Hubert SELBY Jr (Etats-Unis)
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Re: Hubert SELBY Jr (Etats-Unis)
Le démon de Hubert Selby Jr
Petit avis rapide de ma part.... ( mais c'est mieux que rien )
Je suis tout à fait d'accord avec l'avis de Géromino juste au dessus.
J'avais lu Last exit to Brooklyn l'année dernière , roman dans les bas fond de Brooklyn dans les années 70 que j'avais trouvé extrêmement sombre, sans une once d'espoir... J'avais donc eu un aperçu du génie de Selby, de son écriture saccadée, rythmée, crue, violente et réaliste. Et je savais qu'on ne sortait pas indemne de ses livres.
J'ai donc retrouvé dans cette histoire, son écriture qui m'avait impressionnée et ses obsessions, sa rage.
J'ai adoré ce roman , l'ascension puis la descente aux enfers de Harry White ,un trader new-yorkais, véritable psychopathe.
Il est vrai que dès la première ligne du roman, le ton est donné , c'est cru mais finalement cela ne m'a pas gênée. Pour moi, ce ton, cette écriture font la force du roman. J'ai été tout de suite happée par l'histoire, tout va très vite. Au départ, on se dit que finalement ce Harry White a juste un problème d'ordre sexuel et qu'il saute sur tout ce qui bouge ! Mais finalement, le mal est bien plus profond, il est possédé. Malgré l'amour qu'il porte à sa femme, à sa famille, il ne sait comment lutter contre ce démon qui l'envahit de plus en plus.
Donc ce roman est très sombre, très violent mais il y a de belles scènes familiale, son histoire d'amour avec sa future femme Linda est très belle. J'ai aussi aimé me retrouver dans Manhatthan, dans la vie quotidienne des new-yorkais et suivre l'ascension sociale du couple.
J'ai trouvé le roman très équilibré : d'un côté White et son démon, de l'autre White et sa famille qui devrait lui permettre de trouver l'apaisement.
Je n'y trouve aucun défaut, aucun mot en trop, aucune longueur, aucun reproche. Du début à la chute pour moi il est parfait !
Ma note : 6/5
Petit avis rapide de ma part.... ( mais c'est mieux que rien )
Je suis tout à fait d'accord avec l'avis de Géromino juste au dessus.
J'avais lu Last exit to Brooklyn l'année dernière , roman dans les bas fond de Brooklyn dans les années 70 que j'avais trouvé extrêmement sombre, sans une once d'espoir... J'avais donc eu un aperçu du génie de Selby, de son écriture saccadée, rythmée, crue, violente et réaliste. Et je savais qu'on ne sortait pas indemne de ses livres.
J'ai donc retrouvé dans cette histoire, son écriture qui m'avait impressionnée et ses obsessions, sa rage.
J'ai adoré ce roman , l'ascension puis la descente aux enfers de Harry White ,un trader new-yorkais, véritable psychopathe.
Il est vrai que dès la première ligne du roman, le ton est donné , c'est cru mais finalement cela ne m'a pas gênée. Pour moi, ce ton, cette écriture font la force du roman. J'ai été tout de suite happée par l'histoire, tout va très vite. Au départ, on se dit que finalement ce Harry White a juste un problème d'ordre sexuel et qu'il saute sur tout ce qui bouge ! Mais finalement, le mal est bien plus profond, il est possédé. Malgré l'amour qu'il porte à sa femme, à sa famille, il ne sait comment lutter contre ce démon qui l'envahit de plus en plus.
Donc ce roman est très sombre, très violent mais il y a de belles scènes familiale, son histoire d'amour avec sa future femme Linda est très belle. J'ai aussi aimé me retrouver dans Manhatthan, dans la vie quotidienne des new-yorkais et suivre l'ascension sociale du couple.
J'ai trouvé le roman très équilibré : d'un côté White et son démon, de l'autre White et sa famille qui devrait lui permettre de trouver l'apaisement.
Je n'y trouve aucun défaut, aucun mot en trop, aucune longueur, aucun reproche. Du début à la chute pour moi il est parfait !
Ma note : 6/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4759
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Hubert SELBY Jr (Etats-Unis)
Waouh!!!! Le livre parfait !!!! Tu donnes très envie de le découvrir
Re: Hubert SELBY Jr (Etats-Unis)
Je suis ravie qu'il t'ait autant plus
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Hubert SELBY Jr (Etats-Unis)
J’avais trouvé « Last exit to Brooklyn » dur’ difficile à lire, mais très puissant. Bien que je souffre toujours à la lecture de livres aussi sombres, vous me donnez envie de lire ce livre.
Awara- Nombre de messages : 7153
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Hubert SELBY Jr (Etats-Unis)
LAST EXIT TO BROOKLYN
Hubert SELBY Jr.
10/18 375 Pages
052/2023
Résumé (4° de couverture)
Brooklyn, le quartier portuaire de Red Hook et sa faune brutale : voyous désoeuvrés cognant à l'aveugle, marins sournois, ouvriers syndicalistes salaces, travestis papillonnant leur fantasme d'amour, prostituées entaulées dans des bars minables. Des vies frustrées, gonflées d'ego, obsédées par le sexe, la violence et l'alcool – qui tournoient dans un lacis de flashs hallucinés. Cru, désespéré, sublimement trash. Paru avec fracas en 1964, ce roman inclassable et culte et un chef-d'œuvre à (re-)découvrir absolument.
L’auteur, le livre et moi
Pour tout amateur de littérature Nord-Américaine, Hubert Selby Jr. est un auteur incontournable. Pour ma part, je le considère comme un pilier de cette littéraire U.S sans filtre et sans concession, représentante d’une certaine société Américaine : Celle des paumés, des démunis. Une sorte d’envers du décor de l’Amérique telle que l’on imagine hâtivement. A Selby, on peut associer d’autres auteurs tels que Richard Brautigan, Charles Bukowski, John Fante et quelques autres.
Malheureusement sa bibliographie est mince et fruste donc ses admirateurs. J’ai de mon côté failli passer à côté de ce « Last exit to Brooklyn » quand récemment je l’ai eu en main dans une bouquinerie. Le doute de l’avoir déjà lu a effleuré ma mémoire, de plus en plus défaillante. Mais grâce à ma liste embarquée de mes lectures, j’ai pu constater que le roman précédemment lu était « Retour à Brooklyn ». La confusion était excusable.
Mon avis
Ce roman m’a été annoncé comme une pépite. Pépite donc ? Oui. Comme l’ensemble de mes précédentes lectures d’ailleurs. Chef d’œuvre ? Hmmm non je n’irai pas jusque-là et ceci pour ce manque de continuité entre les chapitres engendrant chez moi une sorte de frustration. Il s’agit en fait presque d’un recueil de nouvelles qui tournent autours de différents personnages attachés comme point commun à un bar, dit « chez le Grec ». Mais chaque chapitre, pris individuellement, est effectivement un magnifique tableau de cette autre Amérique. Celle de l’errance sociale, de la toxicomanie, de la prostitution, de la violence et de toute autre forme de marginalisation. Il n’est bien sur pas conseillé de mettre ce roman entre toutes les mains. Les scènes sont sans auto-censure et loin du puritanisme exigé par certains lecteurs. Difficile de ne pas le conseiller à son entourage et compliqué à la fois...
Ma note 4 / 5
Hubert SELBY Jr.
10/18 375 Pages
052/2023
Résumé (4° de couverture)
Brooklyn, le quartier portuaire de Red Hook et sa faune brutale : voyous désoeuvrés cognant à l'aveugle, marins sournois, ouvriers syndicalistes salaces, travestis papillonnant leur fantasme d'amour, prostituées entaulées dans des bars minables. Des vies frustrées, gonflées d'ego, obsédées par le sexe, la violence et l'alcool – qui tournoient dans un lacis de flashs hallucinés. Cru, désespéré, sublimement trash. Paru avec fracas en 1964, ce roman inclassable et culte et un chef-d'œuvre à (re-)découvrir absolument.
L’auteur, le livre et moi
Pour tout amateur de littérature Nord-Américaine, Hubert Selby Jr. est un auteur incontournable. Pour ma part, je le considère comme un pilier de cette littéraire U.S sans filtre et sans concession, représentante d’une certaine société Américaine : Celle des paumés, des démunis. Une sorte d’envers du décor de l’Amérique telle que l’on imagine hâtivement. A Selby, on peut associer d’autres auteurs tels que Richard Brautigan, Charles Bukowski, John Fante et quelques autres.
Malheureusement sa bibliographie est mince et fruste donc ses admirateurs. J’ai de mon côté failli passer à côté de ce « Last exit to Brooklyn » quand récemment je l’ai eu en main dans une bouquinerie. Le doute de l’avoir déjà lu a effleuré ma mémoire, de plus en plus défaillante. Mais grâce à ma liste embarquée de mes lectures, j’ai pu constater que le roman précédemment lu était « Retour à Brooklyn ». La confusion était excusable.
Mon avis
Ce roman m’a été annoncé comme une pépite. Pépite donc ? Oui. Comme l’ensemble de mes précédentes lectures d’ailleurs. Chef d’œuvre ? Hmmm non je n’irai pas jusque-là et ceci pour ce manque de continuité entre les chapitres engendrant chez moi une sorte de frustration. Il s’agit en fait presque d’un recueil de nouvelles qui tournent autours de différents personnages attachés comme point commun à un bar, dit « chez le Grec ». Mais chaque chapitre, pris individuellement, est effectivement un magnifique tableau de cette autre Amérique. Celle de l’errance sociale, de la toxicomanie, de la prostitution, de la violence et de toute autre forme de marginalisation. Il n’est bien sur pas conseillé de mettre ce roman entre toutes les mains. Les scènes sont sans auto-censure et loin du puritanisme exigé par certains lecteurs. Difficile de ne pas le conseiller à son entourage et compliqué à la fois...
Ma note 4 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3556
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Hubert SELBY Jr (Etats-Unis)
WAITING PERIOD
Hubert SELBY.Jr
10/18 249 Pages
075/2023
Résumé (4° de couverture)
C'est l'histoire d'un homme qui voulait juste en finir, s'acheter un revolver et se tirer une balle dans la tête. Mais à la suite d'un bug informatique à l'armurerie, il doit patienter quatre jours avant de posséder l'arme. Durant cette waiting period, il reconsidère son projet et finit par trouver une raison de vivre : débarrasser le pays " des salauds " qui pourrissent la vie des gens bien. Sa première victime est Barnard, un bureaucrate chargé de veiller aux intérêts des anciens combattants. Et après ? Après, il verra, mais une chose est sûre, les candidats sont nombreux. C'est l'histoire d'un démon dans l'Amérique d'aujourd'hui, un démon ordinaire qui refuse de mourir.
L’auteur, le livre et moi
Selby.Jr est un auteur Américain incontournable qui n’a toutefois pas été très productif. Sa bibliographie en témoigne. Aussi, lors de mes récentes déambulations dans les rues de cette belle ville de Lille lors de sa traditionnelle braderie, je fus surpris de voir ce titre. Je pensais en avoir terminé avec cet auteur, eh bien non.
Mon avis
Voici un roman noir, violent, blasphématoire.
Noir parce qu’il développe un sujet noir : Le suicide
Violent par ses mots.
Blasphématoire par son jugement des hommes et de la vie.
Impossible de reprendre son souffle tant l’écriture est tourbillonnante.
Si le départ est sur le ton du second degré, crescendo ce roman expose une thèse et des idées provocatrices sur la société Américaine (ou sur le monde d’ailleurs) qui mettent mal à l’aise le lecteur.
Un roman sous forme d’un cri de désespoir.
Du Selby.Jr puissance 1000 !
Ma note 4,5 / 5
Hubert SELBY.Jr
10/18 249 Pages
075/2023
Résumé (4° de couverture)
C'est l'histoire d'un homme qui voulait juste en finir, s'acheter un revolver et se tirer une balle dans la tête. Mais à la suite d'un bug informatique à l'armurerie, il doit patienter quatre jours avant de posséder l'arme. Durant cette waiting period, il reconsidère son projet et finit par trouver une raison de vivre : débarrasser le pays " des salauds " qui pourrissent la vie des gens bien. Sa première victime est Barnard, un bureaucrate chargé de veiller aux intérêts des anciens combattants. Et après ? Après, il verra, mais une chose est sûre, les candidats sont nombreux. C'est l'histoire d'un démon dans l'Amérique d'aujourd'hui, un démon ordinaire qui refuse de mourir.
L’auteur, le livre et moi
Selby.Jr est un auteur Américain incontournable qui n’a toutefois pas été très productif. Sa bibliographie en témoigne. Aussi, lors de mes récentes déambulations dans les rues de cette belle ville de Lille lors de sa traditionnelle braderie, je fus surpris de voir ce titre. Je pensais en avoir terminé avec cet auteur, eh bien non.
Mon avis
Voici un roman noir, violent, blasphématoire.
Noir parce qu’il développe un sujet noir : Le suicide
Violent par ses mots.
Blasphématoire par son jugement des hommes et de la vie.
Impossible de reprendre son souffle tant l’écriture est tourbillonnante.
Si le départ est sur le ton du second degré, crescendo ce roman expose une thèse et des idées provocatrices sur la société Américaine (ou sur le monde d’ailleurs) qui mettent mal à l’aise le lecteur.
Un roman sous forme d’un cri de désespoir.
Du Selby.Jr puissance 1000 !
Ma note 4,5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3556
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
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