Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
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Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Lacazavent, je suis contente que ce livre t'ait enchanté, faire partager ses coups de coeur est un des grands plaisirs du club. Isabel Allende dans "le plan infini" aborde avec énormément de talent des sujets plus difficiles que le domaine des sentiments, en lisant le passage sur la guerre du vietnam, on voit qu'elle est vraiment un bon écrivain. (il semblerait que le personnage de Gregory lui ait été fortement inspiré par son compagnon actuel).
Ladybug, à ton tour alors !
Lalyre, celui-ci je sens que je vais me le faire offrir pour la fête des mères
Ladybug, à ton tour alors !
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zeta- Admin
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Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
zeta a écrit:Lacazavent, je suis contente que ce livre t'ait enchanté, faire partager ses coups de coeur est un des grands plaisirs du club. Isabel Allende dans "le plan infini" aborde avec énormément de talent des sujets plus difficiles que le domaine des sentiments, en lisant le passage sur la guerre du vietnam, on voit qu'elle est vraiment un bon écrivain. (il semblerait que le personnage de Gregory lui ait été fortement inspiré par son compagnon actuel).
Ladybug, à ton tour alors !
Lalyre, celui-ci je sens que je vais me le faire offrir pour la fête des mères
Lacazavent et Zeta, je pense que ce roman devrait vous plaire
lalyre- Nombre de messages : 5781
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Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Il me tente énormément comme toute l'oeuvre d'Allende de toute façon. Je pense en lire un prochainement dans le cadre du thème. Paula ou Eva Luna.
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Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
L' île sous la mer d' Isabel Allende
Grasset / 528 pages
1770, Saint-Domingue. Zarité Sedella, dite Tété, a neuf ans lorsqu'elle est vendue comme esclave à Toulouse Valmorain, jeune français tout juste débarqué pour prendre la succession de son père, propriétaire terrien mort de syphilis.
Zarité va découvrir la plantation, avec ses champs de canne à sucre et les esclaves courbés sous le soleil de plomb, la violence des maîtres, le refuge du vaudou. Et le désir de liberté. Car entre soldats, courtisanes mulâtres, pirates et maîtres blancs, souffle le vent de la révolte.
Lorsque Valmorain, réchappé de l'insurrection grâce au courage et à la détermination de son esclave, parvient à embarquer pour La Nouvelle-Orléans, Tété doit le suivre. Mais la lutte pour la dignité et l'émancipation ne peut être arrêtée...
Un excellent roman qui malgré quelques longueurs se laisse lire avec beaucoup de plaisir
C'est un roman qui mélange roman d'aventure et fresque historique, écrite avec un soin tout particulier apporté au respect de l' Histoire.
L' Histoire raconté par Isabel Allende est servi par un magnifique portrait de femme, Zarité Sedella dite Tété, né esclave, elle est porté par une volonté incroyable, elle va menée un combat de tout les instants pour gagné enfin sa liberté, sacrifiant ses rêves, ses amours, dans une fidélité qui en deviendrait presque surprenante.
Il y a certainement moins de magie et d'ampleur dans ce volume, l'écriture est plus sage, moins imaginative mais sa lecture demeure un moment de bonheur.
Une fin très ouverte qui pourrait très facilement nous laisser envisager une suite.
4/5 pour l'écriture
5/5 pour l' histoire
Grasset / 528 pages
1770, Saint-Domingue. Zarité Sedella, dite Tété, a neuf ans lorsqu'elle est vendue comme esclave à Toulouse Valmorain, jeune français tout juste débarqué pour prendre la succession de son père, propriétaire terrien mort de syphilis.
Zarité va découvrir la plantation, avec ses champs de canne à sucre et les esclaves courbés sous le soleil de plomb, la violence des maîtres, le refuge du vaudou. Et le désir de liberté. Car entre soldats, courtisanes mulâtres, pirates et maîtres blancs, souffle le vent de la révolte.
Lorsque Valmorain, réchappé de l'insurrection grâce au courage et à la détermination de son esclave, parvient à embarquer pour La Nouvelle-Orléans, Tété doit le suivre. Mais la lutte pour la dignité et l'émancipation ne peut être arrêtée...
Un excellent roman qui malgré quelques longueurs se laisse lire avec beaucoup de plaisir
C'est un roman qui mélange roman d'aventure et fresque historique, écrite avec un soin tout particulier apporté au respect de l' Histoire.
L' Histoire raconté par Isabel Allende est servi par un magnifique portrait de femme, Zarité Sedella dite Tété, né esclave, elle est porté par une volonté incroyable, elle va menée un combat de tout les instants pour gagné enfin sa liberté, sacrifiant ses rêves, ses amours, dans une fidélité qui en deviendrait presque surprenante.
Il y a certainement moins de magie et d'ampleur dans ce volume, l'écriture est plus sage, moins imaginative mais sa lecture demeure un moment de bonheur.
Une fin très ouverte qui pourrait très facilement nous laisser envisager une suite.
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Mais tu ne l'as pas lu, celui-là Zéta . Je le note dans ma LAL, et peut-être un jour .... J'aime également beaucoup cette auteur, elle a vraiment un style tout à elle, qui est vraiment enchanteur... et qui permet toujours un bon moment de lecture (du peu que j'en ai lu )
Clochette- Nombre de messages : 2135
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Date d'inscription : 25/10/2008
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Si si je l'ai lu, mais je devais être dans une période où je ne critiquais pas toutes mes lectures. Je l'ai aimé mais franchement ce n'est pas celui que j'ai préféré. Maintenant Allende a mis la barre tellement haut avec certains de ses romans, qu'une petite baisse d'appréciation reste encore du très très bon.
Dernière édition par zeta le Mer 3 Jan 2024 - 12:32, édité 1 fois
zeta- Admin
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Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
La forêt des Pygmées d' Isabel Allende
Livre de Poche / 277 pages
Alexander et Nadia, deux adolescents, accompagnent Kate, journaliste au National Geographic, dans ses expéditions. Ce qui aurait dû être un reportage paisible sur les safaris à dos d'éléphant en Afrique prend une tout autre tournure quand leur avion fait un atterrissage forcé près d'un village bantou dirigé par un prétendu sorcier... Celui-ci sème la terreur chez les villageois et dans le peuple pygmée des forêts alentour, qu'il a réduit en esclavage. Kate prisonnière, Nadia et Alexander s'enfoncent dans la forêt et rejoignent les Pygmées, partis à la chasse à l'éléphant, pour les convaincre de se rebeller... La Forêt des Pygmées vient clore la trilogie entamée avec La Cité des dieux sauvages et poursuivie avec Le Royaume du Dragon d'or.
Premier impression, je reste sur mon idée que ce dernier volume des aventures de l' intrépide Kate, grand-mère baroudeuse journaliste pour le National Géographic, d'Alexander son petit-fils alias Jaguar (son animal totémique) et de Nadia alias Aigle (idem) s'adresse comme les précédents principalement aux enfants et jeunes adolescents qui souhaiteraient lire des livres « de grand ».
Certaines ficelles narratives sont un peu grosses, les rebondissements presque prévisibles mais qu' importe l'aventure est au rendez-vous et je suis toujours persuadé que j'aurais dû lire ses trois romans il y a 17 ou 18 ans, je les aurais alors adoré !
Livre de Poche / 277 pages
Alexander et Nadia, deux adolescents, accompagnent Kate, journaliste au National Geographic, dans ses expéditions. Ce qui aurait dû être un reportage paisible sur les safaris à dos d'éléphant en Afrique prend une tout autre tournure quand leur avion fait un atterrissage forcé près d'un village bantou dirigé par un prétendu sorcier... Celui-ci sème la terreur chez les villageois et dans le peuple pygmée des forêts alentour, qu'il a réduit en esclavage. Kate prisonnière, Nadia et Alexander s'enfoncent dans la forêt et rejoignent les Pygmées, partis à la chasse à l'éléphant, pour les convaincre de se rebeller... La Forêt des Pygmées vient clore la trilogie entamée avec La Cité des dieux sauvages et poursuivie avec Le Royaume du Dragon d'or.
Premier impression, je reste sur mon idée que ce dernier volume des aventures de l' intrépide Kate, grand-mère baroudeuse journaliste pour le National Géographic, d'Alexander son petit-fils alias Jaguar (son animal totémique) et de Nadia alias Aigle (idem) s'adresse comme les précédents principalement aux enfants et jeunes adolescents qui souhaiteraient lire des livres « de grand ».
Certaines ficelles narratives sont un peu grosses, les rebondissements presque prévisibles mais qu' importe l'aventure est au rendez-vous et je suis toujours persuadé que j'aurais dû lire ses trois romans il y a 17 ou 18 ans, je les aurais alors adoré !
3,5/5
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
PAULA
Paula, la fille aînée d'Isabel Allende tombe dans le coma à cause d'une grava maladie. En la veillant, Isabel décide de lui raconter son histoire et celle de sa famille.
4/5
Paula, est plus une autobiographie qu'un roman, d'ailleurs je crois que rien n'est romancé dans ce que nous conte Isabel Allende. En tout cas sa vie et celle de ses proches est vraiment digne d'un roman.
On passe de la rencontre des ses parents, à la victoire d'Allende (son oncle), en passant par son mariage, l'arrivée de Pinochet, l'exil ainsi que sa création littéraire (très intéressant).
Et entre toute cette vie mouvementée, Isabel nous raconte son calvaire de mère, qui veille sa fille dans le coma, en espérant retrouver la jeune fille pleine de vie et d'intelligence que Paula était avant la maladie.
L'écriture d'Isabel est très belle, on ne tombe pas dans le larmoyant. Même si je vous avoue qu'à la fin j'ai eu ma petite larme.
Un beau roman, poignant et passionnant, sur le combat d'une mère et sur une femme au destin peu ordinaire.
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Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Paula d' Isabel Allende
Livre de Poche / 445 pages
Le 8 décembre 1991, Paula, une jeune femme de vingt-neuf ans, atteinte d'une grave maladie, sombre dans le coma. Elle mourra un an plus tard. Pendant les jours de détresse consacrés à la veiller, sa mère - Isabel Allende - entreprend de lui adresser par écrit un long récit : l'histoire des siens. Avec la même force et la même vérité que les personnages de La Maison aux esprits et d'Eva Luna, surgissent ainsi les protagonistes de son enfance, et ceux, plus lointains, d'une saga familiale inaugurée par ce marin basque qui, au début du siècle dernier, prit pied sur la terre chilienne. Au gré des souvenirs revit le Chili du président Allende, en état de quasi-guerre civile jusqu'à la tragédie de 1973. Puis vient le temps de l'exil et de la création littéraire. Mais à travers le témoignage, l'histoire, la confidence, ce livre nous conte avant tout la lutte désespérée, bouleversante, d'une mère contre le temps qui passe et emporte chaque jour un peu plus son enfant.
C'est un ouvrage qui m'aura énormément ému, bouleversant lorsqu'elle parle de sa fille, captivant dans les passages où elle lui raconte l' histoire mouvementée de leur famille. L' équilibre entre les deux est très réussi les récits se mêlent les uns au autres parfaitement, on passe du rire au larme, du sourire à l' anxiété lorsqu'elle raconte les heures, les jours et les mois d' incertitudes. J' ai d'autant plus apprécié qu'elle y raconte la genèse de certains de ses ouvrages que j'avais pu lire auparavant.
Une très belle lecture riche en émotion.
Livre de Poche / 445 pages
Le 8 décembre 1991, Paula, une jeune femme de vingt-neuf ans, atteinte d'une grave maladie, sombre dans le coma. Elle mourra un an plus tard. Pendant les jours de détresse consacrés à la veiller, sa mère - Isabel Allende - entreprend de lui adresser par écrit un long récit : l'histoire des siens. Avec la même force et la même vérité que les personnages de La Maison aux esprits et d'Eva Luna, surgissent ainsi les protagonistes de son enfance, et ceux, plus lointains, d'une saga familiale inaugurée par ce marin basque qui, au début du siècle dernier, prit pied sur la terre chilienne. Au gré des souvenirs revit le Chili du président Allende, en état de quasi-guerre civile jusqu'à la tragédie de 1973. Puis vient le temps de l'exil et de la création littéraire. Mais à travers le témoignage, l'histoire, la confidence, ce livre nous conte avant tout la lutte désespérée, bouleversante, d'une mère contre le temps qui passe et emporte chaque jour un peu plus son enfant.
C'est un ouvrage qui m'aura énormément ému, bouleversant lorsqu'elle parle de sa fille, captivant dans les passages où elle lui raconte l' histoire mouvementée de leur famille. L' équilibre entre les deux est très réussi les récits se mêlent les uns au autres parfaitement, on passe du rire au larme, du sourire à l' anxiété lorsqu'elle raconte les heures, les jours et les mois d' incertitudes. J' ai d'autant plus apprécié qu'elle y raconte la genèse de certains de ses ouvrages que j'avais pu lire auparavant.
Une très belle lecture riche en émotion.
4/5
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
L'Ile sous la Mer - Grasset - 3,8/5
Lorsque Toulouse Valmorain, un jeune français, part à Saint-Domingue pour aider son père il ne se doute pas qu'il ne retournera jamais en France, pour y vivre.
On est en 1770 et ce père parti pour les antilles afin de faire vivre sa famille est mourant quand Toulouse arrive au terme de son voyage. La plantation de canne à sucre, mal dirigée par le père de Valmorain qui succombe à la syphilis, n'est pas très rentable et Toulouse Valmorain, pour sauvegarder la source de leurs revenus se retrousse les manches et se met au travail. En quelques années il parviendra à remonter l'exploitation, à s'accoutumer à la vie particulière de cette colonie, et à posséder un grand nombre d'esclaves, dont le sort ne le préoccupe que très superficiellement, juste pour correspondre aux idées des esprits éclairés de l'époque. Il a en effet pris comme contremaître un homme brutal et sadique, et s'il ne participe pas physiquement aux mauvais traitements que celui-ci inflige aux esclaves de sa propriété, il laisse faire.
Valmorain a 20 ans quand il arrive aux Antilles, il entame une liaison amoureuse avec une belle courtisane créole et quand, huit ans plus tard, il a assuré la prospérité de son exploitation il la charge de lui trouver du personnel de maison et toutes les possessions mobilières qui vont lui permettre d’asseoir sa position sociale, avant de convoler avec une jeune espagnole. Dans ces possessions il y aura une esclave mulâtre, Zarité, une petite fille de 8 ans qui a déjà échappé au pire. Elle va grandir et évoluer sans connaître un sort très enviable. Mais Zarité est un personnage de femme comme Allende aime en inventer. Entre courage, force, inflexibilité, fragilité et tendresse, elle sera le pilier d'une famille, de chair et de coeur, et si Zarité a un but ultime : la liberté, elle n'en oublie pas pour autant d'aimer ou de haïr et de bâtir sa destinée en une période troublée, d'abord à Sant Domingue, puis à la Nouvelle-Orléans.
J'ai bien aimé ce roman, il s'ancre dans l'archipel des caraïbes, où la colonisation s'est accompagnée de monstruosités innommables qui ont été commises par les colonisateurs sur les autochtones d'abord, les décimant proprement, puis sur les esclaves africains dans les plantation. Un climat de haine pure en a été la conséquence et les révoltes de ceux qu'on martyrisait ont été à la hauteur de ce qu'ils avaient subi.
Je connaissais cette partie historique, par d'autres lectures. Le récit réel des nombreuses insurrections et de la conquête de l'indépendance, qui a fait couler des flots de sang, m'a moins intéressée que l'intrigue, créée par l'auteure, nous contant la vie de personnages inventés.
Il me semble aussi que l'un des petits points faibles de ce roman consiste en la personnalité de Toulouse Valmorain qui n'est ni assez monstrueux ni assez bon pour rendre certains de ses comportements cohérent ....
Mais la faconde et la richesse du style de l'auteur nous emporte avec facilité dans des contrées et une époque lointaine, comme elle sait si bien le faire.
On est en 1770 et ce père parti pour les antilles afin de faire vivre sa famille est mourant quand Toulouse arrive au terme de son voyage. La plantation de canne à sucre, mal dirigée par le père de Valmorain qui succombe à la syphilis, n'est pas très rentable et Toulouse Valmorain, pour sauvegarder la source de leurs revenus se retrousse les manches et se met au travail. En quelques années il parviendra à remonter l'exploitation, à s'accoutumer à la vie particulière de cette colonie, et à posséder un grand nombre d'esclaves, dont le sort ne le préoccupe que très superficiellement, juste pour correspondre aux idées des esprits éclairés de l'époque. Il a en effet pris comme contremaître un homme brutal et sadique, et s'il ne participe pas physiquement aux mauvais traitements que celui-ci inflige aux esclaves de sa propriété, il laisse faire.
Valmorain a 20 ans quand il arrive aux Antilles, il entame une liaison amoureuse avec une belle courtisane créole et quand, huit ans plus tard, il a assuré la prospérité de son exploitation il la charge de lui trouver du personnel de maison et toutes les possessions mobilières qui vont lui permettre d’asseoir sa position sociale, avant de convoler avec une jeune espagnole. Dans ces possessions il y aura une esclave mulâtre, Zarité, une petite fille de 8 ans qui a déjà échappé au pire. Elle va grandir et évoluer sans connaître un sort très enviable. Mais Zarité est un personnage de femme comme Allende aime en inventer. Entre courage, force, inflexibilité, fragilité et tendresse, elle sera le pilier d'une famille, de chair et de coeur, et si Zarité a un but ultime : la liberté, elle n'en oublie pas pour autant d'aimer ou de haïr et de bâtir sa destinée en une période troublée, d'abord à Sant Domingue, puis à la Nouvelle-Orléans.
J'ai bien aimé ce roman, il s'ancre dans l'archipel des caraïbes, où la colonisation s'est accompagnée de monstruosités innommables qui ont été commises par les colonisateurs sur les autochtones d'abord, les décimant proprement, puis sur les esclaves africains dans les plantation. Un climat de haine pure en a été la conséquence et les révoltes de ceux qu'on martyrisait ont été à la hauteur de ce qu'ils avaient subi.
Je connaissais cette partie historique, par d'autres lectures. Le récit réel des nombreuses insurrections et de la conquête de l'indépendance, qui a fait couler des flots de sang, m'a moins intéressée que l'intrigue, créée par l'auteure, nous contant la vie de personnages inventés.
Il me semble aussi que l'un des petits points faibles de ce roman consiste en la personnalité de Toulouse Valmorain qui n'est ni assez monstrueux ni assez bon pour rendre certains de ses comportements cohérent ....
Mais la faconde et la richesse du style de l'auteur nous emporte avec facilité dans des contrées et une époque lointaine, comme elle sait si bien le faire.
zeta- Admin
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Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Critique intéressante et qui donne envie de le lire. Je le note. Merci Zeta.
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Fabienne- Nombre de messages : 1957
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Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Je note aussi! Merci Zeta.
Van- Nombre de messages : 423
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Date d'inscription : 03/11/2008
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
ça me parle bien à moi aussi, surtout que j'étais resté sur une bonne impression de cette auteure en lisant "La maison aux esprits".
C'est noté! Merci Zeta
C'est noté! Merci Zeta
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géromino- Nombre de messages : 5568
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Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Merci à vous J'espère qu'il vous plaira .... mais j'ai envie de vous conseiller un autre roman de cette auteure que j'aime énormément : "le plan infini", de tous ceux qu'elle a écrit il reste mon préféré (pour en avoir une idée, voir la très belle critique de Lacazavent page précédente).
zeta- Admin
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Portrait Sépia - Grasset - 4,5/5
Après avoir relu "l'Ile sous la mer" en cette période estivale, j'ai eu envie de continuer avec cette auteure à la plume chaude et envoutante (et je crois que je vais même prolonger ces relectures). Portrait sépia, est un petit bijou, rien à redire, pas à chipoter, un condensé de tout ce que j'aime : histoire prenante, personnages tous aussi charismatiques, un dépaysement total par les lieux et l'époque, et la particularité de l'auteur, ce style très sud-américain : sensuel, langoureux, épicé, imagé. Allende sait définir comme personne en un trait les personnalités, les physiques et les situations.
Quand elle parle d'une de ses héroïnes et dit lapidairement : "Ce qui l'intéressait c'était l'argent, tout simplement, et son défi consistait à le gagner avec astuce, l'accumuler avec tenacité et l'investir avec intelligence". C'est suffisant on a pas besoin de plus d'explication tant le choix des adjectifs est judicieux.
L'on sait en plus, et c'est un grand réconfort que ses romans ne finiront jamais complètement mal, dans le drame et la désolation ; parce que ses histoires ont une dimension de conte et, n'oublions pas dans les contes, la magie et l'amour l'emportent toujours sur la mort.
Pourtant les épreuves traversées par ses héroïnes (les personnages principaux sont presque toujours des femmes, excepté dans "le plan infini") ne sont pas anecdotiques, mais elles s'en sortent avec une ténacité remarquable. Allende met en scène des familles, des dynasties d'êtres fantasques et passionnants, qui ont tous une faille, une force, un grain de folie, des passions et un destin hors du commun. Mais, pour moi tout au moins, ce n'est jamais "trop", cela ne fait jamais faux, je n'ai pas envie un moment de remettre en question ce qu'elle m'en dit. Je me laisse porter par le flot des mots, par leurs aventures épiques et quand c'est fini, j'ai toujours envie de dire "encore !".
Nous retrouvons dans ce roman deux familles représentées par deux femmes : Liza Sommers dont l'auteure a raconté l'enfance et la jeunesse dans "Fille du destin" et Paulina Del Valle qui y a fait aussi une apparition (je crois) et dont une branche sera les fondateurs de "la maison aux esprits".
A San Francisco puis au Chili, de 1862 à 1910, les deux familles seront inéluctablement liées, alors que tout les sépare. Quand le jeune chilien, Severo Del Valle, arrivera dans la maison de sa riche tante Paulina, il deviendra vite son confident, ainsi que le témoin des débauches du fils de la famille. c'est sous ses yeux que Lynn Sommers, la plus belle et la plus vertueuse jeune fille de San Francisco s'éprendra du seul homme qui ne s'intéresse pas à elle, alors que Severo, lui, en est fou amoureux. Ainsi naîtra Aurora Del Valle dont nous suivrons l'histoire : le drame de sa conception et de sa naissance, la tragédie qu'elle a traversé dans son enfance, puis, quand elle aura grandi, ses amours ainsi que la recherche de son passé qu'on lui a caché.
On est dans le pur romanesque, auquel s'ajoute des événements historiques comme la guerre du Pacifique. Isabel Allende publie des romans qui deviennent des best-sellers, ont-ils leur place dans une bibliothèque d'intellectuels exigeants ???? Je ne saurais dire, mais moi je ne boude pas mon plaisir qui est grand à les lire.
Quand elle parle d'une de ses héroïnes et dit lapidairement : "Ce qui l'intéressait c'était l'argent, tout simplement, et son défi consistait à le gagner avec astuce, l'accumuler avec tenacité et l'investir avec intelligence". C'est suffisant on a pas besoin de plus d'explication tant le choix des adjectifs est judicieux.
L'on sait en plus, et c'est un grand réconfort que ses romans ne finiront jamais complètement mal, dans le drame et la désolation ; parce que ses histoires ont une dimension de conte et, n'oublions pas dans les contes, la magie et l'amour l'emportent toujours sur la mort.
Pourtant les épreuves traversées par ses héroïnes (les personnages principaux sont presque toujours des femmes, excepté dans "le plan infini") ne sont pas anecdotiques, mais elles s'en sortent avec une ténacité remarquable. Allende met en scène des familles, des dynasties d'êtres fantasques et passionnants, qui ont tous une faille, une force, un grain de folie, des passions et un destin hors du commun. Mais, pour moi tout au moins, ce n'est jamais "trop", cela ne fait jamais faux, je n'ai pas envie un moment de remettre en question ce qu'elle m'en dit. Je me laisse porter par le flot des mots, par leurs aventures épiques et quand c'est fini, j'ai toujours envie de dire "encore !".
Nous retrouvons dans ce roman deux familles représentées par deux femmes : Liza Sommers dont l'auteure a raconté l'enfance et la jeunesse dans "Fille du destin" et Paulina Del Valle qui y a fait aussi une apparition (je crois) et dont une branche sera les fondateurs de "la maison aux esprits".
A San Francisco puis au Chili, de 1862 à 1910, les deux familles seront inéluctablement liées, alors que tout les sépare. Quand le jeune chilien, Severo Del Valle, arrivera dans la maison de sa riche tante Paulina, il deviendra vite son confident, ainsi que le témoin des débauches du fils de la famille. c'est sous ses yeux que Lynn Sommers, la plus belle et la plus vertueuse jeune fille de San Francisco s'éprendra du seul homme qui ne s'intéresse pas à elle, alors que Severo, lui, en est fou amoureux. Ainsi naîtra Aurora Del Valle dont nous suivrons l'histoire : le drame de sa conception et de sa naissance, la tragédie qu'elle a traversé dans son enfance, puis, quand elle aura grandi, ses amours ainsi que la recherche de son passé qu'on lui a caché.
On est dans le pur romanesque, auquel s'ajoute des événements historiques comme la guerre du Pacifique. Isabel Allende publie des romans qui deviennent des best-sellers, ont-ils leur place dans une bibliothèque d'intellectuels exigeants ???? Je ne saurais dire, mais moi je ne boude pas mon plaisir qui est grand à les lire.
zeta- Admin
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Eva Luna - Fayard - 4,8/5
"Je m'appelle Eva, qui veut dire vie d'après un livre que consulta ma mère pour me choisir un nom. Je suis née dans la chambre la plus reculée d'une sombre demeure et j'ai grandi au milieu de meubles anciens, de volumes en latin et de momies humaines, mais rien de cela ne parvint à me rendre mélancolique, car je suis venue au monde avec des bouffées de forêt vierge dans la mémoire. Mon père, un Indien aux yeux jaunes, était natif de l'endroit où confluent cent rivières, son odeur était celle des bois, jamais il ne regardait le ciel en face, car il avait grandi sous le dôme des arbres et la lumière du jour lui paraissait quelque chose d'indécent. Consuelo, ma mère, avait passé sa propre enfance dans une région enchantée, où les aventuriers s'étaient succédé au fil des siècles en quête de la cité de l'or pur qu'avaient entrevue les conquistadors en se penchant au-dessus de l'abîme de leur convoitise. Elle était restée marquée par ce paysage et, d'une certaine manière elle s'arrangea pour m'en imprégner à mon tour.
Les missionnaires avaient recueilli Consuelo alors qu'elle ne savait pas encore marcher, ce n'était qu'un petit animal tout nu, couvert de boue et d'excréments, apparu un beau jour sur l'embarcadère où elle se traînait comme un Jonas miniature vomi par quelque baleine d'eau douce. Ils la lavèrent et purent alors constater sans l'ombre d'u doute possible qu'il s'agissait d'une petite fille, ce qui ne manqua pas de les plonger dans une certaine confusion.....
L'air humide et lourd était tantôt chargé de parfums de fleurs et d'herbes, tantôt d'odeur de sueur humaine et d'exhalaisons animales. Il régnait une chaleur accablante, sans le soulagement de la moindre brise, les pierres étaient chauffées à blanc et le sang bouillait dans les veines. A la tombée du jour, le ciel se remplissait de moustiques phosphorescents dont les piqûres plongeaient dans d'interminables cauchemars. La nuit, on entendait distinctement les cancanages des oiseux, les criailleries des singes, le lointain fracas des chutes nées dans la montagne à très haute altitude et qui s'écrasaient à ses pieds dans une déflagration guerrière ...".
Voici les premiers paragraphes qui ouvrent "Eva Luna", est-il besoin d'en dire plus ? On y retrouve la poésie et le merveilleux de l'écriture d'Isabel Allende et l'on est tout de suite captivé par le récit de la vie de Consuelo et de sa fille la petite Eva. Mais Allende peuple ses romans de beaucoup plus de personnages qu'une mère et sa fille. Tour à tour viendront s'ajouter dans ce livre, une petit garçon autrichien, fils d'un monstre de perversité, Une servante vielle-fille qui sur le tard deviendra grand-mère sans avoir conçu d'enfant, un transsexuel à la féminité flamboyante, des révolutionnaires œuvrant pour la justice sociale, des Bavavois de pacotille fabricant des coucous et élevant des bergers allemands dans un village des Andes, un commerçant arabe défiguré à la sensualité savante ..... Et ce salmigondis de personnages forme, au fil des pages, une histoire tendre et belle, amusante et émouvante où, comme dans "d'amour et d'ombre", l'histoire du Chili, dans les débuts du 20e siècle, et les secrets politiques entourant chaque nouveau gouvernement, dictatures ou démocraties alternées, sont partie prenante de l'intrigue.
zeta- Admin
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Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Zeta tu me donne très envie de lire un livre d'Isabelle Allende . J'avais lu fille du destin je vais voir ce qu'il y a à la bibliotheque .
_________________
La Terre - Zola
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
La maison aux esprits
Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s'y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l'absolu de l'amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d'un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes. Isabel Allende a quitté le Chili après le coup d'Etat militaire. La Maison aux esprits, son premier roman, tantôt enchanteur, tantôt mordant, est à inscrire parmi les révélations de la littérature latino-américaine d'aujourd'hui. Il est traduit dans une dizaine de pays et a obtenu le prix du Grand Roman d'évasion 1984.
Ce roman est d'une grande richesse d'écriture : chaque personnage est décrit dans son environnement, nous visitons les lieux, faisons connaissance de chacun d'eux dans une écriture fluide et pas rébarbatif, comme c'est parfois le cas quand l'histoire se met en place, le lecteur plonge totalement dans le récit.
Nous assistons à la construction du domaine d'Esteban qui va devenir le décor d'une saga familiale peu commune, en effet, dans cette famille les esprits cotoient les vivants et le personnage de Clara, de part sa voyance, donne beaucoup de charme à cette lecture.
Les années passent, les enfants grandissent, la vie apporte ses joies et ses peines...
En arrière plan, nous assistons au changement politique du pays mais cela reste discret, le sujet principal est la famille Trueba, sauf pour la dernière partie du livre où la nouvelle politique est plus abordée car elle a une influence sur cette famille qui a bien changé après la mort de Clara, notre voyante.
J'avais déja lu cette auteur avec "fille de destin", cette lecture m'avait moins emballée que "la maison aux esprits", sans la lecture commune à laquel je participe, je n'aurai, peut être pas réouvert un livre de l'auteur, et cela aurait été dommage car j'ai adoré cette saga.
Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s'y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l'absolu de l'amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d'un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes. Isabel Allende a quitté le Chili après le coup d'Etat militaire. La Maison aux esprits, son premier roman, tantôt enchanteur, tantôt mordant, est à inscrire parmi les révélations de la littérature latino-américaine d'aujourd'hui. Il est traduit dans une dizaine de pays et a obtenu le prix du Grand Roman d'évasion 1984.
Ce roman est d'une grande richesse d'écriture : chaque personnage est décrit dans son environnement, nous visitons les lieux, faisons connaissance de chacun d'eux dans une écriture fluide et pas rébarbatif, comme c'est parfois le cas quand l'histoire se met en place, le lecteur plonge totalement dans le récit.
Nous assistons à la construction du domaine d'Esteban qui va devenir le décor d'une saga familiale peu commune, en effet, dans cette famille les esprits cotoient les vivants et le personnage de Clara, de part sa voyance, donne beaucoup de charme à cette lecture.
Les années passent, les enfants grandissent, la vie apporte ses joies et ses peines...
En arrière plan, nous assistons au changement politique du pays mais cela reste discret, le sujet principal est la famille Trueba, sauf pour la dernière partie du livre où la nouvelle politique est plus abordée car elle a une influence sur cette famille qui a bien changé après la mort de Clara, notre voyante.
J'avais déja lu cette auteur avec "fille de destin", cette lecture m'avait moins emballée que "la maison aux esprits", sans la lecture commune à laquel je participe, je n'aurai, peut être pas réouvert un livre de l'auteur, et cela aurait été dommage car j'ai adoré cette saga.
La somme des jours - Livre de poche 4,5/5
Je mets 4,5/5 mais c'est pour être impartiale, car si je m'écoutais je mettrais 5 à quasiment tous les livres écrits par Isabel Allende, tant cette auteure me donne de plaisir de lecture, joint à une impression troublante de lire le livre d'une vieille amie.
C'est une jolie autobiographie, pleine de passions et de tendresse, Isabel Allende continue le récit de sa vie en repartant de là où finit "PAULA", après la mort de sa fille, qui la laisse dans un état de désarroi et de tristesse infinis. Il lui reste une grande famille, une famille constituée de membres rapportés, de descendants directs, d'inconnus adoptés de grand coeur. Ils ont tous une vie mouvementée, des amours fulgurantes, des qualités d'âme qui nous les rendent attachants. Isabel sait voir dans les êtres ce qu'il y a de meilleur et rend le pire léger et pardonnable. Elle ne manque pas d'humour en plus et souvent on sourit à la lecture de ses histoires dont je ne vois pas comment on pourrait y rester indifférents. C'est tellement vivant et chaleureux. Mon ainée de quelques années, j'espère qu'Isabel Allende vivra longtemps et qu'elle pourra encore souvent écrire sur elle et ceux qu'elle aime, ou créer des personnages fabuleux comme elle sait si bien le faire.
C'est une jolie autobiographie, pleine de passions et de tendresse, Isabel Allende continue le récit de sa vie en repartant de là où finit "PAULA", après la mort de sa fille, qui la laisse dans un état de désarroi et de tristesse infinis. Il lui reste une grande famille, une famille constituée de membres rapportés, de descendants directs, d'inconnus adoptés de grand coeur. Ils ont tous une vie mouvementée, des amours fulgurantes, des qualités d'âme qui nous les rendent attachants. Isabel sait voir dans les êtres ce qu'il y a de meilleur et rend le pire léger et pardonnable. Elle ne manque pas d'humour en plus et souvent on sourit à la lecture de ses histoires dont je ne vois pas comment on pourrait y rester indifférents. C'est tellement vivant et chaleureux. Mon ainée de quelques années, j'espère qu'Isabel Allende vivra longtemps et qu'elle pourra encore souvent écrire sur elle et ceux qu'elle aime, ou créer des personnages fabuleux comme elle sait si bien le faire.
zeta- Admin
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Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
LA SOMME DES JOURS :
Je poursuis l'avis de Zeta qui m'a offert ce livre pensant qu'il pouvait m'aider… Et ce fut le cas. Ayant connu également la perte d'un enfant par la maladie, j'étais très réceptive au ressenti d'Isabel Allende et à la poursuite de sa vie. Il va sans dire, qu'après un tel malheur, on prend énormément de recul face à tous les petits "aléas" de la vie, qu'on n'est plus jamais la même, et que pourtant, il faut poursuivre, si ce n'est pour soi, au moins pour les proches qu'il nous reste. Elle m'a montrée, que peu à peu, on a envie à nouveau de vivre pour soi, de connaître, malgré cette infinie tristesse dans le coeur, de nouvelles choses, de nouveaux bonheurs, même si c'est très dur, même s'il y a des hauts et des bas. Et j'ai terminé le livre terriblement réconfortée. Je n'ai pas lu "Paula" et je ne le lirai pas, ce serait trop dur. Mais je remercie encore Zéta, qui, en m'offrant ce livre, m'a donné un petit coup de pouce.
(J'ai surtout apprécié la première partie. J'ai trouvé plus de longueurs dans la deuxième partie, notamment quand elle parle de ses écrits jeunesse)
4,5/5
Je poursuis l'avis de Zeta qui m'a offert ce livre pensant qu'il pouvait m'aider… Et ce fut le cas. Ayant connu également la perte d'un enfant par la maladie, j'étais très réceptive au ressenti d'Isabel Allende et à la poursuite de sa vie. Il va sans dire, qu'après un tel malheur, on prend énormément de recul face à tous les petits "aléas" de la vie, qu'on n'est plus jamais la même, et que pourtant, il faut poursuivre, si ce n'est pour soi, au moins pour les proches qu'il nous reste. Elle m'a montrée, que peu à peu, on a envie à nouveau de vivre pour soi, de connaître, malgré cette infinie tristesse dans le coeur, de nouvelles choses, de nouveaux bonheurs, même si c'est très dur, même s'il y a des hauts et des bas. Et j'ai terminé le livre terriblement réconfortée. Je n'ai pas lu "Paula" et je ne le lirai pas, ce serait trop dur. Mais je remercie encore Zéta, qui, en m'offrant ce livre, m'a donné un petit coup de pouce.
(J'ai surtout apprécié la première partie. J'ai trouvé plus de longueurs dans la deuxième partie, notamment quand elle parle de ses écrits jeunesse)
4,5/5
Chantal- Nombre de messages : 3216
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Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Le jeu de Ripper
Isabel Allende
Grasset 3 mars 2015
445 pages
Quatrième de couverture
Les femmes de la famille Jackson sont comme le jour et la nuit. Indiana, la mère, exerce comme masseuse-thérapeute à la clinique de San Francisco. Séparée du père de sa fille, qu’elle a eue alors qu’elle était lycéenne, elle est indépendante et épanouie, et a du mal à se dire qu'elle pourrait refaire sa vie : que ce soit avec Alan, riche héritier d’une grande famille de la ville qui la couvre de cadeaux dont elle ne sait que faire, ou avec Ryan, ancien navy seal qui a perdu une jambe au cours d’une mission en Afghanistan.
Contrairement à sa mère, qui ne voit le mal nulle part, Amanda, comme son père, inspecteur de la police de San Francisco chargé des homicides, est obsédée par la face sombre de la nature humaine. Brillante, introvertie, lectrice passionnée, elle a créé un jeu de rôle en réseau, Ripper, pour résoudre les grandes énigmes de l’histoire criminelle.
Quand la ville est secouée par une série de meurtres étranges et sordides, Amanda met ses enquêteurs au travail et ne tarde pas à découvrir qu’ils pourraient être l’œuvre d’un tueur en série. Mais bien vite, le jeu se transforme en cauchemar lorsqu’Indiana disparaît…
Mon avis
Quelques personnages ; Amanda, jeune adolescente et Blake Jackson, son grand-père son meilleur ami, jouant en réseau, le jeu de Ripper, avec trois amis du Net, cherchant à élucider une série de crimes dont la police n’a jamais trouvé les coupables. La guérisseuse Indiana, la mère d’Amanda hésitant à refaire sa vie avec Alan Keller, un riche héritier, Ryan Miller, toujours accompagné de son chien, c’est un homme sincère, trainant une vie de remords suite aux tueries d’Afghanistan auxquelles il a participé et il y a aussi Bob Martin, père d’Amanda et commissaire de police. D’autres personnages dont un assassin car une vague de crimes sont commis à intervalles réguliers. Il faut aussi dire que nous sommes à San Francisco et que l’histoire se passe en 2012. Les 200 premières pages n’incitaient pas à penser à un thriller, cependant tous les personnages inoubliables ayant pris leur place, la lecture devint plus attrayante. C’est un très bon roman bien écrit, un genre de puzzle ou chaque chapitre est bien conçu. Quelques thèmes comme le racisme, l’écologie, l’homosexualité, la marginalisation et la médicalisation naturelle sont abordés avec beaucoup de sensibilité. C’est un roman, thriller et policier, avec une fin surprenante que j’ai beaucoup apprécié….4,5/5
Isabel Allende
Grasset 3 mars 2015
445 pages
Quatrième de couverture
Les femmes de la famille Jackson sont comme le jour et la nuit. Indiana, la mère, exerce comme masseuse-thérapeute à la clinique de San Francisco. Séparée du père de sa fille, qu’elle a eue alors qu’elle était lycéenne, elle est indépendante et épanouie, et a du mal à se dire qu'elle pourrait refaire sa vie : que ce soit avec Alan, riche héritier d’une grande famille de la ville qui la couvre de cadeaux dont elle ne sait que faire, ou avec Ryan, ancien navy seal qui a perdu une jambe au cours d’une mission en Afghanistan.
Contrairement à sa mère, qui ne voit le mal nulle part, Amanda, comme son père, inspecteur de la police de San Francisco chargé des homicides, est obsédée par la face sombre de la nature humaine. Brillante, introvertie, lectrice passionnée, elle a créé un jeu de rôle en réseau, Ripper, pour résoudre les grandes énigmes de l’histoire criminelle.
Quand la ville est secouée par une série de meurtres étranges et sordides, Amanda met ses enquêteurs au travail et ne tarde pas à découvrir qu’ils pourraient être l’œuvre d’un tueur en série. Mais bien vite, le jeu se transforme en cauchemar lorsqu’Indiana disparaît…
Mon avis
Quelques personnages ; Amanda, jeune adolescente et Blake Jackson, son grand-père son meilleur ami, jouant en réseau, le jeu de Ripper, avec trois amis du Net, cherchant à élucider une série de crimes dont la police n’a jamais trouvé les coupables. La guérisseuse Indiana, la mère d’Amanda hésitant à refaire sa vie avec Alan Keller, un riche héritier, Ryan Miller, toujours accompagné de son chien, c’est un homme sincère, trainant une vie de remords suite aux tueries d’Afghanistan auxquelles il a participé et il y a aussi Bob Martin, père d’Amanda et commissaire de police. D’autres personnages dont un assassin car une vague de crimes sont commis à intervalles réguliers. Il faut aussi dire que nous sommes à San Francisco et que l’histoire se passe en 2012. Les 200 premières pages n’incitaient pas à penser à un thriller, cependant tous les personnages inoubliables ayant pris leur place, la lecture devint plus attrayante. C’est un très bon roman bien écrit, un genre de puzzle ou chaque chapitre est bien conçu. Quelques thèmes comme le racisme, l’écologie, l’homosexualité, la marginalisation et la médicalisation naturelle sont abordés avec beaucoup de sensibilité. C’est un roman, thriller et policier, avec une fin surprenante que j’ai beaucoup apprécié….4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5781
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
C'est très tentant, Merci Lalyre
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Allende Isabel
L’amant japonais
Grasset 17 février 2016
ISBN 978 2 246 85885 0
318 pages
Quatrième de couverture
Alma Belasco, à 80 ans passés, toujours belle et pleine d’allant, décide de quitter la vaste demeure familiale de Sea Cliff où elle a grandi afin de s’installer à Lark House, une résidence pour personnes âgées des environs de San Francisco.
Dans cette institution insolite où se croisent les personnes les plus fantasques, Alma se lie d’amitié avec Irina, une jeune infirmière moldave, qui cache derrière sa douceur et sa prévenance sans faille une blessure profonde et un passé qui continue de la hanter. Seth Belasco, le petit-fils d’Alma, tombe amoureux d’elle au premier regard et, au prétexte d’écrire une histoire de la famille, il rend de plus en plus souvent visite à sa grand-mère, qui se prête avec espièglerie au jeu des souvenirs.
Au fil des mois, face à cet amour naissant et contrarié de deux êtres qu’elle chérit, Alma commence à raconter l’histoire de sa vie : sa fuite de Pologne dans les années 1930, son installation chez son oncle et sa tante à Sea Cliff, sa profonde amitié avec son cousin Nathaniel et surtout son histoire d’amour avec Ichimei, le fils du jardinier et le compagnon des jeux de son enfance.
Mon avis
Une belle couverture et une quatrième résumant très bien ce roman, des personnages émouvants, une magnifique histoire d’amour, une allusion aux juifs embarqués pour les camps et sur l’attaque surprise menée par l’Empire du Soleil Levant contre Pearl Harbor en décembre 1941 engendrant une haine raciale contre les japonais dont beaucoup furent enfermés dans des ghettos, cela pour la petite histoire. J’ai beaucoup aimé Alma quadragénaire, une femme intéressante qui face à deux êtres qu’elle chérit, raconte sa vie, sa fuite de Pologne, son arrivée aux Etats-Unis, on sait aussi qu’elle a vécu une histoire d’amour. Irina porte un lourd secret et sans doute pour cela qu’elle refuse l’amour de Seth. Evidemment on découvrira certaines énigmes de la vie de ces femmes à la fin du roman qu’Isabel Allende, de façon étonnante a décrit ainsi que la belle histoire d’affection et de dévouement de Nathaniel pour sa cousine Alma, bien entendu d’autres personnages attachants ont une place importante dans l’histoire. Homosexualité, amour et non-dits habitent ces très belles pages dont certaines m’ont émue, bien que ce ne soit pas un roman d’amour, ni historique, je l’imagine plutôt comme une saga que j’ai beaucoup apprécié. 4,9/5
L’amant japonais
Grasset 17 février 2016
ISBN 978 2 246 85885 0
318 pages
Quatrième de couverture
Alma Belasco, à 80 ans passés, toujours belle et pleine d’allant, décide de quitter la vaste demeure familiale de Sea Cliff où elle a grandi afin de s’installer à Lark House, une résidence pour personnes âgées des environs de San Francisco.
Dans cette institution insolite où se croisent les personnes les plus fantasques, Alma se lie d’amitié avec Irina, une jeune infirmière moldave, qui cache derrière sa douceur et sa prévenance sans faille une blessure profonde et un passé qui continue de la hanter. Seth Belasco, le petit-fils d’Alma, tombe amoureux d’elle au premier regard et, au prétexte d’écrire une histoire de la famille, il rend de plus en plus souvent visite à sa grand-mère, qui se prête avec espièglerie au jeu des souvenirs.
Au fil des mois, face à cet amour naissant et contrarié de deux êtres qu’elle chérit, Alma commence à raconter l’histoire de sa vie : sa fuite de Pologne dans les années 1930, son installation chez son oncle et sa tante à Sea Cliff, sa profonde amitié avec son cousin Nathaniel et surtout son histoire d’amour avec Ichimei, le fils du jardinier et le compagnon des jeux de son enfance.
Mon avis
Une belle couverture et une quatrième résumant très bien ce roman, des personnages émouvants, une magnifique histoire d’amour, une allusion aux juifs embarqués pour les camps et sur l’attaque surprise menée par l’Empire du Soleil Levant contre Pearl Harbor en décembre 1941 engendrant une haine raciale contre les japonais dont beaucoup furent enfermés dans des ghettos, cela pour la petite histoire. J’ai beaucoup aimé Alma quadragénaire, une femme intéressante qui face à deux êtres qu’elle chérit, raconte sa vie, sa fuite de Pologne, son arrivée aux Etats-Unis, on sait aussi qu’elle a vécu une histoire d’amour. Irina porte un lourd secret et sans doute pour cela qu’elle refuse l’amour de Seth. Evidemment on découvrira certaines énigmes de la vie de ces femmes à la fin du roman qu’Isabel Allende, de façon étonnante a décrit ainsi que la belle histoire d’affection et de dévouement de Nathaniel pour sa cousine Alma, bien entendu d’autres personnages attachants ont une place importante dans l’histoire. Homosexualité, amour et non-dits habitent ces très belles pages dont certaines m’ont émue, bien que ce ne soit pas un roman d’amour, ni historique, je l’imagine plutôt comme une saga que j’ai beaucoup apprécié. 4,9/5
lalyre- Nombre de messages : 5781
Age : 91
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
AHHH Lalyre, tentatrice
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Isabel ALLENDE (Chili/Etats-Unis)
Portrait sépia
C'est la voix d'une jeune femme, Aurora del Valle, qui porte ce magnifique roman situé à la fin du xixe siècle en Californie, en Europe et au Chili. La très riche Paulina del Valle recueille Aurora, sa petite-fille âgée de cinq ans : elle est orpheline de mère, et son grand-père, le Chinois Tao Chien, vient de mourir. Paulina donne ce qu'il y a de mieux à Aurora, mais elle lui cache la véritable identité de ses parents. De son enfance, Aurora n'a conservé comme souvenir qu'un sanglant cauchemar.
Bientôt la guerre du Pacifique, le terrible conflit frontalier qui opposait le Chili, le Pérou et la Bolivie, prend fin. Le mari de Paulina meurt. Celle-ci décide alors d'entreprendre un voyage en Europe pour parfaire l'éducation de sa protégée. A Paris, lors d'une réception à l'ambassade du Chili, la jeune Aurora fait la connaissance de Diego Dominguez, un séduisant officier de marine. De retour au pays, elle épousera ce fils de grands propriétaires terriens. Mais la lune de miel est douloureuse...
Aurora souffre d'un traumatisme qui a toujours influencé sa façon d'être et a effacé le souvenir des cinq premières années de sa vie. Confrontée à la trahison de l'homme qu'elle aime et à la solitude, elle décide d'explorer son passé. Une uvre envoûtante qui plonge dans la profondeur de la mémoire et des secrets de famille.
Encore un livre d'Isabel Allende qui m'a beaucoup plu, il y a un an je me suis laissée tenter par " la maison des esprits", j'ai voulu retenter l'aventure avec "Portrait Sépia"
La richesse de ce livre est dans les personnages qui entourent Aurora, et surtout la grand mère Paulina, le pilier de cette famille Chilienne, en avance sur son temps.
C'est la voix d'une jeune femme, Aurora del Valle, qui porte ce magnifique roman situé à la fin du xixe siècle en Californie, en Europe et au Chili. La très riche Paulina del Valle recueille Aurora, sa petite-fille âgée de cinq ans : elle est orpheline de mère, et son grand-père, le Chinois Tao Chien, vient de mourir. Paulina donne ce qu'il y a de mieux à Aurora, mais elle lui cache la véritable identité de ses parents. De son enfance, Aurora n'a conservé comme souvenir qu'un sanglant cauchemar.
Bientôt la guerre du Pacifique, le terrible conflit frontalier qui opposait le Chili, le Pérou et la Bolivie, prend fin. Le mari de Paulina meurt. Celle-ci décide alors d'entreprendre un voyage en Europe pour parfaire l'éducation de sa protégée. A Paris, lors d'une réception à l'ambassade du Chili, la jeune Aurora fait la connaissance de Diego Dominguez, un séduisant officier de marine. De retour au pays, elle épousera ce fils de grands propriétaires terriens. Mais la lune de miel est douloureuse...
Aurora souffre d'un traumatisme qui a toujours influencé sa façon d'être et a effacé le souvenir des cinq premières années de sa vie. Confrontée à la trahison de l'homme qu'elle aime et à la solitude, elle décide d'explorer son passé. Une uvre envoûtante qui plonge dans la profondeur de la mémoire et des secrets de famille.
Encore un livre d'Isabel Allende qui m'a beaucoup plu, il y a un an je me suis laissée tenter par " la maison des esprits", j'ai voulu retenter l'aventure avec "Portrait Sépia"
La richesse de ce livre est dans les personnages qui entourent Aurora, et surtout la grand mère Paulina, le pilier de cette famille Chilienne, en avance sur son temps.
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