Ariane BOIS (France)
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Ariane BOIS (France)
Et le jour pour eux sera comme la nuit
Résumé ( 4e de couverture) : Denis d'Aubigné est bien mort, ce 23 janvier à huit heures du matin, dans la cour d'un immeuble bourgeois d'une rue paisible du XVe arrondissement de Paris. Vingt ans, sept étages. Pourquoi un jeune homme met-il brutalement fin à ses jours ? Un père, une mère, une grande sœur et un petit frère cherchent à répondre à cette question déchirante. Où est Denis ? Où sont-ils sans lui ? On ne sait rien de la mort sauf qu'elle change des vies.
Mon avis : J'ai pensé à la Nostalgie de l'ange en lisant cette histoire, cependant je n'ai pas retrouvé le même charme. L'univers bourgeois m'a dérangé, entre le père médecin, la mère qui travaille dans une agence de pub ( ? je ne suis plus sûre), la fille qui travaille à New York... les personnages sont peu attachant. Et certaines scènes tiennent un peu du déjà vu, du classique.
Cependant, l'histoire reste crédible et les émotions sont décrites avec justesse, on a du mal à lâcher le livre avant la fin. (qui la aussi à un petit coté La nostalgie de l'ange.)
Sceptique donc, mais évitez quand même de le lire si vous êtes déprimé.
note : 3/5
Résumé ( 4e de couverture) : Denis d'Aubigné est bien mort, ce 23 janvier à huit heures du matin, dans la cour d'un immeuble bourgeois d'une rue paisible du XVe arrondissement de Paris. Vingt ans, sept étages. Pourquoi un jeune homme met-il brutalement fin à ses jours ? Un père, une mère, une grande sœur et un petit frère cherchent à répondre à cette question déchirante. Où est Denis ? Où sont-ils sans lui ? On ne sait rien de la mort sauf qu'elle change des vies.
Mon avis : J'ai pensé à la Nostalgie de l'ange en lisant cette histoire, cependant je n'ai pas retrouvé le même charme. L'univers bourgeois m'a dérangé, entre le père médecin, la mère qui travaille dans une agence de pub ( ? je ne suis plus sûre), la fille qui travaille à New York... les personnages sont peu attachant. Et certaines scènes tiennent un peu du déjà vu, du classique.
Cependant, l'histoire reste crédible et les émotions sont décrites avec justesse, on a du mal à lâcher le livre avant la fin. (qui la aussi à un petit coté La nostalgie de l'ange.)
Sceptique donc, mais évitez quand même de le lire si vous êtes déprimé.
note : 3/5
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Age : 36
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Date d'inscription : 21/06/2009
Re: Ariane BOIS (France)
Bois Ariane
L’île aux enfants
Belfond mars 2019
ISBN 978 2 7144 8148 1
231 pages
Le mot de l’éditeur
Pauline, six ans, et sa petite sœur Clémence coulent des jours heureux sur l'île qui les a vues naître, la Réunion. Un matin de 1963, elles sont kidnappées au bord de la route et embarquent de force dans un avion pour la métropole, à neuf mille kilomètres de leurs parents. À Guéret, dans la Creuse, elles sont séparées.
1998 : quelques phrases à la radio rouvrent de vieilles blessures. Frappée par le silence dans lequel est murée sa mère, Caroline, jeune journaliste, décide d'enquêter et s'envole pour la Réunion, où elle découvre peu à peu les détails d'un mensonge d'État.
À travers l'évocation de l'enlèvement méconnu d'au moins deux mille enfants réunionnais entre 1963 et 1982, dans le but de repeupler des départements sinistrés de la métropole, Ariane Bois raconte le destin de deux générations de femmes victimes de l'arbitraire et du secret. L'histoire d'une quête des origines et d'une résilience, portée par un grand souffle romanesque.
Mon avis
Les enfants de la Creuse est un roman émouvant ou Ariane Bois revient sur un scandale humanitaire, c’est à dire l’enlèvement d’enfants réunionnais pour, semble t-il repeupler des villages des campagnes de la Creuse. L’auteure s’est inspirée de ce scandale dramatique pour raconter l’histoire de Pauline et Clémence, qui furent arrachées à leurs racines, cependant nous suivrons principalement Pauline, rebaptisée Isabelle par le couple qui l’a adoptée, plus tard nous retrouverons Clémence mais là, chuuuut…... Il faut dire que le sort réservé à ces enfants est sans aucun doute horrible même si certains sont tombés sur des gens biens, mais hélas, il faut penser aux autres qui sont mal tombés, j’ai vu un témoignage ou l’on disait que certains étaient comme des chiens, d’autres sont devenus SDF ou se sont suicidés. C’est très bien que Ariane Bois a écrit ce livre pour dénoncer cette abomination que peu de gens connaissent sur l’histoire de ces gosses oubliés, dénommés Les déportés de la Creuse. Il faut signaler que cette déportation d’enfants qui a débuté en 1960 a cessé dans les années 1980, et qu’il a fallu arriver en 2010 pour que la responsabilité de la France soit reconnue, il semblerait qu’à cette époque , Michel Debré était député de la Réunion et qu’il avait ses raisons pour organiser ces déportations d’enfants réunionnais vers le département de la Creuse dépeuplé. Ce roman nous fait découvrir des événements méconnus, l’endroit ou les enfants sont nés, en suivant ma lecture, j’ai compris comment ces enfants dont certains devenus adultes ont très eu difficile de se réintégrer dans leur pays d’origine. Je suis bouleversée par ce que ces enfants ont vécu, le chagrin et l’incompréhension de la séparation, le bouleversement des familles, du chef de famille qui appuie avec son pouce sur un bout de papier qu’il ne sait pas lire, signant ainsi le départ de leurs enfants. Que d’émotion et d’horreur en lisant ce roman que je considère comme étant historique et que je recommande...Gros coup de coeur 5/5
L’île aux enfants
Belfond mars 2019
ISBN 978 2 7144 8148 1
231 pages
Le mot de l’éditeur
Pauline, six ans, et sa petite sœur Clémence coulent des jours heureux sur l'île qui les a vues naître, la Réunion. Un matin de 1963, elles sont kidnappées au bord de la route et embarquent de force dans un avion pour la métropole, à neuf mille kilomètres de leurs parents. À Guéret, dans la Creuse, elles sont séparées.
1998 : quelques phrases à la radio rouvrent de vieilles blessures. Frappée par le silence dans lequel est murée sa mère, Caroline, jeune journaliste, décide d'enquêter et s'envole pour la Réunion, où elle découvre peu à peu les détails d'un mensonge d'État.
À travers l'évocation de l'enlèvement méconnu d'au moins deux mille enfants réunionnais entre 1963 et 1982, dans le but de repeupler des départements sinistrés de la métropole, Ariane Bois raconte le destin de deux générations de femmes victimes de l'arbitraire et du secret. L'histoire d'une quête des origines et d'une résilience, portée par un grand souffle romanesque.
Mon avis
Les enfants de la Creuse est un roman émouvant ou Ariane Bois revient sur un scandale humanitaire, c’est à dire l’enlèvement d’enfants réunionnais pour, semble t-il repeupler des villages des campagnes de la Creuse. L’auteure s’est inspirée de ce scandale dramatique pour raconter l’histoire de Pauline et Clémence, qui furent arrachées à leurs racines, cependant nous suivrons principalement Pauline, rebaptisée Isabelle par le couple qui l’a adoptée, plus tard nous retrouverons Clémence mais là, chuuuut…... Il faut dire que le sort réservé à ces enfants est sans aucun doute horrible même si certains sont tombés sur des gens biens, mais hélas, il faut penser aux autres qui sont mal tombés, j’ai vu un témoignage ou l’on disait que certains étaient comme des chiens, d’autres sont devenus SDF ou se sont suicidés. C’est très bien que Ariane Bois a écrit ce livre pour dénoncer cette abomination que peu de gens connaissent sur l’histoire de ces gosses oubliés, dénommés Les déportés de la Creuse. Il faut signaler que cette déportation d’enfants qui a débuté en 1960 a cessé dans les années 1980, et qu’il a fallu arriver en 2010 pour que la responsabilité de la France soit reconnue, il semblerait qu’à cette époque , Michel Debré était député de la Réunion et qu’il avait ses raisons pour organiser ces déportations d’enfants réunionnais vers le département de la Creuse dépeuplé. Ce roman nous fait découvrir des événements méconnus, l’endroit ou les enfants sont nés, en suivant ma lecture, j’ai compris comment ces enfants dont certains devenus adultes ont très eu difficile de se réintégrer dans leur pays d’origine. Je suis bouleversée par ce que ces enfants ont vécu, le chagrin et l’incompréhension de la séparation, le bouleversement des familles, du chef de famille qui appuie avec son pouce sur un bout de papier qu’il ne sait pas lire, signant ainsi le départ de leurs enfants. Que d’émotion et d’horreur en lisant ce roman que je considère comme étant historique et que je recommande...Gros coup de coeur 5/5
lalyre- Nombre de messages : 5781
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