Auteur du mois de mars - ouverture des présentations !

cookie610 Sam 3 Jan 2015 - 10:25

Et les trois heureux élus sont :

- James Ellroy proposé par Cookie
- Yasunari Kawabata proposé par Mandarine
- Jean Echenoz proposé par Bernard

Je vous laisse jusqu'à dimanche pour présenter votre poulain !

cookie610 Sam 3 Jan 2015 - 14:59

James Ellroy est né en 1948 à LA. Il écrit des romans policiers à tendance pessimiste, évoluant dans un monde corrompu dans lequel perce néanmoins la notion de rédemption, fil conducteur de nombre de ses ouvrages. Parmi ses ouvrages les plus connus, on peut citer Le dalia noir, LA Confidential, et la trilogie Underworld USA.
(source : Wikipédia)

Auteur du mois de mars - ouverture des présentations ! 640px-JamesEllroy

Ce qu'en pensent les rats :

- Lizalou : "La plumé acérée comme un scalpel, Ellroy dissèque tout Los Angeles, cette ville où se côtoient des policiers corrompus, des hommes politiques véreux, des business men sans scrupules."

- Mousseline : "Mais voilà l'une des grandes forces de James Ellroy, là où un autre ne fait que dénoncer, lui il amène carrément les lecteurs dans les lieux, c'est comme si on y était, une sensation qui n'est pas nécessairement agréable mais j'imagine que c'est le reflet de ce qu'était la police de Los Angeles dans les années cinquante."

- Mousseline (encore, mais elle était fan !) : "Avec James Ellroy ... ça c'est du polar! J'aime inconditionnellement. "

- Nauticus : "j'ai aimé le suspense haletant et le rythme croissant que fait régner Ellroy dans cette histoire."

- Bernard : "Je crois que cela vient du fait que Ellroy a un style de boxeur et qu'il faut l'assimiler avant d'atteindre la vitesse de croisière et se réjouir du talent de ce type. J'avais beaucoup aimé ce bouquin et d'autres, d'ailleurs. "

- Bernard (encore, mais c'est également un fan) : "Je suis un convaincu, pas besoin de prêcher pour, je suis un affidé, un conquis d'Ellroy. (...) Cette forme d'écriture, remarquable, n' a qu'un seul inconvénient, celui d'arracher les tripes et de vous faire entrer tête baissée dans le roman en sachant que le choc risque d'être rude et qu'il laissera des traces et fera des dégâts ! "

Je vous mets le lien vers le post concernant Ellroy ICI pour que vous puissiez allez voir d'autres excellentes critiques.

Alors Votez ELLROY !

Bernard Dim 4 Jan 2015 - 18:51

Cookie, je ne crois pas que ce soit Lalyre qui ait proposé Jean Echenoz.

B

cookie610 Dim 4 Jan 2015 - 19:21

Milles excuses Bernard ! Je me suis (encore une fois) emmêlé les pinceaux.

Il s'agissait bien de ta proposition. Pour me faire pardonner, je n'ouvrirais les votes que demain afin de te permettre de faire ta présentation.

Encore désolée

Bernard Lun 5 Jan 2015 - 7:29

Bonjour,

Je t'en pris Cookie.
Je ferai ma présentation dans la journée.

B

Bernard Lun 5 Jan 2015 - 19:07

Jean ECHENOZ

Jean Echenoz (26 décembre 1947 à Orange, Vaucluse, France) est un écrivain et romancier français, lauréat du prix Médicis de 1983 pour Cherokee et du prix Goncourt de 1999 pour Je m'en vais.

Romans, récits et nouvelles
Le méridien de Greenwich (roman), Paris, Minuit, 1979, 264 p.

Cherokee (roman), Paris, Minuit, 1983. Prix Médicis 1983, 248 p.

L'équipée malaise (roman), Paris, Minuit, 1986, 256 p.

L'équipée malaise (roman), Paris, Minuit, 1999, coll. de poche "Double", 256 p. Postface de¨Pierre Lepape.

L'occupation des sols (roman), Paris, Minuit, 1988, 24 p.

Lac (roman), Paris, Minuit, 1989, 224 p.

Nous trois (roman), Paris, Minuit, 1992, 224 p.

Les grandes blondes (roman), Paris, Minuit, 1995, 256 p.

Un an (roman), Paris, Minuit, 1997, 112 p.

Je m'en vais(roman), Paris, Minuit, 1999. Prix Goncourt 1999.

Je m'en vaisd(roman), Paris, Minuit, 2001, coll. "Double", 256 p.
Suivi de "Dans l’atelier de l’écrivain", entretien réalisé par Geneviève Winter, Pascaline Griton et Emmanuel Barthélemy.

Jérôme Lindon, Paris, Minuit, 2001.

Au piano(roman), Paris, Minuit, 2003, 224 p.

Ravel (roman), Paris, Minuit, 2006, 128 p.

Courir (roman), Paris, Minuit, 2008, 144 p.

LacEditions de Minuit, Coll. "Double", n° 57, 2008, 192 p. (première édition en 1989)

Des éclairs (roman), Paris, Minuit, 2010, 176 p.

14 (roman), Paris, Minuit, 2012, 128 p.

Textes divers

Ayez des amis, semaines de Suzanne(Collectif), Paris, Minuit, 1991 p. 49-70. Sept écrivains (Harry Mathews, Jean Echenoz, Mark Polizzotti, Florence Delay, Olivier Rolin, Sonja Greenlee, Patrick Deville) ont construit ce récit collectif autour d'un personnage de femme. >> Note de lecture (anglais)

"J'arrive", dans Le serpent à plumes, no. 3, 1992.

"Pourquoi j'ai pas fait poète", Revue de Litétrature Générale, 95 / 1 , La mécanique lyrique, Paris, Pol, 1995, p. 395-397.

"Des Vagues", Scherzo n° 18-19, numéro sur Olivier Rolin, textes réunis par Yves Charnet, Scherzo publications, Paris, octobre 2002, p. 49-52.

Sophie Ristelhueber, texte de Jean Echenoz, Paris Musées éditions, novembre 2002, 32 p. Catalogue de l'Exposition du 15 novembre 2002 au 2 février 2003, Musée Zadkine.

Maurice Ravel, surface de la miniature. Europe, N° 925 Mai 2006 : Marcel Schwob. Texte donné comme le hors d'oeuvre et la matrice de Ravel.

ENTRETIENS

"Jean Echenoz, piéton de Paris", Entretien avec Anne Théron, Libération, 13 octobre 1983.

"Jean Echenoz ne connaît pas la Malaisie, et alors?", Entretien avec Yann Plougastel, L'événement du jeudi, 5-11 février 1987, p. 80-81.

L'Atelier d'écriture de Jean Echenoz, entretien filmé par Pascale Bouhénic, Centre Georges Pompidou, 1988.

"Un musée imaginaire", La Quinzaine Littéraire, n° 532, 16-31 mai 1989, p. 13.

Entretien avec Cathérine Argand et Jean-Maurice de Montrémy, Lire, septembre 1992.

"Décalage et hors-champ", Entretien avec Claude Murcia, Artpress, 175, décembre 1992.

"La nuit dans les Adirondacks", dans R.L. Stevenson, Le maître de Ballantrae, Paris, P.O.L., 1994, p. I-X.

"Pourquoi j'ai pas fait poète", Revue de littérature générale, 1 ("La mécanique lyrique"), 1995.

Entretien avec Sylvain Bourmeau et Marc Weitzmann, Les Inrockuptibles, 27, 11-17 octobre 1995, p. 60-65.

Revue Europe, n° 820-821 / août-septembre 1997. Jazz et Littérature, contient un entretien avec Jean Echenoz.

Entretien avec Jean-Baptiste Harang, Libération, 16/09/1999.

"Dans l’atelier de l’écrivain", entretien réalisé par Geneviève Winter, Pascaline Griton et Emmanuel Barthélemy, édition de Je m'en vais dans la collection "Double", Minuit, 2001.

"Attrape-moi si tu peux", Entretien avec Jean Echenoz réalisé à Paris en décembre 2005, La Femelle du Requin, n°26 "Haut, bas, fragile" / Jean Echenoz / André Benchetrit, hiver 2005-2006. Extrait en ligne : http://lafemelledurequin.free.fr/

"Jean Echenoz, gentleman writer", propos recueillis par Minh Tran Huy, Le magazine littéraire, n° 453, mai 2006, p. 88-94.

MONOGRAPHIES

Dossier Jean Echenoz, ADPF (association pour la diffusion de la pensée française), mars 2006, 74 pages.

HOUPPERMANS Sjef, Jean Echenoz. Etude de l'oeuvre, Bordas, coll. "Ecrivains au présent", 2008, 192 pages.

JERUSALEM Christine, "Je m'en vais" de Jean Echenoz, Hatier, Coll. "Profil d'une oeuvre", 2007, 127 pages.

JERUSALEM Christine, VRAY Jean-Bernard, Jean Echenoz : Une tentative modeste de description du monde, PU Saint-Etienne, 2006, 250 pages.

JERUSALEM Christine, Jean Echenoz : géographies du vide, PU Saint-Etienne, 2005, 230 pages.
Présentation de l'éditeur
L'œuvre de Jean Echenoz, publiée aux Editions de Minuit, est l'une des plus singulières de notre époque. Couronnés par de nombreux prix (dont le Goncourt qui récompense en 1999 Je m'en vais), les romans de Jean Echenoz ont conquis un large public. En utilisant certains genres aussi populaires que le roman policier, le roman d'aventures ou le roman d'espionnage, en faisant très souvent référence au cinéma, Jean Echenoz entend renouer avec le plaisir de l'intrigue. Simultanément, une écriture alerte et ironique déjoue les poncifs, revisite la tradition, multiplie les clins d'œil et fait tanguer les repères historiques, sociologiques et linguistiques. Par cette esthétique du tremblé, l'œuvre pose un regard neuf sur l'univers contemporain. Elle interroge la place de l'homme dans un territoire marqué par les figures du vide et du vertige. Il s'agit ici de cartographier ce double parcours: dessiner les contours d'une géographie littéraire en mettant en perspective le texte avec des mythes, des films, de la musique ou d'autres textes; explorer la représentation d'une géographie "déterritorialisée" qui renvoie au vide, à la fragmentation et au passage. L'essai se propose ainsi d'entrecroiser les données pour se faire topographie critique des romans de Jean Echenoz.

LEBRUN Jean-Claude, Jean Echenoz, Éditions du Rocher, 1992, 139 pages.

Ouvrages consacrés en partie à Jean Echenoz

La Femelle du Requin, n°26 "Haut, bas, fragile" / Jean Echenoz / André Benchetrit, hiver 2005-2006.

MURA-BRUNEL Aline (sous la direction de), Chevillard, Echenoz: Filiations Insolites, Amsterdam, Rodopi, 2008, 140 p. SCHOOTS Fieke, "Passer en douce à la douane", l'écriture minimaliste de Minuit : Deville, Echenoz, Redonnet et Toussaint,Rodopi, Amsterdam, 1997, 234 p.

Et d'autres textes collectifs...

Ce que je pense de Jean Echenoz

Picasso disait de Chagall que lorsqu'il peignait on ne savait pas s'il rêvait ou était éveillé. Pour Echenoz c'est la même chose on se demande lorsqu'il écrit s'il rêve ou est éveillé. Il en est ainsi pour Cherokee notamment.
La littérature possède en cet auteur un "fond de roulement" dont chaque ouvrage peut se substituer à un autre livre, d'un autre écrivain.
Echenoz est un jongleur de mots, un homme dont la prosodie est infiniment berçante, la phrase chatoyante et ondulante.
Si les ouvrages de cet auteur sont peu imposants, c'est que la description est précise, le mot aussi et tel un Simenon (ce ne sont pas des policiers) il lui suffit de quelques mots, une ou deux phrases pour définir un paysage, une description, d'où un nombre de pages utile.

Echenoz n'a pas la puissance d'un Ellroy, que j'aime beaucoup également, cependant son style rassure et enchante.

B

NB: je suis désolé pour l'encadrement. Je n'arrive pas à le retirer. Cela est dû à un copier/coller.

Réaliste-romantique Lun 5 Jan 2015 - 19:41

Mandarine ne semble pas disponible pour présenter Kawabata, je vais le faire rapidement pour éviter qu'il ne perde par manque d'information.

Lien vers les critiques des rats (et aussi du paragraphe qui suit)

Yasunari Kawabata est un écrivain japonais né à Osaka le 11 juin 1899 et décédé à Zushi le 16 avril 1972. En mai Yasunari écrivit son journal intitulé "Journal de ma seizième année" qui fut publié onze ans plus tard, soit en 1925 ("L'Adolescent" (1948). Ce journal est considéré comme sa première oeuvre littéraire. Il a obtenu le prix Nobel de littérature le 19 octobre. Il est le premier écrivain japonais à obtenir cette récompense. Il a écrit entre autres : "Kyôto", "La Danseuse d'Izu", "Pays de neige", "Les Belles Endormies", "Le Maître ou le tournoi de go", "Tristesse et beauté", "Le lac", "La Beauté tôt vouée à se défaire".

J'ai adoré Le Maître et le tournoi de go, aimé Tristesse et beauté et apprécié Les Belles Endormies.

Regardé les critiques des autres rats (elles remontent très loin), les notes sont tranchées et extrêmes.

Vous n'avez jamais lu d'auteur japonais? C'est une excellente introduction. Vous y retrouverez des figures récurrentes de cette littérature : les arbres fleuris, les déplacements, l'introspection, la poésie, l'attention au détail, la retenue...

vous n'avez pas aimé 1Q84? Moi non plus et Kawabata est pour vous, sa littérature diamétralement opposé à celle de Muramaki.

cookie610 Lun 5 Jan 2015 - 19:53

Joli geste, RR !

Je vais ouvrir les votes de ce pas !

Mandarine Mer 7 Jan 2015 - 13:31

Je suis sincèrement désolée d'avoir manqué à mon devoir de rate!! J'étais en effet partie pour un petit voyage, et je n'ai même pas prévenu, puisque je suis partie avant même de savoir que j'avais été sélectionnée. Neutral