Joan DIDION (Etats-Unis)
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Joan DIDION (Etats-Unis)
De : supermartine (Message d'origine) Envoyé : 2008-01-09 10:53
Maria avec et sans rien
Présentation de l'éditeur :
Maria, trente et un ans, est une actrice de seconde zone à Hollywood. Son mariage s'est soldé par un divorce, et sa petite fille de quatre ans est internée. Pour oublier, pour s'évader, elle sillonne dans sa Corvette les routes arides et sèches de la Californie. Elle pleure souvent au volant, roule des heures entières, mais cette fuite ne mène nulle part. Le désert est partout.
En quatre-vingt-quatre scènes brèves comme des séquences de cinéma, Joan Didion donne une version épurée et stylisée d'un certain cauchemar américain. Publié en 1970, Maria avec et sans rien est devenu aux Etats-Unis un livre culte qui a fait de son auteur la muse d'écrivains comme Bret Easton Ellis, Jay McInerney ou Donna Tartt.
Mon avis :
Un petit livre qui se lit rapidement, des chapîtres très courts, un style en effet très épuré, très précis et très visuel que j'ai vraiment apprécié.
L'auteur nous dresse le portrait de Maria,une actrice paumée, la trentaine, sous certains côtés, son désespoir me fait penser à Marylin Monroe et à pleins de films ( les désaxés, Leaving las Vegas etc.... ) On erre dans Las Vegas, dans des motels paumés en plein désert où il fait au moins 40°C, sur des aires d'autoroutes, des villas hollywoodiennes avec piscines...où il faut être vus, où des starlettes tentent désespérément de se montrer, où drogues, amours et sexes se cotoient... Bref, l'envers du décor est bien développé.
Et Maria, solitaire et désespérée, à la limite de la démence, pleine de désillusions, telle une somnanbule essaie de "jouer son rôle" au milieu de tout ce petit monde. Elle ne cherche même plus à lutter, la seule chose qui la rattache encore à la vie, c'est sa petite fille Kate à qui "on pose des électrodes sur la tête" pour savoir ce qui ne va pas.
Ce livre est fait comme un film où les chapitres s'enchainent comme les scènes, où il y a des flash backs qui nous permettent par petites touches d'en savoir plus sur l'enfance et le parcours chaotique et les accidents de la vie de Maria.
Certes, c'est loin d'être un livre gai, mais Maria est un personnage touchant et attachant! Et j'ai beaucoup aimé cette façon d'écrire.
Donc je vous le conseille!
Ma note : 4 / 5
Maria avec et sans rien
Présentation de l'éditeur :
Maria, trente et un ans, est une actrice de seconde zone à Hollywood. Son mariage s'est soldé par un divorce, et sa petite fille de quatre ans est internée. Pour oublier, pour s'évader, elle sillonne dans sa Corvette les routes arides et sèches de la Californie. Elle pleure souvent au volant, roule des heures entières, mais cette fuite ne mène nulle part. Le désert est partout.
En quatre-vingt-quatre scènes brèves comme des séquences de cinéma, Joan Didion donne une version épurée et stylisée d'un certain cauchemar américain. Publié en 1970, Maria avec et sans rien est devenu aux Etats-Unis un livre culte qui a fait de son auteur la muse d'écrivains comme Bret Easton Ellis, Jay McInerney ou Donna Tartt.
Mon avis :
Un petit livre qui se lit rapidement, des chapîtres très courts, un style en effet très épuré, très précis et très visuel que j'ai vraiment apprécié.
L'auteur nous dresse le portrait de Maria,une actrice paumée, la trentaine, sous certains côtés, son désespoir me fait penser à Marylin Monroe et à pleins de films ( les désaxés, Leaving las Vegas etc.... ) On erre dans Las Vegas, dans des motels paumés en plein désert où il fait au moins 40°C, sur des aires d'autoroutes, des villas hollywoodiennes avec piscines...où il faut être vus, où des starlettes tentent désespérément de se montrer, où drogues, amours et sexes se cotoient... Bref, l'envers du décor est bien développé.
Et Maria, solitaire et désespérée, à la limite de la démence, pleine de désillusions, telle une somnanbule essaie de "jouer son rôle" au milieu de tout ce petit monde. Elle ne cherche même plus à lutter, la seule chose qui la rattache encore à la vie, c'est sa petite fille Kate à qui "on pose des électrodes sur la tête" pour savoir ce qui ne va pas.
Ce livre est fait comme un film où les chapitres s'enchainent comme les scènes, où il y a des flash backs qui nous permettent par petites touches d'en savoir plus sur l'enfance et le parcours chaotique et les accidents de la vie de Maria.
Certes, c'est loin d'être un livre gai, mais Maria est un personnage touchant et attachant! Et j'ai beaucoup aimé cette façon d'écrire.
Donc je vous le conseille!
Ma note : 4 / 5
Re: Joan DIDION (Etats-Unis)
l'Année de la pensée magique
Présentation de l'éditeur
Une soirée ordinaire, fin décembre à New York. Joan Didion s'apprête à
dîner avec son mari, l'écrivain John Gregory Dunne - quand ce dernier
s'écroule, victime d'une crise cardiaque foudroyante. Pendant une année
entière, elle essaie de se résigner à la mort de son compagnon et de
s'occuper de leur fille, gravement malade. Dans un récit sobre et sans
complaisance, l'auteur raconte la folie du deuil et dissèque, entre
sécheresse clinique et monologue intérieur, une expérience indicible -
et sa rédemption par la littérature. Best-seller encensé par la critique
aux Etats-Unis, L'Année de la pensée magique, déjà considéré comme un
classique, a été couronné par le National Book Award.
lecture pas inintéressante....les sentiments après la mort brutale d'un proche sont bien rendus, mélange de colère et d'apitoiement sur soi....les dialogues avec le personnel soignant aussi sonnent vrais...
ne sais si c'est dû à la traduction, mais me suis demandée pourquoi ce bouquin avait re4u un prix....
ne connaissais de du tout cette auteur et m'interroge? comment a germé l'idée de commander de bouquin?
c'est lu, il ne me laissera pas un souvenir indélébile...
3/5
ce sken renduscertainementune mort c'est vri<
- Poche: 281 pages
- Editeur : Le Livre de Poche (18 novembre 2009)
- Collection : Littérature & Documents
- Langue : Français
- ISBN-10: 2253126330
- ISBN-13: 978-2253126331
Présentation de l'éditeur
Une soirée ordinaire, fin décembre à New York. Joan Didion s'apprête à
dîner avec son mari, l'écrivain John Gregory Dunne - quand ce dernier
s'écroule, victime d'une crise cardiaque foudroyante. Pendant une année
entière, elle essaie de se résigner à la mort de son compagnon et de
s'occuper de leur fille, gravement malade. Dans un récit sobre et sans
complaisance, l'auteur raconte la folie du deuil et dissèque, entre
sécheresse clinique et monologue intérieur, une expérience indicible -
et sa rédemption par la littérature. Best-seller encensé par la critique
aux Etats-Unis, L'Année de la pensée magique, déjà considéré comme un
classique, a été couronné par le National Book Award.
lecture pas inintéressante....les sentiments après la mort brutale d'un proche sont bien rendus, mélange de colère et d'apitoiement sur soi....les dialogues avec le personnel soignant aussi sonnent vrais...
ne sais si c'est dû à la traduction, mais me suis demandée pourquoi ce bouquin avait re4u un prix....
ne connaissais de du tout cette auteur et m'interroge? comment a germé l'idée de commander de bouquin?
c'est lu, il ne me laissera pas un souvenir indélébile...
3/5
ce sken renduscertainementune mort c'est vri<
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Joan DIDION (Etats-Unis)
Démocratie
1984, traduit en 2012
Inez Victor, née Christian, originaire d’Hawaï, est l’épouse de Harry Victor, sénateur et candidat potentiel à la Présidence. Elle joue bien son rôle d’épouse lors des activités officielles, mais leur couple ne va pas bien, tout comme leurs deux enfants. Un jour, elle part même soudainement en Indonésie avec un ami. Le tout se joue entre 1969 et 1975, sur fond de Guerre du Vietnam.
L‘auteur utilise un concept qui, je crois, était original à l’époque (1984) : elle s’intègre à l’histoire, comme si elle avait fréquenté ces personnages. Le texte est un peu étrange, légèrement décousu, pas toujours chronologique. Les tumultes de la vie personnelle des personnages reflète bien la situation internationale. Mais malgré ça, bof, je n’ai pas trouvé la vie de ces grands bourgeois ambitieux de grand intérêt. À chaque drame, on tente d’étouffer l’affaire ou de la transformer en coup de pub. Et à cause du début un peu confus, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, à m’intéresser à eux.
3/5
le réaliste-romantique
1984, traduit en 2012
Inez Victor, née Christian, originaire d’Hawaï, est l’épouse de Harry Victor, sénateur et candidat potentiel à la Présidence. Elle joue bien son rôle d’épouse lors des activités officielles, mais leur couple ne va pas bien, tout comme leurs deux enfants. Un jour, elle part même soudainement en Indonésie avec un ami. Le tout se joue entre 1969 et 1975, sur fond de Guerre du Vietnam.
L‘auteur utilise un concept qui, je crois, était original à l’époque (1984) : elle s’intègre à l’histoire, comme si elle avait fréquenté ces personnages. Le texte est un peu étrange, légèrement décousu, pas toujours chronologique. Les tumultes de la vie personnelle des personnages reflète bien la situation internationale. Mais malgré ça, bof, je n’ai pas trouvé la vie de ces grands bourgeois ambitieux de grand intérêt. À chaque drame, on tente d’étouffer l’affaire ou de la transformer en coup de pub. Et à cause du début un peu confus, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, à m’intéresser à eux.
3/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3258
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Joan DIDION (Etats-Unis)
Moi j'avais adoré l'Année de la pensée magique, même si j'avais trouvé la lecture difficile, à cause du sujet.
Tiens, je n'avais pas écrit de commentaire.
Tiens, je n'avais pas écrit de commentaire.
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3258
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Joan DIDION (Etats-Unis)
Une saison de nuit
Joan Didion
Grasset 12 mars 2014
332 pages
Quatrième de couverture
Joan Didion n'a pas trente ans lorsque paraît, en 1963, son premier roman - premier jalon d'une oeuvre immense dont il annonce les thèmes de prédilection et le style si singulier. Une saison de nuits, c'est l'anatomie d'un couple, celui que forment Lily Knight et Everett McClellan, héritiers d'une longue lignée de pionniers californiens qui, par un été torride à l'aube des tumultueuses années 1960, voient s'écrouler leur empire sous le poids accumulé des faux-semblants, des non-dits et des trahisons. Le récit démarre et se clôt par un coup de feu, dont la détonation propulse le lecteur vingt ans en arrière, aux origines de ce lent effondrement. Prenant prétexte d'un drame domestique en apparence anodin (un mari tue l'amant de sa femme), Didion, armée d'un lyrisme puissant ; et teinté d'ironie, tord le cou aux clichés romanesques pour dresser en visionnaire le tableau d'une Amérique à bout de rêves, entrée dans une saison crépusculaire dont elle ne ressortira plus.
Mon avis
Un roman qui commence et se termine par un coup de feu, cependant ce n’est nullement un polar, policier ou thriller. Ce n’est pas non plus un roman rose, disons que cela ressemble à une trame familiale, une analyse de faux-semblant et de tromperies de la vie d’un couple. Le roman débute au mois d’août 1959, ensuite c’est le retour en 1948, pour finalement se retrouver en 1959, l’année du deuxième coup de feu, mais pourquoi et qui a tiré les deux fois ? Que dire encore de ce livre que j’ai moyennement aimé, qu’il est facile à lire, que je me suis un peu perdue dans les premières pages. Je pense que ce livre conviendrait mieux à des lecteurs ou lectrices de 30 à 40 ans. C’est sans doute pour cela que mon ressenti est un peu faussé. 4/5
Joan Didion
Grasset 12 mars 2014
332 pages
Quatrième de couverture
Joan Didion n'a pas trente ans lorsque paraît, en 1963, son premier roman - premier jalon d'une oeuvre immense dont il annonce les thèmes de prédilection et le style si singulier. Une saison de nuits, c'est l'anatomie d'un couple, celui que forment Lily Knight et Everett McClellan, héritiers d'une longue lignée de pionniers californiens qui, par un été torride à l'aube des tumultueuses années 1960, voient s'écrouler leur empire sous le poids accumulé des faux-semblants, des non-dits et des trahisons. Le récit démarre et se clôt par un coup de feu, dont la détonation propulse le lecteur vingt ans en arrière, aux origines de ce lent effondrement. Prenant prétexte d'un drame domestique en apparence anodin (un mari tue l'amant de sa femme), Didion, armée d'un lyrisme puissant ; et teinté d'ironie, tord le cou aux clichés romanesques pour dresser en visionnaire le tableau d'une Amérique à bout de rêves, entrée dans une saison crépusculaire dont elle ne ressortira plus.
Mon avis
Un roman qui commence et se termine par un coup de feu, cependant ce n’est nullement un polar, policier ou thriller. Ce n’est pas non plus un roman rose, disons que cela ressemble à une trame familiale, une analyse de faux-semblant et de tromperies de la vie d’un couple. Le roman débute au mois d’août 1959, ensuite c’est le retour en 1948, pour finalement se retrouver en 1959, l’année du deuxième coup de feu, mais pourquoi et qui a tiré les deux fois ? Que dire encore de ce livre que j’ai moyennement aimé, qu’il est facile à lire, que je me suis un peu perdue dans les premières pages. Je pense que ce livre conviendrait mieux à des lecteurs ou lectrices de 30 à 40 ans. C’est sans doute pour cela que mon ressenti est un peu faussé. 4/5
lalyre- Nombre de messages : 5804
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Joan DIDION (Etats-Unis)
Je viens de voir le film "The Center Will Not Hold" sur la vie et l'oeuvre de Joan Didion (2017). Il est disponible sur Netflix. Le film est réalisé par son neveu et l'auteure octogénaire revient sur sa vie et ses oeuvres. C'est très intéressant.
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3258
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
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