu'il faut absolument replacer le tout en contexte, Eric Collier est un homme né autour de l'année 1900, qui a ensuite vécu loin de monde moderne et des ses avancées (et aussi de ses dérives), Je ne suis pas à l'aise de juger un homme selon mes critères d'aujourd'hui. J'aimerais bien savoir comment Eric Collier envisagerait les choses aujourd'hui, autant par rapport aux animaux mais même face à tout ce mouvement écologiste. Car je sens un grand respect de la nature chez lui, autant des animaux que des arbres, des cours d'eau etc. Mais il reste pour moi très difficile de justifier la chasse d'animaux pour leur fourrure uniquement. Car Eric Collier et sa famille sont devenus assez fortunés grâce à ce commerce, ce n'était vraiment plus une question de survie!
Un récit vraiment différent et qui vaut la peine d'être lu même si l'écriture reste assez ordinaire.
4/5
Le récit de l'installation d'une famille dans une région éloignée de la Colombie-Britannique à partir des années 1930. Ils partent de zéro pour s'installer, doivent de construire une maison et vivre avec ce que la forêt a à leur offrir.
Un récit vraiment intéressant. Il est difficile d'imaginer (en tout cas pour moi) que des gens puissent s'installer dans une telle solitude et vivre n marge du monde ainsi. Je dois dire que j'admire la débrouillardise de ces gens, ça nous montre à quel point la vie en ville nous fait perdre nos habilités à survivre dans la nature. Moi, je ne survivrais pas longtemps!
Je dois dire que j'ai vécu des sentiments similaires à ceux de Zeta quant à tous ces animaux tués pour leur fourrure. Je me dis qu'il faut absolument replacer le tout en contexte, Eric Collier est un homme né autour de l'année 1900, qui a ensuite vécu loin de monde moderne et des ses avancées (et aussi de ses dérives), Je ne suis pas à l'aise de juger un homme selon mes critères d'aujourd'hui. J'aimerais bien savoir comment Eric Collier envisagerait les choses aujourd'hui, autant par rapport aux animaux mais même face à tout ce mouvement écologiste. Car je sens un grand respect de la nature chez lui, autant des animaux que des arbres, des cours d'eau etc. Mais il reste pour moi très difficile de justifier la chasse d'animaux pour leur fourrure uniquement. Car Eric Collier et sa famille sont devenus assez fortunés grâce à ce commerce, ce n'était vraiment plus une question de survie!
Un récit vraiment différent et qui vaut la peine d'être lu même si l'écriture reste assez ordinaire.
4/5
Houppelande- Nombre de messages : 403
Age : 40
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Eric COLLIER (CANADA)
Alors je te conseille de lire le livre de Françoise Perriot: "J'ai entendu pleurer la forêt". Cela te parlera peut-être plus. Un trappeur repenti, qui trappait pour vivre et qui petit à petit a pris conscience de son rôle au sein de la nature. Ca se passe au Québec, dans les années 50. Sur le forum.
géromino- Nombre de messages : 5600
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Eric COLLIER (CANADA)
Merci de la suggestion Géronimo, je regarde ça tout de suite!
Houppelande- Nombre de messages : 403
Age : 40
Date d'inscription : 28/10/2008
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