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Jérôme David SALINGER (Etats-Unis)

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Message  Invité Mar 2 Déc 2008 - 3:05

De : Chantal5500 Envoyé : 2004-07-07 13:48

Note biographique
Né à New York en 1919, Jerome David Salinger grandit dans le quartier de l'Upper West Side. En 1942, il est appelé sous les drapeaux. Il débarque à Utah Beach le 6 juin 1944. Agent du contre-espionnage, il est profondément marqué par les combats meurtriers en Normandie et la découverte de l'existence des camps de concentration. Après la guerre, en 1950, paraît 'Un jour rêvé pour le poisson-banane', une nouvelle qui fait sensation. En 1951, Jerome David Salinger publie 'L'Attrape-coeurs', roman considéré comme son chef-d'oeuvre. Ce livre qui a connu un succès mondial raconte les trois jours d'errance d'Holden Caulfield dans les rues de New York. Devenu culte, ce roman traite de l'adolescence, de ses révoltes et de ses inquiétudes. Personnage d'une sensibilité exacerbée, attachant et railleur, l'inoubliable héros de 'L'Attrape-coeurs' a ému plusieurs générations de lecteurs. Plusieurs fois marié, Jerome David Salinger quitte la scène publique en 1965, après la publication de 'Franny et Zooey' (1961) et de 'Seymour, une introduction' (1963). Secret, insaisissable, protégeant jalousement sa vie privée, fuyant les photographes et les journalistes, l'écrivain n'a rien publié depuis les années soixante. (copie)



De : Chantal5500 Envoyé : 2004-07-07 13:48

l'attrape-coeurs

C'est "un" roman sur l'adolescence ou "le" roman sur l'adolescence? plutôt "un" pour moi. On y retrouve les incertitudes, les jugements péremptoires et souvent non définitifs sur les adultes, les angoisses, la révolte de cet âge (et à ce point de vue, le livre est toujours d'actualité). Le style d'écriture est très "familier", très parlé avec des mots que certains qualifieraient de vulgaires, qui ne m'ont pas choqué, mais à la longue, cette écriture me lassait. De plus, la fin m'a déçu, plutôt inexistante. Alors je suis assez mitigée. A vrai dire, j'ai du mal à le noter.... mais je ne regrette pas du tout de l'avoir lu.

Note : 3/5



De : hermanicuss32 (Message d'origine) Envoyé : 2004-04-21 14:57

l'attrape-coeurs de J.D. SALINGER

l'histoire : elle est assez simple en réalité : le roman raconte la fugue d'un jeune new-yorkais explusé de son école et qui n'ose donc pas rentrer chez lui.

mon avis : c'est un roman écrit à la première personne dans un style assez particulier : il est écrit comme si on lisait dans les pensées du héros (qui ne s'exprime pas toujours le mieux du monde). Il y a peu d'action, peu de tt en fait mais l'auteur a compensé cela par ce style très particulier qui vous empêche de reposer le livre. C'est un livre à lire surtout pour le style d'écriture. (ce fut un des meilleurs romans des années 50 et le chef d'oeuvre de Salinger)

Note : 4/5



De : sereinejulie1 Envoyé : 2004-07-30 09:18

L'Attrape-coeurs

Ma critique sera brève puisque Chantale en a fait un excellent compte-rendu.

Dans ce récit, le jeune narrateur est très attachant.. Il écrit comme il s'exprime, comme il pense, et c'est souvent bien amusant. Ce qui irrite peut-être c'est la continuelle attentente de quelque chose qui n'arrive jamais. Ce n'est donc pas tant le dénouement qui est important et intéressant dans ce roman, mais bien le fonctionnement de l'esprit et des sentiments de cet adolescent qui, au-delà de son immaturité (relative), comprend la vie avec cette spontanéité et cette vérité que beaucoup d'adultes n'utilisent plus.

Ce n'est pas un grand coup de coeur, mais je l'ai toutefois lu sans déplaisir. Le périple de Holden se traîne un peu en longueur mais la galerie de personnages qu'il croise a réussi à maintenair mon intérêt jusqu'à la fin. En fait, je suis heureuse de ne pas être passé à ĉôté de ce récit bien particulier.

Note : 3.75/5



De : Nyahblue Envoyé : 2005-05-29 17:06

Franny and Zooey - J.D. Salinger

Résumé
Publié au départ comme deux nouvelles distinctes dans le New Yorker, Franny and Zooey sont deux nouvelles. Dans la première nouvelle, Franny, la soeur de Zooey tente d'atteindre la purification spirituelle pour s'échapper du monde égocentrique et elle finit par en faire une crise d'anxiété et se retrouve dans une dépression profonde. Dans la seconde nouvelle, Zooey, le frère de Franny, tente de convaincre Franny qu'elle ne tend pas vers la purification spirituelle pour les bonnes raisons.

Critique
OUACH!!! Quelle perte de temps. Je n'ai vraiment pas aimé. Tout le long de ma lecture, je me demandais où le récit s'en allait. L'écriture est difficile à comprendre et j'ai trouvé ça redondant, revenant constamment aux mêmes sujets. Très déçue de ma lecture. Je n'avais pas vraiment aimé Catcher in the Rye (L'attrape-coeur) et je donnais une dernière chance à Salinger, mais c'est maintenant terminé.

Note : 1/5


De:Kathy

L'Attrape-coeurs

Un des meilleurs livres que j'ai lu. Mais attention, ce n'est pas un livre d'aventures: ce qui compte réellement dans ce livre c'est la psychologie du personnage. On le découvre tout au long du roman. Le personnage est réellement attachant et très touchant: à la fois parce qu'il se sent perdu et désemparé face au monde qui l'entoure et qu'il a cette simplicité, cette humanité et cette faculté de donner énormément d'importance et/ou d'aimer presque passionnément les choses les plus simples.

Holden m'a fait pleurer à plusieurs reprises bien que le ton du livre ne soit pas larmoyant du tout. En fait si on le lit sans chercher à trop l'analyser on peut facilement passer à côté de cette dimension vraiment tragique du livre qui est en fait la plus intéressante, bien que sa façon de voir les choses et de faire des généralités de tout peut parfois être très drôle.

(Katy)



De : louve-épine Envoyé : 2005-10-02 06:10

L'attrape-coeurs, de JD Salinger

L'histoire est simple, et a déjà été racontée ici. Holden Caulfied a seize ans, et il est, encore une fois, renvoyé de son école. Il décide de ne pas rentrer directement chez lui, et on le suit, quelques jours, dans les rues de New-York.

Si on veut un roman avec des tas de rebondissements, c'est sûr qu'il vaut mieux lire autre chose... Ce livre était dans ma LAL depuis très longtemps, et après l'avoir trouvé dans un vide-grenier, je me suis lancée dans sa lecture... avec un peu d'appréhension, tant on clame au chef d'oeuvre. En réalité, c'est très étrange. Ce livre, aujourd'hui, ne serait plus du tout écrit de la même manière - on sent que l'époque a changé. Mais, malgré tout, c'est le précurseur d'écrivains comme Bret Easton Ellis (Moins que zéro, son premier roman, parle aussi d'un jeune complètement paumé... même si le style et le contenu n'ont rien à voir), et c'est pour ça, je crois, que ce livre est très important : il est une première porte ouverte pour un "nouveau genre littéraire".

Le style peut paraître déroutant, mais il ne l'a pas été pour moi. Je suis admirative du travail fourni, car il faut réellement un travail énorme pour réussir à adopter de manière aussi crédible le parler d'un jeune. Les répétitions, les phrases qui se terminent par "et tout", l'envie de toujours prouver qu'on dit la vérité, la grossièreté, aussi... L'errance, bien qu'elle ne s'étende que sur trois jours, est vraiment longue. Il se passe finalement beaucoup de choses (il suffit de compter le nombre de personnes qu'il croise, en si peu de temps), mais ce n'est pas de l'action. C'est la vie, juste ça. Ce gamin est totalement paumé, et ce qui le rend unique parmi tous les bouquins que j'ai pu lire qui mettaient en scène des ados, c'est son extrême sensibilité. Parce que Holden est d'une fragilité féroce, il en devient très touchant, personnellement, j'avais envie de l'aider, de lui dire qu'il allait y arriver... C'est un très beau livre, je ne m'attendais pas à trouver autant de sentiments, de pudeur, de gentillesse. Holden essaie de se cacher, mais il n'y arrive pas. Le lecteur voit tout. Son chemin est donc parsemé de rencontres, c'est à chaque fois l'occasion de découvrir des personnages qui "le tuent". Ils sont tous beaux, je trouve. Tous vivants, sans qu'on sache vraiment comment. Sa soeur, notamment, la "Vieille Phoebé" (qui n'est qu'une enfant... dix ans, peut-être), est une perle. Holden en parle très, très bien.

J'apprécie toujours énormément les efforts que font certains auteurs pour écrire comme pensent leurs personnages, pour adopter un âge précis, et s'y tenir. Dans la dernière partie du livre, on rencontre un ancien professeur de Holden, Mr Antolini, et ça donne un passage ma-gni-fi-que. Cet homme est là comme un repère sur la route, il ne dit que de belles choses, que la vérité, c'est beau, émouvant...
La fin est belle et triste, ce n'est pas réellement une fin parce que Holden est toujours là, toujours pareils, et on a encore et toujours cette envie de lui demander... qu'est-ce que tu veux faire, maintenant ? Dis, et je t'aiderai...Je sais que je vais penser très longtemps à ce livre, on le sent au fil des pages, le héros s'accroche en nous, il s'installe, se pose, et il reste là... Deux petits extraits, pour vous donner envie :

"Quand nous revînmes nous asseoir, j'étais à moitié amoureux d'elle. Voilà l'ennui avec les filles. Chaque fois qu'elles font quelque chose de bien, même si elles n'ont pas beaucoup d'allure, ou même si elles sont stupides, vous tombez à moitié amoureux d'elles, et alors, vous ne savez jamais où diable vous en êtes. Les filles. Jésus-Christ. Elles sont capables de vous rendre cinglé. Vrai, elles y arrivent."

"Je crois qu'un de ces jours", dit-il, "il va falloir que tu saches où aller. Et puis, il faudra que tu y ailles. Mais immédiatement. Tu ne peux pas te permettre de perdre une minute. Pas toi."

Note : 4,5 / 5



De : clochette Envoyé : 2006-02-12 15:28

The catcher in the rye (l’attrape-coeur)
Back Bay Books _ 278 pages

Holden Caulfield est un adolescent perdu. Au début de l’histoire, il se fait renvoyer, encore une fois, de son école. La mesure ne prend effet que dans trois jours mais, ne supportant plus la situation, il décide de partir tout de suite, errer dans New-York et rentrer chez lui, une fois seulement que ses parents auront appris la nouvelle par courrier. Le livre conte ensuite l’errance d’Holden dans New-York.

Le personnage d’Holden est terriblement attachant et triste. Holden ne supporte plus rien. Tout le dégoute. Rien ne lui fait envie. Il ne sait pas qui il est, qui il aime, que vaut la vie. Il est complètement perdu. Cette errance dans New-York est comme une plongée dans ses propres abîmes. On a l’habitude de dire que quand on est triste et déprimé, il faut parfois aller jusqu’au fond du gouffre, tout en bas, pour pouvoir remonter. Et c’est un peu l’effet que m’a fait ce livre. Holden va tout au fond de sa dépression pour aux derniers moments réussir à se raccrocher aux quelques sources de joie et d’espoir qu’il lui reste. Beau livre.

Note : 3,5 / 5



De : Sahkti1 Envoyé : 2006-02-13 11:59

L'attrape-coeurs

L'attrape-coeurs, un livre culte qui se vend encore aujourd'hui à des milliers d'exemplaires chaque année et qu'on présente souvent (pour ne pas dire tout le temps) comme LE livre sur le mal-être adolescent.

L'histoire narrée par Salinger est certes intéressante mais je ne l'ai guère trouvée originale. Et puis surtout, la traduction française proposée est assez mauvaise et j'ai préféré me replonger dans la V.O. Mais cela n'a pas beaucoup changé mon impression, à savoir un roman qu'on dit toujours d'actualité mais qui ne m'a pas semblé si pas si moderne que cela. Holden Caulfield se fait renvoyer de son collège, un énième renvoi dans sa vie d'adolescent tourmenté qui se cherche et ne se trouve pas. Comme la plupart des ados, rien de neuf sous le soleil, il ne faut pas crier au génie sur ce coup. Où Salinger tente de faire la différence, c'est dans son récit "à la Ulysse", racontant par le menu détail les errances pendant trois jours de ce jeune homme complètement paumé mais argenté, ce qui aide, j'insiste là-dessus. Nous ne nous trouvons pas face à un ado obligé de mendier pour vivre ou de dormir dans la rue, il se paie taxis, hôtels et restaurants comme il le veut, nous voilà face au désoeuvrement d'un jeune issu des quartiers bourgeois. De quoi nous rendre compte que le malaise est identique dans toutes les classes sociales, certainement, mais à mes yeux, ça fausse un peu la donne. Autre bémol quant au langage employé. Celui-ci est celui d'un adolescent qui ne me semble pas très malin alors que Caulfield est décrit comme un élève intelligent mais fainéant. Je n'ai pas accroché à ses "sacré" ceci et "foutu cela" toutes les deux lignes, je n'ai pas aimé ce hachurage de phrases et cette impression de décousu.
Profond décalage ressenti, impression d'un texte qui vieillit mal, loin d'être un chef-d'oeuvre à mes yeux.


Ma note: 2/5

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Message  Invité Mar 2 Déc 2008 - 3:06

De : lassy Envoyé : 2006-10-12 08:55

The Catcher in the rye

Cet adolescent, Holden Caulfield, issu d'un milieu bourgeois de New York, au début des années 50 (?) est le le narrateur, et il s'exprime comme à voix haute, avec le langage de la jeunesse dorée de cette génération. Il a été renvoyé de son collège, parce qu'il ne travaillait qu'une seule matière (l'anglais). C'est un personnage fantasque, d'une imagination quasi délirante, qui s'enflamme vite mais de façon éphémère, autant dans ses joies que ses colères. Rebelle, il a beaucoup d'avis péremptoires sur un tas de sujets, mais il est aussi plein de contradictions. Bref, un adolescent typique, quoique exacerbé, à qui il est facile de s'identifier, même encore de nos jours, et de plus, il est vraiment touchant.

Note : 3,5 / 5

PS : Je suis contente de l'avoir lu en VO, la traduction doit être difficile...



De : Lionelcrusoe Envoyé : 2006-10-14 04:39

L'attrape-coeurs

Pour avoir lu le livre en VO et en français, je dois dire que la différence est flagrante! Le style argotique est assez mal retranscrit en français. La version française en ressort appauvri. Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est un livre dans lequel il ne se passe pas grand chose. Au contraire, on nous présente les pensées d'Holden et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça travaille là-dedans. Ce qui est intéressant, c'est qu'Holden crée son monde, ses symboles, ses valeurs pour les opposer à celle de l'ordre établi. C'est notamment la métaphore très émouvante de gardien "d'enfants" dans le champ de seigle. Je vois aussi une certaine préfiguration du courant anti-psychiatrique: Holden finit en gros à l'asile, alors que c'est une personne qui pense différemment, mais qui reste doué de raison, c'est un enfant intelligent et éveillé, clairvoyance sur la fausseté("phony") des sentiments dans une société américaine étouffée par les conventions sociales, une morale sclérosant la pensée et toute faculté créatrice. Un grand livre de la littérature américaine sur la révolte, et le mal de la jeunesse.

Note(livre en VO): 4,5/5
Note (livre en français): 3/5



De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 2007-08-15 22:10

L’attrape-cœurs
Jerome David Salinger
1951

Tout juste avant les vacances de Noël, alors qu’il vient à nouveau d’être mis à la porte d’un collège, le jeune Holden Caulfield se prépare à rentrer chez lui. Il a échoué tous les cours, sauf la littérature anglaise, mais uniquement parce qu’il avait déjà étudiée les œuvres au programme.

Caulfield raconte sa lassitude de vivre. Il ne trouve intérêt ni dans les études, ni dans la camaraderie, ni dans les filles. Il ignore les premières, s’emmerdent avec les seconds et ne peut s’empêcher d’être vache avec les troisièmes. Il narre d’un ton railleur et désabusé sa dernière journée au collège et les quelques jours qu’il passe dans un hôtel de New York. Il erre sans but, désœuvrement et spleen.
« J’ai ri. Et j’ai un de ces rires très fort et pas malin. Au point que si jamais un jour j’étais celui qui serait assis derrière moi au cinoche je prendrais la peine de me pencher vers moi pour me dire de la fermer, please. La môme Sally, ça l’a exaspéré. » p.164
Livre que j’aurais aimé connaître plus jeune, que je recommanderai à mon adolescent. Il raconte le désarroi de certains jeunes de l’époque, ceux qui ne cadraient pas bien dans le moule sociale, peut-être les futurs beatniks. Il traite de thèmes oh! comment toujours pertinents, car les années cinquante ont d’étonnantes similitudes avec aujourd’hui : la consommation comme principale valeur, la banlieue, la voiture, un individualisme conjugué avec une grande importance du regard de l’autre…
« J’ai dit « Prends les voitures par exemple ». J’ai dit ça d’une voix très calme. « Prends la plupart des gens, ils sont fous de leur voiture. Si elle a une malheureuse petite égratignure ça les embête, et ils sont toujours à raconter combien de miles ils font au gallon, et ils ont pas plus tôt une nouvelle voiture qu’ils envisagent de la changer contre une encore plus récente. » p.160
Mais le livre n’est pas que négatif. Une rencontre marquera Caulfield et lui fera entrevoir une lueur d’avenir
« -- Voila ce [que Wilhelm Stekel] a dit : L’homme qui manque de maturité peut mourir noblement pour une cause. L’homme qui a atteint la maturité veut vivre humblement pour une cause. » p.227

Note : 4/5

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Message  mieldorado Mer 4 Fév 2009 - 20:58

L'attrape-coeurs JD Salinger

Le résumé est très bien fait par le réaliste romantique, alors je passerais là-dessus.

Mon avis : Lecture lente en ce qui me concerne. Au début, le langage du personnage principal me lassait avec des "foutu" à tout bout de champ. Il y a néanmoins de bons passages, on perçoit bien le malaise de cet adolescent qui erre et se cherche. J'ai notamment aimé la signification qui est donnée au titre : l'attrape-coeurs est le métier que rêverait de faire Holden. Mais je n'en dirais pas plus...
Faire la critique de ce livre n'est pas chose aisée pour moi, car j'avoue être restée insensible à l'histoire la plupart du temps. Peut-être y a-t-il un âge pour lire ce roman, qui est celui de l'adolescence. Ca faisait longtemps que je voulais le lire, c'est donc chose faite !

Une petite note en passant : 2,5/5.

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Message  Julescoco Jeu 14 Jan 2010 - 11:49

The catcher in the rye (L'attrape-coeurs)



A la lecture des critiques, je comprend qu'il puisse être plus difficile d'apprécier cette oeuvre dans sa traduction. Je n'ai pas la prétention d'être un parfait anglophone et expert de la littérature anglosaxonne, très loin de là, mais simplement j'apprécie de découvrir certains romans dans leur version originale et ce qui est particulièrement frappant avec The catcher in the rye c'est le vocabulaire du narrateur. Les mêmes expressions reviennent sans cesse : "phoney", "lousy", "sonuvabith", "helluva", "give a buzz to", "old X"..... Ces répétitions doivent sembler lassantes en français, mais sont nécessaires à la création de l'état d'esprit particulier dans lequel se trouve Holden.

Holden a une façon d'apprécier les gens, voyant en chacun d'eux leurs pires défauts, mais comme il le dit lui-même ces gens lui manquent dès lors qu'ils ne sont plus là. Cette longue errance dans New-York de bar en bar, cette lente chute d'un jeune homme sans avenir renvoyé de toutes les écoles est une perspective profonde et bouleversante. Le passage évoquant le poème "If a body meets a boy coming through the rye" est tout simplement sublime.
On dit que ce livre est celui du passage de l'adolescence à l'âge adulte. Je ne suis pas d'accord avec cette définition. C'est la vision par Holden Caulfield du monde dans lequel il se trouve, dans ce qu'il a du plus pervers et idiot, vision particulièrement frappante lorsqu'il observe les gens à travers les fenêtres de leurs chambres d'hôtel.

C'est assurément une grande oeuvre qui me laissera un grand souvenir.

Note 5/5

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Message  Bernard Jeu 14 Jan 2010 - 13:14

Effectivement les avis sont partagés... Et la V.O vaut un point de plus. J'envie, on ne peut savoir à quel point, ceux qui ont cette chance de lire dans la langue d'origine, quelle qu'elle soit (voir la traduction de Millenium) !
J'aimerais tant lire, ne serait-ce qu'un Ellroy (quoiqu'il ait choisi son traducteur et que c'est tjrs le même), un Rankin ou un Burke en V.O...

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Message  anna44 Jeu 14 Jan 2010 - 15:02

Ce livre reste pour moi un excellent souvenir (bien que je l'ai lu en français), je le relirai d'ailleurs avec plaisir...

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Message  DM29 Ven 29 Jan 2010 - 11:45


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Message  Julescoco Ven 29 Jan 2010 - 16:49

Coïncidence curieuse, alors que je l'ai découvert voilà 2 semaines !

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Message  Bernard Ven 29 Jan 2010 - 17:52

Merci DM29.
J'ai également lu l'article de la newsletter de l'Express que je reçois.

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Message  cookie610 Mer 17 Mar 2010 - 9:43

L'attrape-coeur

Note : 3.5/5

Résumé : trois jours avant les vacances de Noel, Holden Caulfield est renvoyé de son collège. Il va errer un peu au hasard dans New-York pendant trois jours.

Critique : j'ai été pas mal génée par le style littéraire, très ado finalement avec des "et tout", "ni rien". Ca m'a surement génée pour apprécier ce roman à sa juste valeur. Je dois avouer que même si j'ai globalement aimé l'histoire, je ne comprends pas bien l'engoument poru ce livre. Je m'attendais à quelque chose de plus transcendant. Après, comme ça a été soulevé dans la discussion 'lisons ensemble", c'est peut etre du à la traduction. La fin (le tout dernier chapitre) est un peu bizarre, pas assez explicite (j'ai du aller voir la signification sur internet pour bien comprendre) et c'est là que j'ai compris plusieurs choses qui m'avaient échappé pendant la lecture Jérôme David SALINGER (Etats-Unis) Icon_redface . Je suis pas très douée pour les interprétations. Finalement, c'est un livre très intéressant, mais le style est un peu perturbant.
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Message  Bernard Mer 17 Mar 2010 - 17:39

Jérôme David SALINGER (Etats-Unis) 51fv0510

L'attrape-coeur

Résumé :


Ce livre a été, suffisamment, résumé, fort bien, notamment récemment par Cookie


Mon avis :

Ce récit m'a bien plu. J'ai lu très vite et même dévoré les errances de ce gamin, ses désarrois, son impuissance devant la ville, les gens, son mal-être, ses choix et ses remords ou ses regrets, ses va-et-vient incessants, je t'aime, moi non plus, oui celui-là je ne l'aime pas, mais peut-être que je l'aime, et si il aimait caresser les têtes, il faisait rien de mal. Surtout j'ai ressenti un énorme besoin d'affection, affection qu'il ne peut plus recevoir que de sa soeur, futée et butée et têtue. Quelle joie de la voir porter sa casquette, d'aller au manège, de lui parler. Il n'a plus qu'elle, son cadet décédé, son aîné qu'il vénère, mais qui écrit des scénarios au lieu de nouvelles, menant une mauvaise vie à Hollywood.
Tout est vide et néant, il s'accroche à ce qu'il peut. Il provoque uniquement pour que l'on s'intéresse à lui, regrette et recommence, sort avec le type qu'il n'aime pas, mais qu'il invite pour ne pas le laisser seul, veut tout quitter pour vivre dans une cabane, comme tous les mômes, à un moment donné ou à un autre, en auront rêvé, moi le premier, dans l'attente, dans l'espérance que quelqu'un lui dise, non reste, ne pars pas, on t'aime Holden.

Gamin, de cet âge, je finissais mes phrases par : et tout le tremblement. Magnes-toi, on va être en retard, se faire enguirlander et tout le tremblement... Langage compris par mon interlocuteur, englobant un tas non défini de catastrophes probables. J'ai retrouvé ma jeunesse dans cette écriture, avec tout ce qui se passe dans la tête au moment ou ça vient. Ecriture difficile, première personne, incohérente, mais descriptive et familière. C'est bien, alors, peut-être mieux en V.O, mais comme je n'ai pas latitude pour comparer, ça me convient.

4,5/5

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Message  doriane99 Ven 19 Mar 2010 - 22:35

2.5/5

Holden Caulfield est encore renvoyé de son école, il s'enfuit et erre deux jours dans les rues de New-York en attendant la date prévue de son retour chez ses parents. Il parle de son mal-être et de ses rapports avec les autres.


Deux essais infructueux avec ce livre, abandonné à chaque fois au bout d'une trentaine de pages ! Il a fallu qu'il soit choisi par un Club de Lecture "live" auquel j'avais très envie de participer, qu'une des lectrices soit une copine virtuelle depuis des années et me fasse miroiter une rencontre "en vrai" pour que je me lance dans une troisième tentative pour lire ce "chef-d'oeuvre de la littérature américaine".


Eh bien, j'ai eu tout autant de difficultés à accrocher que les fois précédentes ! Je déteste ce style argotique et j'ai peiné chaque jour pour finir les quelques 250 pages. Je sais, c'est mon gros défaut, je n'aime pas du tout les livres écrits en langage familier (j'avais fait le même reproche à "kiffe kiffe demain").
Je regrette de ne pas lire mieux en anglais, Il semblerait qu'il y ait eu deux traducteurs : Jean-Baptiste Rossi (mieux connu sous le nom de Sébastien Japrisot) et Annie Saumon (c'est la version que j'ai lue).


J'ai dit "Ouah". Parce que, aussi, je dis "Ouah". En partie parce que j'ai un vocabulaire à la noix et en partie parce que souvent j'agis comme si j'étais plus jeune que mon âge, j'avais seize ans à l'époque et maintenant j'en ai dix-sept et quelqeufois j'agis comme si j'en avais dans let treize. Et le plus marrant c'est que je mesure un mètre quatre-vingt-six et que j'ai des cheveux blancs. Sans blague. Sur un côté de ma tête - le côté droit - y a des millions de cheveux blancs. Je les ai depuis que je suis môme. Et pourtant j'agis quelquefois comme si j'avaias dans les douze ans ; tout le monde le dit, spécialement mon père. C'est un peu vrai. Mais pas vrai cent pour cent . Les gens pensenst toujorus que ce qui est vrai est vrai cent pour cent. Je m'en balance, sauf que ça finit par m'assommer quand les gens me disent que tout de même, à ton âge... Ca m'arrive aussi d'agir comme si j'étais plus vieux que mon âge - oui, oui, ça m'arrive - mais les gens le remarquent jamais. Les gens remarquent jamais rien .



L'auteur parle ici de l'adolescence, cette période si difficile à vivre, entre peurs, questionnements ou révoltes. Le jeune héros essaie de se dépêtrer de ses souffrances, n'arrive pas à comprendre la société et ses hypocrisies. Il m'a semblé émouvant, on le sens intelligent et le lecteur partage son malaise tout en se disant qu'il a toutes les armes pour s'en sortir. Mais parfois, il me semble trop adulte pour être crédible (là, je vais m'attirer les foudres des fans de Salinger), j'ai trouvé que l'auteur "dérapait" parfois et n'arrivait pas à vraiment se mettre dans la peau de Caulfield. Ce n'est qu'au chapitre 17 (soit à plus de la moitié du livre) que j'ai commencé à y trouver de l'intérêt !


Ben, moi je déteste. Ouah, c'est fou ce que je déteste... Je déteste vivre à New York et tout. Les taxis et les bus de Madison Avenue, avec les chauffeurs et tout qu'arrêtent pas de gueuler après vous pour qu'on sorte par l'arrière, et rencontrer des types à la con ... et se faire trimballer dans l'ascenseur vers le haut et vers le bas quand on voudrait seulement en sortir,...


Malgré mon manque d'enthousiasme vis à vis de ce livre (toujours ce style qui me rebute tant), je n'ai pu m'empêcher de m'attacher à ce jeune garçon, j'ai eu envie de lui insuffler l'espoir qui lui manque tant et lui assurer qu'il est tout à fait capable de se construire une vie à son image.


Mais, décidément, je persiste et signe : pas un "chef d'oeuvre" pour moi, j'ai trouvé ce livre pénible à lire et bien long... Je suis frustrée mais bien contente d'y être enfin arrivé à bout !!!
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Message  Aurore Mer 24 Mar 2010 - 22:52

L'attrape-cœurs - J. D. Salinger
(Robert Laffont, 2010, 252 p.)

Lecture qui a été programmée dans la foulée à l’annonce du décès de son auteur, cela a été une bonne excuse pour moi pour me plonger dans ce classique qui a été un best-seller en son temps. J’ai beaucoup aimé le début de ma lecture et ce, pour une seule raison, c’est que c’est ma petite sœur qui m’en a fait la lecture et qu’elle semblait tout aussi intriguée voire plus curieuse de la mise en place des lieux et personnages. Car d’emblée le livre peut provoquer deux phénomènes : une surprise de tomber sur un jargon adolescent qui n’est plus du tout au goût du jour – même pour les plus adeptes du détournement de langage – et un sourire de voir l’effronterie d’un jeune garçon qui a l’air mal parti dans la vie.

"Les Égyptiens, c'était votre sujet en option. Ça vous intéresserait d'entendre ce que vous avez trouvé à raconter?"
J'ai dit "Non Monsieur. Pas tellement".
Il a lu quand même. Les profs on peut pas les arrêter quand ils ont décidé quelque chose. Ils font comme ils ont décidé, c'est tout. [...]
Et il fallait que je reste assis là, à écouter ces conneries. On peut dire que c'était un sale coup.
(p.21)

Car Holden – c’est son nom – vient d’être renvoyé pour la énième fois de son lycée et loin de se démonter il est prêt à quitter la structure scolaire et à se lancer dans le grand monde. Adieu Pencey, vieux collège misérable aux péquenauds de profs, bonjour New York et ses illuminations. Autant vous dire qu’Holden a de la marge dans son apprentissage de la dure réalité des choses : de la nécessité d’étudier, de la nécessité de s’adapter pour faire sa place, tout ce que lui n’a pas encore intégré. A 16 ans, cela parait normal de vouloir mener son bout de chemin. Entre les parents qu’on redoute, les profs moralisateurs et sentencieux, mieux vaut se trouver des compagnons plus empathiques. Dans ce livre on assiste donc à la fugue de trois jours de notre héros déambulant dans un New York trop grand pour lui, dont les codes ne sont pas forcément outre passables. On sent un Holden un peu perdu, qui file de bar en bar à la recherche… quoi d’abord ? Un ailleurs ? Un refuge ? On ne sort pas du livre avec des réponses, on s’interroge juste sur les motivations de cet ado en mal de liberté. Il nous fait rire à finir ses phrases avec des « et tout », à avoir peur des filles et surtout lorsque cela devient sérieux. Car même lui le sait : il est écartelé entre l’enfance où il était choyé et plein de rêves, et cette vie d’adulte où il ne veut tremper qu’un pied par peur de s’y perdre. Alors il rappelle des connaissances, tente de lier des « amitiés », fonce au bar en espérant que le patron l’autorisera à consommer de l’alcool (ni vu ni connu, il prend de grands airs pour tenter de berner les « vieux »). Mais le retour aux sources est inéluctable : d’autant plus qu’il voue un grand amour à sa petite sœur Phoebé qui est pour lui une référence en matière de force de caractère et d’instinct de vie. On a du mal à se figurer qu’il pourrait continuer son errance alors que sa famille est encore tout pour lui.
Entre la crainte d’être rejeté lorsque ses parents apprendront son renvoi et son immense envie de demeurer un modèle pour la soeurette, là aussi Holden doit trancher.


Soit, c’est un livre qui m’a amusée et divertie un petit moment mais de là à comprendre l’engouement suscité dans les années 50, j’avoue ne pas avoir bien compris les ficelles qui auraient fait de ce livre une grande œuvre. Je veux bien que Salinger ait du style, du panache et de la gouaille par l’intermédiaire d’un narrateur effronté et rebelle mais ce récit de vagabondage ne m’a pas interpellé plus que cela. C’est tout au mieux une lecture de plage, tout au plus un charmant moment de retour à une adolescence bien éloignée – eh oui, il fut un temps où j’ai dû connaître cette assurance toute enfantine -. J’avais eu vent que les nouvelles de Salinger valaient le détour. Ayant acheté en plus Franny et Zooey, je pense que dans peu je pourrais dire que j’aurais lu tout Salinger. Même si je suis loin de qualifier cette lecture d’échec, j’avoue avoir eu une pointe de déception en tournant la dernière page à me dire « ah, ce n’était que ça ! ».
Peut-être aurais-je dû m’y mettre avant car il y a certains livres dont la lecture, avec le recul et le poids des années, perd de son charme.

3/5

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Message  géromino Jeu 25 Mar 2010 - 9:45

C'est un livre m'interpelle à chaque fois que je le trouve sur un rayon. Je l'ouvre, lis quelques passages, et le laisse. Impossible de trouver une "accroche"... Je n'ai jamais pu me décider à l'acheter et pourtant, ce fut un best-seller mondial dans les années 50. Mais c'est peut-être là où ça coince: nous sommes 50 ans plus tard et la magie n'opère sans doute plus de la même façon. Et vos avis vont un peu dans ce sens (pour certains).
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Message  Lionel de Lyon Lun 5 Avr 2010 - 17:40

L’attrape-cœurs

Titre orginal : The Catcher in the Rye, Pocket, collection Jeunes Adultes, 2005, 257 pages

Résumé : Après s’être fait virer de son internat, le jeune Holden Caulfield, 16 ans, décide de ne pas rentrer chez lui. Commence une errance de deux jours à travers New York marquée l’ivresse, la solitude et l’ennui. Une lente descente aux enfers où le héros explique son refus de grandir et d’où seule sa petite sœur Phoebé semble pouvoir le sortir.

Critique : Ce monument de la littérature américaine a clairement, dans sa version française, pris quelques rides et mériterait une nouvelle traduction, plus moderne. Au-delà, les tics de langage du héros sont particulièrement agaçants, surtout dans la première partie. Ensuite, on s’habitue ? Cette lente descente aux enfers, pas exceptionnellement trash non plus, n’est pas franchement passionnante et on a bien du mal à s’intéresser à ce héros en pleine crise d’adolescence. Pourtant, le dernier tiers du livre, lorsque le jeune héros retrouve sa sœur, est bien plus émouvant et réussi, permettant quelques fulgurances remarquables. Pour le reste, je suis resté de marbre. Une déception.

2,75/5
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Message  Lyreek Mar 27 Avr 2010 - 17:07

Jérôme David SALINGER (Etats-Unis) Lattra10

L'attrape-coeurs - J.D Salinger
Pocket - 252 pages

A New York, dans les années 50, 3 jours avant Noël, Holden vient d'être renvoyé du pensionnat dans lequel il est élève.
Redoutant de rentrer à la maison affronter ses parents, il s'enfuie de l'école et erre dans les rues de New York.

Bof! Je m'attendais à mieux. Pas vraiment d'histoire dans ce court roman et la balade dans New York n'est pas spécialement exaltante.
Le style est vieillot mais ça ne m'a pas gêné outre mesure. Par contre, je me suis ennuyée, difficile de s'attacher à cet ado paumé, de comprendre ses angoisses. Toutefois, sa passion pour la littérature et son amour pour sa petite sœur me l'ont tout de même rendu sympathique. Dommage que l'histoire soit si plate et le style si répétitif.
Pour un roman qui est considéré comme un chef d'œuvre, je suis vraiment déçue (bien que je m'y attendais un peu après avoir lu les diverses critiques des autres lecteurs). Mais je suis tout de même contente d'avoir lu ce classique de la littérature américaine.

2,5/5

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Message  belledenuit Mer 28 Avr 2010 - 7:42

Ce livre ne me tentait déjà pas beaucoup mais avec ton avis Lyreek je suis sûre de ne pas l'ouvrir avant longtemps Jérôme David SALINGER (Etats-Unis) Icon_lol
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Message  nauticus45 Dim 29 Aoû 2010 - 12:50

Jérôme David SALINGER (Etats-Unis) 416RFJNRHGL._SL500_AA300_


Résumé:


Holden Caufield est un adolescent en échec scolaire, il vient d'être renvoyé de son dernier pensionnat et doit donc retourner un peu avant les vacances de Noël dans sa famille, ce qui ne l'enthousiasme pas. Il décide alors de se servir du peu d'argent qu'il a pour "zoner" et essayer de trouver un sens à sa vie avant de rentrer chez ses parents ou au contraire d'y renoncer pour vivre sa vie...

Commentaire:

Quand on parle de fugue du héros on peut s'attendre à ce qu'il vive des aventures incroyables et qu'il découvre la vie à travers elles mais ici, il vaut mieux le savoir avant, ce n'est pas le cas. Holden Caufield ne vit rien d'extraordinaire durant ses quelques jours de fugue, il ne rencontre que l'ennui et des gens, adultes ou enfants, qu'il a du mal à comprendre et dont il arrive encore moins à se faire accepter. L'intérêt en fait n'est pas dans ce qui se passe durant cette fugue, mais dans ce que Holden ressent durant ces quelques jours, dans le recul qu'il essaye de prendre, à grand peine, par rapport aux autres et à la direction qu'il veut donner à sa vie. Or quand on est adolescent, la part d'enfant et la part d'adulte qui sont en nous ne cohabitent pas forcément bien, et chez Holden c'est deux parts de sa personnalité n'arrivent même pas du tout à cohabiter. Alors que faire, rentrer dans le moule dans lequel les adultes veulent nous couler même si on sait que cela ne nous correspond pas? Refuser ce moule et conserver jalousement son immaturité quitte à être rejeter de tous? Le choix n'est pas simple, pour Holden comme pour aucun autre adolescent. Pourtant ce court roman peut justement être une petite aide adressée aux adolescents en recherche de repères et aux adultes un peu nostalgiques des errements de leurs quinze ans. D'ailleurs le seul regret que j'ai par rapport à ce très bon roman, c'est de ne pas l'avoir découvert quand j'avais l'âge d' Holden, car je suis sûre qu'il m'aurait aider à mieux me cerner. Cela-dit il m'a quand même fait passer un très bon moment de lecture et m'a permis de comprendre un peu mon évolution depuis mon adolescence, ce qui n'est pas la moindre des vertus pour un roman!

5/5 Jérôme David SALINGER (Etats-Unis) 397940
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Message  Ysla Lun 11 Oct 2010 - 16:32

THE CATCHER IN THE RYE (L'attrape-coeurs)

Je fais partie des lecteurs qui ont beaucoup aimé ce roman et je partage tout à fait l'avis de Nauticus. Je me suis attachée à ce jeune homme, je l'ai trouvé ultra-sensible et perdu dans un monde qu'il perçoit très bien et désapprouve. Je me suis reconnue dans pas mal de ses réflexions, notamment sur la fausseté des gens et l'absurdité de certains comportements. Son errance dans New-York est d'une certaine façon prenante car on se demande tout le temps où il va aller, ce qu'il va faire.

J'ai découvert ce roman dans le texte et j'ai trouvé le style employé par Salinger très intéressant. Je ne sais pas s'il est représentatif du parler des jeunes de l'époque mais en tout cas, il est très codé, avec de nombreux mots qui reviennent et instaure une certaine musicalité. En revanche, je comprends tout à fait que la version française ne soit pas perçue de la même façon, je ne suis pas sûre que j'aurais accroché moi-même.

C'est un roman que je voulais découvrir depuis longtemps, et que je suis donc ravie d'avoir enfin lu. Je trouve que c'est vraiment un roman à lire car il marque une époque tout en mettant en scène un personnage qui pourrait être transféré à toutes les époques. Peut-être que selon l'adolescence que l'on a eue, on ne ressent pas ce texte de la même façon ? En tout cas, il m'a beaucoup parlé et émue. Une très belle lecture.

Ma note : 4,5/5
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Message  Isaby Mar 19 Juil 2011 - 0:16

L'attrape-coeurs - J.D Salinger
Pocket - 252 pages

2.5/5

Plutôt déçue par ce roman. Tout d'abord, la traduction "à la Française" donnait peu de crédibilité à l'univers New Yorkais. Certaines expressions me laissaient également perplexe. Passant par-dessus cet irritant lié à la traduction, j'ai continué ma lecture. Les 100 premières pages n'étaient pas si mal, mais on réalise peu à peu que cette fugue n'aura rien d'exceptionnelle... Pas de grand délit, de sang , de vol; Que des rencontres. Donc, un gros BOF...

Par contre, la dissertation sur le gant de baseball de son frère décédé aurait fait une nouvelle exceptionnelle!

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Message  Pistoufle Mer 23 Juin 2021 - 5:07

L'attrape-cœurs

Résumé : voir plus haut

Mon avis : j'ai refermé ce livre avec la désagréable sensation d'être passée à côté de quelque chose. Je n'avais pas d'attentes particulières en l'ouvrant. Ce roman était un cadeau. Je m'y suis lancée pour pouvoir en parler avec la personne qui me l'avait offert.
J'ai bien aimé le personnage principal (j'avoue avoir un faible pour les narrateurs adolescents). Cet ado est très mature, totalement désabusé. Il donne l'impression à travers ses réflexions d'avoir déjà vécu mille vies, mais reste un grand enfant maladroit et impulsif dans ses faits et gestes quotidiens. Ce qui le rend touchant.
Malheureusement, comme certains lecteurs l'ont déjà souligné, j'ai eu l'impression que ce livre avait un peu vieilli. La balade dans le New-York des années 50 est agréable et instructive, il n'en reste pas moins que je n'ai pas adhéré à ce récit que j'ai fini par trouver brouillon, sans finalité.
S'il s'agit d'un chef-d'œuvre de la littérature américaine, j'aimerais avoir les clefs pour comprendre ce à côté de quoi je suis passée.

Ma note : 2,5/5
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