Alex HALEY (Etats-Unis)
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Alex HALEY (Etats-Unis)
De : Garanemsa (Message d'origine) Envoyé : 2008-05-29 09:03
RACINES - Alex Haley
Résumé : lorsque Alex Haley était enfant, sa grand-mère avait coutume de lui raconter des histoires sur sa famille, des histoires qui remontaient à travers les générations jusqu’à « l’Africain ». Elle disait que cet homme avait vécu de l’autre côté de l’océan et qu’il avait été arraché à son village natal pour être traîné jusqu’à un bateau d’esclaves en partance pour l’Amérique.<o:p></o:p>
Il n’a rien oublié de ces récits. Il a reconstitué l’histoire de sa famille, depuis le village natal de Djouffouré en Gambie et ce 29 septembre 1767 où sont ancêtre fut débarqué sur le quai d’Annapolis. Deux siècles et six générations. Avec des esclaves et des affranchis, des fermiers et des forgerons, des avocats et des architectes et enfin un écrivain.
Une énorme brique que l’on ne peut pas lâcher. On y est plongé, on y reste
L’histoire commence donc en Gambie où forces détails sont donnés sur la vie de l’époque, la nourriture, les rites, la chasse, etc et aussi la religion musulmane qui étaient là dans ce village.
On vit aussi les atrocités de ces bateaux de négriers qui traitaient cet homme pire que du bétail.
On y côtoie des maîtres terribles, dangereux et mauvais et d’autres qui ont un minimum de respect.
Mais ce que l’on peut retenir de ce fabuleux et terrible parcours ces que ces hommes gardaient au fond d’eux-mêmes toute leur dignité et conservait l’espoir de vivre malgré les conditions horribles parfois.
J’ai beaucoup aimé ce livre et comme j’étais en vacances, je l’ai lu d’une traite
Il semblerait qu’un film a été fait , mais je n’en connais pas le titre, peut –être le savez-vous ?
PETIT MOT DE L’AUTEUR
Alex Haley est né à Henning dans le Tennesse, il lui a fallu 12 ans et parcourir 800.000 km pour reconstituer deux siècles d’histoire de sa famille dans Racines, qui l’a rendu mondialement célèbre.
Réponse
De : Cafrine Envoyé : 2008-05-31 05:42
Il s'appelle également "Racines". C'est un série télévisée qui date de 1977. Il y a eu une réédition en DVD en 2007 pour célébrer le 30e anniversaire ! 3 DVD recto-verso pour le film et 1 documentaire... soit plus de 9h d'images !
"Queen" du même auteur reprend un peu le même schéma je crois mais du côté de la grand-mère si ma mémoire ne me joue pas des tours.
De : Mousseliine Envoyé : 08/07/2008 03:43
Je voulais depuis écrire un commentaire sur ce livre qui m'a fortement marqué, il y a des livres qui contribuent au devenir de ce qu'une personne est, "Racines" en fait partie.
Je l'ai lu au tout début de mon adolescence, relu à l'âge adulte... et vu la télé-série.
Il me semble que quand on parle de lectures indispensables, "Racines" en fait partie.
Depuis j'ai lu plusieurs autres livres sur l'esclavage, mais "Racines" c'est pas pareil...
Pour qui a aimé je suggère aussi Le soulèvement des âmes de Madison Smartt Bell, ici ça parle d'esclavage en Haïti.
Merci Garanemsa d'avoir amené ce livre dans le club des rats!
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Alex Haley est né à Ithaca, dans l'Etat de New-York le 11 août 1921. Il lui a fallu 12 ans et parcourir 800 000 km pour reconstituer deux siècles d'histoire de sa famille dans "Racines", qui l'a rendu mondialement célèbre. En 1977, "Roots" remporta le prix national du livre aux Etats-Unis (National Book Award) et un prix Pulitzer spécial. En l'espace d'une année, le livre se vendit à plusieurs millions d'exemplaires et devint un support de cours dans pas moins de 500 universités américaines. Il fut traduit par la suite en plus de 37 langues. L'adaptation télévisée de "Racines", diffusée pour la première fois du 23 janvier 1977 au 30 janvier 1977 attira plus de 130 millions de téléspectateurs, la plus grosse audience de l'histoire de la télévision américaine à cette époque. Il mourut d'une crise cardiaque le 10 février 1992 à Seattle.
RACINES - Alex Haley
Résumé : lorsque Alex Haley était enfant, sa grand-mère avait coutume de lui raconter des histoires sur sa famille, des histoires qui remontaient à travers les générations jusqu’à « l’Africain ». Elle disait que cet homme avait vécu de l’autre côté de l’océan et qu’il avait été arraché à son village natal pour être traîné jusqu’à un bateau d’esclaves en partance pour l’Amérique.<o:p></o:p>
Il n’a rien oublié de ces récits. Il a reconstitué l’histoire de sa famille, depuis le village natal de Djouffouré en Gambie et ce 29 septembre 1767 où sont ancêtre fut débarqué sur le quai d’Annapolis. Deux siècles et six générations. Avec des esclaves et des affranchis, des fermiers et des forgerons, des avocats et des architectes et enfin un écrivain.
Une énorme brique que l’on ne peut pas lâcher. On y est plongé, on y reste
L’histoire commence donc en Gambie où forces détails sont donnés sur la vie de l’époque, la nourriture, les rites, la chasse, etc et aussi la religion musulmane qui étaient là dans ce village.
On vit aussi les atrocités de ces bateaux de négriers qui traitaient cet homme pire que du bétail.
On y côtoie des maîtres terribles, dangereux et mauvais et d’autres qui ont un minimum de respect.
Mais ce que l’on peut retenir de ce fabuleux et terrible parcours ces que ces hommes gardaient au fond d’eux-mêmes toute leur dignité et conservait l’espoir de vivre malgré les conditions horribles parfois.
J’ai beaucoup aimé ce livre et comme j’étais en vacances, je l’ai lu d’une traite
Il semblerait qu’un film a été fait , mais je n’en connais pas le titre, peut –être le savez-vous ?
PETIT MOT DE L’AUTEUR
Alex Haley est né à Henning dans le Tennesse, il lui a fallu 12 ans et parcourir 800.000 km pour reconstituer deux siècles d’histoire de sa famille dans Racines, qui l’a rendu mondialement célèbre.
Réponse
De : Cafrine Envoyé : 2008-05-31 05:42
Il s'appelle également "Racines". C'est un série télévisée qui date de 1977. Il y a eu une réédition en DVD en 2007 pour célébrer le 30e anniversaire ! 3 DVD recto-verso pour le film et 1 documentaire... soit plus de 9h d'images !
"Queen" du même auteur reprend un peu le même schéma je crois mais du côté de la grand-mère si ma mémoire ne me joue pas des tours.
De : Mousseliine Envoyé : 08/07/2008 03:43
Je voulais depuis écrire un commentaire sur ce livre qui m'a fortement marqué, il y a des livres qui contribuent au devenir de ce qu'une personne est, "Racines" en fait partie.
Je l'ai lu au tout début de mon adolescence, relu à l'âge adulte... et vu la télé-série.
Il me semble que quand on parle de lectures indispensables, "Racines" en fait partie.
Depuis j'ai lu plusieurs autres livres sur l'esclavage, mais "Racines" c'est pas pareil...
Pour qui a aimé je suggère aussi Le soulèvement des âmes de Madison Smartt Bell, ici ça parle d'esclavage en Haïti.
Merci Garanemsa d'avoir amené ce livre dans le club des rats!
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Alex Haley est né à Ithaca, dans l'Etat de New-York le 11 août 1921. Il lui a fallu 12 ans et parcourir 800 000 km pour reconstituer deux siècles d'histoire de sa famille dans "Racines", qui l'a rendu mondialement célèbre. En 1977, "Roots" remporta le prix national du livre aux Etats-Unis (National Book Award) et un prix Pulitzer spécial. En l'espace d'une année, le livre se vendit à plusieurs millions d'exemplaires et devint un support de cours dans pas moins de 500 universités américaines. Il fut traduit par la suite en plus de 37 langues. L'adaptation télévisée de "Racines", diffusée pour la première fois du 23 janvier 1977 au 30 janvier 1977 attira plus de 130 millions de téléspectateurs, la plus grosse audience de l'histoire de la télévision américaine à cette époque. Il mourut d'une crise cardiaque le 10 février 1992 à Seattle.
gallo- Nombre de messages : 2598
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Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Autobiographie de Malcolm X, par Malcolm X et Alex Haley,
Ed presses pocket,1993.(épuisé)
Je ne savais pas que Alex Haley était un écrivain aussi intéressant, ce que vous avez écrit sur racine m'a donné envi de lire ce livre.
Bref, il a aussi participé à l'écriture de l'autobiographie de malcolm X, ce leader noir américain des années 60, qui avait des positions un petit peu plus tranchées que celles de Luther King.
Biographie courte de Malcolm X: Né en 1925 dans une famille pauvre (contrairement à la plupart des leaders noirs qui avait reçu une éducation assez importante), il perd son père a l'adolescence et sa mère est internée. Il est placé dans des familles (blanches), et suit une scolarité qui s'il n'avait pas été noir, aurait pu être brillante. Il vit ensuite de petit boulot dans les quartier noirs (à harlem je crois), et tombe peu à peu dans la délinquence. Il finit alors en prison, ou il fait la connaissance d'un membre de la nation of islam, qui le convainc de rejoindre ce mouvement. a l'intérieur de ce mouvement, à sa sortie, il devient très vite actif, et apprend à se respecter en tant que noir: il s'instruit, et devient un pasteur...
Il devient très vite le personnage le plus médiatique du mouvement , ce qui ne plait pas à sa hiérarchie.
il est alors exclu, tente de se relever en entreprenant un voyage à la mecque, ou il découvre un monde d'ou le racisme est presque exclu ( musulmans de toutes l'afrique...), et un islam différent de celui pratiqué aux états unis.
Il rentre et fonde un nouveau mouvement, mais est assassiné en 1965 devant sa famille lors d'un de ses discours, on ne sait pas par qui ( fbi, nation of islam??).
Le livre est constitué de plusieurs interviews accordées par malcolm X a l'écrivain, pendant une période qui s'étant sur plusieurs années. Malcolm raconte la condition des noirs lors de sa jeunesse, sa mise en rétention, sa période en prison, sa conversion, et les rapports de force à l'intérieur du mouvement dirigé par Ellijah Muhamad, ainsi que ses désillusions et ses espoirs.
On saisi l'évolution de cette figure importante de l'émancipation des noirs américains pendant les denières années de sa vie: d'abord méfiant vis-à-vis d'un noir intégré, il se détend peu à peu, mais l'isolement auquel il est contraint par ceux qui le craignent dans la nation of islam lui enlève alors tous ses soutiens; à travers ses interviews, on sent la tension monter peu à peu, et le pressentiment qu'à malcolm X de ce qui va lui arriver.
Ma note: 4/5.
Ed presses pocket,1993.(épuisé)
Je ne savais pas que Alex Haley était un écrivain aussi intéressant, ce que vous avez écrit sur racine m'a donné envi de lire ce livre.
Bref, il a aussi participé à l'écriture de l'autobiographie de malcolm X, ce leader noir américain des années 60, qui avait des positions un petit peu plus tranchées que celles de Luther King.
Biographie courte de Malcolm X: Né en 1925 dans une famille pauvre (contrairement à la plupart des leaders noirs qui avait reçu une éducation assez importante), il perd son père a l'adolescence et sa mère est internée. Il est placé dans des familles (blanches), et suit une scolarité qui s'il n'avait pas été noir, aurait pu être brillante. Il vit ensuite de petit boulot dans les quartier noirs (à harlem je crois), et tombe peu à peu dans la délinquence. Il finit alors en prison, ou il fait la connaissance d'un membre de la nation of islam, qui le convainc de rejoindre ce mouvement. a l'intérieur de ce mouvement, à sa sortie, il devient très vite actif, et apprend à se respecter en tant que noir: il s'instruit, et devient un pasteur...
Il devient très vite le personnage le plus médiatique du mouvement , ce qui ne plait pas à sa hiérarchie.
il est alors exclu, tente de se relever en entreprenant un voyage à la mecque, ou il découvre un monde d'ou le racisme est presque exclu ( musulmans de toutes l'afrique...), et un islam différent de celui pratiqué aux états unis.
Il rentre et fonde un nouveau mouvement, mais est assassiné en 1965 devant sa famille lors d'un de ses discours, on ne sait pas par qui ( fbi, nation of islam??).
Le livre est constitué de plusieurs interviews accordées par malcolm X a l'écrivain, pendant une période qui s'étant sur plusieurs années. Malcolm raconte la condition des noirs lors de sa jeunesse, sa mise en rétention, sa période en prison, sa conversion, et les rapports de force à l'intérieur du mouvement dirigé par Ellijah Muhamad, ainsi que ses désillusions et ses espoirs.
On saisi l'évolution de cette figure importante de l'émancipation des noirs américains pendant les denières années de sa vie: d'abord méfiant vis-à-vis d'un noir intégré, il se détend peu à peu, mais l'isolement auquel il est contraint par ceux qui le craignent dans la nation of islam lui enlève alors tous ses soutiens; à travers ses interviews, on sent la tension monter peu à peu, et le pressentiment qu'à malcolm X de ce qui va lui arriver.
Ma note: 4/5.
Invité- Invité
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Je le note, j'adore les biographies des hommes et femmes qui ont marqué l'Histoire.
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Challenge US : 29/51
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Ah mais comme par hasard, Étienne, je suis tombée sur ce livre sur Amazon hier ou avant-hier, en faisant une liste pour mes futurs achats. Tu confirmes mon intérêt. Merci pour ton commentaire.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Plon
573 pages
1994
Petite-fille d'esclaves, Flora a grandi avec le siècle, menant la vie misérable des cueilleurs de coton. A dix-sept ans, elle est séduite par l'arrogant Lincoln, qui la fait engager par sa grand-mère comme demoiselle de compagnie. Renvoyée chez elle au bout d'une semaine, elle accouche d'un enfant que la famille lui enlève, la forçant ensuite à quitter la Géorgie. Seule, démunie, elle s'installe dans une petite ville du Tennessee, où elle travaille comme bonne. Malgré la méfiance qu'elle garde à l'égard des hommes, Booker saura la conquérir, et de leur mariage naîtra Willie. Le bonheur ne dure pas : Booker est assassiné pour avoir volé un peu de coton dans un champ. Entre-temps, Flora a recueilli sa nièce orpheline Ruthana, qui deviendra la fille qu'elle aurait aimé avoir, et à laquelle elle saura donner une éducation convenable. Mais la guerre éclate, et les années passent avec leur cortège de joies et de peines, dans une Amérique parfois violente, où la pauvreté est le lot commun de la majorité des Noirs.
Bien qu'intéressante, cette histoire d'une famille noire américaine confrontée aux tumultes de l'Histoire, est un peu inférieure à l'excellent "Racines". L'auteur dénonce le mépris de certains blancs vis à vis des noirs, et même si Mama Flora et sa famille sont très sympathiques, cela n'est pas suffisant pour susciter le même enthousiasme. C'est un peu confus, et malheureusement, l' émouvante grand-mère n'est pas assez présente.
Note : 3,5/5
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Racines
4/5
Je viens tout juste de terminer ce volumineux roman lu dans le cadre du lisons ensemble de juin 2011. Comment ce monument écrit depuis 1976 avait-il pu m'échapper! C'est un livre que j'aurais aimé lire à l'adolescence. Un roman qui traite d'un sujet difficile, l'esclavage, mais qui se lit très simplement. On se laisse raconter l'histoire dans l'ordre chronologique en commençant par Kounta Kinté jusqu'à Alex Haley auteur du livre soit 7 générations plus tard. C'est une belle façon de découvrir une partie de l'histoire américaine sans se prendre la tête. le livre est basé sur 12 ans de recherches généalogiques. Les 3/4 du livre sont tout à fait passionnant mais à la fin on se sent loin de Kounta Kinté et de Chicken Georges et on sent que l'histoire laisse place à la généalogie un peu moins emballée. Ainsi, à la fin, les 100 dernières pages, j'avais hâte de finir. Ça pourrait ne jamais avoir de fin tout ça! Bref, un beau 4/5 et un livre que tous les amateurs de romans historiques devraient lire au moins une fois dans leur vie! J'espère mettre la main sur la télé-série Racines.
4/5
Je viens tout juste de terminer ce volumineux roman lu dans le cadre du lisons ensemble de juin 2011. Comment ce monument écrit depuis 1976 avait-il pu m'échapper! C'est un livre que j'aurais aimé lire à l'adolescence. Un roman qui traite d'un sujet difficile, l'esclavage, mais qui se lit très simplement. On se laisse raconter l'histoire dans l'ordre chronologique en commençant par Kounta Kinté jusqu'à Alex Haley auteur du livre soit 7 générations plus tard. C'est une belle façon de découvrir une partie de l'histoire américaine sans se prendre la tête. le livre est basé sur 12 ans de recherches généalogiques. Les 3/4 du livre sont tout à fait passionnant mais à la fin on se sent loin de Kounta Kinté et de Chicken Georges et on sent que l'histoire laisse place à la généalogie un peu moins emballée. Ainsi, à la fin, les 100 dernières pages, j'avais hâte de finir. Ça pourrait ne jamais avoir de fin tout ça! Bref, un beau 4/5 et un livre que tous les amateurs de romans historiques devraient lire au moins une fois dans leur vie! J'espère mettre la main sur la télé-série Racines.
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Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Racines
Éditions Laffont
477 pages
Résumé
Kounta Kité, né en Gambie en 1750, début sa vie en suivant les rites ancestraux de son village mandingue, Djouffouré. Il regarde ses aînés avec respect et envie et ne vise qu'à les ressembler en grandissant. Pourtant, son destin sera différent... alors qu'il cherche du bois pour faire un tambour, il est capturé pour être vendu comme esclave.
Critique
J'ai suivi avec grand intérêt cette saga familiale. Je ne connaissais pas le contexte du livre, mais je ne crois pas qu'en parler gâche l'intrigue puisque ce semble être connu de la majorité... ainsi j'ai été surprise et grandement émue que l'auteur soit un descendant de Kounta Kité et qu'il ait réussi à retrouver le village de son ancêtre. J'ai ainsi compris que l'auteur ne nous racontait pas la fin de la vie de Kounta, à qui je m'étais attachée et étais déçue de quitter. En effet, j'ai suivi l'histoire de ses descendants avec un intérêt qui diminuait légèrement au fur et à mesure qu'on s'éloignait de Kounta. J'ai tout de même grandement aimé ce point de vue de l'histoire des États-Unis, ces descriptions détaillées des conditions de vie de l'époque.
Une très belle lecture
4/5
Éditions Laffont
477 pages
Résumé
Kounta Kité, né en Gambie en 1750, début sa vie en suivant les rites ancestraux de son village mandingue, Djouffouré. Il regarde ses aînés avec respect et envie et ne vise qu'à les ressembler en grandissant. Pourtant, son destin sera différent... alors qu'il cherche du bois pour faire un tambour, il est capturé pour être vendu comme esclave.
Critique
J'ai suivi avec grand intérêt cette saga familiale. Je ne connaissais pas le contexte du livre, mais je ne crois pas qu'en parler gâche l'intrigue puisque ce semble être connu de la majorité... ainsi j'ai été surprise et grandement émue que l'auteur soit un descendant de Kounta Kité et qu'il ait réussi à retrouver le village de son ancêtre. J'ai ainsi compris que l'auteur ne nous racontait pas la fin de la vie de Kounta, à qui je m'étais attachée et étais déçue de quitter. En effet, j'ai suivi l'histoire de ses descendants avec un intérêt qui diminuait légèrement au fur et à mesure qu'on s'éloignait de Kounta. J'ai tout de même grandement aimé ce point de vue de l'histoire des États-Unis, ces descriptions détaillées des conditions de vie de l'époque.
Une très belle lecture
4/5
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Lectures en cours:
The strange case of Dr Jekyll and Mr Hyde and other tales of terror de Robert Louis Stevenson
catherine- Nombre de messages : 611
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Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
RACINES
Quatrième de couverture
" Sous la lune et les étoiles, seul avec son fils, Omoro procéda au dernier rite de l'imposition du nom. Il marcha jusqu'aux confins du village, et là, élevant le petit en lui tournant le visage vers le ciel, il murmura tout doucement : " Regarde, cela seul est plus grand que toi ". " Alors qu'il ramassait du bois pour en faire un tambour, le fier Kinté, fils d'Omoro, est capturé par des toubabs qui l'envoient récolter le coton de l'autre côté de l'Océan, en Virginie. Le destin de sa race est scellé : ses descendants seront esclaves de père en fils, humiliés, battus, vendus au plus offrant, séparés de ceux qu'ils aiment. En faisant revivre son aïeul et sa lignée sur sept générations, l'auteur retrace l'histoire terrible, déchirante et véridique de ses ancêtres africains. Une immense saga.
Mon avis: 5/5
Merci merci merci Lacazavent de m'avoir permis de lire ce livre qui restera graver dans ma mémoire très longtemps.
Comment ne pas être bouleversé par cette histoire d'un garçon arraché à sa terre d'Afrique pour être esclave aux Etats Unis? Comment ne pas s'attacher à Kounta Kinté qui ne veut pas oublier d'où il vient et veut transmettre ses origines à ses descendants?
Ce roman nous permet d'en connaître plus sur l'Histoire des Etats Unis sans rentrer trop dans les détails, ce qui m'a plu, ça m'a permis de rester concentré dans l'histoire de la famille de Kounta.
J'ai été attaché à toutes les générations et le fait qu'ils n'oublient pas d'où ils viennent m'a beaucoup touché.
Le dernier chapitre sur la façon dont Alex Haley a effectué ses recherches est très intéressant et a répondu à pas mal de questions que je me posais.
Il y aurait tellement de chose à dire sur ce livre, le mieux c'est de le lire.
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Racines d'Alex Haley
Editions Laffont, 477 pages
Note : 5/5
Editions Laffont, 477 pages
Kounta est le premier-né d'Omoro. Son nom a été soigneusement choisi par son père pendant une semaine. C'est celui de son arrière-grand-père. Il grandit dans les traditions des Mandingues à Djouffouré et la crainte des toubabs. Mais un jour, alors qu'il ramassait du bois pour son futur tambour, il se fait prendre et embarquer par ces toubabs...
C'est un sacré roman ! J'ai découvert avec plaisir son enfance dans les traditions. Les descriptions sont intéressantes et importantes pour la suite. Elles montrent à quel point il se trouve dépaysé, déboussolé par cette nouvelle culture des Blancs, des Noirs d'Amérique, arrivées de la même façon précédemment et aussi des métis. Même si j'ai été déçue de ne pas savoir ce que devenait la famille de Kounta puis Kounta, etc j'ai bien aimé la construction de l'histoire. La fin se lit moins facilement mais elle est tout aussi intéressante, comment il en est venu à écrire ce roman (j'allais dit autobiographique mais pas tout à fait !).
Un coup de coeur que je conseille à tous !
C'est un sacré roman ! J'ai découvert avec plaisir son enfance dans les traditions. Les descriptions sont intéressantes et importantes pour la suite. Elles montrent à quel point il se trouve dépaysé, déboussolé par cette nouvelle culture des Blancs, des Noirs d'Amérique, arrivées de la même façon précédemment et aussi des métis. Même si j'ai été déçue de ne pas savoir ce que devenait la famille de Kounta puis Kounta, etc j'ai bien aimé la construction de l'histoire. La fin se lit moins facilement mais elle est tout aussi intéressante, comment il en est venu à écrire ce roman (j'allais dit autobiographique mais pas tout à fait !).
Un coup de coeur que je conseille à tous !
Note : 5/5
Shan_Ze- Admin
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Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Alex HALEY, Racines, 1976
Lu dans le cadre d'une lecture commune, je reproduis donc ci-dessous l'ensemble des mes contributions :
En résumé, le livre est très bien documenté, très complet sur tous les aspects abordés de part et d'autre de l'Atlantique. Une très belle saga familiale.
Ma note : 5/5
Lu dans le cadre d'une lecture commune, je reproduis donc ci-dessous l'ensemble des mes contributions :
- Spoiler:
- Le livre commence par la naissance puis l'enfance de Kunta. L'auteur rend très bien la spécificité d'une enfance à cette époque dans une tribu mandingue mais aussi de l'universalité de l'enfance. L'auteur est bien documenté sur la vie quotidienne des mandingues : l'emploi du vocabulaire autochtone renforce ce sentiment (un lexique des termes mandingues aurait d'ailleurs été utile même si on ne se perd pas). Cette première partie est donc réussie même si je ne suis pas un passionné du continent africain. Je me suis surtout lancé dans cette lecture pour avoir une description de l'esclavage en Amérique. Je pense toutefois que cette description de la vie de Kunta est utile : je pense que dans l'esprit de l'auteur l'objectif est de montrer tout ce que les Africains déportés ont perdu : le fait d'être déraciné de sa culture est tout aussi horrible que d'être forcé de travailler sous les coups.
Depuis mon dernier Spoiler : beaucoup de changement puisque Kounta a été raflé et conduit en Amérique. J'ai beaucoup aimé les premiers pas de kounta dans le monde des hommes (surtout les décisions judiciaires du conseil qui prêtent parfois à sourire. L'arrestation de Kounta a été traitée très rapidement mais l'auteur a très bien rendu la soudaineté. Alors que Kounta part en forêt tailler un tambour, qu'une décision du conseil est suspens, qu'il prépare un nouveau voyage à son frère cette fois-ci... Kounta est raflé. L'enlèvement est une rupture violente dans la vie de Kounta, un jeune homme qui avait des projets.
La traversée est bien décrite, j'ai évidemment ressenti la même chose que vous. J'entame maintenant la vie de Kounta en Amérique. Il a été acheté et mené sur une exploitation. Il ne comprend pas l'attitude des autres noirs et n'abandonne pas son peojet de fuite et de vengeance.
Toutes les périodes ne sont pas traitées de la même manière : l'adolescence et la traversée longuement détaillé. mais la vie de Kunta dans le plantation bénéficie de moins d'attention. Le récit reste intéressant. 16 ans de sa vie sont décrites en quelques pages... Difficile de croire qu'un homme peut avoir si peu de relation en autant de temps ! La partie sur la guerre d'indépendance est trop rapidement traitée : c'est vraiment intéressant de connaitre cette guerre du point de vue des esclaves des colonies américaines. Toutefois l'auteur mentionne des noms d'esclaves qui s'y sont illustrés qui ne parlent absolument pas au lecteur français. J'imagine que la lecture a une autre saveur quand on maitrise ces références.
Le passage de Kounta Kinté à Kizzy comme personnage principal s'est fait tout naturellement. On découvre vraiment de nombreux éléments sur la vie des esclaves (je ne savais pas par exemple qu'on leur interdisait d'apprendre à lire et écrire) et on constate la complexité des relations entre maîtres et esclaves (proximité et fidélité mais aussi risque de révoltes sanglantes). Chicken George est pleinement dans ce paradoxe : il est très proche du maître mais reste choquer par ses réactions face à une révolte et souhaite toutefois se racheter. Plus on avance dans les générations et plus le traitement est rapide. Tout ce qui concerne les combats de coq est très intéressant : c'est quelquechose que je découvre et semble important aux Etats-Unis au XIXe siècle.
Le dernier passage sur son père est sans doute en trop... Il va de plus en plus vite et perd la qualité qui a caractérisé le reste du roman. En revanche, l'explication de ses démarches est importante mais cela aurait je pense du figurer en postface. J'apprécie beaucoup dans ce livre l'effort fait par l'auteur pour s'abstenir de tout manichéisme. La plupart des maîtres blancs sont montrés humains. On peut même croire qu'il s'agit d'un livre conciliant envers le système esclavagiste.
En résumé, le livre est très bien documenté, très complet sur tous les aspects abordés de part et d'autre de l'Atlantique. Une très belle saga familiale.
Ma note : 5/5
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Accomplissement du challenge 2011 : 69 %, du challenge 2012 : 79 %, du challenge 2013 : 110 %
Accomplissement du challenge 2014 : ...
Parch- Nombre de messages : 619
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Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Racines
Ce livre est vraiment un chef-d’œuvre. On y retrouve tout ce qui fait un roman formidable, et on en apprend aussi beaucoup sur l’Histoire.
J’ai été vraiment attachée au personnage de Kounta Kinté, ses parents, sa femme. J’ai adoré suivre sa vie dans le village de Djouffouré et découvrir les coutumes d’un village Africain. J’ai été horrifiée de ce que l’on faisait subir aux esclaves, non seulement pendant la traversée, des souffrances plus facilement perceptibles, mais aussi une fois arrivés sur le continent Américain, où les souffrances étaient plus insidieuses, moins visibles mais peut-être plus humiliantes.
Découvrir une partie de l’histoire des Etats-Unis à travers les esclaves était tout à fait inattendu et j’ai trouvé ça extraordinairement intéressant.
Et, j’avoue, j’ai versé quelques petites larmes vers la fin…
Il est vrai qu’au fur et à mesure, l’auteur passe moins de temps sur les personnages, surtout à la fin où ça va tellement vite que j’avais du mal à suivre, à me souvenir de qui était l’enfant/tante/cousine de qui. On s’attache donc forcément moins aux générations suivantes. Mais ceci est vraiment le seul bémol.
Il est clair qu’on ressort enrichi de cette lecture. C’est à lire, tout simplement.
5/5
Ce livre est vraiment un chef-d’œuvre. On y retrouve tout ce qui fait un roman formidable, et on en apprend aussi beaucoup sur l’Histoire.
J’ai été vraiment attachée au personnage de Kounta Kinté, ses parents, sa femme. J’ai adoré suivre sa vie dans le village de Djouffouré et découvrir les coutumes d’un village Africain. J’ai été horrifiée de ce que l’on faisait subir aux esclaves, non seulement pendant la traversée, des souffrances plus facilement perceptibles, mais aussi une fois arrivés sur le continent Américain, où les souffrances étaient plus insidieuses, moins visibles mais peut-être plus humiliantes.
Découvrir une partie de l’histoire des Etats-Unis à travers les esclaves était tout à fait inattendu et j’ai trouvé ça extraordinairement intéressant.
Et, j’avoue, j’ai versé quelques petites larmes vers la fin…
Il est vrai qu’au fur et à mesure, l’auteur passe moins de temps sur les personnages, surtout à la fin où ça va tellement vite que j’avais du mal à suivre, à me souvenir de qui était l’enfant/tante/cousine de qui. On s’attache donc forcément moins aux générations suivantes. Mais ceci est vraiment le seul bémol.
Il est clair qu’on ressort enrichi de cette lecture. C’est à lire, tout simplement.
5/5
Mandarine- Nombre de messages : 3340
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Racines
Ed. Williams, 1977, c1976, 477 pages
Titre original: Roots (traduit de l'américain par Maud Sissung)
Ma note: 5/5
Mon avis:
Ça faisait bien longtemps que je n'avais été aussi émue, à verser des larmes, sur la fin d'un roman. Je savais déjà que l'auteur avait tenté de retracer l'histoire de sa famille en écrivant ce roman mais ça ne m'a pas empêché d'être bouleversée lorsque les gens de Djouffouré ont réalisé qu'il était lui aussi de la lignée des Kinté.
Je comprend mieux maintenant pourquoi ce roman est devenu un livre-culte, une référence sur l'esclavage aux États-Unis, parce qu'il a dépeint ces années avec réalisme et honnêteté. Oui j'ai détesté ces Blancs, surtout au début, mais avec le temps certains d'entre eux sont devenus plus humains. Je commençais à les apprécier et hop, les revoilà redevenus cruel et suspicieux. Mais c'est difficile de se mettre dans la peau, Noire ou Blanche, de ces gens car les temps ont bien changé et il m'est impossible de parfaitement les comprendre. La lecture d'un roman comme celui-ci apporte beaucoup de pistes de réflexions et je sais bien qu'il me trottera dans la tête durant un long moment.
P.S. Avez-vu lu la page du livre sur Wikipédia? C'est n'importe quoi! J'ai l'impression qu'on y a décrit la série télé et non le roman.
Ed. Williams, 1977, c1976, 477 pages
Titre original: Roots (traduit de l'américain par Maud Sissung)
Ma note: 5/5
Mon avis:
Ça faisait bien longtemps que je n'avais été aussi émue, à verser des larmes, sur la fin d'un roman. Je savais déjà que l'auteur avait tenté de retracer l'histoire de sa famille en écrivant ce roman mais ça ne m'a pas empêché d'être bouleversée lorsque les gens de Djouffouré ont réalisé qu'il était lui aussi de la lignée des Kinté.
Je comprend mieux maintenant pourquoi ce roman est devenu un livre-culte, une référence sur l'esclavage aux États-Unis, parce qu'il a dépeint ces années avec réalisme et honnêteté. Oui j'ai détesté ces Blancs, surtout au début, mais avec le temps certains d'entre eux sont devenus plus humains. Je commençais à les apprécier et hop, les revoilà redevenus cruel et suspicieux. Mais c'est difficile de se mettre dans la peau, Noire ou Blanche, de ces gens car les temps ont bien changé et il m'est impossible de parfaitement les comprendre. La lecture d'un roman comme celui-ci apporte beaucoup de pistes de réflexions et je sais bien qu'il me trottera dans la tête durant un long moment.
P.S. Avez-vu lu la page du livre sur Wikipédia? C'est n'importe quoi! J'ai l'impression qu'on y a décrit la série télé et non le roman.
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Racines, Alex Haley
Racines, Alex Haley
Mon résumé : Kounta Kinté naît dans un village de Gambie, Djouffouré, où il fait partie d'une tribu Mandingue. Il est élevé selon les principes et traditions de cette culture faite de respect des générations, des animaux, de la terre...
A l'âge de 16 ans, il va "subir" un rite initiatique de 4 mois qui le fera "Homme". Il prépare alors un grand voyage car il veut voir du pays et il voudrait aller jusqu'au Mali, Terre de ses ancêtres.... Son destin en a décidé autrement...
En allant chercher du bois dans la forêt afin de construire un tambour (moyen de communication permettant de transmettre des messages d'un village à l'autre), il sera pris au piège par 4 toubabs qui vont le kidnapper et l'embarquer de force sur un cargo traversant la Grande Eau. Alex Haley va alors nous raconter la destinée de Kounta mais pas seulement...
Mon avis : Je ne vous cacherai pas plus longtemps que ce roman a été un Vrai Grand Coup de Coeur !
Est-ce dû au thème du livre ? L'esclavagisme est un sujet dans la littérature particulièrement émouvant.
Est-ce dû aux talents de conteur d'Alex Haley ? Indéniablement !
Est-ce dû au réalisme porté par cette histoire ? Comment ne pas être touché par la force de caractère de ces Noirs qui gardent continuellement l'espoir malgré ce qu'ils endurent, jour après jour, mois après mois, année après année...?
L'écriture d'Alex Haley est simple, sans grande fioriture, mais tellement efficace. En effet, je n'ai pas eu l'impression de lire un roman, ni même une biographie ou un témoignage mais un véritable conte.
Dès les premières pages, A. Haley a su me happer dans l'univers de son "héros" en relatant les traditions, le quotidien de ce jeune Mandingue mais aussi ses sentiments, ses émotions. Les faits relatés suite au kkidnapping sont durs, bouleversants mais à aucun moment A. Haley ne s'éloigne du réalisme de la situation.
A chaque instant, on espère que le sort de Kounta va s'améliorer sans pour autant se faire trop d'illusions. On sent un immense respect d'A. Haley pour ses "personnages" : il ne cherche ni le voyeurisme, ni la victimisation.
De cette qualité d'écriture, il nous est permis de ressentir beaucoup de tendresse pour Kounta d'abord, puis le reste de sa famille ensuite.
L'auteur a également su mêler de manière très délicate à l'histoire de cette famille tous le parallèle historique et politique qui permet de comprendre les évolutions de leur situation, et l'Histoire des Etats-Unis sur près de deux siècles.
On traverse en effet près de 2 siècles sans une once d'ennui.
Mon seul regret : avoir dû quitter ces personnes trop vite...
Un grand chapeau à M. Alex Haley d'avoir reconstitué leur histoire avec autant de brio et de m'avoir permis de ressentir un panel de sentiments si vaste !
Ma note : 5/5 bien sûr !
Mon résumé : Kounta Kinté naît dans un village de Gambie, Djouffouré, où il fait partie d'une tribu Mandingue. Il est élevé selon les principes et traditions de cette culture faite de respect des générations, des animaux, de la terre...
A l'âge de 16 ans, il va "subir" un rite initiatique de 4 mois qui le fera "Homme". Il prépare alors un grand voyage car il veut voir du pays et il voudrait aller jusqu'au Mali, Terre de ses ancêtres.... Son destin en a décidé autrement...
En allant chercher du bois dans la forêt afin de construire un tambour (moyen de communication permettant de transmettre des messages d'un village à l'autre), il sera pris au piège par 4 toubabs qui vont le kidnapper et l'embarquer de force sur un cargo traversant la Grande Eau. Alex Haley va alors nous raconter la destinée de Kounta mais pas seulement...
Mon avis : Je ne vous cacherai pas plus longtemps que ce roman a été un Vrai Grand Coup de Coeur !
Est-ce dû au thème du livre ? L'esclavagisme est un sujet dans la littérature particulièrement émouvant.
Est-ce dû aux talents de conteur d'Alex Haley ? Indéniablement !
Est-ce dû au réalisme porté par cette histoire ? Comment ne pas être touché par la force de caractère de ces Noirs qui gardent continuellement l'espoir malgré ce qu'ils endurent, jour après jour, mois après mois, année après année...?
L'écriture d'Alex Haley est simple, sans grande fioriture, mais tellement efficace. En effet, je n'ai pas eu l'impression de lire un roman, ni même une biographie ou un témoignage mais un véritable conte.
Dès les premières pages, A. Haley a su me happer dans l'univers de son "héros" en relatant les traditions, le quotidien de ce jeune Mandingue mais aussi ses sentiments, ses émotions. Les faits relatés suite au kkidnapping sont durs, bouleversants mais à aucun moment A. Haley ne s'éloigne du réalisme de la situation.
A chaque instant, on espère que le sort de Kounta va s'améliorer sans pour autant se faire trop d'illusions. On sent un immense respect d'A. Haley pour ses "personnages" : il ne cherche ni le voyeurisme, ni la victimisation.
De cette qualité d'écriture, il nous est permis de ressentir beaucoup de tendresse pour Kounta d'abord, puis le reste de sa famille ensuite.
L'auteur a également su mêler de manière très délicate à l'histoire de cette famille tous le parallèle historique et politique qui permet de comprendre les évolutions de leur situation, et l'Histoire des Etats-Unis sur près de deux siècles.
On traverse en effet près de 2 siècles sans une once d'ennui.
Mon seul regret : avoir dû quitter ces personnes trop vite...
Un grand chapeau à M. Alex Haley d'avoir reconstitué leur histoire avec autant de brio et de m'avoir permis de ressentir un panel de sentiments si vaste !
Ma note : 5/5 bien sûr !
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Anne-Claire
anna44- Nombre de messages : 1736
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Location : Québec (Qc)
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Sais-tu qu'il y a " Queen de Alex Haley et David Stevens " Queen est la grand mère de l'auteur née d'une esclave
lalyre- Nombre de messages : 5781
Age : 91
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Non tu me l'apprends !
L'as tu lu ? Si oui, qu'en as-tu pensé ?
En tout cas, je le note ! Je suis encore toute bouleversée par ma lecture de Racines...
L'as tu lu ? Si oui, qu'en as-tu pensé ?
En tout cas, je le note ! Je suis encore toute bouleversée par ma lecture de Racines...
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Anne-Claire
anna44- Nombre de messages : 1736
Age : 42
Location : Québec (Qc)
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
anna44 a écrit:Non tu me l'apprends !
L'as tu lu ? Si oui, qu'en as-tu pensé ?
En tout cas, je le note ! Je suis encore toute bouleversée par ma lecture de Racines...
Je l'ai lu il y a longtemps ainsi que Racine, ce sont des lectures qu'on n'oublie pas, bien évidement j'ai aimé et je les relirais volontiers tous les deux...
lalyre- Nombre de messages : 5781
Age : 91
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Racines
Note : 4.5/5
Le résumé a déjà été fait ci-dessus.
Critique : C'est une lecture incroyable. Je l'avais dans ma PAL depuis des années sans jamais osé me lancer dedans. C'est tout de même un petit pavé de plus de 700 pages. Le sujet est tellement dur et Alex Haley ne nous épargne aucun détail sur les tortures, les viols, les maltraitances des esclaves que c'est une lecture assez exigeante pour son lecteur. L'histoire est incroyable, l'auteur serait parvenu à retracer l'histoire de sa famille sur 7 générations à partir de son ancêtre enlevé de force en Gambie pour être envoyé en esclave dans les plantations des USA. Il y a eu quelques doutes émis sur la fiabilité de sa démarche et de ses découvertes (cf. page wikipédia du livre) mais malgré ça, on plonge dans cette incroyable histoire. J'ai eu un peu de mal au début, l'auteur prend le temps de raconter l'enfance de son ancêtre en Afrique mais après impossible de lâcher le roman. Le parler des esclaves est aussi retranscrit "tel quel" ce qui alourdit un peu la lecture. Forcément, compte-tenu du sujet, certains personnages vont et viennent sans qu'on en sache plus après ce qui est un peu frustrant (j'étais très déçue de quitter Kounta). Le roman retranscrit également une large page de l’histoire des USA, de la guerre d'Indépendance à la ségrégation raciale en passant par la guerre de Sécession. J'ai vraiment beaucoup aimé suivre cette famille, même si les dernières générations sont moins intéressantes et sont moins détaillées. A la fin, ça devient même compliqué de suivre qui est qui et comment ils se rejoignent tous. C'est une lecture importante je pense pour comprendre ce qu'était réellement l'esclavagisme. Une lecture qui ne peut que marquer profondément le lecture et pour longtemps. Je vous la recommande vivement.
Note : 4.5/5
Le résumé a déjà été fait ci-dessus.
Critique : C'est une lecture incroyable. Je l'avais dans ma PAL depuis des années sans jamais osé me lancer dedans. C'est tout de même un petit pavé de plus de 700 pages. Le sujet est tellement dur et Alex Haley ne nous épargne aucun détail sur les tortures, les viols, les maltraitances des esclaves que c'est une lecture assez exigeante pour son lecteur. L'histoire est incroyable, l'auteur serait parvenu à retracer l'histoire de sa famille sur 7 générations à partir de son ancêtre enlevé de force en Gambie pour être envoyé en esclave dans les plantations des USA. Il y a eu quelques doutes émis sur la fiabilité de sa démarche et de ses découvertes (cf. page wikipédia du livre) mais malgré ça, on plonge dans cette incroyable histoire. J'ai eu un peu de mal au début, l'auteur prend le temps de raconter l'enfance de son ancêtre en Afrique mais après impossible de lâcher le roman. Le parler des esclaves est aussi retranscrit "tel quel" ce qui alourdit un peu la lecture. Forcément, compte-tenu du sujet, certains personnages vont et viennent sans qu'on en sache plus après ce qui est un peu frustrant (j'étais très déçue de quitter Kounta). Le roman retranscrit également une large page de l’histoire des USA, de la guerre d'Indépendance à la ségrégation raciale en passant par la guerre de Sécession. J'ai vraiment beaucoup aimé suivre cette famille, même si les dernières générations sont moins intéressantes et sont moins détaillées. A la fin, ça devient même compliqué de suivre qui est qui et comment ils se rejoignent tous. C'est une lecture importante je pense pour comprendre ce qu'était réellement l'esclavagisme. Une lecture qui ne peut que marquer profondément le lecture et pour longtemps. Je vous la recommande vivement.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
RACINES Tome 1
Alex HALEY
J’ai lu 373 Pages
Résumé (4° de couverture)
En cet été de 1767, il n'a pas encore seize ans, Kounta Kintê, quand il est arraché à son village africain. Enlevé, marqué au fer et jeté dans la cale d'un voilier en partance pour l'Amérique.
Deux mois de famine, de coups, de ténèbres puantes. Et, sur les quais d'Annapolis, la honte d'être "vendu"...
Sur une plantation de Virginie, Kounta découvre d'autres Noirs qui parlent une langue inconnue et peinent étrangement résignés. Lui, Kounta, tentera de fuir. Quatre fois. Jusqu'à ce qu'on lui coupe le pied !
Une vie d'esclave, mais qui s'ouvre à l'amitié, à l'amour peut-être. Elle est douce et bonne, Mam'selle Bell, la cuisinière de la grande maison blanche, la demeure du maître
Mon avis :
Mon attention et mon intérêt portés pour ce roman sont montés en puissance au fil des pages. La 1° partie de ce tome 1, qui est une évocation de la vie Africaine et de l’initiation des jeunes garçons, avait pour moi un goût de déjà lu. Cela ressemblait à de nombreuses lectures que j’avais précédemment faites à travers des romans d’auteurs Africains. Et puis les événements se sont enchaînés pour basculer dans l’horreur : L’enlèvement d’un jeune Africain, le voyage, l’esclavagisme.
L’écriture est classique, sans éclat particulier, mais efficace. Historiquement, j’apprends sur cette période de la construction de l’Amérique alors que je la connaissais surtout sous l’angle du génocide Indien. Il était pourtant inutile de me rappeler que la construction de ce fabuleux pays des Etats-Unis a été faite sur 2 atrocités humaines sans égale. Le génocide Indien et l’esclavagisme du peuple Africain. On ne refera malheureusement pas l’histoire…
Le tome 2 m’attend patiemment. Le temps de bien réfléchir à ce tome 1 et je m’y attèlerai prochainement.
Ma note 3.5 / 5
Alex HALEY
J’ai lu 373 Pages
Résumé (4° de couverture)
En cet été de 1767, il n'a pas encore seize ans, Kounta Kintê, quand il est arraché à son village africain. Enlevé, marqué au fer et jeté dans la cale d'un voilier en partance pour l'Amérique.
Deux mois de famine, de coups, de ténèbres puantes. Et, sur les quais d'Annapolis, la honte d'être "vendu"...
Sur une plantation de Virginie, Kounta découvre d'autres Noirs qui parlent une langue inconnue et peinent étrangement résignés. Lui, Kounta, tentera de fuir. Quatre fois. Jusqu'à ce qu'on lui coupe le pied !
Une vie d'esclave, mais qui s'ouvre à l'amitié, à l'amour peut-être. Elle est douce et bonne, Mam'selle Bell, la cuisinière de la grande maison blanche, la demeure du maître
Mon avis :
Mon attention et mon intérêt portés pour ce roman sont montés en puissance au fil des pages. La 1° partie de ce tome 1, qui est une évocation de la vie Africaine et de l’initiation des jeunes garçons, avait pour moi un goût de déjà lu. Cela ressemblait à de nombreuses lectures que j’avais précédemment faites à travers des romans d’auteurs Africains. Et puis les événements se sont enchaînés pour basculer dans l’horreur : L’enlèvement d’un jeune Africain, le voyage, l’esclavagisme.
L’écriture est classique, sans éclat particulier, mais efficace. Historiquement, j’apprends sur cette période de la construction de l’Amérique alors que je la connaissais surtout sous l’angle du génocide Indien. Il était pourtant inutile de me rappeler que la construction de ce fabuleux pays des Etats-Unis a été faite sur 2 atrocités humaines sans égale. Le génocide Indien et l’esclavagisme du peuple Africain. On ne refera malheureusement pas l’histoire…
Le tome 2 m’attend patiemment. Le temps de bien réfléchir à ce tome 1 et je m’y attèlerai prochainement.
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3460
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
RACINES Tome 2
Alex HALEY
J’ai lu 381 Pages
Résumé (4° de couverture)
En cette année 1788, Kounta Kinté, l'esclave, sait que jamais plus il ne reverra son Afrique bien-aimée. Ni ne recouvrera la liberté. Alors, pour survivre, s'affirmer, être un homme, il va fonder sa lignée sur cette terre de Virginie. Il épouse Bell, une servante du maître. Une fille naît: Kizzy...
Ainsi commence l'épopée familiale de Kounta Kinté passions héroïques, viols, séparations déchirantes, humiliations, et pourtant passion de vivre et de donner la vie - pour que soit exaucé le voeu de l'ancêtre africain. Tandis qu'au-delà des batailles de la Guerre de Sécession luit l'espoir de la liberté.
Six générations, deux siècles de fidélité. Jusqu'au jour où Bertha et Simon Haley ont un fils : Alex
Mon avis
L’histoire de la famille de Kounta Kinté s’enchaine au fil des générations pour arriver au présent de l’auteur lui-même. Ce qui fait la qualité finale de ce roman, c’est sa constance. Pas de temps faibles qui susciteraient l’ennui du lecteur. Non, on reste attentif à cette saga familiale et à cette page de l’histoire des Etats-Unis, de bout en bout. Si l’écriture a un peu vieilli, elle reste pour autant agréable parce que fluide et détaillée.
C’est un roman qu’il est nécessaire de lire. Mes lectures précédentes sur le thème de l’esclavage étaient des brides ponctuelles. Celle-ci retrace cette époque de A à Z avec les précisions historiques toujours utile à notre culture.
Ma note 3.5 / 5
Alex HALEY
J’ai lu 381 Pages
Résumé (4° de couverture)
En cette année 1788, Kounta Kinté, l'esclave, sait que jamais plus il ne reverra son Afrique bien-aimée. Ni ne recouvrera la liberté. Alors, pour survivre, s'affirmer, être un homme, il va fonder sa lignée sur cette terre de Virginie. Il épouse Bell, une servante du maître. Une fille naît: Kizzy...
Ainsi commence l'épopée familiale de Kounta Kinté passions héroïques, viols, séparations déchirantes, humiliations, et pourtant passion de vivre et de donner la vie - pour que soit exaucé le voeu de l'ancêtre africain. Tandis qu'au-delà des batailles de la Guerre de Sécession luit l'espoir de la liberté.
Six générations, deux siècles de fidélité. Jusqu'au jour où Bertha et Simon Haley ont un fils : Alex
Mon avis
L’histoire de la famille de Kounta Kinté s’enchaine au fil des générations pour arriver au présent de l’auteur lui-même. Ce qui fait la qualité finale de ce roman, c’est sa constance. Pas de temps faibles qui susciteraient l’ennui du lecteur. Non, on reste attentif à cette saga familiale et à cette page de l’histoire des Etats-Unis, de bout en bout. Si l’écriture a un peu vieilli, elle reste pour autant agréable parce que fluide et détaillée.
C’est un roman qu’il est nécessaire de lire. Mes lectures précédentes sur le thème de l’esclavage étaient des brides ponctuelles. Celle-ci retrace cette époque de A à Z avec les précisions historiques toujours utile à notre culture.
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3460
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Alex HALEY (Etats-Unis)
Racines
Lorsqu'Alex Haley était enfant à Henning dans le Tennessee, sa grand-mère lui raconter des histoires sur sa famille, histoires qui remontaient à travers les générations jusqu'à "l'Africain". Elle disait que cet homme avait vécu de l'autre côté de l'Océan, près de ce qu'il appelait le "Kamby Bolongo", et qu'un jour où il était allé couper un tronc dans la forêt pour se tailler un tambour, quatre hommes l'avaient assailli, battu, enchaîné et trainé jusqu'à un bateau d'esclaves en partance pour l'Amérique.
C'est cette histoire que raconte "Racines".
Waou, un sacré roman, riche en émotions. Le sujet est difficile, la traite négrière et l'esclavage aux USA, mais la lecture est rendue facile par de très nombreux petits chapitres (plus de 100 au total) et un style assez simple. La première partie en Afrique, assez longue, est décrite avec de nombreux détails qui rendent ce passage très intéressant. Le transport sur le navire négrier est hallucinant ! On suit ensuite des membres de la famille pendant près de 200 ans, en parallèle de l'histoire des Etats-Unis (Guerre d'Indépendance, révoltes des noirs, Guerre de Secession). J'ai été surpris de perdre brutalement de vue certains membres de la famille, et ce à plusieurs reprises. Je n'ai compris que plus tard que cela correspondait sans doute aux séparations familiales que les propriétaires opéraient sans état d'âme avec leurs esclaves. Je me suis senti un peu perdu à la fin entre les différents membres de la famille, oncle-cousin-tante-parents-enfants... Un petit arbre généalogique aurait aidé à s'y retrouver, mais cela aurait peut-être aussi révéler des choses avant la lecture.
Ce livre avait fait l'objet d'une Lecture commune du forum en 2011. Voir ICI. J'ai relu tous vos vos avis et commentaires. C'est bavard un rat quand il tombe sur un bon bouquin...
Note: 5/5
Lorsqu'Alex Haley était enfant à Henning dans le Tennessee, sa grand-mère lui raconter des histoires sur sa famille, histoires qui remontaient à travers les générations jusqu'à "l'Africain". Elle disait que cet homme avait vécu de l'autre côté de l'Océan, près de ce qu'il appelait le "Kamby Bolongo", et qu'un jour où il était allé couper un tronc dans la forêt pour se tailler un tambour, quatre hommes l'avaient assailli, battu, enchaîné et trainé jusqu'à un bateau d'esclaves en partance pour l'Amérique.
C'est cette histoire que raconte "Racines".
Waou, un sacré roman, riche en émotions. Le sujet est difficile, la traite négrière et l'esclavage aux USA, mais la lecture est rendue facile par de très nombreux petits chapitres (plus de 100 au total) et un style assez simple. La première partie en Afrique, assez longue, est décrite avec de nombreux détails qui rendent ce passage très intéressant. Le transport sur le navire négrier est hallucinant ! On suit ensuite des membres de la famille pendant près de 200 ans, en parallèle de l'histoire des Etats-Unis (Guerre d'Indépendance, révoltes des noirs, Guerre de Secession). J'ai été surpris de perdre brutalement de vue certains membres de la famille, et ce à plusieurs reprises. Je n'ai compris que plus tard que cela correspondait sans doute aux séparations familiales que les propriétaires opéraient sans état d'âme avec leurs esclaves. Je me suis senti un peu perdu à la fin entre les différents membres de la famille, oncle-cousin-tante-parents-enfants... Un petit arbre généalogique aurait aidé à s'y retrouver, mais cela aurait peut-être aussi révéler des choses avant la lecture.
Ce livre avait fait l'objet d'une Lecture commune du forum en 2011. Voir ICI. J'ai relu tous vos vos avis et commentaires. C'est bavard un rat quand il tombe sur un bon bouquin...
Note: 5/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1301
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
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