Marie LABERGE (Canada/Québec)
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Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
Quelques adieux - Marie Laberge
Editions Anne Carrière - 397 pages
François, la quarantaine, est professeur de littérature à l'université. Heureux en mariage, jamais il n'a envisagé de tromper sa femme Elisabeth, comme le fait sans complexe son collègue Jacques, qui profite de son statut de professeur pour séduire les jeunes étudiantes.
Puis, François rencontre Anne, une étudiante pas comme les autres. Entre eux nait une fascination puis une passion dévorante...
J'ai un peu honte de vous livrer un résumé aussi plat pour si beau roman! Mais bon, je n'ai pas le talent de Marie Laberge pour l'écriture, loin s'en faut! Donc, je me bornerais à dire que Quelques adieux traite magnifiquement bien de la passion amoureuse et du mensonge. D'un sujet qui au premier abord peut sembler affreusement banal (le quadragénaire qui succombe au charme d'une minette de 20 ans), Marie Laberge a fait un grand roman, habité par des personnages envoutants et criant de vérité. Même si on a du mal parfois à les comprendre, ils nous touchent tous, chacun à leur manière : François, Elisabeth, Anne et Hélène, tous nous "parlent".
En plus d'une très belle histoire d'amour, d'un amour hors norme, ce livre offre une réflexion sur le couple, la fidélité, l'engagement. Il nous interroge, sans nous livrer toutes les réponses, mais l'interêt est de trouver chacun sa propre réponse.
5/5
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"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
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Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
Ce livre fait partie de mes livres fétiches, je suis heureuse qu'il t'ait plu
Invité- Invité
Marie Laberge- Le goût du bonheur T1-GABRIELLE
Ce roman commence dans les années 1930 au Quebec . Gabrielle et Edward ont 5 enfants comme chaque année ils se retrouvent avec les sœurs s de Gabrielle à L’ile d’Orléans où ils passent leur vacances.En épousant Edward fils d’émigré irlandais Gabrielle a bravé l’ordre parental qui veut qu’une jeune femme de la bourgeoisie épouse un homme de sa condition de sa religion et conforme aux choix des parents. Parmi les enfants ; Adélaide 7 ans enfant très mature qui s’est pris d’une amitié indéfectible pour Florent le fils du régisseur de la maison, très indépendante elle est à l’écoute des autres veut choisir sa vie alors que , Béatrice rêve de robes et de se marier Autour de cette famille gravite Nic riche associé et ami amoureux secret de Gabrielle , et Paulette jeune suffragette qui va entraîner la jeune femme dans son sillage
L’auteur décrit la société bien pensante du Québec des années 30, le profond attachement à la religion qui dicte la vie de ces familles catholiques la condition des femmes qui ne peuvent agir sans la signature de leur mari et sont victimes de mariage arrangés par la famille .
Elle évoque aussi ces femmes ouvrières qui ont des grossesses à répétion , ces enfants qui sont obligés de travailler très jeunes car ce sont des bouches à nourrir Au fil du temps un mouvement de suffragette se dessine afin que la femme puisse disposer de son corps et être libre arbitre de sa vie
Un grand coup de cœur pour ce roman à la fois historique et histoire de famille que j’ai dévoré les personnages sont attachants plusieurs ont été un peu agacés par Gabrielle qui ressemble à une icône pure et intouchable. Mais on partage avec les passions et les tourments d’Adélaïde, on a envie de sauver Florent et même l’egoïste Reine montrera qu’elle est finalement sensible.
ma note 5/5
L’auteur décrit la société bien pensante du Québec des années 30, le profond attachement à la religion qui dicte la vie de ces familles catholiques la condition des femmes qui ne peuvent agir sans la signature de leur mari et sont victimes de mariage arrangés par la famille .
Elle évoque aussi ces femmes ouvrières qui ont des grossesses à répétion , ces enfants qui sont obligés de travailler très jeunes car ce sont des bouches à nourrir Au fil du temps un mouvement de suffragette se dessine afin que la femme puisse disposer de son corps et être libre arbitre de sa vie
Un grand coup de cœur pour ce roman à la fois historique et histoire de famille que j’ai dévoré les personnages sont attachants plusieurs ont été un peu agacés par Gabrielle qui ressemble à une icône pure et intouchable. Mais on partage avec les passions et les tourments d’Adélaïde, on a envie de sauver Florent et même l’egoïste Reine montrera qu’elle est finalement sensible.
ma note 5/5
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La Terre - Zola
Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
Je le note!
Je suis vraiment contente que ce livre t'ai autant plu
Je suis vraiment contente que ce livre t'ai autant plu
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Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
Cyrielle je n'avais pas eu ton message . J'ai dévoré ces 800 p merci encore les 2 livres du swap étaient 2 très bons choix !
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La Terre - Zola
Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
LE GOUT DU BONHEUR TOME 1 GABRIELLE
Présentation de l'éditeur
Réunis dans leur résidence estivale de l'île d'Orléans, non loin de Québec, les Miller et leurs six enfants offrent l'image de l'harmonie et de l'aisance. La crise des années trente les a épargnés. Chez eux, le goût du bonheur l'emporte sur les conventions et les préjugés d'une société paroissiale et étouffante. Comblée par un mari intelligent et sensuel, Gabrielle aspire à encore plus de liberté, prête à la révolte. La tendre et violente Adélaïde, sa fille, est déchirée entre sa tendresse pour le jeune Florent et sa passion pour l'Irlandais Nic McNally.
Partout, alors que la rumeur de la guerre enfle en Europe, s'annoncent des orages du cœur, des menaces, des trahisons, la maladie. Mais rien ne semble pouvoir briser le courage et l'énergie vitale des Miller.
Mon avis: 5/5
J'ai adoré ce roman de la première à la dernière page, pourtant il y en a 868!
Tout y est: des personnages attachants comme Nic, Gabrielle, Adélaïde ou encore Florent, mais aussi des personnages que j'ai adoré détester comme Georgiana Kitty.
On parcourt sur plusieurs années la vie de la famille Miller et ses proches. Leurs étés sur l'île d'Orléans, l'évolution de la condition de la femme, les mariage arrangés et les prémices de la seconde guerre mondiale.
Les dernières pages m'ont fait tirer une larme...
Je vais vite me plonger dans le second tome.
Merci Kattylou
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Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
Quelques adieux de Marie Laberge
Boréal compact / 400 pages
Il est des amours lumineux. Il en est d'autres obscurs, irrémédiables, au bord desquels on est pris de vertige et dont on sait qu'ils nous briseront. François n'aurait jamais cru qu'il vivrait les deux - et qu'il les vivrait en même temps. Que l'un et l'autre lui sembleraient aussi essentiels, aussi inséparables que les deux moitiés d'un même fruit. Anne l'incandescente, la violente, fuit l'amour, s'en défend comme s'il contenait sa mort. Elisabeth y consent cœur et bras ouverts, sans jamais considérer le prix d'un tel abandon.
Une histoire dont la quatrième de couverture m' avait fait rêver mont et merveille, une histoire où le doute cède aux sentiments. C'est une lecture tout en douceur et bouleversante, les personnages semblent vivre dans la passion avec toujours une note de désespoir qui semble poindre.
C'est très beau et pourtant je suis restée sur ma faim. Une lecture lisse qui au fil des pages m' a lassé, un peu trop long, trop mièvre, trop de doute.
Une histoire dont la promesse c'est peu à peu essoufflé, dommage.
Boréal compact / 400 pages
Il est des amours lumineux. Il en est d'autres obscurs, irrémédiables, au bord desquels on est pris de vertige et dont on sait qu'ils nous briseront. François n'aurait jamais cru qu'il vivrait les deux - et qu'il les vivrait en même temps. Que l'un et l'autre lui sembleraient aussi essentiels, aussi inséparables que les deux moitiés d'un même fruit. Anne l'incandescente, la violente, fuit l'amour, s'en défend comme s'il contenait sa mort. Elisabeth y consent cœur et bras ouverts, sans jamais considérer le prix d'un tel abandon.
Une histoire dont la quatrième de couverture m' avait fait rêver mont et merveille, une histoire où le doute cède aux sentiments. C'est une lecture tout en douceur et bouleversante, les personnages semblent vivre dans la passion avec toujours une note de désespoir qui semble poindre.
C'est très beau et pourtant je suis restée sur ma faim. Une lecture lisse qui au fil des pages m' a lassé, un peu trop long, trop mièvre, trop de doute.
Une histoire dont la promesse c'est peu à peu essoufflé, dommage.
3,5/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
LE GOUT DU BONHEUR TOME 2 : ADELAÏDE
Pocket a écrit:La mort accidentelle de Gabrielle, âme de la tribu, bouleverse les Miller. Les étés immuables sur l'île québécoise d'Orléans sont à jamais perdus. La guerre et les réquisitions ont dispersé la plupart des hommes. Et le destin s'acharne sur Adélaïde, désormais épouse du brillant Nicholas McNally sans cesse menacé par la démence de sa propre sœur. Adélaïde, elle, reste droite malgré tous les déchirements qui l'assaillent. Si la jeune femme conserve le goût du bonheur en pleine tragédie, c'est à Florent qu'elle le doit, cet ami de toujours dont la tendresse défie les années. Pour combien de temps encore?
Mon avis : 4,5/5
Deuxième tome de la saga familiale Le goût du bonheur et deuxième bonheur de lecture.
J'ai beaucoup aimé ce tome qui se déroule durant la second guerre mondiale. C'est intéressant de voir comme les gens vivaient cette guerre de l'extérieur. Les hommes sont envoyés outre-mer pendant que les femmes attendent et ne comprennent pas pourquoi on envoie leurs maris sur un front qui ne les concernent pas.
Malgré peut être quelques redondances sur les états d'âme amoureux d'Adélaïde notamment, c'est un tome passionnant, j'ai eu envie de savoir comment évoluait chaque personnage même ceux qui m’horripilaient comme Béatrice.
La fin m'a vraiment chamboulé et me donne envie de me procurer très vite le dernier tome.
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Challenge US : 29/51
Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
Laberge Marie
Editions Stock 5 mai 2016
ISBN 9782764429709
Quatrième de couverture
Combien de gens sont touchés, atteints en plein cœur quand quelqu’un se suicide?? Combien de blessures sont infligées à ceux qui restent??
Personne n’en sort indemne. Charlène, Vincent, Mélanie, Stéphane, Muguette… tous brisés, freinés dans leur vitalité par la mort brutale de Sylvain.
Chacun réagit à sa façon. Chacun se bat comme il peut, avec les armes dont il dispose.
La violence du geste suicidaire se répercute longtemps dans leur existence. Mais la vie est forte, très forte.
Roman d’action empreint d’émotion, de réflexions sur la vie, roman d’une profonde humanité, Ceux qui restent fait entendre des personnages puissants et attachants. Malgré la dureté des faits évoqués, ce roman est avant tout centré sur ceux dont on parle si peu et qu’on laisse seuls devant l’innommable et l’insupportable. Parce que, si souvent, la société s’attarde au geste plutôt qu’à ceux qui doivent vivre avec.
Depuis quarante ans, Marie Laberge sonde les profondeurs de l’âme humaine?; avec ce roman déchirant, sa plume maîtrisée atteint un degré de maturité et de sensibilité inégalé.
Mon avis
Marie Laberge a écrit un roman intense et nullement larmoyant, tournant autour d’un sujet sensible, le suicide d’un proche. Des personnages tels que Mélanie restant seule avec Stéphane, son petit garçon, Charlène la barmaid, une femme de caractère et maîtresse de Sylvain, la folie de Muguette la mère de Sylvain, Vincent le grand-père au grand cœur, qui ne se console pas de la mort de son fils, et bien d’autres. Chacun exprime son ressenti, très vite remplacé par la vie de tous les jours et des années passant. Pourtant Sylvain, cet homme de vingt-neuf, qui sans doute n’en pouvait plus de vivre, a mis fin à ses jours, ne laissant que des regrets et des interrogations pour ceux qui restent et qui savent qu’ils ne redonneront pas la vie au disparu. Ce sujet est vite épuisé dans l’histoire des personnages, dont certains m’ont parus assez médiocres, je n’ai pas aimé les non-dits et les mensonges, ni la voie ou Stephane s’est engagé, je ne comprends pas pourquoi l’auteur a mis tant de légèreté autour de ce sujet pourtant sérieux. Bien sûr, il faut continuer à vivre, même si on ressent de la culpabilité pour n’avoir pas vu venir le drame car personne n’a pu déceler des signes de détresse chez Sylvain. J’ai aimé les réflexions intéressantes de Vincent….Quelle chose étrange que la vie humaine, que l’être humain et ses forces….Et pourtant c’est la vie tout simplement ! Cela n’empêchera pas ceux qui restent de crier leur désespoir, leur incompréhension et cependant de continuer de vivre. L’amitié, le délabrement mental de la mère de Sylvain, l’amour et les réflexions de Vincent en font tout de même un très bon roman. 4,5/5
Editions Stock 5 mai 2016
ISBN 9782764429709
Quatrième de couverture
Combien de gens sont touchés, atteints en plein cœur quand quelqu’un se suicide?? Combien de blessures sont infligées à ceux qui restent??
Personne n’en sort indemne. Charlène, Vincent, Mélanie, Stéphane, Muguette… tous brisés, freinés dans leur vitalité par la mort brutale de Sylvain.
Chacun réagit à sa façon. Chacun se bat comme il peut, avec les armes dont il dispose.
La violence du geste suicidaire se répercute longtemps dans leur existence. Mais la vie est forte, très forte.
Roman d’action empreint d’émotion, de réflexions sur la vie, roman d’une profonde humanité, Ceux qui restent fait entendre des personnages puissants et attachants. Malgré la dureté des faits évoqués, ce roman est avant tout centré sur ceux dont on parle si peu et qu’on laisse seuls devant l’innommable et l’insupportable. Parce que, si souvent, la société s’attarde au geste plutôt qu’à ceux qui doivent vivre avec.
Depuis quarante ans, Marie Laberge sonde les profondeurs de l’âme humaine?; avec ce roman déchirant, sa plume maîtrisée atteint un degré de maturité et de sensibilité inégalé.
Mon avis
Marie Laberge a écrit un roman intense et nullement larmoyant, tournant autour d’un sujet sensible, le suicide d’un proche. Des personnages tels que Mélanie restant seule avec Stéphane, son petit garçon, Charlène la barmaid, une femme de caractère et maîtresse de Sylvain, la folie de Muguette la mère de Sylvain, Vincent le grand-père au grand cœur, qui ne se console pas de la mort de son fils, et bien d’autres. Chacun exprime son ressenti, très vite remplacé par la vie de tous les jours et des années passant. Pourtant Sylvain, cet homme de vingt-neuf, qui sans doute n’en pouvait plus de vivre, a mis fin à ses jours, ne laissant que des regrets et des interrogations pour ceux qui restent et qui savent qu’ils ne redonneront pas la vie au disparu. Ce sujet est vite épuisé dans l’histoire des personnages, dont certains m’ont parus assez médiocres, je n’ai pas aimé les non-dits et les mensonges, ni la voie ou Stephane s’est engagé, je ne comprends pas pourquoi l’auteur a mis tant de légèreté autour de ce sujet pourtant sérieux. Bien sûr, il faut continuer à vivre, même si on ressent de la culpabilité pour n’avoir pas vu venir le drame car personne n’a pu déceler des signes de détresse chez Sylvain. J’ai aimé les réflexions intéressantes de Vincent….Quelle chose étrange que la vie humaine, que l’être humain et ses forces….Et pourtant c’est la vie tout simplement ! Cela n’empêchera pas ceux qui restent de crier leur désespoir, leur incompréhension et cependant de continuer de vivre. L’amitié, le délabrement mental de la mère de Sylvain, l’amour et les réflexions de Vincent en font tout de même un très bon roman. 4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5781
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Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
J'avais beaucoup aimé la trilogie de M Laberge. Est ce une nouveauté ?
Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
kattylou a écrit:J'avais beaucoup aimé la trilogie de M Laberge. Est ce une nouveauté ?
Oui c'est paru hier
lalyre- Nombre de messages : 5781
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Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
TRILOGIE - LE GOÛT DU BONHEUR :
Tome 1 : GABRIELLE : 868 pages -
Tome 2 : ADELAÏDE : 939 pages -
Tome 3 : FLORENT : 1091 pages.
Une grande saga romanesque sur trois générations des années 30 aux années 1970.
Trois grands thèmes : la Vie, l'Amour, la Mort, traités par l'intermédiaire de la vie de Gabrielle, Florent et surtout Adélaïde, au Québec.
Plein d'autres thèmes sont naturellement traités au travers de ces 2898 pages :
La Vie : l'histoire et la vie de la société québécoise à ses époques, la place et l'évolution de la femme dans cette société, La deuxième guerre mondiale, la religion catholique, sa morale et son intégrisme, la religion juive et sa persécution, la mode et son évolution …
L'amour : le mariage, le sexe et le plaisir féminin, la contraception, l'avortement, l'homosexualité…
La mort : le deuil
Pour conclure que la vie est loin d'être un long fleuve tranquille, qu'elle est un long combat fait de rebellions multiples pour faire évoluer la société, pour surmonter les épreuves, les deuils, et essayer de trouver des moments de bonheur qui ne sont jamais acquis pour toujours.
C'est vrai que les personnages sont assez stéréotypés, c'est vrai qu'il y a plein de prévisible, c'est vrai qu'à chaque fin de livre, il y a un coup de théâtre (souvent trop brutal à mon goût) pour relancer la lecture du tome suivant, c'est vrai qu'il y a quelquefois des longueurs, c'est vrai que les différents personnages sont souvent trop "parfaits" (rébellion, beauté, talent…), mais la lecture est assez additive (puisque j'ai lu les trois tomes à la suite), l'écriture m'a pas mal plu, le contexte des histoires amoureuses est assez riche, et au final j'ai passé un bon moment de lecture.
(j'avais souvent fait des rapprochements entre ces livres et "La bicyclette bleue" et suites, de Régine Desforges, où l'héroïne s'appelle Léa comme les deux Léa et Leah de cette trilogie)
Contente de l'avoir lue, contente aussi de l'avoir finie.
3,8/5
Tome 1 : GABRIELLE : 868 pages -
Tome 2 : ADELAÏDE : 939 pages -
Tome 3 : FLORENT : 1091 pages.
Une grande saga romanesque sur trois générations des années 30 aux années 1970.
Trois grands thèmes : la Vie, l'Amour, la Mort, traités par l'intermédiaire de la vie de Gabrielle, Florent et surtout Adélaïde, au Québec.
Plein d'autres thèmes sont naturellement traités au travers de ces 2898 pages :
La Vie : l'histoire et la vie de la société québécoise à ses époques, la place et l'évolution de la femme dans cette société, La deuxième guerre mondiale, la religion catholique, sa morale et son intégrisme, la religion juive et sa persécution, la mode et son évolution …
L'amour : le mariage, le sexe et le plaisir féminin, la contraception, l'avortement, l'homosexualité…
La mort : le deuil
Pour conclure que la vie est loin d'être un long fleuve tranquille, qu'elle est un long combat fait de rebellions multiples pour faire évoluer la société, pour surmonter les épreuves, les deuils, et essayer de trouver des moments de bonheur qui ne sont jamais acquis pour toujours.
C'est vrai que les personnages sont assez stéréotypés, c'est vrai qu'il y a plein de prévisible, c'est vrai qu'à chaque fin de livre, il y a un coup de théâtre (souvent trop brutal à mon goût) pour relancer la lecture du tome suivant, c'est vrai qu'il y a quelquefois des longueurs, c'est vrai que les différents personnages sont souvent trop "parfaits" (rébellion, beauté, talent…), mais la lecture est assez additive (puisque j'ai lu les trois tomes à la suite), l'écriture m'a pas mal plu, le contexte des histoires amoureuses est assez riche, et au final j'ai passé un bon moment de lecture.
(j'avais souvent fait des rapprochements entre ces livres et "La bicyclette bleue" et suites, de Régine Desforges, où l'héroïne s'appelle Léa comme les deux Léa et Leah de cette trilogie)
Contente de l'avoir lue, contente aussi de l'avoir finie.
3,8/5
Chantal- Nombre de messages : 3216
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Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
FLORENT
Dernier tome de la trilogie Le goût du bonheur, et je dois l'avouer d'entrée, je ne l'ai pas terminé, j'ai calé à la fin à 200 pages de la fin.
Au départ j'ai retrouvé avec grand plaisir les personnages que j'avais tant apprécié dans les précédents tomes, Florent, Adélaïde, Alex, Fabien ou encore Jeannine, mais au fil des pages, des longueurs, trop de romance interdites, trop de redondance dans les récits des amours passionnés et certains personnages ont finis par vraiment m'agacer.
Adélaïde, femme forte qui en devient despotique par moment, qui veut gérer la vie de tout de le monde suivant son bon désir, au nom du bonheur de tous....
Léa qui se questionne pour un oui ou pour un non, elle me donnait mal à la tête et je l'ai trouvé relativement niaise malgré le fait que l'auteur voulait la faire paraître plus mature pour son âge.
J'ai également trouvé Florent, inconsistant, il ne fait que vivre à travers et selon Adélaïde ou ses amours, je ne vois même pas pourquoi ce tome porte son nom au final.
Marie Laberge, insiste sur des situations qui pourraient être survolés, comme les rencontres entre Adélaïde et Paul dans son appartement, nous avons le droit à des paragraphes et des paragraphes à chaque fois sur leur amours fusionnels et passionnels. Mais j'ai trouvé qu'elle n'insistait pas assez sur des intrigues qui étaient plus intéressantes comme le mariage d'Alex, la fin de Jeanine et le deuil de Fabien.
En revanche, la partie sur Pierre, Reine et Béatrice m'a passionné et encore une fois je trouve que l'auteur ne s'est pas assez attardé sur l'après de l'affaire, on ne parle presque plus d'eux, sauf par intermittence quand l'auteur évoque les visites de Germaine à Pierre en une seule phrase.
Bref, déçue de finir une saga si bien débuté comme ça mais trop de romance tue la romance, trop de niaiserie tue la niaiserie et ce n'est vraiment pas un genre pour moi.
Je note quand même parce que 900 pages de lus sur 1100
2.5/5
Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
Le goût du bonheur
Tome 1 - Gabrielle
Note : 4.5/5
Le résumé a été faits plusieurs fois ci-avant
Résumé : je rejoins les critiques précédentes globalement positives de mes amis rats. J'ai beaucoup aimé ce premier tome. Certains personnages sont très attachants (Gabrielle, Adélaïde, Florent en tête), d'autres hyper énervants (Kitty, cGeorgina et son mari). Il y a tellement de personnages mais on arrive toujours à s'y retrouver. Il y a de nombreux sujets abordés, notamment en ce qui concerne la libération de la femme que j'ai trouvé très intéressants. J'aime aussi beaucoup le côté Québécoise, avec quelques expression par-ci par-là qui font sourire (le lexique à la fin est une très bonne idée). Par contre, ça parle beaucoup de religion aussi et c'est parfois un peu longuet ces passages. La lecture est très addictive, on a toujours envie de lire quelques pages en plus. C'est sur que c'est un sacré pavé (870 pages) mais malgré tout, ça défile assez rapidement. Par contre, la fin est un peu brutale et elle est faite pour qu'on est envie de lire rapidement le deuxième tome. J'ai les deux autres dans ma PAL, ça tombe bien ! Je ne vais pas l’enchaîner tout de suite mais je ne tarderais pas trop je pense non plus.
Tome 1 - Gabrielle
Note : 4.5/5
Le résumé a été faits plusieurs fois ci-avant
Résumé : je rejoins les critiques précédentes globalement positives de mes amis rats. J'ai beaucoup aimé ce premier tome. Certains personnages sont très attachants (Gabrielle, Adélaïde, Florent en tête), d'autres hyper énervants (Kitty, cGeorgina et son mari). Il y a tellement de personnages mais on arrive toujours à s'y retrouver. Il y a de nombreux sujets abordés, notamment en ce qui concerne la libération de la femme que j'ai trouvé très intéressants. J'aime aussi beaucoup le côté Québécoise, avec quelques expression par-ci par-là qui font sourire (le lexique à la fin est une très bonne idée). Par contre, ça parle beaucoup de religion aussi et c'est parfois un peu longuet ces passages. La lecture est très addictive, on a toujours envie de lire quelques pages en plus. C'est sur que c'est un sacré pavé (870 pages) mais malgré tout, ça défile assez rapidement. Par contre, la fin est un peu brutale et elle est faite pour qu'on est envie de lire rapidement le deuxième tome. J'ai les deux autres dans ma PAL, ça tombe bien ! Je ne vais pas l’enchaîner tout de suite mais je ne tarderais pas trop je pense non plus.
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Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
Adelaïde
Le gout du bonheur Tome 2
Note : 4.5/5
Résumé : Suite de la saga familiale centrée plutôt cette fois sur le personnage d’Adélaïde. Alors que sa mère vient de mourir et qu’elle-même se retrouve enceinte sans être mariée, elle va devoir faire face à la désapprobation de son père qui la renie de la famille.
Critique : 2ème volume de la trilogie « Le gout du bonheur ». J’ai lu le premier il y a plus d’un an maintenant et je dois avouer que c’était un peu dur de se remettre dedans au départ. J’avais oublié qui était qui, les liens entre eux, etc. Il faudrait un petit arbre généalogique au début du livre. Mais au bout d’un moment, on remet tout ça en place et c’est parti. J’ai beaucoup aimé suivre la vie de cette famille pendant les années de guerre. Le roman aborde beaucoup de sujets différents : la contraception, l’avortement, les mutilés de guerre, l’homosexualité, les amours impossibles, etc. Malgré les 950 pages, les pages défilent toutes seules et on ne se lasse jamais. J’avais même regret de quitter ces personnages à la fin du livre. En revanche, le gros bémol du livre selon moi et ce qui fait que ça n’est pas un coup de cœur, ce sont les 3 ou 4 dernières pages qui sont totalement incohérentes par rapport au reste du livre. On dirait que l’auteur a voulu à tout prix marquer les esprits et « obliger » le lecteur à lire le 3ème tome mais ça plombe tout le livre pour moi. Après, ça fonctionne parce que je lirais certainement le 3ème tome qui m’attend déjà dans ma PAL (et cette fois, j’essayerais de ne pas attendre un an entre les deux). A suivre donc !
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Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
Cookie j'avais beaucoup aimé c'est vrai il vaut mieux ne pas trop attendre entre 2
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La Terre - Zola
Re: Marie LABERGE (Canada/Québec)
Florent
Note : 3/5
Critique : je suis assez déçue par ce livre. Comme la toute fin du 2ème tome m’avait fortement dérangée, je ne partais pas sur de bonnes bases déjà. Ce tome-là fait près de 1100 pages donc il faut s’accrocher pour arriver au bout alors que le début de l’histoire ne nous plait pas ! Abstraction faite de ce début, le reste de l’histoire ne m’a pas plus passionnée. J’ai eu l’impression que Marie Laberge s’obligeait à remplir des pages et des pages et à inventer des histoires toutes plus rocambolesques pour justifier la quantité. Les histoires de Béatrice et de Denis sont tirées par les cheveux. La seule histoire qui m’a vraiment touché dans ce roman c’est Jeannine et Fabien. Les passages sur la psychanalyse de Léa tombent à plat selon moi. On a complètement perdu ce qui faisait la fraicheur des deux premiers romans. Je ne comprends pas pourquoi ce tome s’appelle Florent et pas Léa d’ailleurs. Ça aurait été plus juste. Florent n’est pas vraiment présent dans ce livre, en tout cas dans la première moitié, il sert surtout de faire-valoir à Adélaïde. Malgré cela, je suis contente d’être arrivé au bout de cette trilogie et je suis un peu peinée de ne pas savoir ce qu’il va advenir des tous ces personnages, finalement très attachants.
Note : 3/5
Critique : je suis assez déçue par ce livre. Comme la toute fin du 2ème tome m’avait fortement dérangée, je ne partais pas sur de bonnes bases déjà. Ce tome-là fait près de 1100 pages donc il faut s’accrocher pour arriver au bout alors que le début de l’histoire ne nous plait pas ! Abstraction faite de ce début, le reste de l’histoire ne m’a pas plus passionnée. J’ai eu l’impression que Marie Laberge s’obligeait à remplir des pages et des pages et à inventer des histoires toutes plus rocambolesques pour justifier la quantité. Les histoires de Béatrice et de Denis sont tirées par les cheveux. La seule histoire qui m’a vraiment touché dans ce roman c’est Jeannine et Fabien. Les passages sur la psychanalyse de Léa tombent à plat selon moi. On a complètement perdu ce qui faisait la fraicheur des deux premiers romans. Je ne comprends pas pourquoi ce tome s’appelle Florent et pas Léa d’ailleurs. Ça aurait été plus juste. Florent n’est pas vraiment présent dans ce livre, en tout cas dans la première moitié, il sert surtout de faire-valoir à Adélaïde. Malgré cela, je suis contente d’être arrivé au bout de cette trilogie et je suis un peu peinée de ne pas savoir ce qu’il va advenir des tous ces personnages, finalement très attachants.
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