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Ray BRADBURY (Etats-Unis)

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Message  Mousseline Sam 1 Nov 2008 - 17:03

Ray BRADBURY (Etats-Unis) Ray_Bradbury

De : Lauric668 (Message d'origine) Envoyé : 20/01/2005 14:45
Voici un document que j'ai trouvé sur Wanadoo et qui est très complet.

Pseudonymes de Ray Bradbury
Doug Rogers,
Ron Reynolds,
Douglas Spaulding,
Leonard Spaulding,
Leonard Douglas,
Omega,
D. Lerium Tremaine,
Guy Amory,
William Elliot,
D.R. Banet,
Brett Sterling,
Edward Banks,
Anthony Corvais,
Edward Bank,
Cecil Claybourne Cunningham,
E. Cunningham,
Brian Eldred

Ray Bradbury est il un grand écrivain de science-fiction, ou un grand écrivain , tout court ? Répondre à cette question, c’est se fâcher avec la moitié des fans de Bradbury, quelque soit la raison de leur enthousiasme. De plus, Bradbury a passé l’essentiel de son existence à démontrer qu’il n’était pas qu’un écrivain de science-fiction, alors qu’en tant qu’amateur du genre, j’aurai préféré qu’il se limite à son inclination d’origine, ou plus exactement à celle qui lui apporta la notoriété.

Raymond Douglas Bradbury est né le 22 août 1920, troisième enfant de Leonard Spaulding Bradbury et Esther Marie Moberg, à Waukegan dans l’Illinois. La précision concernant sa ville de naissance est, dans son cas, particulièrement importante, car Waukegan, en tant qu’archétype de la ville, se retrouve dans son œuvre comme une source importante de références.

La famille Bradbury était pauvre, vivant dans une petite maison non loin du lac Michigan. De leurs 4 enfants, Leonard et Marie ne conserveront que deux d’entre eux, leur fils aîné décédant lors de la grande grippe de 1918 et leur dernière, Elisabeth, en 1927, à l’age de un an.

De son enfance et de son environnement, Bradbury garde l ‘aspect poétique des jeux d’enfants dans la douce lumière du jour au milieu des abeilles vrombissantes pendant que la rivière s’écoule cristalline ( ces souvenirs nourrissent une partie importante de l’œuvre de Bradbury et en particulier " Dandelion wine " qui vaut à son auteur d’être le désignataire d’un cratère de la lune.

En 1926, la famille Bradbury déménage à Tucson, dans l’Arizona pour revenir moins d’un an après, en mai 1927, à Waukegan. Cette année là, Ray est malade au point de manquer l’école pendant près de 3 mois. Il met à profit cette période pour amplifier le nombre de livre qu’il dévore, se souvenant de son premier livre lu vers 6 ans " le bossu de notre-dame " de Victor Hugo.

Un peu plus tard, il découvre les pulps, avec Buck Rogers ; il conservera toute sa vie ce goût pour cette littérature au point de posséder aujourd’hui dans sa maison qui ressemble plus à une librairie qu’à une habitation, plus de 5000 pulps. De même, avec sa mère qui adorait le cinéma, il voit un nombre collossal de films en tout genre qui lui donneront plus tard l’envi de partager le monde de ceux qui fabriquent le cinéma.
Il dit devoir sa vocation d’écrivain, à sa rencontre à l’âge de 11 ans, avec monsieur Electro (Electrico ?) membre d’un cirque et qui consacra quelques heures à Ray, en lui révélant en particulier qu’il était la réincarnation d’un soldat mort dans les Ardennes Françaises lors de la première (et l’époque la seule) guerre mondiale.
Dès lors, il entame la rédaction de son autobiographie, à l’age donc de 11 ans et pour faire dans l’hagiographie courante, n’a pas arrêté depuis. Il a la chance dans cet objectif de recevoir en 1932, une machine à écrire " jouet " comme cadeau ce qui lui permet de commencer à rédiger des histoires où il met en scène Buck Rogers.
En réalité, il suit son cursus scolaire et ses parents, qui, en 1932, son père ayant perdu son emploi dans une compagnie de téléphone, déménagent une nouvelle fois pour Tuckson avant de revenir à nouveau à leur point de départ l’année suivante.
C’est en 1934 que toute la famille s’installe à Los Angeles où Leonard a trouvé du travail dans les travaux publics. La proximité d’Hollywood exacerbe l’intérêt de Ray pour le monde de la cinéma, et il est fréquent à cette époque de le trouver en train de faire le siège des studios en quête d’autographes ou de photos de vedettes.
Il continue à écrire et obtient son baccalauréat en 1938. Sa famille avait toujours si peu de moyens qu’il assistera à la remise des diplômes avec le costume de son oncle Lester, qui portait les traces des coups de feu que ce dernier avait essuyé et qui lui avait coûté la vie de la part d’un cambrioleur .

N’ayant pas d’argent pour suivre des études, Bradbury passe ses nuits dans une bibliothèque, ce qui lui permettra de prétendrequ’il est diplômé de bibliothèque, et ses jours devant sa machine à écrire.

Tout en acquérant les rudiments de l’écrivain, il travaille comme vendeur de quotidiens dans la rue de 1938 à 1942. Il hésite à cette époque à poursuivre une carrière d’acteur, qu’il pratiquait comme membre du club de théâtre de son lycée .
Sa première nouvelle est publié (il s ‘agit de " Hollerbochen’s dilemma " en 1938 dans un fanzine amateur nommé " Imagination ". En 1939, ses textes alimentent les 4 livraisons de son propre fanzine " Futuria Fantasia " et enfin son premier texte rétribué , écrit en collaboration avec" pendulum " paraît en 1941, dans Super Science Stories.
C’est avec " The lake " qui raconte l’histoire mélancolique et doucereuse de la mort d’une jeune fille, noyée dans un lac qu’il définit son style d’écriture

Exempté de service militaire pour des troubles oculaires , il échappe à la 2eme guerre mondiale, et décide en 1943 de vivre de sa plume. Il produit de façon intensive des textes qui sont publiés par Weird Tales ou the Best American Short Stories. Il participe à l’effort de guerre en rédigeant des textes pour la croix rouge ou le département de défense civile de Los Angeles.

En 1946, il rencontre Marguerite Mc Clure, née en 1923, dans la librairie où elle est employée. L’année suivante, le 27 septembre 1947, ils se marient et à ce jour, le sont toujours et donneront naissance à 4 filles.

En 1947, paraît la première anthologie de nouvelles de Ray Bradbury intitulée " dark Carnival " et qui deviendra plus tard " The October country ". Dès cette époque, son style se démarque de celui des auteurs de science-fiction, par l’absence quasi totale de références scientifiques et technologiques. Au contraire, tout en écrivant de la science-fiction, du fantastique ou de l’horreur, il développe un langage poétique, classique.
A la fin des années 40, Bradbury est pauvre, père de famille et bien qu’auteur reconnu, pas réellement en mesure de vivre de ses écrits. Son " salut " vient d’un homonyme, Walter Bradbury, qui lui fournit avance financière et la trame pour la transformation en roman de plusieurs nouvelles consacrées à Mars. Ce roman, publié chez Doubleday en 1950, est, bien sûr, " les chroniques martiennes " qui portent Bradbury au faîte de la gloire. Ce livre qui décrit, de façon poétique et nostalgique, les rapports entre des terriens colonisateurs et des martiens philosophes, reflète aussi les angoisses américaines de l’époques : menace nucléaire, génocide, racisme, MacCarthysme. Il faudra cependant que les critiques prennent la précaution de laisser entendre que ce livre étant trop bien pour être de la science-fiction, dénomination quasi infâmante, il ne peut s'agir de science-fiction. On peut penser que mille fois répéter ce genre de discours a fini par convaincre Bradbury qu'il était mieux qu'un auteur de SF, et avec le temps, il a même, sans doute, fini par penser qu'il était le meilleur écrivain du monde. Espérons qu'il gardera ses illusions jusqu'à la tombe, il a, somme toute, bien mérité cela.
Il enchaîne ensuite avec la parution en 1951, de " l’homme illustré " et l’adaptation pour le cinéma de Moby Dick, travail qu’il accepte sans avoir lu le livre de Melville. Le film de John Huston sera un très gros succès avec un remarquable Gregory Peck dans le rôle du capitaine Achab. Exploitant cette expérience, il en fera plus tard la matière d’un livre intitulé " Green shadows, white whale ".

En 1951, il publie " L’homme illustré " qui sera adapté au cinéma en 1969. Deux ans plus tard, réfugié dans une bibliothèque pour échapper aux cris de ses filles,il loue une machine à écrire à raison de 10 pences la demi-heure et pour la somme faramineuse de 9$ 80 rédige, en reprenant la trame d'une nouvelle "the fireman" paru en 1950, ce que je considère comme son chef d’œuvre , " Fahrenheit 451 " dont je vous rappelle qu’il s’agit de la température à laquelle le papier, donc les livres, s’enflamment spontanément. Ce livre sera adaté par François Truffaut au cinéma en 1966, adaptation dont Bradbury estime qu’elle est très bonne, en regrettant toutefois le choix de Julie Christie dans le rôle de "la fille d’à côté" qui est censée avoir 16 ans et être naïve, description qu’il ne retrouve pas chez l’actrice choisie par Truffaut. A noter qu’une nouvelle adaptation cinématographique est en cours de préparation avec Mel Gibson aux commandes.

A compter de cette date, Ray Bradbury est considéré comme un auteur majeur et se retrouve dans les anthologies américaines aux côtés de Faulkner ou d’Hemingway ; ce voisinage flatteur et mérité conduit d’ailleurs Bradbury à considérer qu’il est plus qu’un simple auteur de science-fiction et à rechercher la gloire d’une reconnaissance d’écrivain (de littérature générale). La vanité n’est qu’un faible défaut qu’en le talent est réel, même si on peut regretter un certain manque de renouvellement dans l’écriture et dans l’inspiration.
A partir de 1956, il écrit ou adapte ses textes pour la télévision, pour l’émission d’Alfred Hitchcock ou pour the Twilight Zone où il rédige la version originale de " je chante le corps électrique " qu’il adaptera plus tard sous forme de court roman. Il crée sa propre émission " the Ray Bradbury theater " qui décroche 19 nominations aux awards et en gagne 7.

En 1963, il est consultant pour la construction du pavillon des Etats-Unis à l’exposition universelle de New-York en 1964, comme il participe à la conception d’une partie d’Epcot.

Ray Bradbury est un touche à tout brillant qui a su faire de son style une marque de fabrique dans de nombreux domaines en préservant un certain " romantisme ". Croulant sous les récompenses, il faut noter qu’il n’a pas décroché la récompense suprême le " Hugo " comme si la profession lui en voulait de ne pas avoir accepté la glorieuse condition d’écrivain de science-fiction.
Aujourd’hui, Avril 2001, Ray Bradbury vit en Californie, où, après s'être remis d'une attaque cérébrale intervenue à l'automne 1999, il lit, écrit et peut être raconte des histoires de science-fiction aux plus petits de ses 8 petits-enfants.



De : Lauric668 Envoyé : 20/01/2005 14:50

Ray Bradbury - bibliographie
- Fiction n° 3, février 1954: L'arriéré
(The pedestrian - The Reporter, 7 août 1951) - Traduction: Traducteur inconnu
- Fiction n° 26, janvier 1956: Tout l'été en un jour
(All summer in a day - The Magazine of Fantasy and Science Fiction, mars 1954) - Traduction: Alain Dorémieux
- Fiction n° 28, mars 1956: Le désert d'étoiles
(The wilderness - Today, 6 avril 1952) - Traduction: Alain Dorémieux
- Fiction n° 33, août 1956: La longue attente
(The one who waits - Arkham Sampler, été 1949) - Traduction: Gérard Klein
- Fiction n° 57, août 1958: Icare Montgolfier Wright
(Icarus Montgolfier Wright - The Magazine of Fantasy and Science Fiction, mai 1956) - Traduction: Yves Rivière
- Galaxie (1ère série) n° 59, octobre 1958: Le grand voyage
(A little journey - Galaxy, août 1951) - Traduction: Traducteur inconnu
- Fiction n° 90, mai 1961: L'odeur de la salsepareille
(A scent of sarsaparilla - Argosy (édition anglaise), octobre 1953) - Traduction: Traducteur inconnu
- Fiction n° 100, mars 1962: La mort et la vieille fille
(Death and the maiden - The Magazine of Fantasy and Science Fiction, mars 1960) - Traduction: Roland Celdran
- Fiction n° 110, janvier 1963: Le manège
(Nightmare carousel - Mademoiselle, janvier 1962) - Traduction: Michel Deutsch
- Fiction n° 123, février 1964: Phénix
(Bright phoenix - The Magazine of Fantasy and Science Fiction, mai 1963) - Traduction: Christine Renard
- Fiction n° 123, février 1964: L'abîme de Chicago
(To the Chicago abyss - The Magazine of Fantasy and Science Fiction, mai 1963) - Traduction: Christine Renard
- Galaxie (2ème série) n° 17, septembre 1965: Viens dans la cave...
(Come into my cellar - Galaxy, octobre 1962) - Traduction: Michel Deutsch
- Fiction Spécial n° 11, 1967: Oraison pour les vivants
(Wake for the living - Dime Mystery, septembre 1947) - Traduction: Frank Straschitz
- Fiction Spécial n° 13, 1968: J'appelle le passé
(Tomorrow and tomorrow - Fantastic Adventures, mai 1947) - Traduction: Bruno Martin
- Fiction n° 199, juillet 1970: Sceptre ultime, durable couronne
(A final sceptre, a lasting crown - The Magazine of Fantasy and Science Fiction, octobre 1969) - Traduction: Arlette Rosenblum
- Fiction n° 225, septembre 1972: L'éternel bébé
(McGillahee's brat - The Irish Press, 21 mars 1970) - Traduction: Bruno Martin
- Fiction Spécial n° 21, 1973: Le joueur de flûte
(The piper - Futuria Fantasia n° 4, été 1940 (fanzine de Ray Bradbury)) - Traduction: Bruno Martin
- Fiction n° 407, avril 1989: En haut de l'escalier
(The thing at the top of the stairs - The Magazine of Fantasy and Science Fiction, juillet 1988) - Traduction: Daniel Lemoine
- Fiction n° 411, septembre/octobre/novembre 1989: Adieu Lafayette
(Lafayette farewell - The Magazine of Fantasy and Science Fiction, octobre 1988) - Traduction: Françoise Maillet
- Galaxies n° 8, mars 1998:
Chroniques martiennes, (Denoël, Présence du Futur) - Critique par Francis Valéry
- Galaxies n° 13, juin 1999:
Train de nuit pour Babylone, (Denoël) - Critique par Eric Vial
- Bifrost n° 29, janvier 2003:
De la poussière à la chair, (Denoël, Lunes d'Encre) - Critique par Sandrine Grenier
- Asphodale n° 2, février 2003:
Trois automnes fantastiques, (Denoël, Lunes d'Encre) - Critique par Benoît Domis
De la poussière à la chair, (Denoël, Lunes d'Encre) - Critique par Benoît Domis
- Galaxies n° 32, mars 2004:
Histoires de dinosaures, (Gallimard Jeunesse) - Critique par Gilbert Millet


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Message  gallo Mar 2 Déc 2008 - 18:43

De : Lauric668 Envoyé : 20/01/2005 14:53

DE LA POUSSIERE A LA CHAIR, Souvenirs d'une famille d'immortels
par Ray BRADBURY

Ed. Denoël, collection Lune d'encre, 217 pages

Résumé de l'histoire

Cette histoire se passe dans un manoir en Illinois dans les années 1930. Ce manoir est peuplé de fantômes, de vampires, de gargouilles, de momies et de toutes sortes de créatures surnaturelles.

Un matin, cette étrange famille découvre un bébé devant la porte du manoir. Ils décident de le garder et de le nommer Timothy. Ce garçon va essayer de ressembler à sa famille en vivant la nuit et en dormant le jour. Il deviendra aussi leur chroniqueur.

Mon avis

Ce livre paraissait prometteur et au final je n'ai rien appris de plus. Je n'ai pas compris que ce vient faire Timothy dans cette histoire, surtout que vers l'âge de 10 ans, il décide de quitter sa famille pour vivre comme un enfant normal, aller à l'école et avoir des camarades.

Il y a de longues descriptions détaillées de chaque personnage, malheureusement ils ne reviennent plus par la suite et je n'ai pas compris à quoi ça servait de les détailler autant. En fait, chaque chapitre raconte l'histoire d'un des membres de la famille.

J'ai été très déçue par ce livre, mais il est vrai que le domaine de prédilection de Ray Bradbury est plutôt la sf, et je crois qu'il aurait dû s'en tenir à ça. Il dit à la fin du livre qu'il a écrit cette histoire pour Halloween en espérant que cela devienne un concept : un nouveau récit pour chaque Halloween.

Malgré tout, je ne jette pas l'éponge, car je vais relire ces livres de sf (genre : Chroniques martiennes et Fahrenheit 451) et j'espère y prendre du plaisir.

NOTE : 2/5


De : Thomthom1293 Envoyé : 03/08/2005 15:46
critique Ray Bradbury: DARK CANIVAL (1947) / SOMETHING WICKED THIS WAY COMES (1962)
J'adooooore ça ! J'adore ce genre de petites compiles où on vous colle dans le même livres pleins de textes qui n'ont rien à voir, tant au niveau de l'époque que du contenu. Il n'y a que chez les éditeurs de SF qu'on trouve ce genre de pratiques limites frauduleuses...
Enfin bon, on n'est pas vraiment là pour parler de ça, mais il est toujours bon de souligner certaines intentions éditoriales parfois douteuses.
On trouve donc ici "Dark Carnival", excellent recueil de nouvelles qui nous montre un Bradbury tout jeunot et en grande forme. Son écriture est encore fortement influencée par Poe, mais on sent déjà qu'il est sur le point de trouver sa voie. (3,5/5).
"Something wicked this way comes" est une oeuvre nettement plus tardive, généralement considérée comme un de ses chef d'oeuvre. Un roman racontant comment deux enfants découvre dans une fête foraine un manège maudit : un tour en vant, et les passagers vieillisent d'un an ; un tour en arrière, il rajeunissent.
Le concept est particulièrement séduisant, jouant sur les peurs de l'enfance, et tous les registres de l'imagination souvent morbide d'un gosse...Deux bémols néanmoins :
- d'abord, et c'est une constante chez l'auteur, le style est exécrable...enfin, ça se lit, mais on est jamais foudroyé par cette écriture d'un rigeur et d'un classicisme rares. Bradbury n'est pas un grand styliste, décidément - ceci expliquant peut-être son colossal succès à une époque où les grands auteurs SF étaient légion (Wells, Dick) mais les grandes oeuvres du genre pas forcément très accessibles.
- du reste, il manque quelque chose à ce roman, et plus généralement à tous les romans de Bradbury...je dirai comme un soupçon "d'humanité'' qui rendrait ses textes universels. Avec le même cannevas de départ, un Stephen King ou un H.G. Wells nous auraient certes fait frémir, mais ils auraient su aussi nous émouvoir, là où Bradbury propose des personnages peu attachants (en fait même pas : ils sont inexistants). Comme quoi, pétrir un roman de grandes réfléxion humanistes ne lui conférera pas forcément une portée universelle, et ne provoquera pas obligatoirement l'identification.
Ces deux points n'empêchent nullement d'apprécier le livre, mais il est indéniable qu'on est tenté de sauter certaines pages un peu ennuyeuses. (3/5)


De : van1709 Envoyé : 06/09/2005 15:53

Ray Bradbury - Fahrenheit 451

Résumé : Guy Montag est pompier. Mais les pompiers n’éteignent pas le feu, ils l’allument dans les maisons de ceux qui ont conservé des livres. Car les livres sont considérés comme des obstacles au bonheur et sont tous détruits. Il se rendra bientôt compte qu’il n’est pas heureux et sa vie changera alors.

Mon avis : Ce livre, c’est notre cauchemar à nous, ratons, car comment ferions nous dans un monde sans livres ? Les gens ne pensent pas, ne réfléchissent pas, ils vivent trop rapidement, sans faire attention aux petites choses pleines de charmes. Un monde où on ne peut pas rouler à moins de 80km/h sans risquer la prison, un monde où des personnes sont mises en prison, voire tuées pour avoir conservé des livres, pour essayer de les sauver. On a des personnes qui vivent comme s’ils avaient subi un lavage de cerveau, ils ne se préoccupent pas de savoir s’ils sont heureux ou non, ça me donne des frissons. On a de nombreux livres où tout est différent, des catastrophes qui ravagent tout comme « Ravage » de Barjavel, un monde politique différent comme « 1984 » d’Orwell, un monde où le clonage est normal dans « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley, et là, on a un monde sans livres. Voilà un livre que j’ai énormément apprécié et qui m’a touché, j’aurai bien aimé qu’il soit plus long et qu’on ait un peu plus de détails sur les évènements qui ont pu emmener à vivre comme ça. Je le conseille vivement.

Note : 4.75/5


De : Stéphane_Her Envoyé : 18/04/2006 20:08

Ray Bradbury - Fahrenheit 451

L'histoire : à une époque lointaine, les livres ont disparus. Brûlés par les pompiers. Dans cette société futuriste, les livres sont considérés comme des freins au bonheur des gens car ils font trop réfléchir et donnent à l'être humain des occasions de réfléchir de trop. La conception du bonheur dans cette société c'est d'être assailli d'images, d'émotions fortes (peur, danger), de bruit... Mais ce n'est pas le bonheur... Car comment expliquer qu'il y a tant de morts, de suicidés et de suicidaires?

Critique : Il m'a rarement été donné de lire un livre aussi bien écrit ( la version que j'ai lue est une traduction fidèle de l'original... il existe une autre traduction plus ancienne qui avait été écrite pour la rendre plus abordable aux lecteurs). Le roman de Bradbury est l'histoire d'un homme à la recherche du bonheur et sur l'utilité des romans qui nous font rêver, réfléchir, penser... Bradbury avance les dangers d'un société qui censure les créations, qui assaille ses citoyens d'émotions fortes et d'images abrutissantes... (les romans feuilletons ne racontent rien) et comment ne pas voir actuellement certaisn parrallèles avec des émissions à la sauce TF1 qui nous abrutissent l'esprit et nosu empêche de penser et de réfléchir?

Ma note : 5/5 (il mérite même plus c'est un de ces romans que tout le monde devrait lire au moins une fois et l'analyser en profondeur)

Comme le dit Van, il n'est pas sans rappeler les autres romans utopiques (le meilleur des mondes, le passeur...)


De : lobadetolosa Envoyé : 05/09/2006 19:46

La Baleine de Dublin de Bradbury

En 1953, Ray Bradbury est appelé dans les environs de Dublin par John Huston pour écrire le scénario de Moby Dick. C'est à tarte triple confrontation qu'est alors soumis celui qui nétait encore que l'auteur relativement obscur des Chroniques martiennes, de Fahrenheit 451 et d'un certain nombre de nouvelles. Confrontation avec un monstre sacré du cinéma américain, un homme au formidable appétit de vivre, à l'humeur fantasque, aux plaisanteries truculentes ou cruelles ; confrontation avec cet autre monstre qu'est l'animal mythique imaginé par Melville ; confrontation, enfin, avec un pays où le merveilleux et le loufoque sont toujours prêts à surgir de la grisaille du quotidien. Troisième volet d'une autobiographie romancée inaugurée avec La solitude est un cercueil de verre et poursuivie avec Le fantôme d'Hollywood, La baleine de Dublin délaisse le cadre du roman policier pour une forme plus poétique, une mosaïque de personnages hauts en couleur, d'anecdotes épico-burlesques, de considérations sur l'âme irlandaise qui sont autant d'étapes d'une sorte de rite de passage : celui d'un jeune écrivain qui, au contact d'un grand cinéaste, d'un grand romancier et d'un pays un peu fou, entrera en pleine possession de son propre génie.
-----------------------------------------------
C'est un livre que l'on peut diviser en 3 parties
- la partie qui décrit la vie de John Huston, le réalisateur et père de Angelica Huston, un homme complétement déjanté, fou, imbu de sa personne et tyrannique avec la terre entière
- la partie découverte de l'irlande et de ses habitants qui est truculente mais aussi très triste avec la pauvreté, la mendicité, la mort...
- la partie où l'auteur s'affirme, passe de l'obscur écrivain inconnu au romancier célèbre, de SF, et d'ailleurs durant ces mois , il reçoit un prix.

C'est très joliment écrit, il donne une belle image de l'Irlande géographique et s'appitoie sur son peuple qui crève de faim ; il n'a pas peur de montrer le vrai visage du réalisateur qui traite sa femme de salope car elle tombe de cheval....
On le voit galèrer pour écrire le scénario de Moby Dick, surtout qu'il a du mal avec le livre de melville


De : sweety_delphine Envoyé : 23/12/2006 13:45

Un coup de tonnerre - Ray Bradbury

Le livre est composé de huits nouvelles sur le thème de la science fiction temporelle et extra terrestre.
1) Un coup de tonnerre
Imaginez une partie de chasse au temps des dinosaures. On a affaire ici à l'effet papillon. une broutille a des conséquences irrémédiabes. Et si écraser un petit papillon il y a des milliers d'années changeait le présent?

2) Ils avaient la peau brune et les yeux dorés
La terre est en guerre. Un groupe d'humains va vivre sur Mars. Mais que sont devenus les martiens qui vivaient dans ces villas qui forment à présent un village fantôme?

3) Vacance
Qui n'a jamais rêvé de se réveiller un matin et de découvrir qu'il est le dernier humain sur Terre. Plus d'horaires, de contraintes...

4) Jeunes amis, faîtes pousser des champignons dans votre cave
Le jeune Tom reçoit un matin un colis express contenant des champignons à cultiver. Et si une forme d'invasion extraterrestre?

5) La sirène
Un rescapé des dinosaures aquatiques vit dans les profondeurs sombres et froides de la mer. Il réapparait un jour après qu'un phare ait été construit sur la côté et qu'une sirène soit mise en service. L'animal retrouve dans le son un appel familier.

6) L'enfant invisible
Une vieille sorcière fait croire à un enfant qu'il est devenu invisible.

7) L'homme
Un groupe de terrien attérit sur une planète ne provoquant aucune surprise. Quelqu'un les a déjà précédés.

Cool La fusée
Un homme rêve d'aller sur Mars et achète une vieile fusée.

Les histoires sont courtes et extraites de d'autres oeuvres. Au début je me suis sentie un peu frustrée par la longueur des nouvelles (ou le manque de longueur...). Et puis en fin de compte, çà devient plaisant. On s'y fait, la chute est rapide mais ce n'est pas grave les histoires sont sympas. Idéal pour une lecture parent-enfant avant de se coucher.


De : 82naurore Envoyé : 04/01/2007 15:14
Ray Bradbury - La foire des ténèbres
Denoël 269 p.

Ma note : 2/5

Quatrième de couverture : Comme beaucoup de garçons de leur âge, Jim et Will aiment les histoires de sorciers, les monstres préhistoriques et le sortilèges de l'Egypte antique, et leurs rêves sont nourris par les livres du vieux bibliothécaire Charles Halloway, le père de Will. Et voici qu'un jour d'octobre, un marchand de paratonnerre leur fait un étrange cadeau. Le même soir, inattendue dans la petite ville si tranquille, s'installe une fête foraine qui ne ressemble à aucune autre. Et le cauchemar commence.
Mon avis : L'histoire aurait pu être très bien, mais je trouve qu'elle a été mal exploitée. En effet, il y a beaucoup d'idées que j'ai aimé, mais celles-ci manquent de développement, comme si l'auteur n'avait pas su lesquelles choisir et avait finallement tout mis, sans aller jusqu'au bout. A trop vouloir mettre du suspens, certains passages deviennent incompréhensibles. Une autre chose m'a aussi agacée : les personnages savent d'instinct ce qu'il faut faire pour se sortir de leur situation, systématiquement. Malgré tout, je serai intéressée de voir le film tiré de ce livre pour pouvoir comparer.


De : joubjoub Envoyé : 02/10/2008 14:26
.:: La foire des ténèbres (Ray BRADBURY) ::.

Titre original : Something wicked this way come

Résumé : Quelques jours avant Halloween, la foire est arrivée à Green Town en pleine nuit, dans un train mystérieux. Jim et Will ont entendu le chant de l'orgue et le sifflet du train, ils ont vu la foire débarquer. Seuls témoins d'événements inquiétants, ils savent qu'elle a de noirs desseins. Un carrousel qui, en tournant à rebours, inverse le cours du temps, la plus belle femme du monde endormie dans un bloc de glace, un homme qui a le pouvoir d'exaucer les vœux les plus fous... telles sont les attractions de cette foire de cauchemar.
Jouant sur les peurs de l'adolescence, Bradbury mêle poésie et surnaturel pour nous entraîner dans une terrifiante aventure.

Né en 1920, Ray Bradbury s'impose rapidement comme un écrivain majeur, faisant paraître une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, Fahrenheit 451, qui assoit la réputation mondiale de l'auteur, sera porté à l'écran par François Truffaut. (Source : Folio)

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L’argument de base veut que l’entrée dans l’âge adulte des deux gamins de 14 ans soit symbolisée par une confrontation avec un monde de peurs enfantines dont il faut, finalement, s’affranchir - donc vaincre - pour pouvoir grandir sereinement.

Jouant habilement sur les peurs de l'enfance et tous les registres de l'imagination souvent morbide d'un gosse, Bradbury nous entraîne alors dans une terrifiante et captivante aventure. L'auteur recycle avec originalité du fantastique et du conte pour enfants en les plaçant dans un univers contemporain décrit sur un ton réaliste.

Le texte est à la fois poétique dans la narration, ainsi que mélancolique et philosophique dans les dialogues. C'est un sens profond qui se cache sous les différents personnages et l'histoire, toute une signification cachée. On ressent à la fois de la compassion et de la colère envers les personnages, ainsi que cette mélancolie que Ray Bradubry nous transmet avec brio.

Ce récit fantastique d'initiation par excellence inspira de nombreux auteurs, tels que Stephen King (Ça), Dan Simmons (Nuit d'été) ou encore Robert McCammon (Le Mystère du lac).

Ce conte à la fois poétique et sombre, dans lequel se mêlent suspense, mélancolie et surnaturel est à découvrir.

Note : 5/5

P.S. : Ce roman a fait l'objet d'une adapatation cinématographique homonyme, réalisée par Jack Clayton, sortie en 1983.
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Message  Franillon Ven 18 Sep 2009 - 21:09

Ray BRADBURY - Celui qui attend et autres nouvelles. Librio, 95 pages.

Quatrième de couverture : Planète Mars aux sables rouges, univers privilégié de Bradbury. Nulle part ailleurs le clair de lune n'est plus beau. Tout semble extraordinaire : les canaux pleins de vin de lavande, les maisons aux piliers de cristal. Jusqu'aux Martiens aux yeux d'or fondu qui appartiennent tantôt au passé, tantôt à l'avenir. Car le Telmps ici a son propre tempo. De la Terre à la Lune, il flotte, insaisissable, et bien fol est qui s'y fie. Côté Mars, il y a Celui qui attend depuis dix mille ans, enfermé dans un puits, âme en peine prête à s'incarner dans n'importe quel reflet. Côté Terre, ce sont ces chasseurs de dinosaures imprudents, qui changent le futur pour avoir tué un papillon dans le passé. Un monde fantastique : des nouvelles de l'Espace en accéléré...

Mon avis : Huit nouvelles fantastiques d'intérêt inégal. Elles se passent sur Terre, avec retour dans le passé, à l'époque des dinosaures, ou à notre époque aux Etats-Unis, ou sur Mars, où l'on ne sait pas trop qui précède qui : les Martiens disparus depuis longtemps comme le croit le Terrien Tomas Gomez lorsu'il rencontre Muhe Ca, rescapé d'une antique civilisation martienne, ou les Terriens comme le croit Muha Ca. Là où Tomas Gomez ne voit que ruines, Muha Ca voit une ville magnifique, là où se rend Tomas Gomez, dans la nouvelle ville, Muha Ca ne voit qu'un océan et le rivage à marée basse. Quant au Petit assassin... c'est assez terrifiant et pourtant presque logique. Le jour de la grande exhumation nous montre les ravages du temps sur notre propre vie... Un recueil de nouvelles qui nous fait réfléchir sur notre condition et sur les rêves les plus fous de l'humanité.

Ma note entre 3 et 4/5 selon les nouvelles.

De toute façon, un bon moment de lecture, surtout quand on dispose de peu de temps pour s'y plonger. Le temps d'une nouvelle...
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Message  Invité Ven 26 Mar 2010 - 14:07

Chroniques martiennes

Ray BRADBURY (Etats-Unis) Critique_chroniques_martiennes

Ce livre expose la colonisation de la planète mars par les terriens, avec dans un premier temps l'opposition martiens / terriens, puis l'évolution humaine sur mars, et enfin le retour sur Terre.

C'est un excellent recueil de nouvelles, qui montre très bien le côté obscur de l'être humain et son incapacité à retenir ses propres erreurs. C'est avec ce type de livres que la science-fiction, cataloguée comme un sous-genre, montre qu'elle peut être un simple habillage pour la subtilité et la pertinence. C'est assez mélancolique et parfois cruel, mais juste et captivant.

4/5

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Message  Invité Lun 9 Aoû 2010 - 15:57

Fahrenheit 451, de Ray Bradbury
Éditions Denoël, collection folio SF
2008, 213 pages

4e de couverture : 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.

Mon avis : Comment donner mon avis sur un tel monument dont j'arrive à peine à assimiler toute son étendue ? Peut-être en commençant par la première chose que je retiens. 60 années passées après sa publication, Fahrenheit 451 est toujours dangereusement d'actualité. D'autant plus qu'on vit cette période où l'instantanéité du plaisir prime, saupoudré d'une télé réalité abrutissante pour finir par nous éloigner, peu à peu, de la réalité. De ce qui fait vraiment sens. Les gens en redemandent, l'offre n'a qu'à grandir. Tout ça pour cesser de réfléchir, de se casser la tête, d'être troublé : « Mais je ne pense pas que ce soit favoriser la sociabilité que de réunir tout un tas de gens et de les empêcher ensuite de parler. [...] on ne pose jamais de question [...] les réponses arrivent toutes seules [...] on n'a là que des entonnoirs dans lesquels on verse de l'eau dont on voudrait nous faire croire que c'est du vin quand elle ressort par le petit bout. » (p.52-53)

Et on vogue à l'extrême dans cette spirale ignoble que nous a concocté Ray Bradbury pour faire réfléchir sur la nature profonde du livre, sur sa capacité à nous faire voir les choses. C'est lucide, visionnaire, tout à fait troublant. Le personnage du capitaine Beatty y est également pour quelque chose alors qu'il tente de remettre en question l'utilité des livres, de toutes leurs contradictions. Tentative d'une solidité impressionnante pour un personnage qui cherche à garder les brebis au chaud dans leur pâturage bien délimité, douillet, réconfortant, connu d'avance.

J'aurais un seul point négatif à propos de ce roman et c'est au sujet du style. Ray Bradbury a la fâcheuse tendance de parfois faire des envolées lyriques d'une plume ampoulée et lourde où il m'a fallu revenir pour bien comprendre toute la portée d'un passage. Ceci modifié, je n'aurais à peu près aucune réserve ce monument de la littérature moderne.

Note : 5/5

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Message  Mousseline Sam 14 Aoû 2010 - 1:18

Ray BRADBURY (Etats-Unis) Farenheit451web

Fahrenheit 451 coeur coeur coeur

(Gallimard/folio, 2000, 224 pages)

"Fahrenheit 451" a été publié en 1953 et a obtenu le Prix Hugo du meilleur roman 1954.

FAHRENHEIT 451 : température à laquelle le papier s'enflamme et se consume.

Montag est un pompier mais pas un pompier au sens où on l'entend, un pompier qui brûle les livres. Son grand-père était pompier, son père était pompier alors lui aussi est pompier cela va de soi. Où Montag vit il n'est pas bon de réfléchir, cela va à l'encontre du bonheur. On s'abrutie de télé (les murs écrans), au point que pour Mildred, la femme de Montag, "sa famille" est dans la télé, les gens ne communiquent pas car la communication entraîne la pensée. Et surtout il est strictement interdit de lire.

En revenant du travail Montag rencontre Clarisse sa jeune voisine de dix-sept ans. Clarisse est différente, elle prend le temps d'observer la nature, elle se pose des questions, elle parle du passé : autrefois le rôle des pompiers n'était-il pas d'éteindre les feux? Clarisse a été comme un détonateur pour Montag, à partir de là il remet tout en question, il veut savoir ce que contiennent les livres et sa vie prend une pente vertigineuse.

"- Il doit bien y avoir quelque chose dans les livres, des choses que nous ne pouvons pas imaginer, pour amener une femme à rester dans une maison en flammes; oui il doit bien y avoir quelque chose. On n'agit pas comme ça pour rien."

Après avoir lu les nombreuses critiques dans le forum du club de rats je m'attendais à avoir de la difficulté avec l'écriture et bien non pas vraiment. Je trouve que l'écriture dessert très bien l'histoire et l'état d'esprit des personnages surtout de Montag. Aussi il y a un bon suspense.

"Fahrenheit 451" amène à la réflexion, les interprétations peuvent différer selon le lecteur et chacun en tire ses conclusions.

On y voit un parallèle avec la vie d'aujourd'hui, Ray Bradbury était un bon visionnaire. L'idée des pompiers qui brûlent les livres est une métaphore pour dire qu'avec le progrès la littérature disparaît peu à peu, les gens arrêtent de lire. Il a très bien vu l'avancée de la technologie pour la télé on en est presque rendu là, les coquillages ce sont les ipods, les humanités sont de moins en moins enseignées dans les écoles, la philosophie ça ne sert pas à grand chose pour se trouver un boulot. Ça prends des gens qui maîtrisent la technologie, des spécialistes. On communique de moins en moins toujours pressé d'aller d'ouvrir la télé ou son ordi. On peut continuer à énumérer comme ça un paquet de choses...

Est-ce qu'on se remet vraiment en question? est-ce qu'on change nos habitudes de vie parce qu'on a lu "Fahrenheit 451"? Si au moins ça permet de s'arrêter quelques instants pour se poser des questions c'est déjà beaucoup.

La technologie on est tous dedans, y'a du bon et du moins bon, on profite aussi de ses bienfaits : internet pour commencer, la communication n'est pas absente juste que c'est différent. Ray Bradbury n'avait pas pensé qu'un jour des forums se créeraient et réuniraient des gens du monde entier pour parler de littérature.

Et est-ce qu'on lit de moins en moins? hum... pas certaine de ça. Il me semble que la lecture et les livres n'ont jamais été autant accessibles. Probablement qu'on lit différemment, Michael Connelly plutôt que Platon et ce qui n'est pas plus mal finalement.

"Fahrenheit 451" est roman précieux pour les idées qu'il véhicule. Un livre qui peut amener le lecteur à se remettre en question. Un livre qu'on peut lire plusieurs fois et on va toujours y trouver quelque chose de nouveau. Un classique universel qui traverse les annéées.

Extraits

"- On a brûlé un millier de livres. On a brûlé une femme.
- Et alors?"

"[...] Si ça se trouve, il a fallu toute une vie à un homme pour mettre certaines de ses idées par écrit, observer le monde et la vie autour de lui. [...]"

"Mais souvenez-vous que le capitaine fait partie des pires ennemis de la vérité et de la liberté : le troupeau compact et immuable de la majorité. Oh, Dieu, la terrible tyrannie de la majorité!"



Note : 5/5


J'aime le site de Ray Bradbury

"Fahrenheit 451" a été adapté en bd. La traduction en français est sortie en mai 2010. Et ce qui est quand même étonnant c'est que Ray Bradbury lui-même à l'aˆge de 90 ans a mis la main à la pâte.

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Les critiques sont excellentes sur Amazon.com, je regrette presque de ne pas avoir lu la version bd. Peut-être dans quelques années.

"Fahrenheit 451" a aussi été adapté au cinéma en 1966 par François Truffaut, regardez le trailer à
ZuGuide.com

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Oscar Werner (Guy Montag) et Julie Christie (Linda Montag, Mildred dans le roman)

J'aime voir à quoi les personnages d'un roman ressemblent dans le film d'autant plus que je viens de lire le livre Very Happy

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Message  géromino Sam 14 Aoû 2010 - 7:52

Un de mes livres préférés, grandiose et visionnaire. Le film qui en est tiré est excellent et fidèle (autant que je m'en souvienne) au livre, et permet un excellent support visuel à la lecture. A lire et à voir absolument.
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Message  Parch Jeu 25 Nov 2010 - 16:28

Ray Bradbury, Chroniques martiennes

L'ouvrage se veut une histoire de la colonisation de Mars par les hommes mais le format du livre (un recueil de nouvelles) produit un résultat mitigé. On a une histoire en pointillés, des scènes de vie à différents moment de la colonisation sans lien entre eux. Je n'ai pas aimé cette manière de procédé. Le livre a un peu vieilli même s'il y a aussi de bonnes idées. Rien n'est réellement développé, on reste sur sa faim. Certains passages auraient été intéressant à développer dans le cadre d'un grand roman sur la conquête de Mars (par exemple lorsque les missionnaires représentent le christ sous la forme d'une simple sphère pour s'adapter aux formes de vies martiennes qu'ils rencontrent : des boules d'énergie intelligentes).

Ma note : 2.5/5

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Message  cookie610 Jeu 17 Mar 2011 - 18:47

Fahrenheit 451

Note : 3.75/5

Je ne ferais pas de résumé, il est déjà fait ci-dessus.

Critique : Beaucoup de choses ont déjà été dites sur ce roman, je ne pourrais pas rajouter grand-chose. Je suis ravie d’avoir lu un tel classique de la littérature. Depuis 1984 et Globalia, le genre « dystopie » me plait de plus en plus. J’ai bien aimé, l’histoire est intéressante et bien écrite. Il y a des scènes marquantes comme celle de la vieille femme brulée vive avec ses livres. Mais j’ai trouvé dommage que certains aspects ne soient pas plus développés ou qu’il n’y ait pas plus de détails (le couple Montag/Mildred ou le système politique de ce monde). La fin est un peut trop rapide. Néanmoins, ce livre soulève de nombreuses questions toujours actuelles et laisse forcément une impression indélébile. Une bonne lecture, un peu trop courte peut-être, mais très intéressante.
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Message  dodie Dim 25 Sep 2011 - 10:09

Fahrenheit 451

Il est difficile de passer après vos critiques sans avoir l'air de les plagier. Ce qui m'a particulièrement étonné est l'aspect visionnaire de l'auteur: heureusement nous ne vivons pas dans un monde où l'on brûle les livres par contre certains aspects technologiques sont tout à fait d'actualité: les murs d'images, les coquillages dans les oreilles. Les émissions actuelles de télé-réalité m'ont beaucoup fait penser aux programmes regardés par Mildred et lorsque je vois certains ados complètement fans se passionner pour ces personnages créés de toute pièce, je me dis qu'ils ne sont pas loin d'être aussi décérébrés qu'elle.
Ray Bradbury nous met en garde contre la solution de facilité: pourquoi apprendre les choses alors que l'on peut trouver rapidement ce que l'on cherche d'un simple clic. Il faut que l'Homme continue à réfléchir, à se poser des questions, à se souvenir du passé s'il ne veut pas devenir qu'un patin programmé à qui on dicte ses besoins, ses désirs.
Une très bonne lecture qui une fois terminée fait réfléchir sur l'avenir....Même si j'ai trouvé le style de l'auteur un peu froid et si certains passages ont un peu vieilli.
Ma note 3,5/5
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Message  Nathalire Dim 6 Nov 2011 - 12:22

Chroniques martiennes

Je vois que les avis divergent drastiquement pour ce roman!

Assez loin du roman classique de SF (Ray Bradbury ne le classifie lui-même pas comme étant de la SF!) c'est en fait un roman feuilleton fait d'épisodes de la vie sur Mars, d'abord peuplée de martiens puis envahie par les terriens. Les chapitres (en fait des nouvelles) se suivent chronologiquement mais n'ont pas de relations entre eux, quelque fois on retrouve succinctement un personnage aperçu dans une nouvelle antérieure mais c'est plutôt rare. Généralement l'auteur nous raconte des morceaux de vies de différents colons martiens, leurs rencontres avec les autochtones, leurs projets, leurs peurs. C'est un livre qui parle avant tout de l'homme même s'il se passe sur Mars. Ray Bradbury nous donne son point de vue sur la suprématie de l'Amérique, sur la religion, la colonisation. Il pastiche merveilleusement bien les américains et le tout donne quelque chose d'assez sympathique, léger et très drôle (c'est mon point de vue en tous cas).
J'ai bien aimé, je pense que c'est quand même de la SF vu qu'on est sur Mars... ma note: 4/5
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Message  anna44 Ven 8 Jan 2016 - 1:09

Fahrenheit 451

J'attendais beaucoup de ce classique de la science-fiction et comme souvent, trop d'attente mène à la déception...
C'est un bon roman, effrayant en ce qu'il évoque de réalisme.
Bien sûr, notre réalité n'en est pas là... pas encore... et pourtant, comment ne pas croire que tout ce qui est raconté ne pourrait pas un jour être réel ?
Bien que la science-fiction ne soit pas mon genre de prédilection, j'ai aimé ce côté-là de l'histoire.
Je n'ai par contre pas aimé la trame. J'ai trouvé que l'histoire manque de profondeur, que les événements sont quelque peu survolés. J'ai comme la sensation que l'auteur a voulu surprendre, voire choquer ses lecteurs, en négligeant le fil du roman.
De plus, la façon dont est traité le thème n'apporte pas vraiment de réflexion sur notre avenir, tout au plus un constat visionnaire mêlé à une rébellion légèrement faiblarde et cousue de fil blanc...


Ma note : 3/5

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Message  Mandarine Mar 23 Mai 2017 - 9:08

Fahrenheit 451

Il y a déjà énormément de critiques sur le forum, donc je ne vais pas m'étendre...

J'ai beaucoup aimé ce livre, et les idées qu'il véhicule!!

J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, peut-être à cause du style un peu particulier, ou du fait que je l'ai lu en anglais Question
Mais au delà de ça, le thème est visionnaire et fascinant!
Ce qui m'a surtout interpellée est le fait que la décision d'éliminer les livres ne vient pas d'en haut, mais du peuple lui-même, qui demande la facilité, à savoir: ne pas avoir à penser!!!! Dingue! Et effrayant!!!

Un très bon roman d'anticipation, dont le thème, il me semble, n'a pas vieilli.

4.5/5
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Message  kattylou Lun 25 Déc 2017 - 17:08

Farenheit 451


Farenheit 451
Un des classiques de la science fiction jamais lu.
Dans un monde futur tous les livres sont interdits et les pompiers n’ont plus la fonction d’éteindre le feu mais d’en allumer pour détruire ces livres. Les gens vivent au milieu d’écrans géants . Lors d’un autodafé une personne agée est tuée alors qu’elle résiste pour garder ses livres. L’un des pompier Montag prenant conscience qu’il n’est plus maître de sa vie va œuvrer pour faire partie de la résistance .


Ce roman a été ecrit en 1953 . Les écrans ont pris de plus en plus de place et effectivement il est visionnaire en ce sens mais heureusement nos murs ne sont pas remplacés par des écrans géants sur lesquels on passe des publicités ou de la téléréalité toute la journée et les livres sont bien toujours présents!
Un peu long à se mettre en place j'ai plus aprécié la seconde partie 
3.5/5

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Message  Lyreek Mar 13 Nov 2018 - 18:25

Ray BRADBURY (Etats-Unis) Larbre10

L'arbre d'Halloween
Ray Bradbury

Quatrième de couverture

Pour Halloween, Tom Skelton se déguise en squelette et parcourt la ville avec ses copains, en quête de friandises. Mais cette année, le jeune Joe Pipkin ne les accompagne pas. Où peut-il bien être ? Un homme inquiétant finit par leur ouvrir sa porte et va les entraîner dans un bien curieux voyage, de l’Egypte ancienne en Irlande, en passant par Paris et le Mexique, à la découverte des mystères de cette fête des morts. Ainsi, peut-être Tom et ses amis retrouveront-ils leur copain Joe et perceront-ils les secrets de l’Arbre d’Halloween ?

Mon avis

J’adore Halloween, aussi j’avais très envie de lire ce livre mais malheureusement, je n’ai pas accroché. Je ne sais pas si c’est le style de l’auteur ou la traduction qui est en cause, mais j’ai trouvé l’écriture vieillotte et un peu obscure. Le rythme est très soutenu mais l’histoire est difficile à suivre. J’ai été obligé à de nombreuses reprises de relire un passage pour tenter de comprendre ce qui se passait.

Ceci dit, j’ai trouvé l’idée du bouquin excellente. Montrer les différentes célébrations et les différences croyances autour des défunts est vraiment très intéressant et instructif. Ainsi, chaque enfant en apprend plus sur le costume qu’il portait jusque là en toute innocence.

En fil rouge de ces voyages à travers le temps et l’espace, les enfants tentent de sauver leur ami d’on ne sait trop quel péril. Cette quête ajoute un côté aventure à l’histoire, sans doute pour rendre le récit plus vivant, sans vouloir faire de mauvais jeu de mot Wink

Pour ma part, bien que le roman soit court (150 pages à peine), je dois avouer que je me suis ennuyée en lisant ce livre. Le style n’est vraiment pas pour moi et selon moi, pas du tout adapté pour de jeunes lecteurs qui me semble pourtant être le public pour ce genre d’histoire. A mon humble avis, il plaira surtout aux fans des autres romans de l’auteur.

3/5



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Message  Dkois Mar 13 Oct 2020 - 11:23

FAHREINHEIT 451
Ray BRADBURY
Folio 236
 
Résumé (4° de couverture)
 
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite. Le pompier Montag se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.
 
Mon avis :
 
Et bien voici un roman que je m’étais promis de lire il y a bien longtemps déjà. Au détour d’une vente associative, un exemplaire s’est présenté à moi et donc voici mon souhait exaucé.
Pour entamer cette lecture j’ai bien évidemment du accepter l’idée de sortir de mes rayonnages de lecture habituels. Ce roman est classé « Science-fiction ». Mais est-ce vraiment de la pure science-fiction ? Je laisse les spécialistes du genre en discuter entre eux. Mais serai preneur de leur avis.
Et donc je me suis laissé emmener dans cette histoire sans préjugé ni à priori. Le fait que ce roman traite de livres mis à mal, m’a aidé, bien évidemment, à trouver rapidement ma place dans l’intrigue. Bon membre de l’Association des Protecteurs des Livres, que je suis !!
L’atmosphère générale est désuète. C’est une évidence. Ce roman a été écrit en 1953 et l’idée que l’auteur transfère d’une époque qui pourrait être la nôtre nous oblige à certaines comparaisons. C’est un des jeux que procure cette lecture.
Mais mise à part cela, ce « Fahreinheit 451 » monte progressivement en intérêt laissant derrière lui des réflexions qui interpellent. En dehors du pouvoir de la littérature, je pense principalement à sa vision du rôle de la télévision. On n’est pas loin d’une certaine vérité de ce qu'elle nous renvoie aujourd'hui
 
Facile et rapide à lire, ce roman ne passe pas inaperçu. S’il n’a pas l’aura d’un « 1984 » de George Orwell, il mérite qu’on s’y arrête et qu’on y réfléchisse.
 
Ma note  3.5 / 5

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