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Kiran DESAI (Inde/Etats-Unis)

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Message  gallo Mar 30 Juin 2009 - 9:47

Kiran DESAI (Inde/Etats-unis)

Biographie (wikipédia) :
Kiran Desai (° New Delhi, le 3 septembre 1971) est une écrivaine indienne, la fille de la romancière et nouvelliste Anita Desai (en). De citoyenneté indienne, elle est résidente permanente aux États-Unis.
Son deuxième roman, La perte en héritage (The Inheritance of Loss), unanimement salué par la critique en Asie, en Europe et aux États-Unis, a valu à Kiran Desai le Prix Booker[1] en 2006 et le National Book Critics Circle Award (en) de la fiction.

Biographie

Née en Inde, Kiran Desai est la fille de l'écrivaine indienne Anita Desai. Kiran a vécu dans son pays natal jusqu'à l'âge de 14 ans; Elle et sa mère quittent alors l'Inde pour Londres où elles y vivent une année puis, finalement, partent et s'installent aux États-Unis.
Kiran Desai étudie la littérature au Bennington College, dans l'état du Vermont, à la Hollins University, dans l'état de Virginie et à l'Université Columbia à New York.
Elle interrompt ses études à l'Université Columbia durant deux années, laps de temps pendant lequel elle collabore au magazine The New Yorker et écrit son premier roman; ce dernier, Le gourou sur la branche (Hullabaloo in the Guava Orchard), publié en 1998 est élogieusement critiqué, notamment par Salman Rushdie et remporte le Betty Trask Award, prix décerné par la Société des auteurs à un 1er roman d'un écrivain, âgé de moins de 35 ans et citoyen du Commonwealth.

Bibliographie
Le gourou sur la branche (Hullabaloo in the Guava Orchard), traduit de l'anglais par Jean Demanuelli, Éditions Calmann-Lévy, 1999, ISBN 2-7021-3012-7
La perte en héritage (The Inheritance of Loss), traduit de l'anglais par Claude et Jean Demanuelli, Éditions des 2 terres, 2007, ISBN
---------------------------------------------------------------

Kiran Desai : Le gourou sur la branche (1998)
Traduction Jean Demanuelli, Calmann-Levy 1999, LP 2007, 253 pg.

Un jeune homme passif de nature, qui n'a pas aimé l'école, qui travaille à la poste contre son gré et qui s'occuppe surtout à lire les lettres des vilageois, un jour se décide d'échapper à sa mode de vie et il s'installe dans un arbre, où il se rejouit de l'espace et de l'amitié de singes. Fou ou sage? Grâce à sa connaissance des secrets par les lettres lues, le garçon va passer pour un sage et un pélérinage se développe. Sa famille tente de le faire quitter l'arbre, mais finalement va vivre dans la lisière de la forêt et pourvoit dans les nécissités de la vie du garçon. La mère découvre le plaisir de cuisiner des produits de la forêt. Le père essaie de faire de l'argent de la situation. La soeur décide qu'elle aussi peut suivre ses souhaits et va à la chasse amoureuse d'un garçon. "L'effet gourou" s'amplifie outre mésure et quand la politique, la police, des acrtivistes, s'y mèlent, le jeune homme cherche de nouveau à echapper ....

Un récit raconté avec verve et qui se lit comme un conte. Un mélange d'humour et de sagesse... ou de relativation d'une certaine sagesse indienne avec sa multitude de dieux, de rites et de croyances. Un roman riche en détails sur l'Inde qui viennent tout naturellement dans le récit. Un roman tendre aussi, et si des personnages sont caricaturisées, ils restent humains et sympathiques. Un plaisir de lecture. Ma note 4,5/5


Dernière édition par gallo le Mar 14 Juil 2009 - 8:02, édité 2 fois

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Message  Shan_Ze Mar 30 Juin 2009 - 9:58

Ta critique me donne envie de découvrir ce livre. Je note. Merci Gallo !
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Message  FilouDlidou Mar 7 Juil 2009 - 20:24

La perte en héritage

Contrairement à son premier roman, mignonne fable toute de fraîcheur et d'humour, ce second roman de Kiran Desai est très sombre et triste. L'auteure, qui m'avait semblé avoir un talent réjouissant pour le merveilleux gentiment humoristique, délaisse (est-ce seulement momentané?) ce filon pour tomber dans le réalisme sordide de la pauvreté en Inde, se rapprochant dans sa manière de faire d'autres auteurs anglophones talentueux, dont notablement Zadie Smith, à laquelle je n'ai cessé de penser en lisant La perte en héritage. À propos de Zadie Smith, d'ailleurs, j'ouvre une parenthèse pour mentionner une petite réflexion que je me suis faite et que j'ai trouvée amusante :

En lisant L'homme à l'autographe, de la britannique d'origine mi-jamaïcaine Zadie Smith, je n'avais cessé de penser à ma lecture alors récente de L'art du maquillage, du québécois d'origine brésilienne Sergio Kokis. Il y avait véritablement une foule de points de rencontre entre ces deux romans: les collectionneurs, la passion des arts, les faux et les faussaires, ... Mais tout au long de ma lecture, je me devais d'admettre que malgré tout l'immense et incontestable talent de Zadie Smith, le roman de Kokis l'emportait clairement.

Cette fois-ci, La perte en héritage n'a cessé de me faire penser à la fois à Zadie Smith, par le style, et... à Sergio Kokis, de nouveau, via son roman Errances, lu il y a trois-quatre mois, par ses descriptions de la torride saison des pluies dans la jungle et aussi parce que dans les deux cas, les auteurs s'attachent à décrire la pauvreté et la contestation armée dans des pays en voie de développement. La comparaison avec Zadie Smith n'est au désavantage d'aucune de deux, ce qui n'est pas de ma part un petit compliment pour l'art de Kiran Desai, mais de nouveau, je donne l'avantage à Sergio Kokis dans son traitement des thèmes communs.

Une petite pensée, donc, pour ce très talentueux écrivain brésilien qui n'a rien à envier à certains des plus grands noms de la littérature actuelle du Commonwealth, mais qui pour avoir choisi le Québec et/ou la langue française comme support à son art, se trouve relégué à un petit marché hors duquel il n'a pas encore vraiment réussi à percer... Son talent est un de nos secrets les mieux gardés, semble-t-il.

— Fin de la parenthèse —

Revenons-en donc à La perte en héritage, roman duquel il était censé être question en commençant.

On découvre dans ce livre la vie des gens d'une petite bourgade d'une province du Nord de l'Inde, aux pieds des plus hautes montagnes de cette planète, tout près du Népal. Une jeune adolescente, placée depuis la mort de ses parents chez un grand-père indifférent aux gens, tombe en amour avec son précepteur de mathématiques qui lui en fera voir des vertes et des pas mûres suite à son ralliement avec la faction activiste népalaise qui sème le trouble dans la région. Le cuisinier du grand-père, pauvre parmi les gens déjà pauvres de cette région, s'occupe davantage de l'éducation de la jeune fille que ne le fait l'aïeul, soucieux surtout de son chien. Les gens "riches" de la région (ceux qui ont de l'eau à peu près courante et de l'électricité quand il fait beau) se font tranquillement envahir leurs jardins et parfois leurs demeures par des activistes contre lesquels il est malaisé de se défendre. La police règle comme elle le peut, de manière souvent injustifiablement brutale, les accrocs qu'elle observe à l'ordre publique, ordre qui fond d'ailleurs comme peau de chagrin à mesure que montent les tensions sociales. Les marchands ont de moins en moins de produits disponibles et ceux qui faisaient du porte-à-porte n'en font plus. Beaucoup profitent des troubles pour règler des chicanes, un couvre-feu est institué et tout semble aller à vau-l'eau.

Pendant ce temps, le fils de ce cuisinier, parti faire fortune aux États-Unis, vit en fait misérablement là-bas, change constamment de boulot et loge dans le débarras d'un immeuble à logements du quartier new-yorkais Harlem. Il rêve de revenir en Inde, où les conditions de vie n'étaient ni meilleures ni pires, mais où la solitude ne lui pesait pas autant.

Mon avis :
D'abord surpris, je l'ai dit, et aussi un peu déçu par le style inattendu de ce livre d'une auteure que j'avais connue sous un autre jour, je crois qu'il s'agit malgré tout d'un très bon roman. Bien sûr, je m'attendais à un moment de gaieté frivole, et face à cette lourde atmosphère, je me suis senti dans la peau de quelqu'un qui voudrait un bon verre d'eau et auquel on offrirait de l'humus et des craquelins, mais je me suis rapidement mis au pas de ce que l'auteure avait à offrir et ai su, j'espère, l'apprécier à sa juste valeur. J'ai néanmoins préféré son premier roman.

Ma note : 4/5


Dernière édition par FilouDlidou le Mar 7 Juil 2009 - 22:12, édité 1 fois (Raison : reconstitution un peu plus harmonieuse d'une phrase)
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Message  Chantal Mar 7 Juil 2009 - 20:47

Je n'ai jamais lu cet auteur, mais j'ai ce livre dans ma Pal. Je vais tâcher de le lire au cours de mes vacances et t'en dirais des nouvelles....
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Message  gallo Mar 7 Juil 2009 - 21:47

Mais, Filou, tu me dévances de peu. Je viens de finir :
La perte en héritage de Kiran Desai (2006). Ma note 3,75/5
Lu en néerlandais: De erfenis van het verlies.
Traduction Hien Montijn, De Bezige Bij 2007, 430 pg.

Ton résumé est bien, je ne le reprends pas.
Comme toi, j'étais un peu décu. J'avais des hautes expectations après son premier livre: Le gourou sur la branche, mais comme toi, j'ai été décu. Après cette fable humoristique, Kiran Desai a apparemment voulu écrire un roman très adulte.... et sombre. Mais, mais... malgré toutes les louanges, malgré les premiers chapitres prometteurs, malgré une style souvent jeune et fraiche, malgré parfois des bouts de textes très sensibles, je trouve le livre moyen.
Il me semble que l'auteure n'était pas encore vraiment mûre pour un tel livre; et qu'elle veut embrasser trop de problèmes en même temps, qu'elle veut suivre la mode. C'est vrai que le livre fait penser à d'autres livres sur l'Inde. Je peux ajouter aux deux livres, nommés par toi, Vikram Chandra: le Seigneur de Bombay, même si époques et personnages ne coincident pas.

La trame du récit est assez pauvre.L'ordre des scènes est parfois un coq-à-l'âne, et fait penser à un assemblage de petits textes, assemblage parfois chaotique, comme cela se voit dans une revue où l'animateur sur scène doit donner en peu de temps un maximum de petits sketches avec un effet direct pour faire rire ou pleurer son public. Il y a donc certainement un fond d'humour, mais du genre "humour de condamné" ou "humour de pendaison" (galgenhumor, en néerlandais). Cet assemblage de textes, c'est comme si le temps et l'espace manquent leur fonction de cadre de mouvement, cadre de progrès du récit: on ne sent que rarement longueur de distances ou durée du temps. (Cela me manquait aussi un peu dans son premier livre).
Kiran Desai est aux mieux dans la déscription de sentiments douces ou aigres, surtout en dialogues. L'usage de tant de listes, eh bè, on dirait qu'elle les a tiré d'un index d'un livre, d'un catalogue ou d'une encyclopédie.
Je vois dans ce livre un essai d'une auteure qui n'a pas encore atteint son sommet, ni sa voie. C'est un peu pourquoi je ne donne pas plus que 3,75/5.

PS. J'ai dans mon PAL deux livres de sa mère, Anita Desai; je m'attends à une certaine influence, imitation ou le contraire.

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Message  Houppelande Mar 7 Juil 2009 - 22:54

Gallo, tu compares ce livre à celui de Vikram Chandra. Lequel à ton avis est meilleur?
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Message  gallo Mer 8 Juil 2009 - 8:25

J'ai noté "Le seigneur de Bombay"de Chandra 4/5, "L'héritage..." de Desai avec 3,75/5 légèrement en-dessous et "le gourou sur la branche" avec 4,5/5 en dessus.
Le livre de Chandra est comme une grand fresque sur l'Inde; son écriture est très "mâle", avec pas mal de sexualité; en même temps je le trouve qu'il écrit selon une recette : l'écrivain expérimenté qui laisse courir un peu trop vite sa plume (ou dictaphone?).
Kiran Desai s'exprime avec une sensitivité plus fine, "féminine", c'est sa force, mais son récit est moins structuré. On sent qu'elle a un talent, pas encore pleinement développé: elle doit redemarrer à chaque coup. Son récit aurait gagné peut-être à être plus court et plus structuré.
Je dirais, Chandra est une personnalité, Desai est une personne. Cote coeur, pour l'emotion, Desai est un bon choix, coté raison, pour la vie en Inde, Chandra est plus informatif, on ne peut plus oublier ce grand fresque (mais 1200 pages, c'est long).

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Message  Nathalire Mer 8 Juil 2009 - 15:05

Le gourou sur la branche

Résumé :
Un jeune homme, ennuyé par la vie et ne sachant pas quoi faire de la sienne, qui plus est maladroit, inutile et complètement à côté de la plaque, décide de s’enfuir pour vivre seul dans un goyavier. Cet acte innocent, qu’il ne fait que par pur égoïsme et envie d’isolement, est perçu par le village comme un acte de sainteté. Le voilà élevé au rang de saint homme, que des centaines de pèlerins viennent aduler. Mais cette béatitude se transforme en calvaire pour le jeune homme, entre sa famille qui le presse comme un citron et ses amis les singes qui divisent les pèlerins.

Avis :
C’est un roman sympa, avec beaucoup d’humour et qui critique avec légèreté les traditions indiennes. Je l’ai pourtant trouvé un peu plat, l’histoire reste assez superficielle. C’est un style différent comparé aux autres auteurs indiens que j’ai lus et ce n’est pas inintéressant de le découvrir, en plus il est court et assez facile à lire.
Ma note : 3/5
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Message  Invité Ven 5 Fév 2010 - 17:15

J'ai beaucoup apprécié le « gourou sur la branche », premier roman de Kiran DESAI. J'attendais dès lors beaucoup de « La perte en héritage ». Je dois dire que j'ai été assez surpris. Autant le premier ouvrage était un petit joyau d'humour et de poésie, autant le second est noir, profondément noir. A se demander si c'est bien le même écrivain qui a commis ces deux livres, même si dans l'un et l'autre cas, une grande qualité d'écriture est au rendez-vous.

L'histoire que K. Desai nous conte se déroule au « Ghorkaland », région située au pied de l'Himalaya, coincée entre le Tibet, le Népal et le Bhoutan, rattachée à l'Inde en 1975, depuis l'indépendance du Sikkim.

Sai a 16 ans. Après le décès de ses parents, elle quitte la région de Delhi pour aller vivre chez son grand-père, Jemubhai, juge à la retraite, personnage misanthrope et cynique, dont la vie serait un désastre absolu s'il ne bénéficiait de la compagnie de sa chienne Mutt. Outre Sai,
Jemubhai et Mutt, le ménage se compose d'un cuisinier dont le fils, Biju, est parti faire fortune aux Etats-Unis.

Il n'y a pas vraiment d'histoire dans ce livre, seulement les vicissitudes des protagonistes, ballotés comme des bouchons sur un océan déchaîné, ayant soit perdu tout idéal de vie au crépuscule de la leur, soit tout espoir de vie au moment où ils la débutent.

Kiran Desai met enexergue ce qui déchire l'Inde et les Indiens. La quête d'une identité sociale et culturelle au sein d'un Etat nouvellement créé prenant la forme d'une gigantesque mosaïque. Je n'attendrai pas longtemps avant d'acheter son prochain ouvrage.

4/5

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Message  Invité Ven 5 Fév 2010 - 17:28

Houppelande a écrit:Gallo, tu compares ce livre à celui de Vikram Chandra. Lequel à ton avis est meilleur?

Salut Houppelande,

J'ai posté un commentaire sur "La perte en héritage", avant de lire les autres sur ce site, notamment celui de Gallo. Un terme revient, le livre est sombre. Je suis pleinement d'accord avec Gallo lorsqu'il dit qu'Anita DESAI pourrait bonifier, comme un grand vin.

Dans ce livre, on trouve de petits commentaires merveilleux, comme celui-ci, attribué à Biju, malheureux expatrié vers les USA vu comme "le pays de la liberté" :

"La question ne s'était jamais posée avant son départ. Il allait de soi que si on pouvait partir, on partait. Et que si on partait, bien sûr, si on pouvait, on restait".

"Le Seigneur de Bombay"
est très différent, incomparable, dans le sens premier du terme. Il prend la forme d'un thriller palpitant et passionnant. Le seul point commun est sans doute le contexte : une Inde et des Indiens qui se cherchent.

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Message  Franillon Sam 22 Mai 2010 - 14:34

La perte en héritage.

En effet, voilà un livre bien sombre. C'est le seul que j'aie lu de Kiran Desai. D'après les avis ci-dessus, son autre livre Le Gourou sur la branche est beaucoup plus agréable à lire. Mais après avoir lu La perte en héritage, aurais-je envie de lire un autre livre d'elle ? Pas sûr. En fait, que nous raconte K. Desai ? La vie dans un petit village du nord de l'Inde, avec de nombreux retours en arrière pour nous faire comprendre la triste évolution de ce juge parti faire ses études en Angleterre et les conditions de vie lamentables des émigrés semi-clandestins dans les bas-fonds de New-York. Tout se passe relativement bien avant les troubles du FNLG, puis c'est l'horreur. L'action se passe essentiellement en Inde, mais, malheureusement, des conditions similaires se rencontrent en de nombreux pays et toujours pour les mêmes raisons. Que dire des personnages ? Le juge est particulièrement antipathique, la jeune Saï est plutôt paumée, mais, après tout, ça se comprend, Gyan l'est aussi à sa façon, le cuisinier est déjà plus sympathique, ainsi que son fils, Biju, tout aussi paumé d'ailleurs (qu'est-il allé faire en Amérique ?), les deux soeurs Lola et Noni, Indiennes occidentalisées vivent dans le passé, L'oncle Potty et le père Booty sont peut-être les deux plus sympathiques...
Ma note : 3/5
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