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Christophe BATAILLE (France)

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Christophe BATAILLE (France) Empty Christophe BATAILLE (France)

Message  Cocotte Dim 9 Nov 2008 - 3:59

De : lalyre7032 Envoyé : 2008-10-31 09:37

Le rêve de Machiavel Christophe Bataille Grasset 2008
218 P.
Quelques semaines avant sa mort ,Machiavel fuit Florence,la ville est sous l'emprise de la peste.La peur y est présente,la mort y est la maîtresse.Un véritable enfer qu'est devenue cette ville avec ses cadavres qu'on brûle,des soldats y circulent sans cesse car on ne compte plus les meurtres et les pillages.Machiavel qui est écrivain,grand penseur philosophe mais aussi homme politique et grand voyageur fuit vers la Toscane,entre à Sienne mais la peste sévit partout et le héros très cultivé et intelligent essaie de passer inaperçu,il n'est plus rien ,soudain mis à nu par la maladie.Dans ce milieu ou plus rien n'a plus de valeur ou l'on tue les gens soupçonné d'avoir répandu la terrible maladie,Machiavel se cache dans une auberge abandonnée.Il parvient tout de même à sauver une jeune fille qui risquait de périr par le bûcher,atteinte de la peste,elle est devenue laide mais il l'aime et avec elle a des moments d'intimité.Pour elle il risque la mort car il cherche de l'eau pure,il veut échanger un diamant pour s'en procurer un peu mais il n'y a plus d'eau pure.Il assiste à sa mort et l'on devine qu'il ira bientôt la rejoindre.....

Un roman très dur,très difficile à lire ,j'ai dû m'accrocher ,on navigue entre la réalité et le rêve,on ne sait ou se trouve la fiction.Ce n'est pas un livre distrayant bien au contraire...je dirais pour lecteur qui aime la philosophie,personnellement j'ai eu de la peine à le lire jusqu'à la fin mais curieuse de nature....car c'est quand même un roman d'amour mais aussi sur le thème de la maladie et le néant.....Je ne peux dire que j'ai aimé puisque très difficile pour moi .....Alors je ne cote pas !!!!!
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Message  Invité Mer 22 Déc 2010 - 14:43

Le rêve de Machiavel
Grasset, 2008
218 pages

Présentation de l'éditeur :

Quelques semaines avant sa mort, à Florence, Machiavel est surpris par la peste. La ville est comme son tombeau. Derrière les palissades, on vit dans la peur, on abandonne ses enfants, on vole du pain gris, on se lave au vinaigre. En quelques heures, l’humanité s’effondre. Sur les bords du fleuve, un prophète réclame des bûchers. Une sorcière tombe en transe. Etrange enfer que cette ville somptueuse, encerclée par les soldats, où se multiplient les meurtres et les viols… Tel est le piège dans lequel se trouve pris le grand penseur politique, l’homme parfaitement civilisé, le voyageur, l’intriguant, l’écrivain. Mis à nu par la maladie, seul, Machiavel garde les yeux ouverts. Sans trop savoir pourquoi, il sauve du bûcher une jeune femme malade…. « Et voici ce que je raconte, après dix années de doute et d’esquisses : le dernier amour de Machiavel. Comment le penseur tombe amoureux au milieu des corps et des mauvais rêves. Le prince qu’il n’est pas décide de soigner cette femme, il la lave, la dévêt, lui parle, l’embrasse, s’allonge contre elle, contre elle et contre tout, jusqu’au dernier instant…. Je prends Machiavel à son histoire. J’en fais un homme. Pour Machiavel, il a fallu ce long chemin. Il a fallu les voyages, l’exil, il a fallu les livres, les traités, les grandes découvertes, les femmes, la bizarre course du temps pour qu’il ne reste rien : rien du grand esprit, rien de la gloire. Car la peste renverse tout. » Christophe Bataille nous donne un magnifique roman sur la maladie et le néant, qui sonne comme un avertissement : le mal ne se dit pas, et ses formes sont légion. Mais c’est aussi un roman d’amour, car c’est un geste d’amour qui renverse Machiavel et le monde.

Présentation en quatrième de couverture :

Un homme frappe à la porte d'une petite ville toscane. La peste est partout et cette cité sera son arche. Depuis les palissades dressées à la hâte, il observe le monde des bûchers, des mauvais rêves et de la faim. Bientôt les rats envahissent les rues ; un enfant tombe foudroyé. On brûle les sorcières en tremblant. Alors la ville devient un tombeau.
Cet homme qu'on ne connaît pas porte un nom légendaire : Machiavel. En 1527, il est vieux, il a connu le monde, il a lu les livres, il a conseillé les princes, mais le voici mis à nu par le mal. Que peuvent la science ou la géographie quand on n'ose plus boire ni manger ?
Machiavel vit la nuit, caché, marmonnant des prières, le poignard à la main, cherchant la Renaissance dont il ne reste rien. Jusqu'au jour où il sauve presque malgré lui une jeune femme malade. Il la soigne, il l'aime. C'est ce dernier amour que raconte ici Christophe Bataille dans un roman énigmatique et puissant.

-----

Peste !

J'aime bien les avis des éditeurs qui disent dans leurs formulations marketing : "roman énigmatique et puissant". Que voilà bien deux termes accouplés pour doper les ventes, attirer l'oeil du client et faire luire un semblant d'intérêt ! A moins que cela ne soit la volonté de masquer l'indigence de l'œuvre et ce nombrilisme forcené dans lequel se plaît tant la littérature française, comme le clame haut et fort depuis des lustres un Michel Le Bris. Las donc, j'avais lu quelques avis intéressants sur le roman de Christophe Bataille dans la presse professionnelle à destination des librairies. Cela semblait être un thème propre à susciter l'interrogation. Christophe Bataille commence à être un vieux routier de la littérature, après une entrée en fanfare avec "Annam" en 1993. A la lecture de ce livre, on lui reconnaît la maîtrise des lettres, des phrases, des mots, qu'il choisit avec soin. C'est un amoureux de la langue française, on le sent bien. Les phrases sont haletantes, peut-être un peu trop, ciselées et courtes à la fois.

Mais le sujet est assez sordide dans ce monde de pustuleux envahi par la maladie et la mort. Cela passerait bien si l'écrivain parvenait à prendre de la hauteur. Quand je lisais les pages de Bataille, je me rappelais inconsciemment les pages que Giono avait écrites pour son "hussard sur le toit", dans une Provence ravagée par le choléra. Quand Giono prend son envol, Bataille reste collé au terrain, s'accroche aux bubons, remugles et morves, entre dans des scènes charnelles déplacées, qui sombrent même dans la nécrophilie (page 203). On est dans un univers de folie qui a sans doute sa logique, mais que le lecteur que je suis a du mal à suivre.

Que serait ce roman sans le nom de Machiavel, répété ad nauseam au long des pages ? la complainte des malheureux anonymes. L'auteur a voulu l'utiliser pour l'arracher à sa légende (page 212. Il l'imagine, lui donne une fin autre, se révolte à travers lui de cette fausse sécurité que nous donne notre époque, se fait le chroniqueur imparfait d'un monde que le fleuve du temps emporte dans sa boue. Soit, mais je ne suis pas persuadé que le résultat soit à la hauteur de l'intention.

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