LU Ming (Chine)

Né en Mongolie le 08 août 1982, de formation classique (peinture), LU Ming est à l'aise dans toutes les techniques du dessin. Il apporte un soin particulier aux décors et aux personnages, sachant créer des ambiances très noires. Il a passé 2 ans sur son premier album, Mélodie d'enfer, et travaille actuellement sur plusieurs projets, dont un entièrement au crayon.Ce jeune auteur, artiste polyvalent (il est aussi guitariste dans un groupe de heavy-metal jazz) est publié pour la première fois en Europe.

Le guitar-leader (Mélodie d’enfer, tome 1) de Lu Ming




A la prairie du Paradis, un lieu entre le monde des vivants et le paradis, Liu Hei, Zhang Xiao et Li Yanan forment un groupe de heavy metal là-bas. Pour s’éclater vraiment lorsqu’ils jouent, ils ont besoin d’un guitariste solo. Par la divination, il se voient que c’est Chen Xiangzheng qu’il leur faut, un artiste qui joue divinement bien. Ils sont prêts à retourner sur Terre pour le retrouver…

L’idée est originale mais il est difficile de suivre les pensées et les dessins de l’auteur. Les dessins changent très rapidement, on passe d’un style simplifié pour montrer l’étonnement à un style crayon brutal pour monter la colère. On passe de l’amusement à des frissons dans le dos mais j’ai quand même du mal à m’habituer à ce genre de dessin.

Le scénario est morbide, je ne suis pas fan de heavy metal mais l’histoire est prenante après avoir passé une trentaine de pages. A suivre avec le deuxième et dernier tome…

Note : 3.5/5

Réincarnation (Mélodie d’enfer, tome 2) de Lu Ming



Quand ils le trouvent et l’écoutent jouer, le groupe est conquis, c’est vraiment lui qu’il leur faut. Ils vont tout faire pour que Chen Xiaozheng les rejoigne.

Ce second tome est beaucoup plus sombre que le précédent. Les trois types se disputent sur la décision à prendre mais quand celle-ci est réalisée, ils se rendent compte que c’était une mauvaise idée. La culpabilité qui ronge l’un d’entre eux et l’amène à se poser des questions. La fin est un peu floue, on ne comprend pas où l’auteur veut en venir. Une réflexion un peu délirante sur la vie après la mort.

Note : 3/5