Stefan ZWEIG - CLARISSA
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Stefan ZWEIG - CLARISSA
Quatrième de couverture :
On retrouva dans les archives de Zweig, en 1981, un cahier dont la première page portait la mention suivante: "Entrepris la première version d'un roman, le monde entre 1902 et le début de la [Seconde] Guerre [mondiale], vu à travers l'expérience d'une femme.
Esquissé simplement la première partie, le début de la tragédie, interrompu ensuite à cause du travail sur le Montaigne, troublé par les événements et l'absence de liberté dans mon existence. Stefan Zweig, novembre 1941 - février 1942. " Témoignage émouvant de ses ultimes préoccupations, ce fragment - dont certains passages étaient complètement rédigés, d'autres seulement ébauchés - traduit le désir qu'avait Zweig de réécrire sous une autre forme son autobiographie.
Le "monde d'hier" y est vu par les yeux d'une jeune fille autrichienne, Clarissa, née en 1894 et dont le destin se noue à l'aube de la Première Guerre mondiale, lorsqu'elle rencontre à Lucerne un jeune socialiste français, Léonard, qui n'est pas sans évoquer Romain Rolland."
Critique :
Dans son récit inachevé l'auteur nous décrit la vie de Clarissa de 1902 à 1930. Au début c'est l'histoire anodine d'une fillette qui se lie d'amitié avec Marion, une petite fille qui quittera subitement l'école, et qu'elle reverra cursivement quelques années plus tard, durant la guerre. Clarissa a perdu sa mère et il ne lui reste que son père, un militaire assez sévère, et son frère. Après ses études elle va travailler avec le professeur Silberstein en tant qu'assistante, archiviste et secrétaire. En 1914 elle fait la connaissance à Lucerne d'un jeune français Léonard, avec lequel elle entretient une aventure amoureuse, interrompue par la guerre. Elle s'engage alors dans un hôpital et a parmi les patients, un jeune homme assez grièvement blessé, Gottfried Brancoric. Ce dernier a été traumatisé par les combats, et demande l'aide de Clarissa, afin de ne pas être renvoyé au front. Cet homme aurait fait n'importe quoi pour ne pas retourner à la guerre. Je ne l'ai pas critiqué, loin de là, et le meilleur des mondes serait certainement celui où tous les hommes refuseraient d'aller au combat. Ce personnage prendra une grande importance dans la suite du roman, mais je ne vous en dévoilerai pas davantage.
Le récit s'arrêtant abruptement en 1930, on quitte malheureusement Clarissa sans savoir ce que sera sa vie par la suite.
C'est la première oeuvre que je lis de cet auteur, et je suis agréablement surprise par la modernité du récit, c'est d'ailleurs la première réflexion que je me suis faite. Je vais donc continuer avec enthousiasme la lecture des oeuvres de Stefan Zweig.
Note : 4/5
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
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