Octave MIRBEAU (France)

Journal d'une femme de chambre

Livre audio: Journal d'une femme de chambre

Ma note: 4.5/5

Mon avis:
J'ai fait l'écoute des 13 heures 25 minutes de lecture faites par Victoria et j'ai aimé chaque instant.  Le texte se prête parfaitement bien à une lecture, étant écrit à la première personne.  L’intonation de la voie, les petits effets sonores parsemés ici et là mais sans être trop lourds, ainsi que le texte très vivant et énergique m'ont tenus l'oreille ouverte de longues périodes sans fatigue.

Pour le roman en tant que tel, c'est une critique social très intéressante et surtout très acide.  Mirbeau était un personnage très controversé et j'imagine bien le scandale qu'à du découler de ce genre de roman.  Il dépeint les travers de la haute société mais n'épargne pas non plus "les gens de maison" ou domestiques.  Célestine, tantôt victime, tantôt chipie, n'est pas un personnage tout noir ou tout blanc, elle a beaucoup de défauts, qu'elle reproche d'ailleurs chez les autres!

Ah ! ceux qui ne perçoivent, des êtres humains, que l’apparence et que, seules, les formes extérieures éblouissent, ne peuvent pas se douter de ce que le beau monde, de ce que la haute société est sale et pourrie.

Spoiler:

Je suis en train de l'écouter et le passage que tu cites, je l'écoutais justement hier soir 

J'adore !  merci Phil,  du conseil, je ne l'aurais jamais découvert sans toi

J'en parlerai dans la discussion de la semaine.

Voilà un "classique que je ne connais pas encore: je le note !

Ça me fait plaisir Ladybug!  C'est très pratique ce genre de lecture pour ceux et celles qui s'adonnent aussi à des loisirs manuels, ça permet de "lire" tout en ayant les mains et les yeux occupés!

Vous me donnez bien envie d'aller voir de plus près, merci à toutes.

Journal d’ une femme de chambre d’ Octave Mirbeau
Livre Audio, Littérature Audio par Victoria




Écouter à partir de Littérature Audio, je lève mon chapeau à la donneuse de voix Victoria qui fait une lecture
« épatante »  de ce journal d’ une femme de chambre.
La femme de chambre c’est Celestine, qui a entrepris, afin de tromper l’ennui de sa nouvelle place, de consigner quelques uns de ses souvenirs dans son journal.

C’est un régal à écouter, Célestine a un caractère bien trempé, des opinions bien tranchées, ses propos et ses histoires sont bien souvent hautes en couleur, elle jongle sans cesse entre l’ irrévérence, la drôlerie, le mépris parfois bien mal dissimuler que lui inspire ses maitres et le dévouement le plus sincère.
Elle a un regard acéré qui s'attarde sur une foule de petits détails plus ou moins glorieux, ils feront tous le sel de l' histoire.
C’ est une satire violente et par moment très osées des mœurs bourgeois de cette toute fin du XIXème siècle presque tous y prennent pour leur grades, tous en ressortent égratignés d' une manière ou d' une autre, petits et grands bourgeois de province et de la capitale, vieille noblesse, militaires, bonnes sœurs et les curées de campagne.
Je serai très curieuse d’apprendre comment cet ouvrage paru en 1900 a été perçu par ses contemporains.
Une écoute dont je me souviendrai très longtemps et avec beaucoup de plaisir.

J'ai écouté et adoré également ce roman que j'ai trouvé audacieux. Il aborde les mœurs de manière frontale, étonnant pour cette époque !

J'ai hâte de voir le film maintenant.

JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE
Octave MIRBEAU
Ed Grands textes classiques 412 Pages
 
Résumé (Source Babelio)

Ce journal d'une femme de chambre est celui de Célestine, au Mesnil-Roy, en Normandie. Elle est nouvellement engagée, acceptant la place dans l'espoir de se reposer des turbulences parisiennes. Les événements ne manqueront pas pour colorier son quotidien. Un quotidien qu'elle consigne avec "toute la franchise qui est en elle et quand il le faut toute la brutalité qui est dans la vie".
 
Mon avis :
 
Si ce roman peut ne pas être un chef d’œuvre pour certains, il est, me concernant, un bijou littéraire. Un classique à ne pas manquer. Et je dois bien avouer que sans l’insistance de ma fille, jamais je ne me serais penché sur cette lecture.

Mais à quoi tient donc cet engouement ?

Et bien tout d’abord à la modernité de l’écriture. Que ce roman, narrant les aventures d’une femme de chambre en 1900, nous soit présenté comme le prix Goncourt de l’année dernière ne surprendrait personne. Quelle audace des mots, des descriptions et des situations.
A travers le vécu de  Célestine, nom de l’héroïne, c’est tout un pan de la bien-pensante société de 1900 qui est livré aux yeux du lecteur. Beaucoup de sujets sont exploités avec force et insolence sous forme d’une fresque sociale. Tout y passe, ou presque : La religion, l’état, la bourgeoisie, le peuple pour la société dans ce qu’elle a de général. Pour le comportement individuel qui n’est pas épargné, on y rencontre des personnages plus vils, sournois et hypocrites qu’il nous soit permis de rencontrer. Enfin ce roman détient la touche politique indispensable à tout grand roman, avec l’évocation de l’affaire Dreyfus. Et malgré la violence des situations, tout cela nous est apporté avec une prose noble et romanesque. Le secret de ce roman tient dans ce paradoxe.

Comme diraient les conseillers, les critiques ou tout autres animateurs littéraires : « Un classique à ne pas manquer !! »

Ma note 4 / 5

Je ne le connais toujours pas....! Je le re...note!

LES VINGT ET UN JOURS D’UN NEURASTHENIQUE
Octave MIRBEAU
10/10 370 Pages
 
Résumé (Source Dkois)
 
    A l’occasion d’une cure dans une station thermale des Pyrénées, Georges Vasseur, Bourgeois Français de la fin du XIX siècle, nous fait rencontrer une multitude de personnages qui à travers l’évocation de leurs aventures témoignent de la société Française de l’époque. Une façon pour Octave Mirbeau de l’éreinter avec beaucoup d’acidité.
 
Mon avis
 
   Si ce roman rejoint sur le fond, « Le journal d’une femme de chambre », il diffère et déçoit par sa mise en forme. En effet, « Le journal… » tout aussi observateur de la société Bourgeoise de la fin du XIX que ce « Les Vingt et un jour.. », bénéficiait, lui, du fil conducteur d’une intrigue et d’une remarquable mise en scène. Ce roman ci, n’est qu’une suite d’évocation qui ressemble plus finalement à un recueil de nouvelles. Des personnages venus de nulle part se succèdent pour évoquer des thèmes vers lequel l’auteur veux amener son lecteur et ainsi faire passer ses messages et ses opinions.
S’il vaut donc par ses idées pertinentes et son écriture classique qu’il fait bon parcourir, ce roman « pêle-mêle » lasse assez rapidement. De bonnes réflexions en sortent toutefois. Alors bien difficile de transmettre une opinion de ce livre référence d’une époque.
 
Ma note : (un petit) 3 / 5

DKOIS je e l'ai jamais lu on peut l'ajouter à la liste des auteurs oubliés

Kattylou : La liste s'allonge. Il va falloir préciser un critère de choix. 

Géromino : Je te conseille d'enquêter sur la vie de Mirbeau. Auteur engagé de son époque qui devrait t'encourager à le découvrir. Bon je te rassure (ou pas) ce n'était pas le Francis Lalanne de l'époque