Harper LEE (Etats-Unis)

De : Pilou (Message d'origine) Envoyé : 2006-08-07 12:19

To kill a mockingbird ou en français Il ne faut pas tuer l’oiseau moqueur
1960
Prix Pulitzer 1961.

Une petite fille, avec beaucoup de caractère, Scout, raconte son enfance dans une petite ville d’Alabama, où orpheline elle vit avec son frère aîné Jem, son père avocat, Atticus et sa gouvernante noire Calpurnia. Elle nous parle de sa vie, de ses jeux d’enfant, parmi lesquels il s’agit de voir et faire sortir de chez lui un voisin adolescent, Boo Radley, qui est cloîtré dans sa maison depuis des années. Mais survient l’affaire Robinson. Un ouvrier noir est accusé, faussement, d’avoir violé une jeune blanche et risque la peine de mort car noir. Atticus, prototype de l’avocat honnête, ayant élevé ses enfants avec de rigoureux principes d’égalité, ennemi des préjugés raciaux, sera commis d’office pour le défendre. Faire semblant de le défendre dans l’esprit des habitants de la ville, le défendre envers et contre tous dans son esprit. Il en coûtera à toute la famille, et Scout devra faire le coup de poing. Les enfants ont un peu honte de leur vieux père jusqu’au jour où ils apprendront qu’il est l’ancien tireur d’élite de la région et qu’ils le verront aller passer la nuit devant la porte de la prison pour protéger, sans arme, son client prisonnier qu’une bande de lyncheurs tente d’exterminer. Toute la famille sera exposée, y compris les enfants, protégés par le mystérieux Boo.
Un beau livre que je conseille vivement.




De : Chantal5500 Envoyé : 2007-01-17 16:23

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
Le livre de poche
446 pages

Dans une petite ville de l'Alabama, dans les années trente, Atticus Finch, avocat, élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, il est un jour commis d'office pour défendre un Noir, accusé de viol sur une femme blanche.

Une première partie, calme, immerge le lecteur dans l'ambiance d'un quartier de cette petite ville du sud, où en suivant les journées des deux enfants, celui-ci fait connaissance avec les voisins des Finch, les camarades des enfants, le reste de la famille, personnes souvent pleines de préjugés et très puritaines, à quelques exceptions près. Puis commence le procès et la deuxième partie prend un rythme plus dense, plus rapide jusqu'au dénouement. Par le truchement de la voix de Scout, et avec une écriture très fluide et très précise, l'auteur nous livre un très beau roman où une petite fille innocente, qui a un père admirable, intègre, droit, qui élève ses enfants dans des valeurs humanistes, est confrontée à un monde d'adultes plein de mensonges, d'injustice, d'intolérance. C'est plein de tendresse, d'humour, l'enfant devine et déduit plutôt qu'elle n'apprend de la bouche des adultes, c'est une histoire universelle qui peut se lire à tous les âges et qu'il ne faut pas manquer de lire.

Note : 4,5/5



De : pounette515 Envoyé : 2007-02-02 11:06

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Scout, petite fille de sept ans, vit dans une petite ville d'Alabama avec son frère aîné et leur père Atticus. A travers l'histoire que nous conte cette fillette, on découvre le quotidien d'une ville rurale des Etats-Unis du sud dans les années 30. Atticus, avocat, va devoir défendre un homme noir accusé du viol d'une jeune femme blanche. Les enfants devront faire face aux comportements souvent agressifs, racistes et incohérents de leur entourage.

Un récit pein d'humour vu par un regard d'enfant sur les travers de ce monde. Le racisme, l'amour, la haine, la méchanceté, l'espoir sont mêlés dans ce récit qui prend aux tripes. Je dois avouer que j'ai cependant eu du mal à rentrer dans l'histoire...les jeux et le quotidien de Scout m'ont paru un peu long!! Cependant, je me suis rendue compte que c'était nécessaire afin d'être mise dans l'ambiance. Et... en effet, au fur et à mesure, j'ai été captivée par cette histoire passionnante, horrifiée par le racisme des gens et l'injustice d'un procès qui n'avait pas lieu d'être, admirative face au comportement d'Atticus (homme intègre, aux principes irréprochables et élevant seul ses deux enfants). Bref, un livre à lire.

Ma note: 4.5/5 (pour un début un peu long)



De : van1709 Envoyé : 2007-10-08 12:37

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

Les années 30. Scout, 8 ans, et Jem, 12 ans, vivent avec leur père, Atticus, avocat, à Maycomb en Alabama. Scout raconte leurs jeux d’enfants avec Dill pendant les vacances d’été, le voisinage, la mystérieuse maison des Radley, la gentille et franche Miss Maudie. Dans la deuxième partie du livre, l’histoire devient plus sombre. Un homme, noir, est accusé de viol sur une blanche. Son avocat commis d’office est Atticus. Sa conscience le pousse à le défendre, mais ce n’est pas au goût de tous. On observe, toujours à travers le regard de Scout, la méchanceté des gens, qui n’hésitent pas à se montrer mesquin envers ces deux enfants sous prétexte que leur père est « un ami des nègres », des mots durs et méchants, des gestes, des actes. Scout ne comprend tout d’abord pas toujours de quoi il s’agit, mais elle sait que c’est grave. Ce livre montre l’injustice, l’innocence des enfants et leurs réactions face aux injustices, les réactions des adultes, incompréhensibles. Cette innocence se sent à travers toute la narration de Scout, mais la réalité est bien dure à avaler.

Note : 4.8/5



De : lalyre7032 Envoyé : 2007-12-29 10:21

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
Poche
446 P.

En Alabama dans les années 1930,Atticus Finch,avocat,homme honnête,élève seul ses deux enfants, Jem et Scout.C'est la voix de la jeune Scout qui nous conte leur vie faite de jeux,de rires et de scolarité.Jusqu'au jour ou leur père est commis d'office pour défendre un noir accusé d'avoir violé une blanche,celui-çi risque la peine mort.C'est alors que les enfants vont découvrir le monde des adultes avec leurs préjugés,le racisme,le mensonge,la haine et la bigoterie.Quand à leur père,humaniste intègre découvrant que les vrais amis se font rares que la cruauté existe,que le noir ne semble pas tout à fait un être humain pour la plupart des gens de cette petite ville du Sud,tente d'occulter ces vérités à ses enfants mais ce sera peine perdue car ils écoutent et savent et c'est ce qui nous est raconté avec drôlerie par Scout.

Un très beau livre sans doute en partie autobiographique,un roman pour tous quelques soient les opinions,un peu comme un conte,cette histoire donne matiére à réflexion sur ce que fut la détresse des noirs à cette époque.J'ai aimé et je le recommande vivement.

Note : 4,5/5



De : mariselya Envoyé : 2008-01-10 15:57

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Juste mes impressions après la lecture de ce livre, ayant déjà été largement et très bien résumé par d'autres rats.

Autant la 1re partie fut lente au démarrage autant la 2e partie fut lue sur des chapeaux de roue si je puis dire. J'ai vraiment bien aimé. Je comprends pourquoi ce livre est recommandé en lecture scolaire. Les thèmes de la tolérance, de la justice, du coeur (souvent mauvais) des hommes y sont abordés. Même si l'histoire se déroule en Alabama, les sujets abordés sont universels. Mes enfants étant métis, mon mari africain, il y a en plus une résonnance et une dimension particulière à la lecture de ce livre. Ce qui fait aussi que ce livre n'est pas un coup de coeur car l'atmosphère était trop triste, trop "plombée" et j'en garde donc un goût amer. Comme le goût de la vie. Mais je le recommande néanmoins car le style du récit et le point de vue adopté (l'histoire et les faits à travers Scout).
Personnage admirable : le père Atticus, personnifiant l'intégrité, le sens de la droiture, de la justice et j'ai aimé aussi beaucoup Cal (la nounou-cuisinière noire)



De : doriane99 Envoyé : 2008-01-24 03:44

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Scout, la narratrice, est une petite fille des années 30, qui vit à Maycomb petite ville d' Alabama. Une première partie qui "plante le décor". On y fait la connaissance de Jem, son grand frère, Atticus son "vieux" père : avocat intègre, Calpurnia : gouvernante noire et Dill : le camarade de jeux.

Dans la seconde partie, Atticus est "commis d'office" pour défendre un homme noir accusé du viol d'une jeune fille blanche. Autant dire que dans le contexte, le procès est perdu d'avance. Ce récit du quotidien de cette petite fille est le prétexte à condamner le racisme, l'intolérance, la bigoterie, les à-prioris. L'écriture est fluide et le livre se lit tout seul.

Dans l'édition que j'ai (Livre de Poche), une postface par Isabelle Hausser (la traductrice) presque aussi passionnante que le livre lui-même ! Elle y explique les éléments autobiographiques du livre (le père avocat, la petite ville d'Alabama, Dill qui fait étrangement penser à Truman Capote...) même si l'auteure s'est défendue d'avoir écrit un livre autobiographique il est certain qu'elle s'est largement inspirée de son vécu pour nous transmettre ses idées. On ne peut que regretter qu'Harper Lee n'ait rien publié d'autre !

A noter : il est aussi précisé que, si c'est un livre fréquemment étudié en Angleterre ou aux Etats Unis, il est très peu connu en France ! et c'est bien dommage !

Note : 5/5



De : odilette84 Envoyé : 2008-07-14 16:48

ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

comment résister à un tel titre ? à un tel thème ? comment résister à un livre unique, car seul ouvrage de l'auteur et unanimement récompensé ? Pour moi, il relevait du mythe, comme les raisins de la colère de Steinbeck ou de sang froid de Capote... J'adore l'Amérique de la période des années 30, ce pays me fascine ! Autant dire que Scout m'a conquise et que la plume charmeuse de Harper Lee rend à merveille l'ambiance du Sud de l'époque, à la fois puritaine et nonchalante... un vrai coup de coeur.

Note : 5/5



De : Ysla Envoyé : 2008-07-31 09:24

Note biographique
Harper Lee (née en 1926 dans l'Alabama) est une écrivaine américaine particulièrement connue pour son roman "To Kill a Mockingbird" (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur), Prix Pulitzer en 1961. Tiré à des millions d'exemplaires, ce livre est un classique de la littérature américaine, étudié à ce titre dans de nombreux collèges et lycées des États-Unis. Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur a été adapté au cinéma sous le titre Du Silence et des Ombres en français (même titre que le livre en anglais) par Robert Mulligan.



De : Ysla Envoyé : 2008-07-31 09:24

To kill a mockingbird - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

J'ai beaucoup aimé cette lecture, sa fraîcheur, sa candeur venant du fait que la narratrice est une petite fille, et en même temps son sujet grave et important. Tous les personnages sont impressionnants de réalisme et de personnalité. J'ai eu l'impression d'y être, de partager avec eux ces quelques années décrites par Scout. Autant dire que j'étais totalement absorbée par ma lecture, comme dans mes meilleurs livres, alors sans hésiter, celui-ci devient un de mes meilleurs !

Note : 5/5



De : mieldorado Envoyé : 2008-08-23 07:17

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Dans le comté de Maycomb, dans l'Alabama des années 30, Scout, alias Jean Louise, et son frère Jem occupent leur temps à jouer et à aller à l'école. Ils vivent avec leur vieux père Atticus, avocat reconnu, et leur gouvernante Calpurnia. A Maycomb cohabitent la population blanche et la population noire. La cohabitation est remise en cause, dès lors qu'un homme noir Tom Robinson est accusé de viol sur une jeune blanche Mayella Ewell. Atticus est appelé à défendre cet homme. Ainsi les destins de Scout et Jem se retrouvent mêlés à cette sordide affaire.

L'histoire est vue avec les yeux de Scout, dont on suit quelques années de l'enfance. On découvre les divers jeux qu'elle met en place avec son frère aîné et son ami Dill, durant les vacances d'été. De même, on fait connaissance avec le voisinage et la population de Maycomb. Le ton est amusé et étonnamment lucide. Scout est un personnage de garçon manqué, qui doit apprendre à devenir une dame au fur et à mesure qu'elle grandit, ce qu'elle ne veut pas du tout. Différents thèmes sont abordés : l'enfance, l'amitié, les liens familiaux, l'opinion publique, le racisme, la justice, les préjugés.

C'est un livre superbe, autant par son histoire que par la manière d'être raconté. Je comprends qu'il soit étudié outre-atlantique dans les écoles. Les thèmes abordés sont toujours d'actualité et universels par la même occasion. La fin du livre est saisissante. C'est un livre à mettre entre toutes les mains, de 7 à 77 ans et plus ! J'ai adoré, mon avis ne diverge pas de la majorité des critiques sur le forum. C'est évidemment un coup de coeur !

Note : 5/5

Invité est VW - ex-participant

" Lecture de Hamac" ......je confirme , plat et insipide , lecture pour ados

Le résumé a été rédigé à plusieurs reprises... Je passe donc directement à mon avis !

Il y a longtemps que je voulais lire ce roman ! C'est chose faite et je ne le regrette vraiment pas ! C'est un roman qui dépeint très bien les États-Unis du Sud, il y a pas si longtemps, hélas... Les évènements, racontés par la fillette de huit ans apporte une belle fraîcheur au récit.

Dans la version du livre que j'ai lu, il y avait à la fin une postface. On y apprend des choses intéressantes au sujet de l'auteur. Entre autres, que Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur a été son premier et dernier roman publié. Le roman a été traduit dans plusieurs langues, il est étudié dans plusieurs cours de littérature et il a servi à défendre les droits civiques dans les années 60 aux États-Unis. Harper Lee a alors eu l'impression de ne jamais pouvoir écrire autre chose à la hauteur de ce roman. Elle s'est isolé chez-elle refusant de donner des interviews ou même de se faire voir ! On l'a alors comparée au personnage de son voisin qui est un hermite !

Ma note : 4,5/5 ! 1/2

Suzanne

C'est le joli titre qui m'a intrigué et incité à lire ce roman qui se passe dans les années 30 dans le sud des Etats-Unis. Il raconte l'enfance d'une petite fille et de son frère qui vivent avec leur père, avocat, un homme bienveillant et à la grande ouverture d'esprit. La narratrice est la petite fille, on voit son petit monde, ses voisins, sa tante, l'école, à travers son regard naïf et pleins d'interrogations. Elle est très vive et spontanée, a une imagination et une curiosité qui sont aiguisées par le mystère qui plane autour de l'existence de son voisin qui vit reclus depuis des années. Les enfants vont d'ailleurs tout mettre en oeuvre pour percer ce secret.

Il y a un mélange de légèreté et de gravité dans ce livre. Le père va être amené à défendre un noir accusé de viol, et va être en butte aux préjugés des habitants de leur petite ville.

Harper Lee est une amie d'enfance de Truman Capote, et on dit qu'elle s'est inspirée de lui pour le personnage de Dill le petit garçon qui vient passer ses étés dans leur petite ville et qui s'invente plein de vies.

Du coup cela m'avait donné envie de découvrir Truman Capote, et j'avais enchaîné avec De sang froid qui a été un coup de coeur.

Ma note : 4,5/5

Je l'ai dans ma PAL, il faudrait que je me décide à le lire mais j'en ai tellement, pas facile de se fixer !

Ah, Ladybug, tu achèves de me convaincre. Je vais le marquer sur ma prochaine liste de course, à la bibliothèque !

Je l'ai lu récemment et c'est un vrai enchantement. Pas du tout niais, au contraire, une grande intelligence chez la petite Scout, qui l'exprime avec grand talent, puisque c'est compréhensible pour tout un chacun. De 7 à 77 ans. De la même manière que son papa, ce livre utilise des mots simples et percutants sans jamais prendre le lecteur pour un imbécile. C'est définitivement un livre qui milite pour l'intelligence, la spontanéité, l'ouverture d'esprit et contre la bêtise, les horizons fermés, le conformisme et les mouvements de foule.

Harper Lee a dit qu'elle n'avait pas éprouvé le besoin d'écrire d'autres livres après celui-ci. (D'aucuns devraient en prendre de la graine). En revanche, ce serait vraiment dommage (que dis-je, ce serait lui faire un affront que) de ne pas le lire !

Harper Lee, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Vous verrez à ma note que je ne considère pas ce livre comme un chef d'œuvre alors même qu'il figure parmi les classiques américains du XXe siècle. Compte-tenu du thème du livre, je comprend tout à fait qu'il figure parmi les lectures scolaires aux Etats-Unis. Je comprend aussi qu'il ait tant marqué les Américains au moment de sa sortie en pleine lutte pour les droits civiques.
Par contre, le début est bien long avant que l'histoire commence vraiment (150 pages environ). Il est difficile au début de se passionner pour les jeux de Scout et son frère Jem. Il n'y a pas de rebondissement jusqu'au milieu du livre et cette absence d'action n'est même pas compensée par d'intenses descriptions. Je trouve aussi que la lecture est assez difficile au début. L'ouvrage est plein de référence historiques et culturelles qui ne sont pas suffisamment expliquées, ce qui fait que l'on perd une dimension importante je pense.

Le coeur de l'histoire, le procès, tient en haleine et permet de nous relancer pour finir le livre. Ce livre aurait, je pense, gagné à être plus court (alors que d'habitude j'aime les livres de ce volume). J'ai lu dans la post-face que la version initiale de l'auteur était une nouvelle. Sans doute cela aurait-il été la taille apropriée pour ce récit.
Ma note : 3/5

Je ne suis pas du tout de cet avis, je n'ai eu aucune peine à m'intéresser aux jeux d'enfants. La première partie montre quelle est la mentalité des gens du patelin. Et le personnage reclus de Boo Radley maintient le suspense d'un bout à l'autre du livre.

Rien à jeter ! tout est excellent de la première à la dernière ligne et très structurant autour du Bien et du Mal (la famille Ewell=evil)

Un chef d'oeuvre et pis c'est tout !

Le film médiocre de Robert Mulligan commet l'erreur précisément l'erreur ou cède à la facilité de se concentrer trop exclusivement sur le procès. On lui préférera Baby the rain must fall avec Steve McQueen.

Je ne trouve pas que Du silence et des ombres soit si médiocre même s'il peine à retrouver la richesse du livre.Ce n'est que mon point de vue.

Je suis d'accord : il peine à retrouver la richesse du livre.
C'est un film classique honnête, mais qui n'apporte pas un regard nouveau. C'est en comparaison que je le qualifie de "médiocre", terme auquel il faudrait sans doute donner en toute justice le sens plus latin de "moyen" (cf. "Aurea Mediocritas").

Parch a écrit:Harper Lee, [i]Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Je trouve aussi que la lecture est assez difficile au début. L'ouvrage est plein de référence historiques et culturelles qui ne sont pas suffisamment expliquées, ce qui fait que l'on perd une dimension importante je pense.

Ce que tu dis rejoint parfaitement ce que je pense qui fait que comme lecteur on a une appréciation différente d'un livre. Les différences culturelles. Le manque de connaissances de la culture et de l'histoire d'un peuple qui font qu'on ne se retrouve pas nécessairement dans un roman.

Quoique je trouve que "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" est un roman universel bien qu'il soit très américain.

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d' Harper Lee
Livre de Poche / 447 pages


Dans une petite ville d' Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche.



Le classique américain
Je me suis enfin attaqué à ce classique américain et je suis bien embêtée car pour moi ce livre ne traite pas si bien de ce pourquoi on le loue.
Alors certes, j'ai aimé le récit fait par Scout de son enfance, des jeux qu' elle mène avec son frère, de l'école, des voisins...etc C'est un récit d'enfance vraiment très réussi, l'écriture est très soigné, pleine d'humour gentiment naïve, elle soulage les passages qui aurait pu être plus difficile et pesant à raconter.
Par contre, j'ai trouvé que la dénonciation du racisme, que la difficulté de grandir dans une société marqué par une ségrégation omniprésente était très édulcorée. Scout et Jem ont une enfance qui m' a semblé plutôt privilégié malgré les prises de positions de leur père. Ce sont deux enfants blancs (puisque la couleur de peau a hélas son importance) dont le père avocat commis d'office va prendre à cœur de défendre un homme noir accusé, à tord, d' avoir violé une blanche. Une affaire qui on s'en doute va déchaîner les passions et réveiller les haines.
Et bien que la famille ne vive pas sur l'or les deux enfants sont très préservés et les échos qu' ils ont de l'affaire qui occupe leur père sont vraiment édulcorés et comme passés au tamis même si je conçois tout à fait que cela puisse être traumatisante pour des enfants, elle n' en reste pas moins décalage avec la réalité de certaine exaction qui ont eu lieux dans la région où se situe ce roman, dans la période dont traite ce roman.
Peut-être a-t-il contribué à une prise de conscience au moment de sa parution mais pour moi ce livre n'a pas tenu ses promesses. Je n'ai pas lu le livre coup de poing auquel je m'étais attendu.

Comme j'ai les deux pieds en Alabama j'en ai profité pour voir To Kill a Mocking Bird d'autant plus que ca fait longtemps que je voulais le voir.


Mon verdict :

5/5, tout autant aimé que le livre. Le film respecte tout à fait le livre.

La petite Scout est adorable et Atticus est irrésistible. Et l'histoire, l'époque, l'Alabama... mais en même temps si universel.

Ce film est classé 34e parmi les 100 meilleurs films américains de tous les temps. Et Atticus no 1 parmi les héros de films.
Ce n'est pas rien quand même!!!

http://en.wikipedia.org/wiki/AFI%27s_100_Years%E2%80%A6100_Movies
http://en.wikipedia.org/wiki/AFI%27s_100_Years...100_Heroes_and_Villains


Je l'ai loué sur Itunes Store.


Un grand classique qui est d'ailleurs au programme du cours d'anglais en Alberta en 10e année.

Il faut absolument que je le voie ! Et Atticus héros du cinéma préféré je me rappelle l'avoir lu et j'étais tellement contente

Tu devrais mettre ton post dans le topic Adaptations cinématographiques (dans "Autour du livre") cela l'enrichirait.

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

1961

En 1935, en Alabama, un Noir est accusé d’avoir violé une Blanche. Dans le sud raciste, l’affaire est déjà entendue, il est coupable. Sauf que Atticus Finch, veuf, père de deux enfants, va le défendre et lui offrir un procès juste, autant que possible, même s’il met ainsi sa famille et lui en danger. L’auteur n’a toutefois pas braqué les projecteurs directement sur l’affaire, mais elle raconte le quotidien des deux enfants, leurs relations avec le voisinage, leurs apprentissages et découvertes du monde. C’est autant un récit social qu’un roman initiatique.
 
J’étais un peu décontenancé au début de ma lecture, car je savais seulement que c’est un livre qui traitait du racisme, et le premier Noir de l’histoire n’apparaît que vers le tiers du livre. Mais j’ai quand même rapidement été happé par cette lecture. Le récit est vu des yeux de la jeune fille, le monde lui est bien mystérieux. Et de même pour le lecteur : pourquoi est-ce que les enfants s’adressent à leur père par son prénom? Pourquoi le père, champion dans sa jeunesse, ne veut plus tirer? Comment les voisins sont devenus ce qu’ils sont? Nous ne le saurons jamais, nous devons nous aussi spéculer. Depuis 1961, il y a eu beaucoup de romans qui traitent du sujet de la ségrégation, mais celui-ci est-il le premier du « genre »? Une lecture tout à fait captivante, qui n’a pas vieilli.
 
4,5/5

le réaliste-romantique

 
 
 
 
 
 

Spoiler:

 

Va et poste une sentinelle - Harper Lee



Résumé ( babelio )
Milieu des années 1950. Jean Louise Finch, dite «Scout», est de retour à Maycomb, sa petite ville natale de l'Alabama, pour rendre visite à son père, Atticus. La nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée à la société qui l'a façonnée mais dont elle croit s'être affranchie en partant vivre à New York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit ...
En 2015, Harper Lee a créé la surprise en publiant un second roman, suite de l'incontournable best-seller "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", où l'on retrouve l'inoubliable héroïne Jean Louise, vingt ans après. Chronique douce-amère de l'adieu à l'enfance, entre tendresse et férocité, espoir et désenchantement, "Va et poste une sentinelle" a été écrit avant le livre culte, prix Pulitzer en 1961.

Mon avis :
J'ajoute le résumé babélio à celui de Cookie que vous trouverez un peu plus haut. Ce roman semble avoir été écrit avant le fameux Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur mais il est sorti 50 ans plus tard... Bon... coup de pub ?  Je n'en sais trop rien et je n'ai pas creusé davantage.
Dans tous les cas, c'est un roman que j'ai écouté.
On retrouve l'héroïne Scout , jeune adulte vivant à New York. Elle revient donc en vacances dans sa famille dans la petite ville de Maycomb en Alabama très traditionaliste. Difficile pour la jeune femme de retrouver ses proches, leurs travers, leurs préoccupations bien différentes des siennes, leurs idées raciales... Elle se rend compte du fossé qui se creuse maintenant entre elle et sa famille.
Pendant toute la première partie du roman je me suis un peu ennuyée, j'ai trouvé ça un peu gentillet et il ne s'y passait pas grand chose. On redécouvre Scout, sa tante, son petit ami, son père, son oncle....  Des personnages bien décrits, attachants. Scout se remémore de nombreux souvenirs de son enfance, des moments clés. C'est plaisant mais sans plus ! C'est disons : divertissant !
Et puis arrive un évènement dans la petite ville qui va raviver les tensions raciales. Intéressant de comparer les points de vue divergents des différents antagonistes : les idées ancrées dans cette petite bourgade du Sud et celle du Nord et de New York. A partir de là, j'ai trouvé le roman plus intéressant, avec sous une plume légère des idées des uns et des autres pas si simples que ça à défendre, quelques bonnes tirades de l'oncle, du père Atticus- on comprend bien le titre du roman.
Donc un roman que j'ai pris plaisir à écouter - même si le début est un peu longuet et la fin un peu rapide  
C'est agréable de retrouver Scout et sa famille !

Ma note : 3,75/5 ( comme Cookie ! )

Grand classique de la littérature américaine publié en 1961, ce roman traite de la question de la ségrégation raciale dans une petite ville du sud des Etats-Unis, où doit se tenir le procès d'un homme noir accusé d'avoir violé une femme blanche. A travers les yeux de Scout, fille d'Atticus Finch, avocat commis d'office pour défendre l'accusé, c'est toute une bourgade avec ses coutumes, ses habitants, ses mystères aussi qui se dévoile à nous.

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est devenu au fil des ans un incontournable de la littérature américaine que je suis bien contente d'avoir lu enfin. Il y a eu beaucoup de romans sur les questions de racisme, droits des minorités bafoués, des injustices et des difficultés des années 30 (la Grande Dépression). Mais en la faisant raconter par les yeux d'un enfant, tout parait plus doux. Le lecteur, finalement, se pose les mêmes questions simples que Scout : pourquoi un tel procès avec une fin si injuste? Pourquoi Adolf Hitler persécute t-il son peuple? Comment peut on accepter de vivre dans la crasse, sans dignité? Pourquoi Boo Radley reste t-il enfermé chez lui?

J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire; l'auteur prend le temps de "poser" ses personnages, l'ambiance de Maycomb, le contexte de l'époque. Le réflexions de Scout et de son frère Jem sont en avance sur leurs temps; Scout, pas féministe pour deux sous, est attachante et espiègle. Enfin, on ne peut qu'être admirative devant l'intégrité d'Atticus.

Un roman fort, toujours d'actualité malheureusement dans ses réflexions, accessible à tous.

Ma note : 4/5