Christine ARNOTHY (Hongrie/France)

De : cuné (Message d'origine) Envoyé : 2004-12-22 01:55

Une rentrée littéraire
Fayard 377 p.

De Christine Arnothy, j'avais un mauvais souvenir avec son "J'ai 15 ans et je ne veux pas mourir", étudié en classe.
Ce roman, Une rentrée littéraire, a fait justement la rentrée littéraire 2004, noyé dans la masse des quelques 600 autres livres, n'émergeant que par la nom illustre de son auteur.
Et c'est tout aussi bien !
C'est un livre sur le milieu de l'édition, avec un méchant éditeur pervers, une belle et gentille écrivaine pleine d'imagination, et beaucoup de bruits autour en toute invraisemblance. Plus manichéen, tu meurs ! Bien sûr, on sent toute l'ironie et l'humour de tout ça, bien sûr, les péripéties sont là pour nous faire voyager un peu, bien sûr sont parsemés quelques jolis portraits de gens ou d'état de fait auxquels on acquiesse en approuvant, mais.... Mais ça reste plat, ras des mots, pas soulevant comme écriture.

Je reste donc sur ma première impression...

2,8 /5





De : Lauric668 Envoyé : 2005-05-14 06:08

J'AI 15 ANS ET JE NE VEUX PAS MOURIR
de Christine ARNOTHY
330 pages

Résumé
Ce livre raconte l'histoire de Christine Arnothy, alors âgée de 15 ans, durant le siège de Budapest. Comment elle a vécu pendant 2 mois dans une cave de son immeuble, alors que la ville était occupé par les allemands. Elle décrit la misère, la faim, la soif et la promiscuité avec ses voisins.

Ensuite, elle raconte les péripéties qu'elle a dû effectuer avec ses parents pour rejoindre leur maison de campagne au bord du lac Balaton. Là ils vont vivre pendant 3 ans, modestement, en cultivant la terre et avec quelques poules. Christine va recommencer à aller à l'école.

Mais un jour, son père décide de partir pour Vienne, car il sent que la situation n'est plus très sûre. Ils vont devoir partir les mains vides (avec plusieurs couches de vêtements sur eux, mais sans valise pour ne pas éveiller les soupçons), en laissant tout derrière eux et ils vont devoir faire appel à un passeur pour entrer en Autriche.

IL N'EST PAS SI FACILE DE VIVRE
2ème partie


Résumé
Christine est âgée de 20 ans et elle raconte son arrivée à Vienne en tant que réfugié, sans un sou en poche (car le passeur leur a remis de faux billets) et sans aucun autre bien. Christine et sa famille vont devoir vivre dans un camp de réfugiés, avec de faux papiers pour se déplacer.

Christine décide de devenir nurse en France et y parvient. Elle nous raconte ses aventures chez ses différents patrons qui l'exploitent (faire les corvées au lieu de s'occuper des enfants). Ainsi que sa rencontre avec Georges son 1er mari avec qui elle vivra plusieurs années et la naissance de son 1er enfant, et aussi l'écriture de son 1er livre.

Mon avis
Une écriture simple mais avec un vocabulaire élaboré (pour une ado de 15 ans). Une histoire difficile pendant la 2ème guerre mondiale. Même si ce récit est intéressant, j'ai toujours bcp de difficulté avec ce genre de récit. Ce n'est décidement pas un style de lecture pour moi, sans remettre en cause la façon d'écrire de l'auteur.

Note pour les deux livres 3/5




De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 2008-05-22 21:07

J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir
Christine Arnothy
1955

Lors de l’avancée soviétique de la deuxième guerre mondiale, les Allemands défendent avec acharnement Budapest, pour les empêcher de franchir le Danube. Les Soviétiques pilonneront la ville pour en déloge les Allemands. La population qui n’a pas eu le temps de fuir la ville se cache dans les caves et tente tant bien que mal de dénicher de l’eau et des vivres tout en évitant les obus et la mort. L’auteure, alors jeune de quinze ans, raconte son expérience, sa jeunesse volée par la guerre. Elle raconte aussi la fuite vers l’Autriche, quelques années plus tard, alors que la répression s’abat sur son pays.

C’est un récit touchant de cette expérience, mais raconté simplement. On sent le ton adolescent, mais le tout est raconté de manière brute : il y a peu de réflexions, de perspective ou d’analyse. Je recommanderais ce livre à un jeune qui pourra s’identifier à la narratrice (mais attention, le livre recèle son lot d’horreur).

3,5/5

le réaliste-romantique

J’AI QUINZE ANS ET JE NE VEUX PAS MOURIR
Christine Arnothy

Durant la seconde guerre mondiale, en Hongrie, Christine a 15 ans et sa famille doit se réfugier dans la cave de l’immeuble.
Deux mois vont se passer avec peu de nourriture, pas de confort.
Un jeune homme cependant va tenter de les aider un peu en apportant de l’eau et un peu de nourriture.
Mais la guerre est là, les Allemands font sortir tout le monde. Ils arrivent à partir, mais leur voyage va être long car à chaque étape, le malheur a frappé.
Ils réussissent tout de même à trouver un refuge pendant trois ans environ. Mais vu les persécutions, ils partent pour Vienne mais là aussi sans papier doivent se cacher.
Christine quant à elle veut aller en France, elle va y trouver un job de nurse.
Pendant son temps libre, elle écrit des nouvelles, elle revoit Georges qui l’avait aidée et ils trouvent un emploi au même endroit. Elle tombe enceinte et repartent pour l’Autriche, mais toujours sans papier, doivent rentrer.
Georges apprend le hongrois aux étudiants et Christine continue à écrire car on va s’intéresser à ses œuvres.
A 20 ans, ils quittent Paris car elle s’accouche.
Un joli parcours bien écrit.

3.5/5
[b]

Christine Arnothy




La dernière nuit avant l'an 2000

Libris Editions 190 p




Quatrième de couverture : ( Extrait ) « J'ai raté l'homme, dit Dieu à son fils. Tu dois retourner sur Terre et, avant la nuit qui précède l'an 2000, trouver un juste. Alors je sauverai le monde. A toi de faire entendre mon message.De quelle manière ? Cherche. » Voilà comment arriva en France, déposé au hasard par une force cosmique, un apatride de trente-trois ans nommé Jean Lemessie. Confronté à un peuple en plein désarroi, arrivera-t-il à remplir sa mission ? Quel sera son deuxième destin ?



Mon avis : Un roman relativement court et plaisant. L'histoire est assez savoureuse et parsemée de réflexions pleines d'humour. Un livre qui se lit facilement, rapidement, et avec lequel on passe un bon moment.




Note : 3 / 5







Une rentrée littéraire

Fayard 377 p




Quatrième de couverture : (Extrait) Le personnage principal de ce roman violent, tendu, énigmatique, plein d'un humour cruel, est un éditeur parisien. Un homme apparemment paisable. Il ne l'est pas.

A la toute jeune femme qui lui apporte le manuscrit de son premier roman, l'éditeur au bord de la faillite, prêt à tout pour sauver sa maison, répond que les lecteurs préfèrent les enquêtes sur des faits divers bien sordides et surtout les confessions de vedettes, évoquant de préférence des drames de viol et d'inceste. Elle voudrait lui laisser son manuscrit, il le refuse...



Mon avis : J'ai été séduit dès le début par ce roman dont l'héroïne est une jeune auteure. Christine Arnothy en profite pour nous dépeindre le monde de l'édition d'une manière que l'on peut facilement croire, à tort ou à raison, tirée de situations vécues. L'histoire est prenante, originale, on se demande vers quelle route nous conduit l'auteure et puis brusquement tout bascule : le roman vire au polar (ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi). Mais alors là tout se gâte. Les situations, les rebondissements manquent de crédibilité. On n'arrive plus à suivre les personnages dans leurs raisonnements, leurs décisions. Bref, j'ai totalement décroché, bien avant la fin, et j'ai même hésité à finir le livre tant j'étais déçu par ce changement de cap si mal négocié.




Note : 1,5 / 5