Félicité HERZOG (France)
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Félicité HERZOG (France)
Présentation de l'auteur (Wikipédia) :
Après, il y a le côté règlement de compte familial dans le roman, on se demande si finalement certains passages étaient vraiment nécessaire ou utiles pour le récit notamment vis à vis de son père. Le style est très variable alternant le bon et des passages maladroits avec des phrases trainant en longueur mais finalement là n'est pas le principal.
Ainsi, malgré ces quelques défauts, je retiendrai de cette lecture le courage et le dévouement de l'auteur pour rédiger ce récit avec beaucoup d'émotion et de sincérité.
Ma note: 3.5/5
4° de couverture:Elle est la fille de Maurice Herzog et Marie-Pierre de Cossé-Brissac, fille du douzième duc de Brissac, héritière des aciéries du Creusot. Elle a trois garçons, avec Serge Weinberg1.
Elle a travaillé à Londres dans un fonds d'investissement, pour devenir, en 2002, chargée de la politique de développement de Publicis ; à ce moment, elle a été désignée comme l'un des "50 jeunes loups du capitalisme français" par L'Expansion2. En 2007, elle est directrice adjointe d’une filiale d’Areva3,4.
En 2012, en mémoire de son frère schizophrène mort treize ans plus tôt, elle écrit un « roman » de 300 pages, ou elle règle ses comptes avec sa famille issue de la grande bourgeoisie, enracinée dans la noblesse, la gloire et l’argent.
Mon avis: Je rejoins les divers commentaires trouvés sur divers sites pour ma part. Ce livre en grande partie autobiographique est avant toute chose extrêmement courageux. Il est intéressant de voir l'analyse de l'auteure par rapport à l'enfance avec son frère et les conséquences à long terme, l'explication de sa construction de vie pour vivre celle souhaitée par son frère vis à vis duquel elle se sent coupable. Le récit est touchant, j'ai senti beaucoup de sincérité de l'auteur notamment.Jusqu'où faut-il remonter pour trouver la source d'une tragédie personnelle ? Aux mensonges de la guerre à la génération des grands-parents ? À ceux de mon « héros » de père, parti à la conquête du sommet mythique de l'Annapurna en 1950 et laissant dans les cimes de cette ascension glorieuse une part de lui-même qui le rendra perpétuellement metteur en scène de sa légende ? À la liberté d'une mère séductrice et moderne, trop intelligente pour son temps, trop rebelle pour son milieu ? À la fraternité fusionnelle et rivale de deux « enfants terribles » élevés dans une solitude commune et dans le culte de l'exploit ? Toujours est-il que mon grand frère Laurent, promis à un destin magnifique, finira en vagabond des étoiles hirsute et fou, retrouvé par la police après des mois de fuite... jusqu'à sa chute prévisible. C'était lui ou moi : ce fut lui... Ce roman de notre fraternité blessée, je le lui dois. F. H.
Après, il y a le côté règlement de compte familial dans le roman, on se demande si finalement certains passages étaient vraiment nécessaire ou utiles pour le récit notamment vis à vis de son père. Le style est très variable alternant le bon et des passages maladroits avec des phrases trainant en longueur mais finalement là n'est pas le principal.
Ainsi, malgré ces quelques défauts, je retiendrai de cette lecture le courage et le dévouement de l'auteur pour rédiger ce récit avec beaucoup d'émotion et de sincérité.
Ma note: 3.5/5
matw25- Nombre de messages : 865
Age : 32
Location : Besançon (25)
Date d'inscription : 10/01/2011
Re: Félicité HERZOG (France)
Un héros
Note : 3.5/5
Le résumé de Matw ci-dessus décrit très bien le contenu de ce roman
Critique : Je pourrais simplement reprendre l'ensemble de la critique de Matw pour vous faire part de mon ressenti vis à vis de ce roman tellement je pense la même chose. Il a du falloir une sacré dose de courage pour se lancer dans un tel ouvrage. Elle tire une analyse pas évidente de sa famille, de ses relations avec son père, ce "Héros", avec son frère schizophrène. Le récit est émouvant et touchant. Après, comme l'a noté Matw, il y a un aspect "laver son linge sale en public" un peu malsain, un peu dérangeant pour moi. L'histoire s'y prête mais je n'avais pas ressenti ça dans des romans semblables comme Féroces de Robert Goolrick ou Un long silence de Mikal Gilmore. Le style est parfois un poil pompeux malgré une grande sincérité. Bref, un bilan mitigé mais plutôt intéressant comme roman.
Note : 3.5/5
Le résumé de Matw ci-dessus décrit très bien le contenu de ce roman
Critique : Je pourrais simplement reprendre l'ensemble de la critique de Matw pour vous faire part de mon ressenti vis à vis de ce roman tellement je pense la même chose. Il a du falloir une sacré dose de courage pour se lancer dans un tel ouvrage. Elle tire une analyse pas évidente de sa famille, de ses relations avec son père, ce "Héros", avec son frère schizophrène. Le récit est émouvant et touchant. Après, comme l'a noté Matw, il y a un aspect "laver son linge sale en public" un peu malsain, un peu dérangeant pour moi. L'histoire s'y prête mais je n'avais pas ressenti ça dans des romans semblables comme Féroces de Robert Goolrick ou Un long silence de Mikal Gilmore. Le style est parfois un poil pompeux malgré une grande sincérité. Bref, un bilan mitigé mais plutôt intéressant comme roman.
cookie610- Nombre de messages : 5559
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