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Abha DAWESAR (Inde/Etats-Unis)

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Abha DAWESAR (Inde/Etats-Unis) Empty Abha DAWESAR (Inde/Etats-Unis)

Message  Mousseline Mar 18 Nov 2008 - 18:50

De : van1709 (Message d'origine) Envoyé : 2008-01-20 12:39

Babyji

Anamika, lycéenne de 16 ans vivant en Inde, aimant la physique, pense à ses nombreuses conquêtes. Il y a celle qu’elle appelle Linde, femme divorcée, rencontrée à l’école, dont l’attirance semble être réciproque. Il y a aussi Rani, 21 ans, de caste inférieure et qui deviendra sa bonne et son amante. Et enfin Sheela, sa camarade de classe, de prime abord moins accessible que Linde ou Rani de par sa résistance. Mais il y a aussi d’autres personnes de son entourage, tel Adit, le père de Vidur, son meilleur ami, à qui elle demande parfois conseil mais dont les remarques sont parfois ambiguës.

Je dois dire que j’ai eu du mal avec le personnage d’Anamika. Je ne ressens aucune émotion pour ce personnage que j’ai trouvé insensible à cause de son attitude avec les autres, et égoïste, préoccupée par sa petite personne et son plaisir au détriment des autres. Je n’ai pas trouvé d’histoire dans ce livre, juste la vie d’Anamika lorsque ses émois amoureux vont être satisfaits. Les seuls points intéressants du livre sont les descriptions de la ville qui montrent les pauvres et leurs conditions de vie, bien souvent dangereuses, le côté surpeuplé de la ville, et les hommes, vicieux ersonnages qui profitent de la moindre situation pour s’en prendre aux filles avec l’assurance qu’elles ne se révolteront pas. Il y a aussi le problème des castes qui est bien montré par l’instauration de quotas dans les écoles. Mis à part ces points, on en revient à Anamika et son « histoire » qui ne m’a vraiment pas emballée. Mais cela reste bien sûr mon avis.

Note : 2.5/5
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Message  Elfe Mar 4 Aoû 2009 - 7:53

Babyji

10/18



Dehli, années 1990. La violence des castes déchire le pays, les étudiants s'immolent lors de manifestations contre le gouvernement. Elles sont trois - une lycéenne, une divorcée, une bonne - à graviter autour de Babyji, petite lolita indienne qui, inspirée par ses cours de physique quantique, conjugue la passion du savoir avec le plaisir des sens. Au travers du jeu des possibles entre ces femmes que tout devrait séparer, c'est l'Inde moderne, - loin du folklore et des clichés - qui est décodée. Roman initiatique aux accents érotiques et subversifs, Babyji témoigne de l'émergence d'une nouvelle vague indienne .(4e de couverture)

Je suis ressortie très perplexe de ce roman. Je n'ai pas ressenti d'empathie pour le personnage d'Annamika. Sa quête de pouvoir à tout prix m'a agacée. Néanmoins j'ai tout de même lu ce livre jusqu'au bout au cas où! Mais non, je n'ai pas trop accroché. dommage.

Ma note: 2/5
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Message  Invité Sam 15 Aoû 2009 - 7:06

Abha Dawesar : Babyji
Editions 10/18, n° 4126, 474 pp.

« Delhi est une ville ou tout se passe dans la clandestinité ».

Dès la première phrase, le ton est donné ! Rafraichissantes en diable, les aventures d'Anamika, adolescente curieuse et brillante, étudiante dans un Collège de Delhi.

Jeune Lolita indienne, elle cherche à trouver réponse à ses questions existentielles au travers des sciences exactes et d'amours au féminin. Pour ceux qui imaginent l'Inde comme une société rigide, particulièrement sur le plan des mœurs, « Babyji » remet les pendules à l'heure.

Dans ce roman iconoclaste, Abha Dawesar nous offre de magnifiques portraits de femmes, au travers desquels elle évoque de multiples
questions sociales, telles la problématique des castes ou la qualité de l'enseignement.

J'ai particulièrement apprécié la relation d'Anamika avec Rani, jeune adulte intouchable. Fuyant la violence de son mari, elle vint se
réfugier dans la famille de notre Lolita pour y devenir femme de ménage. Anamika ne se limite pas à faire de Rani sa compagne sensuelle.
Avec l'innocence de son adolescence, elle n'accepte pas la condition subalterne de son amie, et mobilise toute la famille pour favoriser son émancipation sociale.

Servie par un exceptionnel talent d'écrivain, Abha Dawesar nous offre un ouvrage charmant et sensuel. J'ai un temps soupçonné que « Babyji » et « Dernier été à Paris », autre roman d'Abha, étaient des ouvrages largement autobiographiques. Elle a cependant déclaré qu'il ne s'agissait que de fictions, simplement inspirées par des sentiments ressentis ci et là. Quoi qu'il en soit, « Babyji » est une petite
merveille qui bouscule bien des préjugés.

Il y a peu, l'acteur, réalisateur et producteur Claude Berry est décédé, après avoir acheté les droits d'adaptation de « Babyji ».
Pourvu que le projet survive à son promoteur, ce qui constituerait un bel hommage, et donnerait encore plus de reconnaissance internationale à Abha Dawesar. Ajoutons in fine que cette jeune femme cosmopolite, diplômée de Harvard et parfaite francophone, est également une artiste plasticienne de qualité.

Ma note : 4/5

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Message  Invité Sam 26 Déc 2009 - 14:22

DAWESAR Abha, L'inde en héritage, Editions Eloïse d'Ormesson, 2009, 116 pp.



Il y a quelques jours, dans son émission littéraire sur France 2, Frans-Olivier Giesbert n'a cessé de qualifier son invitée Abha Dawesar de « grand écrivain », sans pour autant nous dire grand chose de son dernier ouvrage, « L'Inde en héritage » ! La pauvre Abha semblait un peu perdue... J'étais d'autant plus intrigué que le thème de l'émission, l'homosexualité, n'avait pas grand chose à voir avec le livre. Ma curiosité était donc parfaitement aiguisée avant de le lire.

Après nous avoir entretenu des aventures d'une jeune adolescente dans « Babyji », et de celles d'un prix Nobel âgé dans « Dernier été à Paris », c'est au travers du regard d'un enfant qu'Abha Dawesar nous fait cette fois rentrer dans l'intimité d'une famille indienne.

Cet enfant, non prénommé, a pour parents un couple de médecins professant dans un dispensaire ouvert aux plus humbles, alors que certains de leurs collègues pratiquent une médecine privée plus lucrative, tout en prélevant de temps à autres un organe sur leurs patients pour le vendre en Occident.

Leurs cabinets médicaux ne sont séparés de la petite « pièce de vie » [chambre-salon-cuisine] que par une mince cloison. L'enfant profite de sa présence régulière dans cette pièce pour capter les propos des patients, et enrichir son vocabulaire de termes tels que « avortement », « eczéma » ou « arythmie ».

L'univers de l'enfant n'est pas que médical. Son grand-père, ses oncles et tantes, sa cousine et ses deux cousins constituent une famille dans laquelle l'harmonie est loin de régner. En particulier, une des tantes, Six-Doigts, cherche par tous les moyens à capter l'héritage de son beau-père nonagénaire, tout en protègeant aveuglément son rejeton qui entre en politique en devenant un parfait voyou.

Le cadre étant posé, Abha Dawesar en prend prétexte pour décrire avec humour et ironie les travers de l'Inde moderne, et en particulier, la
corruption des fonctionnaires. En Inde écrit-elle, les « dessous-de-table se font en réalité sur la table » !


Ce sont donc les contradictions de l'Inde qui sont mises en scène dans ce livre. La plus grande démocratie du monde reste imprégnée de pratiques nauséabondes, héritées du Raj britannique.

Laissons le dernier mot à Abha, sur Daily Motion : « Malgré toute la corruption et les problèmes sociaux que l'on connait en Inde, comment cela se fait-il que ça fonctionne quand même ?».

Giesbert à raison. Abha Dawesar est bien un grand écrivain, qui n'est pas sans rappeler, mais comparaison n'est pas raison, une certaine Amélie Nothomb.

"L'intelligence d'Abha Dawesar, c'est de s'interroger sur son récit et sur son livre. De mettre à nu les mécanismes rouillés et grinçants d'une société et d'une famille, mais aussi ceux du roman. C'est à ce prix qu'on ne trompe personne. Il faut dire que l'intrigue repose déjà sur la manipulation des uns et des autres : il n'était pas besoin d'en rajouter" (Nils C. Ahl, Le Monde, 2 octobre 2009).

4/5

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Message  Invité Sam 26 Déc 2009 - 14:37

Quel curieux bouquin !
Je dois dire tout d'abord que la personnalité de l'auteur, jeune femme née en 1974, diplômée de Harvard, artiste et écrivain, me fascine. J'ai notamment adoré son "Babyji", auquel j'ai également fait référence sur ce site.
"Dernier été à Paris" est un ouvrage assez décalé pour ne pas dire déjanté. Il a pour personnage principal un vieil homme, Prem Rustum, prix Nobel de littérature de son état. Rustum est une espèce de dieu des lettres,adulé par toute une génération de lecteurs, et particulièrement par une jeune femme, indienne, elle aussi. Cette dernière, Maya, va croiser Rustum à la suite d'une rencontre sur le net, et le retrouver à Paris, tandis qu'elle y bénéficie d'une bourse pour lui permettre de tenter la carrière d'écrivain à laquelle elle aspire.
Entre les deux protagonistes, une relation étrange, fortement érotisée, va se développer. Assez improbable, cette histoire mélangeant sexe et littérature, va à l'encontre de nombreux interdits, particulièrement lorsque l'on sait qu'elle est née dans l'imaginaire d'une jeune Indienne. Elle évoque elle-même cette transgression sur Daily Motion, dans un français impeccable : "En Inde, on fait beaucoup de choses dont on ne parle pas !".
Et c'est sans doute ce qui me plait beaucoup chez cette auteure. Le fait qu'elle rame à contre-courant des valeurs traditionnelles indiennes, qui semblent dès lors moins figées qu'il n'y parait.

3,5/5

Editions Héloïse d'Ormesson, 2008, 399 pp.

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Message  Invité Sam 19 Jan 2013 - 9:58

Abha dawesar

L'Inde en héritage.

Une bonne critique de la société indienne.

4/5

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