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John CROWLEY (Etats-Unis)

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john crowley - John CROWLEY (Etats-Unis) Empty John CROWLEY (Etats-Unis)

Message  gallo Dim 14 Déc 2008 - 11:36

De : 2550Chimère (Message d'origine) Envoyé : 05/01/2005 19:49

LE PARLEMENT DES FEES DE John Crowley (en titre original : Little, Big)
ed Rivages/Fantasy-336 p (tome 1)352p (tome2)

4ème de couverture : Un certain jour de juin 19...un jeune homme allait son chemin à pied, s'éloignant de la grande Cité par le nord en direction d'une ville ou d'un lieu nommé Edgewood....

Edgewood : une maison qui n'en est pas une mais dix, cent. Une folie architecturale sur laquelle le temps n'a plus de prise. Un refuge au milieu des bois pour les derniers vestiges d'un univers imaginaire bientôt disparu.

Edgewood : un endroit hors du monde où se nouent les fils de la vie, où l'amour, la mort et le souvenir tissent des liens invisibles autour des femmes et des hommes. Un lieu enchanteur où s'écrira le testament d'une époque, lorsque pour la dernière fois se réunira le Parlement des fées.


Mon avis : C'est l'histoire d'un Conte, un conte très long qui dure sur des générations et où chaque personnage et action du récit a sa place dans celui-ci. Certains membres de la famille connaissent ce secret, d'autres sont ignorants de ce qui se prépare et les souvenirs s'estompent au fil des années. Ce n'est pas qu'une simple histoire de fées et de lutins, (du reste, on ne les voit que très rarement et toujours à des moments clés de l'histoire mais on ressent leur présence dans tout le récit), c'est également une saga familiale s'étendant sur plusieurs générations. On finit plus par s'attacher à cette étrange famille dont les membres semblent parfois posséder des dons étranges qu'à ces êtres de l'autre monde. Pour une fois la division en 2 volumes est parfaitement justifiée par le récit.

Tome 1 : la face ensoleillée de l'histoire, nous sommes en été, le début de toute chose et sa plénitude. Tout est encore en germination pour la suite des évènements. Personnages et nature sont en harmonie et on découvre avec plaisir les petits secrets des uns et des autres. La fin du tome annonce déjà le changement avec l'apparition des adversaires et l'amorce du conflit.

Tome 2 : la face obscure, c'est l'hiver, le déclin et la fin d'une époque. La guerre va bientôt faire rage et les méchants ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Mais le Conte doit être raconté jusqu'au bout. La famille Drinkwater-Barnable va avoir du pain sur la planche.

Chaque chapitre se voit agrémenter de petites citations d'auteurs en exergue et sont découpés en paragraphes avec des intitulés aussi divers que :De quelque part à autre part/Supposons que l'on soit un poisson (magnifique passage par ailleurs)/Quelque Chose Qu'il Pourrait Voler etc...

Ecriture imaginative où chaque petit détail se révèle avoir son importance dans l'intrigue, des personnages fouillés auxquels on finit par s'attacher. Une histoire merveilleuse, et beaucoup de bonheur à la lecture. A conseiller absolument, parce que : "Ce qui nous rend heureux, nous rend plus sage" (extrait tome1)

Ma note : 5/5


De : 2550Chimère Envoyé : 17/01/2005 20:21

LA GRANDE OEUVRE DU TEMPS de John CROWLEY

Résumé : une série de nouvelles ayant pour thème : le temps. Et si Virginia Woolf s'invitait dans votre salon, et si il existait une société secrète qui à chaque instant refait l'histoire pour arranger le présent, et si une déesse égyptienne ressuscitait en Angleterre, et si le mythe de la génèse n'était pas du tout celui que l'on croit...

Mon avis : J'ai beaucoup moins accroché. Certes quelques nouvelles m'ont paru intéressantes , La grande oeuvre du temps (qui donne son titre au recueil) par exemple. Mais, il me semble qu'il manque quelque chose qui faisait toute la magie du roman du Parlement des fées. On retrouve avec plaisir dans une nouvelle, le personnage de Victor le barman qui apparaît également dans le roman mais l'ensemble m'a laissé sur ma faim.

Ma note : 3/5


De : 2550Chimère Envoyé : 22/03/2005 19:43

AEGYPT / AMOUR ET SOMMEIL de John CROWLEY
ed Rivages Fantasy

Résumé : Jadis, le monde n'était pas tel qu'il est devenu. Il fonctionnait autrement qu'aujourd'hui ; sa chair et ses os mêmes, les lois de la physique que le gouvernent différaient un peu de celles que nous connaissons. Son histoire était autre que celle de notre monde, une histoire qui impliquait un futur distinct de celui advenu maintenant notre présent. (extrait)
Pierce Moffet travaillait dans une petite université de New York où il enseignait l'histoire. Il quitte un beau jour son emploi pour rechercher les traces d'un pays mythique L'Aegypt à travers une autre histoire bien plus secrète car il n'y a pas qu'une seule histoire du monde.

Mon avis : plus passionnant que La grande oeuvre du temps mais en deça du Parlement des fées auquel l'auteur remprunte certains thèmes. Ll'histoire est quand même intéressante à suivre et les personnages sont plutôt réussis. Le côté fantasy est plutôt peu marqué. Ces deux tomes ressemblent plus à un récit basé sur l'ésotérisme, les secrets de l'alchimie puisqu'on y croise entre autresJohn Dee alchimiste à l'époque élisabéthaine qui joue un rôle essentiel. J'ai une préférence pour le premier volume qui me semble plus construit que le second où l'on peut se perdre parfois. Comme apparemment ces deux titres font parties d'une trilogie et que le 3ème tome n'est pas traduit et bien je ne peux pas savoir comment ça se termine et c'est bien dommage.

Ma note : 4/5 pour Aegypt et 3,5/5 pour Amour et sommeil


De : grenouille Envoyé : 10/04/2005 13:19

John CROWLEY - Le parlement des fées :

J'attendais beaucoup de ce roman, et je suis un peu déçue....
J'ai apprécié l'écriture de l'auteur et l'originalité de l'histoire.
Malheureusement, la mayonnaise a eu bien du mal à prendre! A certains moments, il y avait plus de rythme et je me disais "enfin!!" ; les personnages prennaient du corps, je comprenais mieux les enjeux et j'avais envie de connaître la suite. La plupart du temps, je devais m'accrocher (c'est un livre qu'il faut absolument lire par grosses tranches sous peine d'être perdu dans les dédales de la maison d'Edgewood....)
Beaucoup de personnages (pas tous importants) donc beaucoup de liens à retenir.
Ce qui m'a perturbée je crois, c'est la malice de l'auteur qui prend un malin plaisir à nous en dire le moins possible!! Il suggère par petites touches et reconvoque 150 pages plus loin la petite allusion qui prend enfin sens.... mais c'est bien long pour comprendre. Il faut un gros effort d'imagination pour combler tous les interstices qu'il laisse : j'aurais tellement aimé en savoir plus sur la maison, qu'il décrit peu finalement, plus sur ce qui se passe vraiment entre les personnages...
Je me sens comme Auberon : rageuse d'avoir été mise à l'écart du conte, d'avoir entendu tout le long de ce conte les mêmes silences, les mêmes petites phrases sibyllines ou qui soupoudrent à peine quelques maigres indices....
J'aurais vraiment aimé un texte avec plus de substances et moins de voiles. Des personnages qui tapent du poing sur la table en disant "assez, je veux comprendre!!!".
Le dernier quart du livre est plus rapide, plus intéressant.
Même la fin, m'a laissée sur ma "faim", car elle conserve des zones d'ombre.
C'est un roman qui a malgré tout d'énormes qualités et c'est sans doute pour ça que je suis déçue.... Très belle idée, et de jolis passages poétiques.
Note : 2,5 (parce que je me suis forcée à finir...)


De : van1709 Envoyé : 07/06/2005 16:12

Le Parlement des Fées

Voilà un roman dont j’attendais beaucoup, mais qui m’a laissé sur ma faim. Dès le début, j’ai aimé l’atmosphère du roman, tout ce mystère auquel on ne comprend rien, tant de questions qui sont soulevées et auxquelles on espère avoir bientôt des réponses. Le déroulement de l’histoire est un vrai plaisir, bien que je me sois parfois sentie perdue par le nombre des personnages, par les liens de parenté et qu’il a souvent fallu que je relise certains passages pour me rendre compte que l’auteur parlait de quelqu’un d’autres. Peut-être n’étais-je pas assez concentrée.

Quant à la fin, je ne sais pas trop quoi en penser, parce que je ne suis pas sure d’avoir bien compris. Est-ce aussi simple que ça, n’y a-t-il pas vraiment de mystères ou les réponses n’ont-elles simplement pas été données ? Une histoire que j’ai suivi avec attention, avec intensité, pour que, justement, rien ne m’échappe. Il se trouve que la fin a été pour moi un véritable fouillis. C’est probablement cette note d’inachevée qui donne du charme à ce roman, le reste on l’interprète comme on veut, on trouve les réponses ou on les invente comme on veut. C’est comme ça que je l’ai ressenti, j’ai peut-être tout faux.

Et d’ailleurs Stephen King a dit à propos de la Tour Sombre, que c’est le voyage qui compte, et non la destination. La fin n’a pas vraiment d’importance, ce qui compte, c’est que j’ai passé un bon moment en lisant ce livre.

Note : 3.8/5


De : 2550Chimère Envoyé : 25/02/2007 10:49

L’ETE-MACHINE de John CROWLEY
Ed Les moutons électriques/218p, Trad : Rémi Oliska

Ils s’appellent Roseau Qui Parle, Rien Qu’une Fois, Rouge Peinte ou Sept Mains. Ils vivent de la cueillette et de la chasse aux énigmes du lointain passé. Celui d’avant la Tempête où vivaient les Anges, des humains à la civilisation technologique très avancée dont ils se racontent les légendes et dont ils cherchent les traces dans les débris de ce qui reste de l’ancien temps. Un jour Roseau Qui Parle, part à la découverte du monde.

A ceux qui pensent que la fantasy ou la sf sont des littératures faciles et simplistes, lisez donc du John Crowley et accrochez-vous comme vous pourrez. La lecture de ses romans exige que vous laissiez travailler votre imagination pour comprendre ce qui n’est pas dit ou ce qui est simplement suggéré dans le texte, d’avoir votre propre interprétation des événements sous jacents au récit. L’Eté-Machine c’est du John Crowley. Et sans que l’histoire soit obscure et incompréhensible, c’est aux lecteurs d’avoir le soin de remplir eux-mêmes les vides du récit et d’imaginer ce qui est resté volontairement dans l’ombre. D’où la sensation d’étrangeté de ce nouveau monde qui a émergé des ruines d’une civilisation humaine si avancée qu’elle s’est totalement détruite. Nous sommes au même niveau que Roseau et les autres humains de cette époque, nous cherchons avec eux à reconstituer un passé dont nous n’aurons jamais tous les éléments pour en saisir la totalité et en même temps, il nous faut interpréter les nouveaux codes de cette toute nouvelle humanité qui a réinventé son rapport au monde qui l’entoure.

Ma note : 3,5/5
gallo
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