Chenjerai HOVE (Zimbabwe)
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Chenjerai HOVE (Zimbabwe)
(de l'éditeur)
Né au Zimbabwe (ancienne Rhodésie du sud) en 1954, Chenjerai Hove est écrivain, professeur d'anglais et journaliste à Harare (la capitale). Il est aussi poète, auteur de deux anthologies écrites dans sa langue maternelle, le shona: "Shona Love Poems" en 1978 et "Shona Prayers Poems" en 1983.
Après "Ossuaire" publié en 1997, et "Ombres" en 1999, "Ancêtres" est son troisième roman traduit en français aux éditions Actes Sud.
Né au Zimbabwe (ancienne Rhodésie du sud) en 1954, Chenjerai Hove est écrivain, professeur d'anglais et journaliste à Harare (la capitale). Il est aussi poète, auteur de deux anthologies écrites dans sa langue maternelle, le shona: "Shona Love Poems" en 1978 et "Shona Prayers Poems" en 1983.
Après "Ossuaire" publié en 1997, et "Ombres" en 1999, "Ancêtres" est son troisième roman traduit en français aux éditions Actes Sud.
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Re: Chenjerai HOVE (Zimbabwe)
"Ancêtres" Actes Sud 2002 216 pages
Chenjerai Hove raconte à sa façon l'histoire de son pays, du milieu du XIXe aux années 1980. Des hommes, des femmes, des enfants prennent la parole à tour de rôle. Petit à petit se tisse des destins, au milieu d'un pays qui se voit meurtri par la colonisation. L'Homme Blanc bouleverse brutalement les traditions, expulse d'autorité des populations pour en mettre d'autres à leur place, en fonction de ses intérêts (création de fermes expérimentales): des techniciens agricoles viennent apprendre de nouvelles façon de cultiver la terre afin d'accroître les rendements. Les villageois, pauvres, n'ont aucuns moyens d'enrayer l'inexorable changement qui est en train de se produire; ils finissent par perdent leurs repères tribaux, leurs méthodes de vie ancestrales, les sépultures sont profanées... On perçoit facilement les méfaits de cette colonisation censée apporter le bonheur et la prospérité.
Si la trame est plutôt décousue -on s'y perd!- c'est avec poésie que Hove chante ses ancêtres, son pays; son écriture envoûte, émeut, ne laisse jamais indifférent.
..."Tout le monde s'interrompt et court regarder, saluer celui qui fait avancer cet engin plus gros que la case la plus grande. Impossible de comparer cette énorme machine à la charrette de fumier tirée par l'âne depuis l'enclos du bétail jusqu'aux champs. Non. Impossible. L'une est une fourmi, l'autre une montagne géante qui crache la fumée par l'échine comme la montagne sacrée dont l'ascension est interdite -hormis à l'homme blanc, qui n'a pas à vénérer les sanctuaires de notre peuple.
La machine géante apporte en quantités massives les engrais de l'homme blanc, tous emballés dans des sacs de plastique blanc et jaune trop lourds à porter pour des fillettes et des garçons. Au moment de décharger ces nouveaux engrais, on fait appel à des costauds qui chantent les plaisirs du travail et aussi leur joie de vivre."
Note: 3.5/5
Chenjerai Hove raconte à sa façon l'histoire de son pays, du milieu du XIXe aux années 1980. Des hommes, des femmes, des enfants prennent la parole à tour de rôle. Petit à petit se tisse des destins, au milieu d'un pays qui se voit meurtri par la colonisation. L'Homme Blanc bouleverse brutalement les traditions, expulse d'autorité des populations pour en mettre d'autres à leur place, en fonction de ses intérêts (création de fermes expérimentales): des techniciens agricoles viennent apprendre de nouvelles façon de cultiver la terre afin d'accroître les rendements. Les villageois, pauvres, n'ont aucuns moyens d'enrayer l'inexorable changement qui est en train de se produire; ils finissent par perdent leurs repères tribaux, leurs méthodes de vie ancestrales, les sépultures sont profanées... On perçoit facilement les méfaits de cette colonisation censée apporter le bonheur et la prospérité.
Si la trame est plutôt décousue -on s'y perd!- c'est avec poésie que Hove chante ses ancêtres, son pays; son écriture envoûte, émeut, ne laisse jamais indifférent.
..."Tout le monde s'interrompt et court regarder, saluer celui qui fait avancer cet engin plus gros que la case la plus grande. Impossible de comparer cette énorme machine à la charrette de fumier tirée par l'âne depuis l'enclos du bétail jusqu'aux champs. Non. Impossible. L'une est une fourmi, l'autre une montagne géante qui crache la fumée par l'échine comme la montagne sacrée dont l'ascension est interdite -hormis à l'homme blanc, qui n'a pas à vénérer les sanctuaires de notre peuple.
La machine géante apporte en quantités massives les engrais de l'homme blanc, tous emballés dans des sacs de plastique blanc et jaune trop lourds à porter pour des fillettes et des garçons. Au moment de décharger ces nouveaux engrais, on fait appel à des costauds qui chantent les plaisirs du travail et aussi leur joie de vivre."
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