Eric FAYE (France)
+2
odilette84
gallo
6 participants
Page 1 sur 1
Eric FAYE (France)
De : Clochette1509 (Message d'origine) Envoyé : 01/04/2007 18:02
Eric FAYE : Le syndicat des pauvres types
Romans Stock
L'histoire :
L'histoire démarre par le transfert des cendres d'Antoine Blin du Panthéon à un cimetière de banlieue.
Antoine Blin a tout du "Monsieur Tout le Monde". Il travaille de nuit à la poste, vit dans un petit appartement plus que convenable, n'a quasiment pas de vie sociale, mis à part un couple d'amis qu'il voit depuis quelques années et pour lesquels il arrose les plantes lorsque ceux-ci partent en vacances au Vietnam. Il a même un jour tenté d'avoir une histoire d'amour par le biais de petites annonces. Malheureusement pour lui, il est tombé dans un piège et est tombé sur une donzelle qui n'en voulait qu'à son maigre pécule (il était le 3ème pigeon avec qui il tentait le coup !). Il a juste une particularité : il est obsédé par son odeur corporelle ! Bref, pas une vie de star ! Et puis un jour il est contacté par un mystérieux "syndicat des pauvres types" grâce auquel tous les gars paumés comme lui pourront enfin être reconnus. Mais dans le même temps, il est également contacté par une émission de téléréalité pour l'élection de "Monsieur Tout-le-Monde" et jouir enfin de la vie sous les sunlights. Malheureusement encore une fois pour lui, il meurt assassiné avant d'avoir pu profiter de toutes ces joies !
Mon avis :
J'ai été touchée par l'histoire d'Antoine Blin, cet anti-héros par excellence qui ne devient célèbre que parce que justement il est quelqu'un de sans intérêt. J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Eric Faye, qui grâce à son humour subtil, n'est jamais tombé dans le patho ni dans le banal, car pour moi, c'est difficile de rendre attachant quelqu'un qui ne présente aucun intérêt et décrire le quotidien d'une personne plus que "lambda" .Mais à force de petites situations banales de sa vie quotidienne, (qui font quand même quelquefois sourire), on finit par s'attacher à lui, et même à le pousser à sortir de lui-même.
Ce roman montre également les dangers de la téléréalité et comme celle-ci peut rapidement vous faire oublier la simplicité d'une vie.
Je suis néanmoins restée sur ma faim car j'aurais bien aimé que l'auteur pousse un peu plus loin son analyse sur les méfaits de la téléréalité et il ne s'est pas assez attardé sur les relations qui débutaient entre Antoine et le "patron" du syndicat.
Ma note : 4 / 5
Eric FAYE : Le syndicat des pauvres types
Romans Stock
L'histoire :
L'histoire démarre par le transfert des cendres d'Antoine Blin du Panthéon à un cimetière de banlieue.
Antoine Blin a tout du "Monsieur Tout le Monde". Il travaille de nuit à la poste, vit dans un petit appartement plus que convenable, n'a quasiment pas de vie sociale, mis à part un couple d'amis qu'il voit depuis quelques années et pour lesquels il arrose les plantes lorsque ceux-ci partent en vacances au Vietnam. Il a même un jour tenté d'avoir une histoire d'amour par le biais de petites annonces. Malheureusement pour lui, il est tombé dans un piège et est tombé sur une donzelle qui n'en voulait qu'à son maigre pécule (il était le 3ème pigeon avec qui il tentait le coup !). Il a juste une particularité : il est obsédé par son odeur corporelle ! Bref, pas une vie de star ! Et puis un jour il est contacté par un mystérieux "syndicat des pauvres types" grâce auquel tous les gars paumés comme lui pourront enfin être reconnus. Mais dans le même temps, il est également contacté par une émission de téléréalité pour l'élection de "Monsieur Tout-le-Monde" et jouir enfin de la vie sous les sunlights. Malheureusement encore une fois pour lui, il meurt assassiné avant d'avoir pu profiter de toutes ces joies !
Mon avis :
J'ai été touchée par l'histoire d'Antoine Blin, cet anti-héros par excellence qui ne devient célèbre que parce que justement il est quelqu'un de sans intérêt. J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Eric Faye, qui grâce à son humour subtil, n'est jamais tombé dans le patho ni dans le banal, car pour moi, c'est difficile de rendre attachant quelqu'un qui ne présente aucun intérêt et décrire le quotidien d'une personne plus que "lambda" .Mais à force de petites situations banales de sa vie quotidienne, (qui font quand même quelquefois sourire), on finit par s'attacher à lui, et même à le pousser à sortir de lui-même.
Ce roman montre également les dangers de la téléréalité et comme celle-ci peut rapidement vous faire oublier la simplicité d'une vie.
Je suis néanmoins restée sur ma faim car j'aurais bien aimé que l'auteur pousse un peu plus loin son analyse sur les méfaits de la téléréalité et il ne s'est pas assez attardé sur les relations qui débutaient entre Antoine et le "patron" du syndicat.
Ma note : 4 / 5
gallo- Nombre de messages : 2598
Location : Pays-Bas
Date d'inscription : 29/10/2008
Re: Eric FAYE (France)
NAGASAKI
résumé : Amazon :
Clandestine depuis un an ...
Il s’étonnait de voir des aliments disparaître de sa cuisine : un quinquagénaire célibataire des quartiers sud a installé une caméra et constaté qu’une inconnue déambulait chez lui en son absence. »Un simple fait divers dans un quotidien du matin à Nagasaki.
Tout commence par des disparitions, en effet, des déplacements d’objets.
Shimura-san vit seul dans une maison silencieuse qui fait face aux chantiers navals de Nagasaki. C’est un homme ordinaire, qui rejoint chaque matin la station météorologique de la ville en maudissant le chant des cigales, déjeune seul et rentre tôt dans une retraite qui n’a pas d’odeur, sauf celle de l’ordre et de la mesure.
Depuis quelque temps déjà, il répertorie scrupuleusement les niveaux et les quantités de nourriture stockée dans chaque placard de sa cuisine. Dans ce monde contre lequel l’imprévu ne pouvait rien, un bouleversement s’est produit.
mon commentaire :
j'ai reçu ce livre dans le cadre d'un programme "testeurs" pour Amazon.
Chaque mois, je choisis deux ouvrages dans une liste , et je m'engage à les commenter sur le site .
je n'ai pas mis tout de résumé Amazon car autant dire que l'histoire entière y est révélée..;déjà que le roman fait 112 pages, ...
Je ne connaissais pas Eric Faye et j'avoue ne pas avoir été emballée par ce court roman.
Le sujet était intéressant, mais la manière de le traiter m'a laissée sur ma faim .
La densité du texte, son manque de relief, le surplus de détails autant de choses qui m'ont peu à peu détachée du sujet.
Pourtant le thème de la solitude, ou plutôt la rencontre ratée de deux solitudes est un sujet intéressant, le récit décalé des personnages donne différents éclairages à cette histoire, mais je ne les trouve pas aboutis.
Je connais très peu la culture japonaise et j'avais donc de nombreuses attentes de ce côté là.
Elle n'ont pas été comblées.
Pour finir, la chute m'a frustrée. Ne connaissant pas l'auteur, je ne sais pas s'il est ici dans son style habituel de récit...
ma note : 2/5
_________________
résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Nagasaki
Stock, 107 pages
2,5/5
« Ce roman est tiré d'un fait divers rapporté par plusieurs journaux japonais, dont Asahi, en mai 2008 » peut-on lire en phrase liminaire. On retrouve cet article (ou sa réécriture) dans le livre.
Shimura, la cinquantaine, cherche à vérifier si personne ne vient chez lui manger quelques yaourts en cachette pendant qu'il est au travail. Pour en avoir le cœur net, il achète une webcam et espionne sa cuisine vide depuis son open-space dans la station météorologique de Nagasaki où il travaille. Et dans cette cuisine vide fini par apparaître une femme, à peu près du même âge que lui. Il appelle aussitôt la police les yeux rivés sur la vidéo avant d'essayer finalement de prévenir la femme en appelant chez lui mais sans succès. L'intruse est retrouvée cachée dans un placard et arrêtée. Elle sera jugée 4 mois plus tard. Pendant ce temps, Shimura se demande comment cette femme a pu vivre chez lui sans qu'il s'en rende compte pendant un an! « Par une sorte de « soupirail » que la présence de cette femme avait entrouvert dans ma conscience, j'y voyais un peu plus clair. Je comprenais que cette année commune à elle et à moi, même si elle m'avait ignoré et que je n'avais rien su d'elle, allait me changer et que je n'était déjà plus le même. » Il a peur d'être déstabilisé dans son « existence timide », de «s'ouvrir au grand large de la vie». « Cette femme était à maudire. A cause d'elle, le brouillard s'était levé » sur sa vie trop tranquille, trop solitaire, et depuis il n'arrive plus à se sentir chez lui. Vers les 30 dernières pages, le narrateur change et on obtient le point de vue de la femme durant son procès. Par petites touches, on découvre que cette "pauvre petite vieille" n'a rien en commun avec Shimura sinon sa solitude, leurs vies sont radicalement différentes. Difficile d'en dire plus sans révéler la fin de ce roman très court qu'on lit jusqu'au bout pour savoir comment va se dérouler la rencontre entre les deux solitaires puis pour en savoir plus sur la femme sans nom.
La première page m'a mis en joie et donné envie de lire la suite, le roman vaut le coup d'y passer deux à trois heures mais sa centaine de pages n'en appelle pas plus: l'auteur fini à temps. En toile de fond, le Japon donne une touche exotique au thème de la solitude (ainsi un placard est un "oshiiré", c'est quand même autre chose!). Je relirai certainement Éric Faye, même si Nagasaki n'est probablement pas son chef d'œuvre.
Premier paragraphe:
"Il faut imaginer un quinquagénaire déçu de l'être si tôt et si fort, domicilié à la lisière de Nagasaki dans son pavillon du faubourg aux rues en chute libre. Et voyez ces serpents d'asphalte mou qui rampent vers le haut des monts, jusqu'à ce que tout cette écume urbaine de tôles, toiles, tuiles et je ne sais quoi encore cesse au pied d'une muraille de bambous désordonnés, de guingois. C'est là que j'habite. Qui? Sans vouloir exagérer, je ne suis pas grand chose. Je cultive des habitudes de célibataire qui me servent de garde-fou et me permettent de me dire qu'au fond, je ne démérite pas trop."
2,5/5
« Ce roman est tiré d'un fait divers rapporté par plusieurs journaux japonais, dont Asahi, en mai 2008 » peut-on lire en phrase liminaire. On retrouve cet article (ou sa réécriture) dans le livre.
Shimura, la cinquantaine, cherche à vérifier si personne ne vient chez lui manger quelques yaourts en cachette pendant qu'il est au travail. Pour en avoir le cœur net, il achète une webcam et espionne sa cuisine vide depuis son open-space dans la station météorologique de Nagasaki où il travaille. Et dans cette cuisine vide fini par apparaître une femme, à peu près du même âge que lui. Il appelle aussitôt la police les yeux rivés sur la vidéo avant d'essayer finalement de prévenir la femme en appelant chez lui mais sans succès. L'intruse est retrouvée cachée dans un placard et arrêtée. Elle sera jugée 4 mois plus tard. Pendant ce temps, Shimura se demande comment cette femme a pu vivre chez lui sans qu'il s'en rende compte pendant un an! « Par une sorte de « soupirail » que la présence de cette femme avait entrouvert dans ma conscience, j'y voyais un peu plus clair. Je comprenais que cette année commune à elle et à moi, même si elle m'avait ignoré et que je n'avais rien su d'elle, allait me changer et que je n'était déjà plus le même. » Il a peur d'être déstabilisé dans son « existence timide », de «s'ouvrir au grand large de la vie». « Cette femme était à maudire. A cause d'elle, le brouillard s'était levé » sur sa vie trop tranquille, trop solitaire, et depuis il n'arrive plus à se sentir chez lui. Vers les 30 dernières pages, le narrateur change et on obtient le point de vue de la femme durant son procès. Par petites touches, on découvre que cette "pauvre petite vieille" n'a rien en commun avec Shimura sinon sa solitude, leurs vies sont radicalement différentes. Difficile d'en dire plus sans révéler la fin de ce roman très court qu'on lit jusqu'au bout pour savoir comment va se dérouler la rencontre entre les deux solitaires puis pour en savoir plus sur la femme sans nom.
La première page m'a mis en joie et donné envie de lire la suite, le roman vaut le coup d'y passer deux à trois heures mais sa centaine de pages n'en appelle pas plus: l'auteur fini à temps. En toile de fond, le Japon donne une touche exotique au thème de la solitude (ainsi un placard est un "oshiiré", c'est quand même autre chose!). Je relirai certainement Éric Faye, même si Nagasaki n'est probablement pas son chef d'œuvre.
Premier paragraphe:
"Il faut imaginer un quinquagénaire déçu de l'être si tôt et si fort, domicilié à la lisière de Nagasaki dans son pavillon du faubourg aux rues en chute libre. Et voyez ces serpents d'asphalte mou qui rampent vers le haut des monts, jusqu'à ce que tout cette écume urbaine de tôles, toiles, tuiles et je ne sais quoi encore cesse au pied d'une muraille de bambous désordonnés, de guingois. C'est là que j'habite. Qui? Sans vouloir exagérer, je ne suis pas grand chose. Je cultive des habitudes de célibataire qui me servent de garde-fou et me permettent de me dire qu'au fond, je ne démérite pas trop."
Ondine- Nombre de messages : 86
Date d'inscription : 02/08/2009
Re: Eric FAYE (France)
mouais ça donne pas très envie et pourtant j'aurais vraiment pu être tenté, merci Ondine
Re: Eric FAYE (France)
Nagasaki - Eric Faye
Editions Stock
Le résumé d'Ondine est parfait et je n'aurais pas fait mieux.
J'avais déjà lu de cet auteur "Le syndicat des pauvres types" qui m'avait beaucoup plu .Et là encore j'ai été touchée par l'écriture d'Eric Faye. Il a une manière bien à lui de traiter du destin d'être "lambda", de les transcender. Il part ainsi d'un vrai fait divers paru dans les journaux japonais dans lequel un météorologue découvre par hasard qu'une femme a vécu clandestinement chez lui pendant. Cette découverte va, comme le dit Ondine, ouvrir une faille dans sa vie et le faire réfléchir sur sa solitude et son devenir. Il en est de même sur cette femme qui vit chez lui et qui lui explique pourquoi elle a réalisé cette expérience, et pourquoi elle a choisi sa maison à lui. Elle revient en fait dans la maison de son enfance, où elle a vécu ses années les plus heureuses avec sa famille, lorsque celle-ci était encore "complète". Des images d'une vie heureuse terminée dans la solitude pour elle également.
Je n'ai effectivement rien trouvé de japonisant dans ce livre (même si je suis loin d'être experte), mais j'ai beaucoup apprécié l'ambiance feutrée, posée, voire poétique tout au long du livre, un peu à l'image que je me fais du Japon.
Bref, une des qualités premières que j'ai trouvé à ce livre, c'est quand même de m'avoir embarqué alors qu'il ne fait que 112 pages !
Ma note : 5/5
Clochette- Nombre de messages : 2135
Age : 50
Location : Nantes Bretagne
Date d'inscription : 25/10/2008
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Eric FAYE (France)
Bah mince, je vais tout de même le retenir avec 107 pages j'ai pas l' impression de prendre de très gros risque !
Re: Eric FAYE (France)
112 pages, Lacazavent, 112 Des fois, 5 pages, ça peut faire la différence !
Clochette- Nombre de messages : 2135
Age : 50
Location : Nantes Bretagne
Date d'inscription : 25/10/2008
Re: Eric FAYE (France)
Eric Faye vient de recevoir le Grand Prix du roman de l'Académie française. Comme quoi effectivement...les goûts....
Ondine- Nombre de messages : 86
Date d'inscription : 02/08/2009
Re: Eric FAYE (France)
Si Nagasaki a des qualités et une atmosphère plutôt envoûtante, j'ai quelques regrets sur le traitement d'un tel sujet qui, ma foi, aurait mérité que l'on entre un peu plus dans la peau des personnages, voire que l'on développe un peu plus le côté surréaliste et fantastique du thême.
Pour moi un 2,5/5.
Pour moi un 2,5/5.
Invité- Invité
NAGASAKI d'eric FAYE
NAGASAKI
Je vois que les avis sont très partagés sur ce petit livre. Clochette, je te rejoints sur ce livre, j'ai moi aussi beaucoup apprécié cette lecture
Shimura-San, météorologue, la cinquantaine, vieux garçon solitaire, vit dans une maison silencieuse dans un faubourg gris de Nagasaki. Cet homme à la vie très ordonnée, très méticuleux, découvre un jour la disparition de certains aliments dans son frigo, puis il s'aperçoit que le niveau de la brique de jus d'orange a baissé, que certains objets ont bougé ! On se pose alors des questions. Que se passe-t-il ? S'agit-il de phénomènes surnaturels ? D'une histoire de fantômes ? De cambrioleurs ? Sur les conseils de collègues, il décide alors d'installer une webcam qui lui permettra de surveiller sa cuisine de son lieu de travail.... Et là, un jour, il aperçoit l'ombre d'une femme en train de se faire un thé dans sa cuisine... Cette intrusion dans la vie très réglée de Shimura-san va l'obliger à se poser des questions sur sa vie, sa solitude, son repli sur soi. Notre quinquagénaire après avoir vécu sans le savoir avec cette femme va ressentir le besoin de s'ouvrir au monde ; tout comme la ville de Nagasaki qui fut l'unique lieu d'échanges avec l'Europe pendant la période d'isolement du Japon au XVI et XVIIème.
Ce livre est tiré d'un fait divers qui s'est déroulé au Japon récemment. Lorsqu'on comprend ce qui a poussé cette femme à s'introduire chez notre quinquagénaire on ne peut qu'être révolté devant l'exclusion et la détresse sociale.
La femme, l'intruse, nous contera avec beaucoup d'émotions,l'histoire de son point de vue. La mémoire des lieux joue un rôle très important.
Il y a tout de même certains indices qui nous montre qu'on se trouve dans la société japonaise et pas ailleurs :
Cette vie très réglée et assez macho de l'homme japonais qui va boire ses verres avant de rentrer chez lui où la femme n'est pas plus considérée que le lave-vaisselle...
Une population vieillissante importante, ce refus de s'ouvrir sur le monde extérieur, la nourriture bien sûr.
L'ombre de Nagasaki et de la bombe atomique plane. On ne peut l'oublier.
Le livre est bien sûr très bien écrit, tout est très précis, très minutieux comme le personnage principal, très soigné et très visuel avec beaucoup d'images. On est envouté par cette belle écriture.
Bref, un livre que j'ai beaucoup aimé, court mais très riche qui laisse beaucoup de questions en suspens.
Ma note : 5/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4738
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Sujets similaires
» Gael FAYE (France)
» Estelle FAYE (France)
» Lyndsay FAYE (Etats-Unis)
» Eric REINHARDT
» Eric LIBERGE
» Estelle FAYE (France)
» Lyndsay FAYE (Etats-Unis)
» Eric REINHARDT
» Eric LIBERGE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|