Olga DUHAMEL-NOYER (Canada/Québec)
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Olga DUHAMEL-NOYER (Canada/Québec)
Olga Duhamel-Noyer est née en 1970 à Montréal. Elle a publié un premier roman en 2006 chez Hélitrope, Highwater. Son deuxième roman, Destin, est paru à l'automne 2009.
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On peut se passer de tout, sauf de la littérature et des chats Graffiti vu à Berlin
Re: Olga DUHAMEL-NOYER (Canada/Québec)
Destin Olga Duhamel-Noyer Héliotrope 155 pages
Résumé:
La narratrice a 13 ans lors d'un voyage en Espagne au bord de la mer avec sa mère. de là naîtront une passion pour les chiffres et les coïncidences qu'ils font naître. Dès lors, elle s'efforcera de comprendre son destin à travers leurs étranges jeux.
Critique:
Un livre étrange, très littéraire en un sens et vraiment pas évident à lire dans un autre. L'auteure/narratrice est assez difficile à suivre: elle parle de ce qui arrive autour d'elle, de ses déménagements, des incessantes fêtes très arrosées auquel elle participe, mais jamais ou presque de ses désirs, de ses réactions face aux autres, de ce qu'elle ressent. Tellement que vers la fin du livre, quand elle dit qu'elle a éclaté de rire à un moment, j'ai été surprise. On dirait qu'elle se laisse porter par la vie sans y prendre part, comme si elle regardait tout sans y participer. Ce qui donne l'impression que le récit est indistinct, comme si elle rêvait sa vie au lieu de la vivre. Impression très étrange. Par contre, sa bisexualité assumée fait tâche dans le paysage littéraire. Elle y parle ouvertement des amis de sa mère, de son parrain gay qui mourra du sida et elle parle des gays, du sida, des clubs de danseurs nus, de sa relation lesbienne avec Sonny (qui à comparer à elle veut tout de manière hystérique!) Le naturel avec lequel elle en parle nous ouvre les portes à une réalité auquel on est pas habitué. Une façon étrange d'aborder le sujet qui m'a beaucoup plus, mais pas assez pour rattraper le reste du récit qui à comparer, me paraît bien glauque.
Ma note: 3.5/5
Résumé:
La narratrice a 13 ans lors d'un voyage en Espagne au bord de la mer avec sa mère. de là naîtront une passion pour les chiffres et les coïncidences qu'ils font naître. Dès lors, elle s'efforcera de comprendre son destin à travers leurs étranges jeux.
Critique:
Un livre étrange, très littéraire en un sens et vraiment pas évident à lire dans un autre. L'auteure/narratrice est assez difficile à suivre: elle parle de ce qui arrive autour d'elle, de ses déménagements, des incessantes fêtes très arrosées auquel elle participe, mais jamais ou presque de ses désirs, de ses réactions face aux autres, de ce qu'elle ressent. Tellement que vers la fin du livre, quand elle dit qu'elle a éclaté de rire à un moment, j'ai été surprise. On dirait qu'elle se laisse porter par la vie sans y prendre part, comme si elle regardait tout sans y participer. Ce qui donne l'impression que le récit est indistinct, comme si elle rêvait sa vie au lieu de la vivre. Impression très étrange. Par contre, sa bisexualité assumée fait tâche dans le paysage littéraire. Elle y parle ouvertement des amis de sa mère, de son parrain gay qui mourra du sida et elle parle des gays, du sida, des clubs de danseurs nus, de sa relation lesbienne avec Sonny (qui à comparer à elle veut tout de manière hystérique!) Le naturel avec lequel elle en parle nous ouvre les portes à une réalité auquel on est pas habitué. Une façon étrange d'aborder le sujet qui m'a beaucoup plus, mais pas assez pour rattraper le reste du récit qui à comparer, me paraît bien glauque.
Ma note: 3.5/5
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